par Did67 » 11/04/18, 14:14
Sauf situation où le foncier est une charge importante, le rendement au m² d'un tel système ne devrait pas être le critère de base ! C'est le rendement par UTH ("combien de milliers d'euros de chiffre d'affaire par UTH"). C'est ça qui permet de se verser un salaire.
Le Potager du Paresseux (qui n'est pas un système commercial, mais que je connais, donc j'utilise cet exemple) :
- n'a qu'une productivité / m² modeste, car dès lors qu'on n'externalise pas des tas de fonctions (fertilisation, lutte contre les paraistes, travail du sol) et qu'on ne les reprote par sur des dérivés du pétrole (engrais, pesticides, machines...), c'est la biomasse produite qui les assure ! Ce sont les vers, bactéries, champignons, qu'il faut nourrir, qui l'assure...
- pour moi, c'est donc une évidence que le "rendement surfacique" en prend un coup ; j'ai parlé à propos de ma façon de faire, d'une extensification...
- en revanche, en principe, le rendement par UTH est, dans mon cas en tout cas, record !! Puisque je fais très peu pour produire beaucoup...
- de ce point de vue, certaines formes de permaculture (ou de micro-fermes basé sur ce qui est appelé permaculture), notamment lorsqu'il s'agit de créer des buttes, sont des systèmes dont la viabilité économique (dans l'acception classique = se verser un salaire) n'est pas garantie ; l'alternative est l'usage d'esclaves modernes, les stagiaires ;ce modèle n'est évidemment pas multipliable à large échelle ; ce modèle me semble donc "mort-né" ma conviction étant que dans quelques années, on n'en parlera plus, passé la mode... Les uns auront disparu ; les autres auront ajusté leur modèle ; c'est déjà le cas de beaucoup de maraichers MSV d'après les quelques vidéos que j'ai regardées...
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