Huile végétale pure par les algues oléagineuses

Huile végétale brute, diester, bio-éthanol ou autres biocarburants ou combustibles d'origine végétale...
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toto65
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par toto65 » 31/12/07, 18:25

Je ne l'ai plus sous la main.
ça date du mois de novembre.
Je verrais si l'original il est toujours sur le poste de travail de l'école.
Je te promet rien.
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Christophe
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par Christophe » 31/12/07, 18:36

Dommage ca avait l'air d'être un boulot vraiment complet...si tu le retrouve envoie moi le par email stp. Merci et bonané!
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toto65
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par toto65 » 07/01/08, 21:49

Désolé je ne l'ai pas gardé sur le serveur de L'IUT.
un boulot vraiment complet...


Non, pas vraiment il y avait beaucoup de photos. La forme plus que le fond. Le but était de faire un exposé en anglais. De voir comment on se débrouille avec la langue de Shakespeare.
C'était relativement sommaire. Tu aurais été déçu.

J'ai eu 12,5...
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rescwood
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par rescwood » 07/03/08, 18:53

A moins que je ne me trompe, ces rendements de croissance sont énormes :

70 à 150 000 L par Ha et par an, au bas mot, minimum 50X les meilleurs rendements obtenus en culture terrestre intensive !!!

Le PCI de l’HVB est de 9032 Kcal/Kg, soit 37800 KJ/Kg (1cal=4,185J) ou encore 10,5 KWh/Kg (1Wh=3600J), à 110 000 l par ha et par an cela nous ferait (densité 0,9) : ((110 000 * 0,9)*10,5)/365*24 = l’équivalent de 118 KW de puissance « installée » par Ha, 11,8 W/m2.

Si on considère que c’est le rayonnement solaire qui apporte l’énergie nécessaire à la production de l’huile, 23,6 W/m2 (le soleil ne brille en moyenne que 12H par jour)... Mieux que les PV du marché (10 à 15Wc/m2). En région fortement ensoleillée 230W/m2 (2000 KWh/an), cela donnerait un rendement de conversion en huile de l’ordre de 10%, sans compter que la plante respire et synthétise d’autres substances pour sa croissance qui pourraient également être valorisées.

Faudrait voir l'énergie investie dans le procédé pour avoir une idée globale...
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Gaines d'algues




par Noïde738 » 23/12/08, 09:37

Attention, il faut éviter les gaines d'algues en PVC, ça fait un paquet de déchets.

j'ai bien envi d'essayer de fabriquer un broyeur et une centrifugeuse, j'ai pas tout suivi, mais il suffit de broyer l'algue et de la centrifuger pour séparer les corps gras du reste ?
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par Noïde738 » 23/12/08, 09:46

Oups, donc il faut aussi une presse.

Pour vos diatomés, si vous voulez la liste des minéraux nécessaire, J'avais même fait l'essai avec de l'engrais de grande surface, mais l'algue ne se plait pas, l'isochrysis peut s'y plaire mais je ne connais pas son pourcentage de graisse.

J'ai en élevage (en diatomé) des Chatocéros Gracilis :shock: et chatocéros Calcitran.

C'est amusant comme nom Gracilis, ce ne serait pas la bête(heu non, la plante) recherchée ?

En solution de minéraux, j'utilise celles de Conway, un américain, plus de la silice pour les diatomés que j'ai.
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par Elec » 11/01/09, 20:21

Les carburants à base d'huile d'algue ont un intérêt pour les transports aériens, mais vraiment aucun pour les voitures individuelles. Des solutions bien plus écologiques et économiques existent ici et maintenant.
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Elec
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par Elec » 14/01/09, 05:39

Au niveau du coût, selon l'équipe Shamash, aucune équipe au monde n'est parvenu à descendre au dessous de 10 eurospar litre de biodiesel microalgal...Ce qui nous fait du 1590 euros le baril, ou encore 2557 dollars le baril.

Problèmes:

- Alimenter en permanence les microalgues en minéraux coûte cher
- Filtrer quelques grammes d'huiles dans chaque litre d'eau est couteux en énergie.
- Lutter contre les infections des cultures est problématique
- Contrôler les paramètres physico-chimiques est difficile
- Empêcher la prolifération dans l'environnement des OGM microlalgaux utilisés dans les cultures est impossible
- Aucune étude prospective n'a été effectuée au niveau impact environnemental des cultures (consommation en eau, pollution chimique, eutrophisation etc.) si elles étaient menées à grande échelle
- Et surtout: la concurrence de l'électron hyper bon marché alimentant les voitures électriques est très-très rude !
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Cuicui
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par Cuicui » 14/01/09, 10:02

Elec a écrit :Problèmes:
- Alimenter en permanence les microalgues en minéraux coûte cher
- Filtrer quelques grammes d'huiles dans chaque litre d'eau est couteux en énergie.
- Lutter contre les infections des cultures est problématique
- Contrôler les paramètres physico-chimiques est difficile
- Empêcher la prolifération dans l'environnement des OGM microlalgaux utilisés dans les cultures est impossible
- Aucune étude prospective n'a été effectuée au niveau impact environnemental des cultures (consommation en eau, pollution chimique, eutrophisation etc.) si elles étaient menées à grande échelle
- Et surtout: la concurrence de l'électron hyper bon marché alimentant les voitures électriques est très-très rude !

Certes.
Mais les problèmes sont faits pour être résolus. Ce n'est pas parce que c'est difficile que ce n'est pas réalisable. Faut investir dans la recherche. L'idéal serait que chacun puisse faire sa culture d'algues et son carburant chez soi. Une manière comme une autre d'utiliser l'énergie solaire, avec l'avantage de ne pas avoir à changer de véhicule diesel. Si je pouvais produire 2-3 litres par jours, cela me suffirait amplement.
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Elec
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par Elec » 14/01/09, 16:27

Cuicui a écrit : L'idéal serait que chacun puisse faire sa culture d'algues et son carburant chez soi.

Les 10 euros par litre, c'est pour une production industrielle.

Une production maison, cela te couterait 2 à 3 fois plus cher (20 à 30 euros le litre), ou plus.
Au-delà de 6000 dollars le baril (1 baril = 159 litres ), cela fait un peu mal à la facture auto ;)

Une donnée de base: le rendement surfacique de conversion de l'énergie solaire en énergie chimique par les organismes photosynthétique est très faible. Tu peux investir tout ce que tu veux dans la recherche, tu ne changeras pas cette donnée. C'est une limite physique.

Ministère de l'environnement a écrit :Rapport AGROCARBURANTS ET ENVIRONNEMENT, publié en décembre 2008, page 8:

Un des premiers éléments qu'il faut considérer est l'aspect énergétique du problème. Cet aspect doit être présent à l'esprit en permanence car il permet une comparaison juste des différentes solution pour la fourniture d'énergie aux activités économiques à partir d'une seule variable : la puissance, c'est à dire la quantité d'énergie disponible en un temps donné.

Les agrocarburants se situent dans la zone des rendements les plus faibles, ils sont de fait limités par le rendement de la photosynthèse qui est très faible (<1%). La troisième génération, utilisant des algues, restera largement moins efficace que les solutions « électriques » quelles qu'elles soient, notamment l'utilisation de l'énergie solaire. Il importe d'avoir ces considérations à l'esprit, d'autant qu'est souvent évoquée la faiblesse du rendement photovoltaïque pour critiquer ce mode de production d'énergie. De fait, il s'agit bien de la source d'électricité la plus rentable en termes de surface mobilisée (...)
http://tempsreel.nouvelobs.com/file/614297.pdf


Image

L’importance des surfaces requises par les agrocarburants provient de leurs caractéristiques physiques. La puissance énergétique est définie comme la puissance disponible, en moyenne sur l’année, par unité de surface terrestre. Avec des rendements de conversion photosynthétique de l’énergie solaire inférieurs à 0,5 %, la puissance énergétique de la biomasse, se situe entre 0,01 W/m2 et 1,2 W/m2 (Smil, 2003). La puissance énergétique la plus forte provient des forêts intensivement entretenues, puis de la canne à sucre ; la puissance énergétique la moins forte des forêts tempérées non entretenues ; entre ces deux extrêmes, se situent les résidus et des cultures comme celle du maïs. Les hiérarchies productives des ACG1 et ACG2 qui mettent en tête respectivement la canne à sucre et les forêts entretenues reposent sur une base physique).

Par comparaison, les carburants fossiles se situent entre 1 000 et 10 000 W/m2. Ils permettent donc de mobiliser peu de surface terrestre pour produire une énorme quantité de carburants fossiles, mais avec évidemment des contraintes physiques différentes, tenant cette fois aux volumes en stock. C’est pourquoi certains chercheurs ont d’emblée suggéré que les AC ne pourraient remplacer à aux seuls les besoins couverts par les carburants fossiles, faute de disposer d’une surface nécessaire sur la terre (Boardman, 1976). Les agrocarburants s’inscrivent dans une large panoplie d’énergies alternatives au pétrole (AIE, 2008) et, dans la compétition qui s’ouvre entre elles, les caractéristiques physiques des unes et des autres auront de l’importance. Elles affectent leur potentiel de rentabilisation.

Les agrocarburants de troisième génération, les ACG3, à base d’algues (qui ne fabriquerait plus un carburant mais de l’hydrogène) se situeraient autour de 3 W/m2 , soit au niveau de l’hydroélectricité au fil de l’eau. L’énergie éolienne a une puissance énergétique près de dix fois plus élevée, entre 5 et 20 W/m2, et l’hydroélectricité de montagne se tient entre 10 et 50
W/m2


Et avec le solaire, on est entre 100 et 200 W par mètre carré.
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