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Dark Water, ou comment les industriels nous empoisonnent avec l'eau
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Re: Dark Water, ou comment les industriels nous empoisonnent avec l'eau
En dehors de toute caricature, ces sommets boursiers s'expliquent par le tropisme vers une inégalité croissante (qui est factuelle) et aussi par un effet d'abondement des politiques de quantitative easing qui ne provoquent qu'assez peu d'inflation au regard des montants distribués, du fait qu'ils sont majoritairement alloués à l'immobilier dans les grandes métropoles et les actifs financiers. Ce gonflement boursier traduit bien moins les performances des entreprises que le rôle d'exutoire (au sens hydraulique du terme) joué par les produits de la finance. Ces derniers remplacent la capacité défaillante des producteurs classiques de valeur et permet, contrairement à ce que prétendent les analyses populistes, de soutenir ces industries en perte de vitesse, au moins temporairement.
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Re: Dark Water, ou comment les industriels nous empoisonnent avec l'eau
Ahmed a écrit : (au sens hydraulique du terme)
Déformation de bricoleur de presse...
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Re: Dark Water, ou comment les industriels nous empoisonnent avec l'eau
On ne se refait pas!
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Re: Dark Water, ou comment les industriels nous empoisonnent avec l'eau
Et ce, pendant que la petite économie locale, la petite paysannerie, et les endettés de tous bords, n’ont probablement jamais autant souffert en un demi siècle. Les décès par suicide ont parfois dépassés ceux du covid... On ne compte plus les patrons de PME qui une fois les salaires payés, n’ont plus pour eux-mêmes de vrais salaires. l’e-commerce des GAFAM en a bouffé quantités!
Et ces résultats sont indécents du moment que la dette de la France atteindra sans doute les € 3’000 milliards... ce qui devrait doucher l’enthousiasme des votants aux prochaines élections (si tant est qu’il existe)...
Et ces résultats sont indécents du moment que la dette de la France atteindra sans doute les € 3’000 milliards... ce qui devrait doucher l’enthousiasme des votants aux prochaines élections (si tant est qu’il existe)...
Dernière édition par Obamot le 14/01/22, 18:33, édité 1 fois.
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“Le “mal” porte en lui-même sa propre condamnation”
Liste de faux-nez présumés en “ignorés”: GuyGadeboisLeRetour,alias: Twistytwik, Plasmanu, GuyGadebois, gfgh64, etc
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Re: Dark Water, ou comment les industriels nous empoisonnent avec l'eau
Je comprends mal le lien que tu établis entre les victimes de l'évolution du marché (ce marché qu'ils plébiscitaient lorsqu'il leur été favorable) et le montant de la dette; peux-tu préciser le fond de ta pensée?
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Re: Dark Water, ou comment les industriels nous empoisonnent avec l'eau
Ahmed a écrit :On ne se refait pas!
On voudrait qu'on pourrait pas, t'façon...
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Re: Dark Water, ou comment les industriels nous empoisonnent avec l'eau
C'est ben vrai!
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Re: Dark Water, ou comment les industriels nous empoisonnent avec l'eau
Tu me demandes une synthèse difficile, je tente quelque chose...
Il y en a parmi ceux que tu cites, qui sont devenus indépendants parce qu’ils se sentaient inaptes à l’asservissement abêtissant d’un travail salarié devant faire face à des tâches répétitives, incapables de s’adapter à des horaires astreignants, etc. Préférant toutes les contraintes de la vie parfois de forçat d’indépendant, qui paradoxalement leur donnait un plus grand sentiment de liberté.
Je parle de la trahison du gouvernement actuel, qui avait affirmé que les caisses étaient vides pour faire des réformes:
— “Il n’y a pas d’argent magique” (- E. Macron et sa célèbre formule...)
Mais qui a réussit à trouver autant de milliards qu’il le fallait durant cette crise du covid, et pour acheter des machins-vaxchins.
Je ne crois d’ailleurs pas à une “évolution des marchés”, en terme de progrès pour les salariés-funambules! Autant que j’ai pu l’observer, la situation économique ne cesse de se dégrader pour eux depuis les années 80. Alors que la dette n’a eu de cesse que d’augmenter, ce qui a un impact sur le niveau de vie désdits funambules dans une quête perpétuelle d’adaptation et de serrage de ceinture, et si nous vivons dans l’illusion d’un équilibre (précaire) c’est uniquement grâce à la baisse des coûts de production (et autres tours de passe-passe, je me rappelle du coût des ordinateurs dans les années 90, qui valaient de 10’000 à 50’000 et ceux qui devraient coûter 1 million aujourd’hui, se glissent dans la poche et s’appellent ‘smartphones’, et on trouve des voitures neuves ã moins de €10’000.– ), et aussi les exigences des funambules sont ã la baisse, eux qui de guerre lasse n’ont plus tant le choix...
Voilà ce que résume approximativement mes pensées du moment! Le paysage ‘éco’ a subit de gros bouleversements et le principe de l’argent-dette reste de la dette. J’ai pas eu le courage d’aller fouiller plus loin dans le détails des “valeurs abstraites”, mais il y aurait matière... je me suis contenté d’exprimer une touche d’observation au niveau de consommateurs modestes.
Je ne fais pas de statistiques, je parle des plus faibles et de la dette qu’il faudra rembourser et qui résulte de l’incurie de politiques successives.Ahmed a écrit :Je comprends mal le lien que tu établis entre les victimes de l'évolution du marché (ce marché qu'ils plébiscitaient lorsqu'il leur été favorable) et le montant de la dette; peux-tu préciser le fond de ta pensée?
Il y en a parmi ceux que tu cites, qui sont devenus indépendants parce qu’ils se sentaient inaptes à l’asservissement abêtissant d’un travail salarié devant faire face à des tâches répétitives, incapables de s’adapter à des horaires astreignants, etc. Préférant toutes les contraintes de la vie parfois de forçat d’indépendant, qui paradoxalement leur donnait un plus grand sentiment de liberté.
Je parle de la trahison du gouvernement actuel, qui avait affirmé que les caisses étaient vides pour faire des réformes:
— “Il n’y a pas d’argent magique” (- E. Macron et sa célèbre formule...)
Mais qui a réussit à trouver autant de milliards qu’il le fallait durant cette crise du covid, et pour acheter des machins-vaxchins.
Je ne crois d’ailleurs pas à une “évolution des marchés”, en terme de progrès pour les salariés-funambules! Autant que j’ai pu l’observer, la situation économique ne cesse de se dégrader pour eux depuis les années 80. Alors que la dette n’a eu de cesse que d’augmenter, ce qui a un impact sur le niveau de vie désdits funambules dans une quête perpétuelle d’adaptation et de serrage de ceinture, et si nous vivons dans l’illusion d’un équilibre (précaire) c’est uniquement grâce à la baisse des coûts de production (et autres tours de passe-passe, je me rappelle du coût des ordinateurs dans les années 90, qui valaient de 10’000 à 50’000 et ceux qui devraient coûter 1 million aujourd’hui, se glissent dans la poche et s’appellent ‘smartphones’, et on trouve des voitures neuves ã moins de €10’000.– ), et aussi les exigences des funambules sont ã la baisse, eux qui de guerre lasse n’ont plus tant le choix...
Voilà ce que résume approximativement mes pensées du moment! Le paysage ‘éco’ a subit de gros bouleversements et le principe de l’argent-dette reste de la dette. J’ai pas eu le courage d’aller fouiller plus loin dans le détails des “valeurs abstraites”, mais il y aurait matière... je me suis contenté d’exprimer une touche d’observation au niveau de consommateurs modestes.
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Liste de faux-nez présumés en “ignorés”: GuyGadeboisLeRetour,alias: Twistytwik, Plasmanu, GuyGadebois, gfgh64, etc
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Re: Dark Water, ou comment les industriels nous empoisonnent avec l'eau
Merci, voila qui est plus clair!
Je ne parlerais pas d'incurie des gouvernements successifs, car ils répondaient aux mêmes impératifs extérieurs qui ne dépendent aucunement d'eux (je ne dis pas ça pour les "excuser", ce qui m'importe peu, mais pour la justesse de l'analyse).
Sur le point de l'auto-entreprenariat, ce qui est intéressant, c'est de noter que l'ancienne opposition de classes "ouvrier/patron" se dissout dans ce cas de figure et montre (pour celui qui veut bien voir!) que lorsque les deux agents conflictuels (mais complémentaires) se condensent en une seule et même personne, cela n'évacue en rien la contrainte du marché, celle qui conduisait antérieurement à l'exploitation de l'un par l'autre et qui produit dorénavant l'auto-exploitation de soi-même face à la concurrence généralisée. ceci montre que ce n'est pas un rapport de personnes, ni de volonté qui est en cause, mais bien une contrainte générale et impersonnelle.
La dégradation des conditions de vie des "funambules" du marché (belle image!) et le recours grandissant à la dette ne sont pas en lien de causalité, mais concomitants. L'éviction progressive des travailleurs les privent de la condition de la survie dans une organisation qui en a fait sa base principielle (au même titre cependant que ladite éviction!) et la dette intervient pour compenser la création de valeur perdue par un apport extérieur de valeur fictive (censée se réaliser dans un futur improbable). Mais cette valeur, comme je le notais récemment, irrigue principalement la sphère financière et n'abonde que fort peu le quotidien du citoyen lambda. Les dettes ne sont donc pas la cause directe de ces difficultés. Il est tout à fait absurde de penser qu'elles pourront être remboursées autrement que par de nouvelles dettes. C'est pourquoi, il est important pour les gouvernements d'obtenir de bonnes conditions d'emprunt, ce qui ne peut s'obtenir que par des mesures d'austérité censées témoigner du sérieux de leur gestion (= une bonne notation).
Tu noteras que la baisse des coûts de production résulte de la moindre quantité de travail humain contenu dans les marchandises concernées...
Je ne parlerais pas d'incurie des gouvernements successifs, car ils répondaient aux mêmes impératifs extérieurs qui ne dépendent aucunement d'eux (je ne dis pas ça pour les "excuser", ce qui m'importe peu, mais pour la justesse de l'analyse).
Sur le point de l'auto-entreprenariat, ce qui est intéressant, c'est de noter que l'ancienne opposition de classes "ouvrier/patron" se dissout dans ce cas de figure et montre (pour celui qui veut bien voir!) que lorsque les deux agents conflictuels (mais complémentaires) se condensent en une seule et même personne, cela n'évacue en rien la contrainte du marché, celle qui conduisait antérieurement à l'exploitation de l'un par l'autre et qui produit dorénavant l'auto-exploitation de soi-même face à la concurrence généralisée. ceci montre que ce n'est pas un rapport de personnes, ni de volonté qui est en cause, mais bien une contrainte générale et impersonnelle.
La dégradation des conditions de vie des "funambules" du marché (belle image!) et le recours grandissant à la dette ne sont pas en lien de causalité, mais concomitants. L'éviction progressive des travailleurs les privent de la condition de la survie dans une organisation qui en a fait sa base principielle (au même titre cependant que ladite éviction!) et la dette intervient pour compenser la création de valeur perdue par un apport extérieur de valeur fictive (censée se réaliser dans un futur improbable). Mais cette valeur, comme je le notais récemment, irrigue principalement la sphère financière et n'abonde que fort peu le quotidien du citoyen lambda. Les dettes ne sont donc pas la cause directe de ces difficultés. Il est tout à fait absurde de penser qu'elles pourront être remboursées autrement que par de nouvelles dettes. C'est pourquoi, il est important pour les gouvernements d'obtenir de bonnes conditions d'emprunt, ce qui ne peut s'obtenir que par des mesures d'austérité censées témoigner du sérieux de leur gestion (= une bonne notation).
Tu noteras que la baisse des coûts de production résulte de la moindre quantité de travail humain contenu dans les marchandises concernées...
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