janic a écrit:
Mais, et là je rejoints Obamot,
pas souvent ces temps.... ahahah....
Tu sais bien que même avec des points communs, nous avons des différences et pour l’instant cela porte surtout sur les différences.
janic a écrit:
depuis l'officalisation du bio, cela a ouvert la porte à des cultivateurs plus intéressés par la vente à des prix supérieurs que par la qualité finale réelle du produit. Il ne faut pas pour autant mettre tout le monde dans le même panier
Ok, mais j'ai pas dit ça, j'ai dit que les qualités organoleptiques des produits «conventionnels» est meilleure (voire bonne à très bonne depuis REACH) ils font plus gaffe...
C'est comme demander à un violeur de respecter sa victime, ça ne marche pas avec l'industrie du médicament, (ni les autres industries d'ailleurs). On ne peut être juge et partie en même temps!REACH fait porter à l'industrie la responsabilité d'évaluer et de gérer les risques posés par les produits chimiques et de fournir des informations de sécurité adéquates à leurs utilisateurs
http://ec.europa.eu/enterprise/sectors/ ... dex_fr.htm
Je suis d’accord qu’il y a un effort fait par l’industrie agricole et alimentaire, ne serait-ce que parce que les cultivateurs sont pris à la gorge par les frais phytosanitaires et la baisse de leurs bénéfices. Donc ils réduisent les « cochonneries » habituelles, à cause aussi des maladies liées aux traitements qui viennent sur le devant de la scène et dénoncés par leurs utilisateurs « qui ne savaient pas que… ! »sic
janic a écrit:
comme Demeter cité et d'autres qui ont été à la base du développement de la bio justement.
Oui, ça ... Demeter, bien content que ça convienne à tout le monde...
Mais peu répandu, étant donné que c’est consécutif à une démarche philosophique, l’anthroposophie, qui n’agrée pas à tous.
janic a écrit:
Maintenant, c'est actuellement non plus le choix du meilleur mais du moins mauvais car les pollutions ont envahi toute la surface du globe.
Décidémment, t'aime bien nous faire peur... Et bien non, pas toute la planète, parce que les paysans pauvre, eux, n'ont pas les moyens d'acheter ces produits, donc il font «autrement»... Et parce que les autres font plus gaffe et en mettent moins, parce que ça tue la saveur.
Ce n’est pas une vue de l’esprit ! Le DDT aujourd’hui interdit que l’on a retrouvé encore en quantités importantes dans le lait des esquimaudes des dizaines d’années après. Il y a une documentaire canadien qui montre cet empoisonnement, plus d’autres produits dont des perturbateurs endocriniens sur ces populations supposées préservées de ces pollutions. Exemple :
http://www.humanite.fr/node/379989
etc…
Le lait maternel en ligne de mire
Un rapport du World Wide Fund for Nature relance le débat sur la présence de substances toxiques dans le lait maternel.
Résidus de parfum ou d'huile solaire, de dioxine ou de pesticides ; le lait maternel est une véritable bombe à retardement. Plus de 350 substances toxiques ont été recensées dans le lait de mères du monde entier par le Fonds mondial pour la nature (World Wide Fund for Nature - WWF). Preuve que l'être humain subit son environnement et se retrouve exposé à une pollution qu'il ignore. Le lait maternel est un excellent révélateur des quantités de produits toxiques présents dans l'organisme humain. Il est, en outre, facile à prélever.
L'étude, menée par le Pr Gwynne Lyons et rendue publique au début de la semaine, a été commandée par le WWF. Elle vise à alarmer les gouvernements sur les dangers que courent les nouveau-nés allaités par leurs mères en fonction de l'environnement dans lequel elles vivent. En effet, certaines des substances découvertes dans les échantillons de lait étudiés, comme la dioxine ou le DDT, un pesticide super-puissant, peuvent avoir des conséquences extrêmement préoccupantes sur le développement des enfants allaités : cancers, défaillance du système immunitaire ou de l'activité hormonale, puisque ces substances toxiques, accumulées tout au long de leur vie par les mères, sont transmises à leurs bébés lors de l'allaitement.
Cette étude confirme donc ce que craignaient déjà de nombreux scientifiques et pédiatres : le lait maternel subit de plus en plus dangereusement la pollution de la planète. Ce qui signifie en clair que la planète est de plus en plus polluée.
Le niveau de contamination des mères varie cependant beaucoup d'une région à l'autre. Les personnes les plus exposées vivent dans les grandes villes industrielles ou bien se nourrissent régulièrement d'aliments contaminés. Le Pr Lyons a ainsi observé que le lait maternel des Anglaises, mais également celui de toutes les femmes vivant dans des pays industrialisés, possède un taux de dioxine nettement supérieur au taux maximal recommandé par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) (à savoir un picogramme par kilogramme de poids corporel). Selon son rapport, les bébés britanniques âgés de deux mois ingéreraient 42 fois la dose limite de dioxine. Ils ne sont cependant pas les plus mal lotis. En effet, les bébés de mères esquimaudes vivant dans le nord du Canada sont particulièrement exposés aux risques de contaminations par des produits toxiques, puisque cette population se nourrit principalement d'aliments provenant de la mer, souvent contaminés.
Si cette étude permet de dresser un état des lieux de la présence de substances toxiques dans le lait maternel, elle ne permet pas d'en retracer l'évolution. " Nous ne pouvons malheureusement observer qu'une petite partie de la réalité ", remarque le Pr Lyons. " Les précédentes études se sont concentrées sur certaines substances dont la plupart ont disparu depuis plusieurs années. " Difficile, dès lors, d'établir des comparaisons entre la situation actuelle et celle de la décennie précédente. Longtemps, les scientifiques se sont contentés d'étudier la vie in utero. Ils ne se penchent sur les premières semaines de vie des nourrissons et sur leurs risques de contaminations que depuis peu.
S'agissant de la présence de dioxine dans le lait maternel, l'UFC-Que choisir tirait déjà la sonnette d'alarme en 1998. Un test effectué à partir d'une quinzaine d'échantillons de lait maternel révélait alors que les bébés ingéraient une quantité de dioxine 120 fois supérieure à la dose quotidienne admise. Aujourd'hui, c'est au tour de l'Institut de veille sanitaire de se pencher sur la question. Une importante enquête est en cours, en France, dont les résultats devraient être connus d'ici la fin de l'année.
Y. B.
L’eau, l’air, répandent partout ces produits volatiles ou hydrosolubles. On retrouve des sables emportés dans les airs et ne retombant que quelques années plus tard lors d’une forte pluie, les isotopes radioactifs n’ont pas de frontière non plus. Il ne faut pas confondre faire peur et regarder la réalité en face, la politique de l’autruche menée à ce jour a conduit à nier des réalités économiques et humaines et l’on crie au feu lorsque l’incendie devient à peine, ou pas, maitrisable.
janic a écrit:
Citation:
Il est notable qu'il vaut mieux un produit frais non bio, qu'un produit pas très frais mais bio (comme c'est souvent le cas...)
Pas réellement, un produit frais gorgé de produits de synthèse comme des perturbateurs endocriniens mais plus riche en vitamines, diastases,etc... sera toujours plus dommageable qu'un produit bio ayant perdu une part importante de ses nutriments.
Gorgé? Vraiment? Tssss, t'y vas pas de main morte! Ça veut dire quoi «gorgé»? Connais-tu au moins les prescriptions et les normes autorisées?
Une norme autorisée ? Qu’est-ce que cela veut dire ? Les normes suivent le degré de pollution et non l’inverse. Il y a limitation des pesticides dans l’eau, mais aucune limitation dans le vin jusqu’à 1000 fois supérieurs (aux actualités régionales). Plus l’effet des petites doses seules ou en synergie qui inquiètent les scientifiques qui ne croyaient qu’à la toxicité des fortes doses
janic a écrit:
Par ailleurs certains produits frais passés à la cuisson, ne sont plus guère "frais",
Ça, j'aimerais bien que tu nous expliques pourquoi? Que vient faire la cuisson là-dedans?
C’est la difficulté de l’usage d’un même mot à des fins différentes. Un produit sortant du congel’ est aussi un produit « frais ».
Un aliment cuit n’est pas plus frais qu’un aliment arrivé au stade blet, la floculation est semblable. Quand à la viande, elle n’est, obligatoirement, pas fraiche puisqu’inconsommable en l’état, sauf par de vrais carnassiers.