tu es MARTEAU de dire ça, laisse le FER!Va bien te faire ENCLUMER .
Bon c'est tout ce que j'ai trouvé pendant que c'est CHAUD
tu es MARTEAU de dire ça, laisse le FER!Va bien te faire ENCLUMER .
Christophe a écrit :N’importe quoi...jamais vu un barrage en amont d’un glacier !!
Bon en parlant de ruissellement, la Belgique de nouveau touchée par de violents orages :
ABC2019 a écrit :donc quand il est chaud et sec, c'est du au RC, mais quand il est frais et pluvieux, c'est aussi du au RC ?
Christophe a écrit :ABC2019 a écrit :donc quand il est chaud et sec, c'est du au RC, mais quand il est frais et pluvieux, c'est aussi du au RC ?
Tu veux pas arrêter d'être con ?
Le Giec a dit, depuis trente ans, que les événements extrêmes allaient devenir plus intenses, plus longs et plus fréquents en raison du changement climatique. Les scientifiques avaient prévenu que les effets commenceraient à être vraiment perceptibles dans le monde entier à partir de 2010-2020. Nous sommes sur les trajectoires prévues. Le changement climatique, c'est maintenant, et pas en 2040 ou 2050. On sait qu'on va battre des records de chaleur de plus en plus facilement, que les pluies diluviennes et les sécheresses vont s'accentuer. Le prochain rapport du Giec consacre d'ailleurs un chapitre aux événements climatiques extrêmes : canicules, vagues de froid, sécheresses, feux, etc.
Les événements récents sont-ils vraiment liés au changement climatique?
Il y a toujours eu des canicules, des pluies diluviennes, mais le fait qu'elles se multiplient et frappent à présent l'ensemble de la planète, c'est le signe indiscutable du changement climatique. Le climat actuel n'est déjà plus celui qu'ont connu nos parents, grands-parents et arrière-grands-parents. On est entrés dans un territoire inconnu. Concernant les dômes de chaleur, aux latitudes tempérées, il faut imaginer la circulation atmosphérique comme une rivière à haute altitude faisant le tour de la planète. Celle-ci forme, par endroits, des méandres qui se bloquent, provoquant des tourbillons atmosphériques de plusieurs milliers de kilomètres. Le dôme de chaleur, c'est ça : un grand méandre avec de l'air emprisonné à l'intérieur, sans vent. L'air se réchauffe de jour en jour. On a déjà eu ce phénomène en France, lors de la canicule meurtrière de 2003. Sans les créer, le changement climatique amplifie énormément l'effet de ces dômes.
Il existe plusieurs points de rupture dans le système climatique, des moments où l'on bascule vers un autre état
Est-on bien parti pour limiter le réchauffement à moins de 2 °C, l'objectif fixé par l'accord de Paris?
La température a déjà augmenté de 1,1 °C par rapport à l'ère préindustrielle. Le but est de réduire les émissions de gaz à effet de serre et d'arriver à la neutralité carbone à l'horizon 2050-2060 pour stabiliser le réchauffement à 1,5 °C. Mais en attendant, ce dernier va continuer. Aujourd'hui, nous ne sommes pas sur une trajectoire de stabilisation à 1,5 °C, mais plutôt à 3 °C, voire 3,5 °C à la fin du siècle. Le seuil de + 1,5 °C sera très probablement franchi au début de la décennie 2030 et, si on poursuit au rythme actuel, celui de 2 °C entre 2040 et 2060. Le risque de canicule va augmenter de façon très importante : avec + 1,1 °C, la probabilité d'affronter chaque été en France une canicule comme celle de juin 2019 avec 46 °C dans le Sud est de 1 sur 50 environ ; à + 1,5 °C, on passera à 1 sur 10 ; et à + 2 °C, à 1 sur 4. D'autre part, une hausse de 1 °C augmente de 7 % la quantité de vapeur d'eau contenue dans l'atmosphère, on va donc avoir des précipitations diluviennes encore plus intenses. Le climat que connaîtront nos enfants et petits-enfants sera très différent du nôtre. C'est un voyage sans retour.
Est-on proche du point de rupture?
Il existe plusieurs points de rupture dans le système climatique, des moments où l'on bascule vers un autre état. Parmi eux, la fonte irréversible des calottes glaciaires, qui provoquerait une élévation rapide du niveau de la mer. Un changement de certains courants océaniques, qui aurait des répercussions sur les moussons. Ou la disparition de la forêt amazonienne. Mais les scientifiques ne savent pas à quel niveau de température ces phénomènes peuvent se produire, ni à quelle échéance. Seule certitude : le risque de basculement augmente considérablement avec le réchauffement : ce n'est pas linéaire!
Lire aussi - Climat : fonte des glaces, récifs coralliens… pourquoi il faut s'intéresser aux points de bascule
Peut-on vraiment lutter contre le changement climatique?
Oui, on peut encore limiter la casse. Il n'y a qu'une seule solution : la neutralité carbone. Il ne faut plus qu'une seule molécule de CO2 s'accumule dans l'atmosphère. Imaginons une baignoire, avec un robinet et un siphon. Actuellement, le robinet – nos activités humaines – déverse plus de gaz à effet de serre que l'océan et la végétation, ces siphons ou puits naturels, peuvent en pomper. Si on arrête aujourd'hui d'émettre des gaz à effet de serre, environ 40 % du CO2 émis depuis le début de l'ère industrielle sera encore présent dans cent ans, et 20 % dans mille ans.
La question est de savoir jusqu'à quel niveau nos sociétés sont capables de s'adapter avant une déstabilisation mondiale
Les États ont pris des engagements…
Pour limiter le réchauffement à 2 °C, il faudrait arriver à la neutralité carbone à l'horizon 2060-2070. Et pour 1,5 °C, en 2050-2060. En France, ces objectifs sont le cadre de la loi climat et résilience qui vient d'être adoptée et qui repose sur la stratégie nationale bas carbone. Malheureusement, on ne les respecte pas. Selon le Haut Conseil pour le climat, la baisse des émissions de gaz à effet de serre est deux fois trop lente. D'une façon générale, la plupart des pays, y compris la France, font figure de cancres en matière de lutte contre le changement climatique.
Les citoyens ont-ils les moyens d'inverser la donne?
Les actions individuelles ne suffisent pas. Si nous devenions tous vertueux, cela réduirait d'environ un quart, au mieux d'un tiers, nos émissions de gaz à effet de serre au regard des engagements de neutralité carbone. Nous avons besoin de transformations radicales. Il faut que la société civile s'empare encore davantage des rapports du Giec pour pousser les gouvernements à revoir les modes de production, de transports, de consommation… Depuis quatre, cinq ans, la prise de conscience semble grandir.
L'humanité survivrait-elle à un réchauffement de 3°C?
La question est de savoir jusqu'à quel niveau nos sociétés sont capables de s'adapter avant une déstabilisation mondiale. Concernant les écosystèmes, l'irréversibilité est déjà en route : à 1,5 °C de réchauffement, plus de 70 % des coraux dans le Pacifique ouest auront disparu, à 2 °C plus de 99 %. C'est ça qu'il faut retenir : chaque fraction de degré compte. Un monde à + 1,6 °C n'est pas le même qu'un monde à + 1,7 °C. Si on continue sur notre lancée, les catastrophes actuelles ne sont qu'un avant-goût de ce qui nous attend. https://www.lejdd.fr/Societe/le-climato ... ur-4060331
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