jardama a écrit :Je vais voir sur place où en sont les choses. Je ferai qqs photos.
J'ai pensé que la terre est très humide et qd on la découvre, elle est un peu collée et qd ça sèche du fait que la terre est découverte, ça fait un peu des petites mottes
et que peut être que les graines sont trop enfouies. C'est pour ça que cette annee je n'ai pas gratté la terre, simplement posé les graines sur la terre en pensant que les racines feront leur chemin
Bon week-end
ben si tu y réfléchis une minute dans ton transat, avant la bière pour garder les idées claires, dans la nature, qui ouvre un sillon pour enfouir la graine de carotte sauvage? bon on peut trouver un oiseau qui gratte le sol, une petite fissure...
c'est vrai que mettre les graines en terre c'est mieux, mais quelle quantité de terre? le bon jardinier ne serait-il pas celui qui à force d'expérience creuse naturellement la bonne profondeur de sillon pour chaque graine, sans même se poser la question
on veut des carottes, mais a-t-on la bonne terre? j'entends par là celle qui va permettre à la graine de pousser quelque soit les conditions du jour du semis, une terre argileuse qui va faire une croûte dure au dessus des graines ne va-t-elle pas ruiner notre semi en séchant, une terre qui au contraire reste trop humide, trop froide
si on y pense avant le grand-père, le père et le fils habitaient quasiment dans le même village ou du moins dans la même zone géographique, donc ce que le grand-père avait transmis à son petit fils restait valable,
70 km me séparaient de mon père, plein sud en ligne droite, nous avions une différence d'avancée de culture d'une quinzaine de jours, donc si je plantais en même temps que lui, ben moi je risquais le gel, lui beaucoup moins, donc pour moi la réussite de telle ou telle culture doit passer par l'observation et l'expérimentation
"Ceux qui ont les plus grandes oreilles ne sont pas ceux qui entendent le mieux"
(de Moi)