Vitamines hiver 2021

Agriculture et sols. Pollution, contrôles, dépollution des sols, humus et nouvelles techniques agricoles.
Ahmed
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Re: Vitamines hiver 2021




par Ahmed » 05/07/21, 16:25

...marcottage! Avec 2 "T" ça fonctionne mieux, comme le moteur du même nom! 8)
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Exnihiloest
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Re: Vitamines hiver 2021




par Exnihiloest » 05/07/21, 18:09

Did67 a écrit :
Exnihiloest a écrit :
Pour les boutures j'en ai une qui s'est faite naturellement, donc je devrais y arriver aussi.



Lorsque des branches basses qui trainent parterre s'enracinent, on parle de marcotage. C'est une des multiples formes de multiplication végétative - donc de clonage (génétiquement, les plants obtenus sont de strictes clones du pied-mère ; ils peuvent aussi en hériter les maladies notamment virales dont les végétaux ne guérissent pas).

C'est une technique qu'on peut reproduire pour des ligneux qui bouturent très mal : tu coupes un pot en deux, tu entailles l'écorce d'une branche, tu mets le pot, tu le "ficèles" pour qu'il tienne, tu mets de la terre et tu attends une saison... Il existe des variantes : la motte de terre retenue par du plastique qu'on fait tenir avec du fil de fer tendre, etc...

Chose plus étrange : le bout d'une tige de ronces, là où devrait se former de nouvelles feuilles et des fleurs, si elle retombe au sol, "tête à l'envers" en quelque sorte, va faire des racines et à partir de là, cela repart. C'est pour cela qu'un roncier s'étend très vite, à partir d'un éventuel pied arrivé là par une chiure d'oiseau... Sous nos climats, immanquablement, une friche commence comme cela. Exit les "brouteurs", qui sinon favorisent les "herbes"...

J'avais oublié le terme de marcottage (c'est bien ce qui s'est passé pour une de mes branches basse de cassissier) mais je me souvenais que chez les "pros" on distinguait les deux principes, bien qu'ils me semblent très proches, je ne vois que la coupure ou pas, qui fait la différence.
J'ai découvert (tardivement) ça, m'étonnant que des ronces étaient enracinées à chaque bout... :)

J'ai une petite expérience de bouture, avec un yucca d'intérieur qui avait perdu toutes ses feuilles basses. Opération de la dernière chance, j'ai coupé en haut un peu en dessous des feuilles, replanté, et à ma grande surprise, c'est reparti rapidement.

Comme tu le dis, les ronces s'étendent très vite, et comme j'ai toute une partie de mon terrain qui jouxte un talus avec haie sauvage d'un champ, j'ai beaucoup de boulot tous les ans. J'ai fait un très gros nettoyage l'année dernière, arrachant toutes celles du talus de mon côté, mais cette année, ça recommence. En plus depuis 2 ans, une prolifération des fougères alors que pendant 15 ans, elles sont restées bien cantonnées de l'autre côté du talus. Aujourd'hui elle viennent jusque sur la pelouse, je ne sais par quel mystère, en plus du trèfle, des pissenlits et autres plantes non les bienvenues, que je ne peux plus éliminer comme avant avec les désherbants sélectifs, ils me semblent avoir disparu en même temps que le glyphosate.
Je suis donc toujours à la recherche de moyens les plus économes en temps, pour garder un environnement "clean". J'attends avec impatience "le désherbage du paresseux", voire "le défrichage du paresseux" :lol: .
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Re: Vitamines hiver 2021




par Did67 » 05/07/21, 19:42

Ahmed a écrit :...marcottage! Avec 2 "T" ça fonctionne mieux, comme le moteur du même nom! 8)


Merci d'avoir corrigé... Mon correcteur "d'ortografe" cérébral me joue des tours !
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Re: Vitamines hiver 2021




par Did67 » 05/07/21, 19:55

Exnihiloest a écrit :Je suis donc toujours à la recherche de moyens les plus économes en temps, pour garder un environnement "clean". J'attends avec impatience "le désherbage du paresseux", voire "le défrichage du paresseux" :lol: .


C'est très simple : cela s'appelle un "lavage de cerveau". Et consiste à se persuader qu'on ne peut être contre les herbicides utilisés par les agriculteurs, contre le glyphosate et, en même temps, vouloir une pelouse "nickel". Ou alors il devient urgent de consulter un psychiatre : la schizophrénie guette (avec 2 T, ahmed ?)... Tu me diras, cela fait 99,7 % de schizophrènes en France ? Et alors ? Faut être parmi les 0,3 % !

[A prendre pour de l'humour même si quoique tu fasses, le vivant reconstituera la biodiversité et installera les plantes adaptées ! C'est un fait. Tu peux donc jouer au rocher de Sisyphe !]

Les fougères s'installent parce que ton "terrain" leur convient : sans doute sol acide ? humide ? ombragé une partie de la journée ? Et alors les fougères se propagent par des spores, invisibles (tu peux voir les sporanges sur la face inférieure des feuilles en été).

La "sexualité" des fougères est d'ailleurs très intéressante, même si contrairement aux mousses, le végétal que nous connaissons le mieux et voyons le plus, est diploïde (comme nous ; 2 n chromosomes) : http://www.fsm.rnu.tn/useruploads/cours ... do4det.htm

Chez les mousses, c'est l'inverse : la "plante" que nous connaissons est haploïde (n chromosomes) et c'est le sporophyte, une sorte de petite pousse sur la mousse, qui est un bref épisode diploïde (2n chromosome)...

Les mousses (bryophytes) sont apparues avant les fougères (ptéridophytes).

Cela montre à quel point la vie a tâtonné (oui, avec un ^me dit mon correcteur informatique cette fois-ci !) à ses débuts !!!
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Re: Vitamines hiver 2021




par Alcaline » 06/07/21, 17:37

Did67 a écrit :Et puis il va y avoir tout ce qui va dégager : les laitues montées en graine (j'avais deux rangées environ d'une demi-douzaine de variétés au moins ! actuellement, je "paille" avec des laitues !!!), dont je ne garde qu'un pied ou deux, les choux "ratés" (premiers brocolis, montés avant d'atteint une taille raisonnable), et surtout les alliacées (arrivées bientôt au terme de leur cycle ; j'ai 3 planches)...
Quelque part ça me rassure ! J'ai fais plein de semis de salade, Rouge de Grenoble et Grosse blonde paresseuse (réputée pour ne pas monter vite mais), hélas elles sont montées en graine de suite même minuscules...j'ai fini par acheter des plans de laitue Appia qui eux sont supers...pour le moment ;)
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Re: Vitamines hiver 2021




par Biobombe » 06/07/21, 22:25

Alcaline a écrit :J'ai fais plein de semis de salade, hélas elles sont montées en graine de suite même minuscules.

Semées sous une lune défavorable ? Semis avant midi ou pas ? Sillon bien humide juste avant de semer ? J'essaye de comprendre car je ne comprends pas ! Avis de Didier serait le bienvenu.
Chez moi dans le coin les replants d'Appia sont à 20 cents la pièce.
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Re: Vitamines hiver 2021




par Did67 » 07/07/21, 09:20

Avis donc. Qui n'est qu'un avis.

a) La lune, je n'y crois pas une seconde. Je pense que cela sert à donner une fausse raison aux esprits peu curieux. Qui ont besoin, pour continuer, d'une réponse à leurs angoisses - fusse-t-elle complètement hallucinante. Cela relève, pour moi, de la croyance. Qui est un anxiolytique assez écologique finalement. Pas d'effets secondaires connus !

b) Il y a en gros, 3 sortes de plantes :

1) Les annuelles : germent, poussent, connaissent une croissance (plus de tiges/feuilles, qui grandissent), puis vient le développement de fleurs (donc "montée en graines").

Parmi elles :

1a) Celles ayant des graines dormantes, généralement adaptées à nos climats : la graine, tombée au sol, bien que rencontrant des conditions favorables (températures, lumière, humidité - en septembre par ex), ne germe PAS. Elle passe l'hiver, étant très résistante à ce stade (on peut la congeler). Et aux printemps, quand les conditions sont favorables, elle germe... C'est une adaptation à nos climats.

1b) Celles n'ayant pas de dormance (beaucoup d’exotiques - tomates, etc) : la graine qui tombe au sol va assez vite germer, la plantule,; fragile, être dégommée par l'hiver... Heureusement, l'homme gère pour elles, met des graines de côté... Sème au bon moment. Abrite. Etc...

[La distinction n'est pas aussi nette ! Certaines graines de tomate par ex passent l'hiver - les graines ont une dormance pour ne pas germer dans le fruit ; tombé au sol, elles ne germent pas immédiatement]

[Notons aussi que chez les légumes qui sont des fruits - tomates, aubergines, courgettes... - , c'est ce qu'on cherche : floraison / fructification rapide !]

2) Les bisannuelles : la croissance se fait l'année n et la floraison l'année n+1, après passage du froid (voir vidéo sur vernalisation)

Les laitues sont de type 1, à dominante 1a.

Donc après la levée, une sorte d'horloge interne est lancée. Et, "au bout d'un certain temps", elle va monter. Inexorablement. Pas la peine de s'arracher les cheveux. Et tant pis si la croissance ne s'est pas faite. L'espèce prime : l'individu va se sacrifier, produire 3 petites fleurs, avec 36 graines. L'individu est cuit. Mais l'espèce est sauvée. C'est la logique profonde du vivant, qui ne connait, comme unité de base, que l'espèce. Les individus sont destinés à mourir. L'espèce a durer. A évoluer. A s'adapter. La mort, composante indispensable de la vie.

Bref, la laitue est fort logique !!! C'est le jardinier qui aimerait qu'elle ne le soit pas autant !

Ceci est fortement influencé par l'allongement de la durée du jour (cela indique à la plante qu'on va vers l'été, qu'il faut se dépêcher car dans son milieu naturel, elle va se faire dépasser par d'autres plantes). C'est naturellement ce que font les "laitues sauvages" (voir ses cousins, les "laiterons"). En somme, une laitue n'a qu'une "envie" : monter en graine quand juin/juillet approchent comme ses cousines restées sauvages !!!

Mais c'est aussi sous l’influence de "tout stress" : toute chose indiquant à la plante que sa fin de vie pourrait être proche, va déclencher, ou en tout cas hâter, la montée en graines ! Vite faire des graines, puisque je vais crever !

Cela peut être des températures élevées - les laitues y sont très sensibles. Cela peut être un manque d'eau - idem : très sensible (faut dire qu'avec leur grandes feuilles, ce sont de vrais buvards !). Mais cela peut aussi être un sol trop froid, manquant de nitrates au printemps - croissance très limitée (c'est aussi une plante qui aime les nitrates, pour pousser vite vu qu'elle est pressée par le temps), l'horloge avance et hop, cela monte même si c'est tout rikiki ! Cela peut être un sol trop humide, asphyxiant ! Ou encore, des fourmis qui installent un "élevage de pucerons" sur les racines et épuisent les plantes !

Il y a donc le choix !

Cela a l'air d'une culture simple, mais ne l'est pas. En général, on a facilement une série : celle qui tombe naturellement au bon moment, en début de printemps (jours encore assez courts, températures "normales", sol qui se ressuie, nitrification qui s'installe = "bingo, ça marche tout seul !"). En dehors de ça, cela devient plus compliqué. Et en cas de canicule / sécheresse, c'est très compliqué.

Quelques pistes :

a) La levée est bloquée lorsque le sol atteint 25° C (c'est très vite atteint dans une plaque de semis ou une terrine : touchez - si c'est "tiède", c'est trop !). J'ai profité des jours humides et frais que nous venons de connaître (hier : 20° maxi !). Sinon, ne pas hésiter à mettre la terrine au frais (dans une cave ; ou dans ma maison, où il fera encore près de 20° pendant quelques jours) en surveillant la levée chaque jour (et en mettant à la lumière, endroit ombragé, dès que cela lève).

b) Il y a d'énormes différences variétales. Et n'en déplaise aux bobos bigots, des sélections récentes qui ont fait de gros progrès en matière de résistance à la sécheresse (et d'une moindre sensibilité à la longueur du jour). Sans dénigrer quelques anciennes variétés (j'utilise par exemple une vieille laitue autrichienne "Kargraner Sommer", ou encore une polonaise "Laitue de Pologne").

Le groupe des batavias est généralement plus résistant. Je passe donc surtout en batavias, avec une prédilection pour des variétés glanées dans les pays du sud : cressonnette du Maroc, Canasta, Lollo Rossa (ou des sélections modernes qui en sont dérivées : Lioba, Mathis...).

c) Déroger à la règle comme quoi il ne faut pas arroser en plein soleil ni mouiller le feuillage : un coup de rafraichissement en plein après-midi chaud, par une aspersion à la limite de la brumisation entre 12 et 16 h (après, on laisse sécher pour la nuit - sinon, gare au Brémia = "mildiou" de la laitue) aide un peu (fais gagner une dizaine de degrés au niveau du végétal, arrose et évite le stress). Bien entendu, pour ceux qui ne sont pas contre l'arrosage à partir de l'eau du robinet ou qui ont une ressource "illimitée". Pour ma part, je ne le fais pas.
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Re: Vitamines hiver 2021




par Did67 » 07/07/21, 09:26

Biobombe a écrit :
Sillon bien humide juste avant de semer ?



Je ne mouille JAMAIS avant de semer ou de planter : cela déstructure le sol, fait de la gadoue. J'appelle ça un peu méchamment (cela m'arrive !) : "jouer à la midinette" (les enfants adorent faire des bouillies avec la terre)... Je rappelle souvent que nous ne faisons pas, sous nos climats, de riziculture !

Pour moi, un sol de semis idéal pour des laitues est un sol suffisamment sec pour que je puisse "piétiner" après avoir semé. Dans un sillon largement ouvert.

J'ai oublié un "détail" pour les laitues : elles germent mieux à la lumière. Je n'enterre pas les graines. Je piétine (si le sol est suffisamment sec ; donc pas cette année, pour l'instant !) en "frottant" les chaussures au sol. Sol et graines se mélangent. C'est le top question profondeur de semis pour les laitues.

Après, en effet, il peut être sage d'arroser. S'il ne pleut pas. Notamment pour rafraichir et maintenir, par évaporation d'eau, la température du sol sous 25°.
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Re: Vitamines hiver 2021




par Biobombe » 07/07/21, 19:18

Did67 a écrit :
Biobombe a écrit :
Sillon bien humide juste avant de semer ?



Je ne mouille JAMAIS avant de semer ou de planter


J' humidifie presque toujours le fonds des sillons, laitues, haricots, carottes, endives belges etc...
Les graines de laitues sont à 2 cm de profondeur, jamais eu de pb.
Je te lis Didier et tu me fais douter à présent !

Mon dernier semis de laitues :
sld.JPG
sld.JPG (159.62 Kio) Consulté 664 fois
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Re: Vitamines hiver 2021




par Did67 » 08/07/21, 09:23

Biobombe a écrit :
J' humidifie presque toujours le fonds des sillons, laitues, haricots, carottes, endives belges etc...
Les graines de laitues sont à 2 cm de profondeur, jamais eu de pb.
Je te lis Didier et tu me fais douter à présent !



Je l'ai aussi écrit : il y a 36 façons de jardiner et presque toutes marchent !

Ce qui est habituellement indiqué marche forcément. Car sinon, on s'en serait quand même rendu compte.

Bon, tout marche, sauf le lance-flamme : "il y en a, ils ont essayé. Mais ils ont eu des problèmes !"

Là, j'ai des caissettes de laitues : je mets la terre (qui en l’occurrence était, cette année, humide "par nature"), j'égalise, je sème, et avec une planchette, je frotte et je compacte (là, la terre étant humide, un peu !). J'ai exposé à la pluie. Sinon, j'aurais bien sûr ensuite maintenu humide (cela fait partie de mes exceptions que j'arrose : serre, plaques de semis ou terrines,...). Un arrosoir le soir (là, j'arrose le soir pour que l'humidité reste le plus longtemps possible - il n'y a pas de feuilles, pas de maladies cryptogamiques à craindre).

L'an dernier, j'ai fait quelque part entre juillet et août des semis de radis ou de laitue après récolte d'alliacées. Terre vraiment sèche. Je sème. Je piétine pour faire de la terre fine. Je traine les pieds pour "remuer" la terre. Et c'est tout. Sans arrosage, les radis d'hiver ont levé, dans une terre sèche...! Pas les laitues : sol trop chaud. Comme je n'ai pas arrosé...

Semer dans un sol mouillé au préalable déstructure le sol quand ensuite on le travaille. Surtout, si tu "plombes" ! Cela poussera quand même, bien sûr. La question est non pas "est-ce que ça marche ?" - car ça marchera ! Elle est "était-ce utile ?" ou encore "était-ce nécessaire ?"

Une seule façon de savoir ce qui est le mieux : les "essais toutes choses égales par ailleurs". La moitié du sillon fait à ton façon. L'autre, le même jour, même variété, à la façon paresseuse. Et observer. Et répéter - car ce qui cette année (humide) marchera le mieux marchera peut-être moins bien l'année prochaine.
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