Je ne sais pas exactement combien j'ai planté de plants de tomates. Environ une cinquantaine, peut-être plus, dont les 3/4 ou plus m'ont été donnés. J'avais notamment récupéré 2 cagettes de plants qui avaient été donnés à un jardin partagé par le biais d'un professionnel car non commercialisables en l'état. Ces plants dont beaucoup filaient, laissés à l'abandon, ont été boostés à la plantation sous le foin...puis ont montré un développement contrarié, sûrement par manque d'eau (2 ou 3 arrosages conséquents en juin, juillet et début aout puis plus rien). Comme on voit sur les photos, la plupart des plants peinent à dépasser le mètre et les tomates (pourtant beaucoup de cœur de bœuf !!) sont de petit calibre. L'avantage du nombre c'est qu'on ne plaint pas les tomates dégradées pour cause de maladie ou autre. Seule chose pénible mais nécessaire : le tuteurage. Les quelques plants laissés au sol ont quasiment tous crâmés (réverbération ?).
Pour les haricots je pense que ça dépend des régions, ici dans le sud ouest je pense que ça a dû bien produire.
J'ai fait 3 lignes (semis décalés dans le temps) de 3 ou 4m environ, et une 4ème qui a peu levé. Là, par contre, je n'ai pas économisé l'eau (il fallait bien choisir !). Que ce soit avant les semis, dans une terre depuis plusieurs mois sous foin mais asséchée. Ou pendant le développement, particulièrement après la floraison. Est-ce le secret de cette réussite ? L'année dernière, avec peu d'eau, les haricots avaient avorté, aucune récolte. Cette année, des récoltes vraiment généreuses depuis une dizaine de jours (donc assez tardivement je dirais).
- le 16 aout, début de floraison pour la ligne centrale (devant : cucurbites)
- le 24 aout (devant : la ligne de semis tardif, envahie par des adventices)
On en avait discuté... et je pense que j'aurais certainement dû mettre un système de tuteur à ces haricots nains. Dans la ligne centrale, semée très drue, les haricots se sont couchés.