Did67 a écrit :
C'est ce que quelque part j'ai appelé, pour ceux qui ont de la surface, construire des "pompes à azote naturelles", en créant une faim d'azote que le système vivant va s'efforcer de combler ! Dans ce contexte de faim extrême (créé par des matériaux pauvres en azote telle la paille, les sciures, le "faux BRF"...), la fixation atteint son top (cela peut aller jusqu'à 200 kg d'azote fixé par ha et par an !). Les légumineuses fourragères sont alors les championnes.
Pour contrôler les chardons (ou sont-ce des laiterons ???), faucher très tôt, avant leur floraison. La légumineuse repousse très très vite. Le chardon se fait dépasser. Tout en ayant fourni de la biomasse. Il faut faucher dès que le trèfle fleurit. Il est alors a son top. Le faire repousser comme ça 4 ou 5 fois dans la saison...
étant une annuelle, maintenant qu'il est fauché (-il reste des bouts de tige dans le sol) je ne pense pas qu'il va repousser ? je crois plutôt qu'il faudra resemer ?
ce sont bien des chardons, pas des laiterons, de ceux là j'en ai partout ailleurs au potager...
oui, j' avais tenté cette expérience après que tu aies proposé cette façon de faire..
Je précise tout de même que seul le trèfle des sillons a poussé, enraciné dans le sol. Il y avait aussi beaucoup de graines tombées sur le bois broyé entre les sillons, celles là avaient germé et poussé un peu, mais vite dépéri quand j'ai cessé d'arroser.
Comme je suppose que mon broyat a eu le temps de "pomper" pas mal l'azote du sol sous la couche, il faut croire que cela n'a pas été un frein pour la légumineuse.