Mon jardin de la méga-paresseuse dans le 63!

Agriculture et sols. Pollution, contrôles, dépollution des sols, humus et nouvelles techniques agricoles.
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Did67
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Re: Mon jardin de la méga-paresseuse dans le 63!




par Did67 » 30/09/17, 08:34

Attention : le fait qu'il y ait de l'hybridation entre espèces différentes n'exclue en rien des hybridations entre pieds différents de la même espèce ! Qui n'ont aucune raison d'être stériles, elles, puisque ces populations bénéficient, au contraire, de la vigueur que donne ne général les fécondations croisées... Ne pas "retourner" les phrases. Si les hybrides entre espcèes différentes sont fréquentes et "souvent" stériles, cela ne veut as dire qu'il n'y a que ça. Et qu'elles le sont toujours...

Ne pas "extrapoler" trop vite une donnée purement "botanique" !

J'ai toujours observé, en France, que le long de toute clôture rurale, dans toute friche laissées à l'abandon, très vite, des ronces s'installent ! Ce n'est pas de la génération spontanée. C'est que des oiseaux ayant mangé des mûres passent par là, se posent et se lâchent... Peut-être que 90 % sur 100, les fruits sont des hybrides stériles. Mais les 10 % qui restent suffisent largement pour l'espèce se propage.

Tant que tu tonds ou fauches, elle n'a aucune chance de survie. Et cela ne se voit. Mais omet de faucher deux ou trois ans de suite et tu en auras...

Ensuite, en effet, à partir des premiers pied, le marcottage fait, en effet, le reste et un "bosquet" de plus en plus dense, de plus en plus large si on ne fauche pas, s'installe.
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Re: Mon jardin de la méga-paresseuse dans le 63!




par Lolounette » 30/09/17, 11:00

Oui comme le dit l’article les populations de ronces stériles et fertiles se cotoient.
Et bien sur les ronces stériles sont issues de graines qui elles ne l'étaient pas :wink:
Elles ont donc très bien pu être apportées la par une fiente d’oiseau, mais sont néanmoins stériles...

Pour résumer le processus (que sans nul doute tu connais mais ça peut intéresser quelqu’un d’autre peut être?): une hybridation entre espèces différentes ne donne pas forcément des rejetons stériles, loin s’en faut !
Cela donne un hybride naturel (les hybrides ne sont pas le fait des humains, ils existent aussi naturellement) qui sera tout à fait à même de se reproduire même si les rejetons seront très inégaux en sortie.


Dans le cas de nos ronces tout est compliqué par le fait qu’il y a énormément de ronces polypoides (c’est à dire qui possèdent plus qu’une paire de chaque chromosomes). C’est naturel et très fréquent chez les plantes et d’ailleurs largement utilisé en horticulture car les individus polyploïdes sont souvent plus vigoureux avec des fleurs et des fruits plus gros. Il y a d’ailleurs fort à parier que quand on rencontre lors d’une cueillette des ronces avec des mûres particulièrement grosses et goutues on a devant soit une ronce polyploïde.

il peut y avoir des ronces ayant naturellement 4 paires de chromosomes (tétraploïdes), 8 paires ou même un nombre astronomique ! Elles sont parfaitement fertiles quand elles se croisent avec d’autres individus polyploïdes et leurs graines donneront naissance à plein d’autres petites ronces elles-mêmes polyploïdes particulièrement vigoureuses :twisted:

Le soucis arrive quand un individu polyploïde se croise avec un individu diploïde (avec 1 seule paire de chaque chromosome, comme nous quoi!): Dans ce cas ça donne des individus ayant un nombre impair de paire de chromosomes et du coup ceux la sont stériles car il est impossible de diviser en 2 un nombre impair à la génération suivante. En horticulture c’est particulièrement recherché : par exemple les orchidées triploïdes sont 2 fois plus vigoureuses avec des fleurs plus grosses de très bonne conformation... mais n’auront jamais de descendance sexuée: on ne les reproduit que par division ou clonage.

La nature elle s’en fou que ces individus soient stériles puisque les plantes se reproduisent sans aucun soucis par auto clonage, et les ronces encore plus vite que les autres ! Et donc finalement il en resulte que les populations de ronces stériles (bel et bien issues de graines) côtoient celles d’individus fertiles. Simplement les steriles ne se reproduisent QUE par clonage une fois arrivées où elles sont...
Dernière édition par Lolounette le 30/09/17, 11:22, édité 1 fois.
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Re: Mon jardin de la méga-paresseuse dans le 63!




par Lolounette » 30/09/17, 11:20

bon sinon pour en revenir à mon opération « séduction de la mairie » j’ai repiqué hier dans la prairie côté rue quelques plants de sauge des pré que j’avais en godet depuis un semis de l’année dernière... Elles font de grands épis de fleurs bleues pendant plusieurs semaines au printemps et si j’en juge par leur comportement au jardin d’agrément elles vont se ressemer allègrement si elles se plaisent. Bon j’ai un peu peur que la terre soit un peu lourde et la parcelle un peu trop a l’ombre à cet endroit, on verra bien...

En tout cas une chose est sûre la texture de la terre à cet endroit n’a rien à voir avec celle du potager mulché: debout sur la bêche ici alors que ca se creuse au transplantoir la-bas apres moins d’un an de couverture de foin CQFD

hier j’ai fait du ménage dans les plates-bandes du jardin d’agrément de la maison et j’ai récolté pas mal de graines. J’ai également fait du tri dans ma boîte de graines de fleurs ( ma manie de récolter tout le temps des graines de fleurs sauvages lors des promenades va peut-être finalement servir à quelque chose? :lol: ) ce qui m’a permis d’obtenir un petit saladier de graines de fleurs sauvages (ou au moins rustiques) que je vais essayer de sursemer sur ma prairie côté rue.

il y a de l’achilée, chardon bleu, pulicaire dissenterique, soucis, sauge des pré, ancolie des alpes, bleuet, scabieuse sauvage, cosmos, coquelourde, bouillon blanc...

Je sèmerai tout ça une fois que j’aurais fauché le devant du terrain et on verra bien ce qui sort (de toutes façons une partie des graines doit être périmée vu les dates sur les sachets, on verra bien!)
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Re: Mon jardin de la méga-paresseuse dans le 63!




par bobbysolo67 » 30/09/17, 15:18

Lolounette a écrit :bon sinon pour en revenir à mon opération « séduction de la mairie » j’ai repiqué hier dans la prairie côté rue quelques plants de sauge des pré que j’avais en godet depuis un semis de l’année dernière...
il y a de l’achilée, chardon bleu, pulicaire dissenterique, soucis, sauge des pré, ancolie des alpes, bleuet, scabieuse sauvage, cosmos, coquelourde, bouillon blanc...
Je sèmerai tout ça une fois que j’aurais fauché le devant du terrain et on verra bien ce qui sort (de toutes façons une partie des graines doit être périmée vu les dates sur les sachets, on verra bien!)


... tu pourrais même en faire davantage :mrgreen:

https://www.consoglobe.com/fabriquer-bombe-de-graines-cg
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Re: Mon jardin de la méga-paresseuse dans le 63!




par Lolounette » 30/09/17, 15:59

c’est vrai qu’en faire des boulettes de graines « à la Fukuoka » m’a deja traversé l’esprit (j’ai envie d’essayer ce truc depuis que j’ai lu son bouquin il y a bien longtemps) mais je n’avais pas envisagé d'étendre la demarche en dehors de mon terrain :lol:

Ceci dit en ce qui concerne le village j’ai participé ce printemps à une journée citoyenne pendant laquelle on a semé de la jachère fleurie sur tous les bas de murs du centre bourg, donc le processus est déjà amorcé !
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Re: Mon jardin de la méga-paresseuse dans le 63!




par Lolounette » 02/10/17, 09:42

bon attaquons donc le déroulé de la saison 2017 dans mon jardin de la mega-paresseuse ! :mrgreen:

Je vais devoir faire appel à ma mémoire pas super fiable pour reconstituer ce que j'ai fait un vu bien sur je n'ai rien noté et j'ai commencé à faire des photos à la mi-Août seulement...

La parcelle dédiée au potager est dans la partie arrière du terrain qui est un peu moins enclavées par les bâtiments autour (donc plus ensoleillée) et à l’abri des regards des passants de la rue principale. Elle forme un triangle très pointu dont les grands côtés font environ 12m et le petit 7-8m (ça fait en gros 50 m2 à la louche). La pointe du triangle est exposée au Sud et j’ai opté pour une implantation nord-sud des rangs (si on peut appeler ça des rangs!) qui me semble mieux occuper l'espace et être plus logique niveau ensoleillement que dans l'autre sens. Du coup je dispose de 3 planches de culture d’environ 12 m de long (2 d’environ 1m de large et 12 m le long des clôtures et une 1m50 plus large mais moins longue au centre mais évidement comme on est sur un triangle les largeurs sont fluctuantes tout le long pour s’adapter) séparées par 2 longues allées.

E6C96A7E-840B-4353-8AFF-E5C093419355.png


La voisine, elle, a opté pour la configuration inverse : de nombreux petits rangs orienté est-ouest. Je ne sais qui a raison - ni même si quelqu'un à raison - de toutes façons je me laisse toute latitude de changer d'avis dans le futur!

le sol de départ est magnifique bien que tournant facilement au béton quant il est sec: terre noire fertile argilo-limoneuse, vie du sol plus que présente. Il n’a pas été travaillé depuis au moins 30 ans (probablement bien plus) et est mulché de divers matériaux (foin mais pas que) depuis septembre 2016 pour une grande partie et de 20-25 cm de foin (fauché sur la partie avant) sur la totalité à partir de fin mai 2017.



voila le décor planté maintenant ya plus qu’à planter le reste :lol:
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Re: Mon jardin de la méga-paresseuse dans le 63!




par Lolounette » 02/10/17, 10:41

fin Mars j’ai comme tous les ans semé beaucoup trop de plants de tomates en barquettes au chaud à la maison. J'ai au fil des années accumulé pas mal de graines de tomates anciennes et pour arriver à maintenir le stock viable j'essaie de faire des rotations de semis sur 3 ans. Mais j'ai quand même des chouchous que je sème chaque année !

donc cétte année j'ai semé 12 variétés:

:arrow: Chianti Rose (nouvelle varieté pour moi, grosse tomate rose apparemment particulièrement bonne d’après internet et je confirme : une des préférées cette année aussi bien en salade que cuite)
:arrow: Poolish Egg (nouvelle varieté aussi, petites tomates rouges ayant la forme et la taille d’un oeuf. Très bien pour la tomate séchée)
:arrow: Arbuznii: moyenne à grosse tomates noires, tres bonnes
:arrow: Anna Russe : Coeur de boeuf vraiment très bonne
:arrow: Jaune flammée: petite tomate orange, très goutue
:arrow: Miel du mexique : petite tomate rouge taille « cocktail« 
:arrow: Black Cherry: tomate cerise noire tres bonne
:arrow: Prune verte: petite tomate verte (jaune a pleine maturité) , intéressante séchée
:arrow: San Marzano: le classique italien pour la tomate séchée et la sauce
:arrow: Brandywine: tomate rouge « beefsteak » de taille moyenne à grosse, goût exceptionnel
:arrow: Edward: Petite tomate rouge très précoce, s’en tire bien en climat froid, très bon goût, je la sème chaque année et c’est généralement la première cueillie...
:arrow: Green Zebra: tomate moyenne jaune zébrée de vert a maturité


j’ai semé environ 6 graines de chaque dans 4 petites terrines ( à ce stade ça prend pas de place c’est pour ça que je me fais avoir tous les ans :mrgreen: ), bien sur tout a germé donc je me suis retrouvé avec un foret d’environ 80 plants a repiquer en godets 3 semaine plus tard :lol:

À noter que cette année j’avais sous le coude un sachet de Mycorhizes solubles et que j’ai arrosé une partie des plantules avec au repiquage. Pas toutes les variétés par contre et bien sur je n’ai rien noté :roll: , mais il me semble quand même que les Poolish Egg ont été les premières repiquées et n’en ont pas eu vu que je n’y ai pensé que plus tard

tout ça a très bien grandi sur les rebords de fenêtre de la maison jusqu’à devenir ingérable (comme d’habitude) ce qui fait que la moitié des plants ont passé les journées dehors a partir de fin avril à la faveur d’un printemps particulièrement doux. Je les rentrais la nuit quand même !

J’ai reussi a refiler une dizaine de plants a des amis, mais il m’en est resté plus de 50 a caser sur le terrain à la fin mai :shock:
Ce que j’ai donc fait dans le désordre le plus total et la pénurie globale de tuteurs :mrgreen:
les plants ont été répartis sur la planche centrale pas du tout en lignes (on pourrait dire en vaguelettes ! inspiration dunmoment qui a grandement compliqué le tuteurage :lol: ce qui explique que tout c’est allègrement cassé la gueule en cours de saison : a revoir donc !)
et comme il en restait plus d’une dizaine j’en ai aussi mis contre la cloture EST (ceux la ont eu plus de chance car les tuteurs se sont cassés la gueule sur la clôture et les plants ont donc adopté cette dernière comme support )

Le sol était plutôt meuble à certains endroits (principalement là ou il avait eu du mulch à l’automne) mais bien béton à d’autres (dans le pointu du terrain du coté des orties et de la prairie non mulchee cet automne - j’avais simplement recouvert de carton pour juguler la repousse. Oui du carton et j’assume ! :lol: j’avais pas autre chose sur le moment). J’ai arraché les souches de ronces et orties qui étaient a l’endroit ou je voulais positionner mon plant, et j’ai laissé le reste sous le mulch. A part pour ce désouchage je n’ai pas creusé profondément puisque pour moi ça vient à l’encontre de la conservation de la capillarité naturelle du sol et des réseaux myceliens. En plus le sol était vraiment saturé de vers de terre (beaucoup d’epigés mais aussi des anéciques) et creuser risquait trop de les découper en rondelles. Je me suis sonc contentée de grater superficiellement le sol et de coucher mes plants de tomates dans le sillon obtenu en recouvrant la tige avec la terre extraite du trou jusqu’aux 1eres feuilles. La tête du plant se redresse toute seule les jours suivant et ça permet à la fois d’avoir le premier bouquet floral plus bas mais également d’augmenter la quantité de racines dans le sol.
Dernière édition par Lolounette le 02/10/17, 10:59, édité 1 fois.
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Re: Mon jardin de la méga-paresseuse dans le 63!




par Did67 » 02/10/17, 10:49

Lolounette a écrit : À noter que cette année j’avais sous le coude un sachet de Mycorhizes solubles et que j’ai arrosé une partie des plantules avec au repiquage. Pas toutes les variétés par contre et bien sur je n’ai rien noté :roll: , mais il me semble quand même que les Poolish Egg ont été les premières repiquées et n’en ont pas eu vu que je n’y ai pensé que plus tard


J'ai fait un essai systématique sur tomates il y a 3 ans je pense : aucun effet visible.

J'ai procédé comme suit : 1 pied sur deux trempé dans la solution au moment du repiquage. Toutes variétés confondues. Donc s'il y avait eu un effet visible, un pied sur deux aurait été plus vigoureux. Rien.

Explication : je pense que cela n'a un intérêt que dans des sols "stérilisés" auparavant. Dans un sol vivant, le naturel fait aussi bien ! Dans le "joyeux bordel" d'un sol vivant, il y a ce qu'il faut !
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Re: Mon jardin de la méga-paresseuse dans le 63!




par Lolounette » 02/10/17, 11:21

oui j'ai acheté cette boite d'inocula mycorrhizien à la base pour les rosiers de mon jardin d’agrément: dans la cours de la maison il n’y avait plus de terre, seulement des gravas bien tassés au bull... j’ai passé l’hiver à excaver une tranchée à la pioche dans cette merde (je crois que j’ai sorti 2 ou 3 tonnes de caillasse sans exagérer) pour arriver à creer un massif de fleurs et une mini pelouse. Du coup le sol est des plus stérile et artificiel à cet endroit, je me suis dit qu’un petit coup de pouce mycorrhizien ne pourrait pas faire de mal... ce qui m’a obligé a ne pas fertiliser du coup si on veut rester logique et que la symbiose ai une raison de se former !

Bon j’ai eu des doutes quand même sur sur ma démarche, je me suis fait traiter de folle à recréer un massif de rosiers (et autres) dans des gravats calcaires (beaucoup de residus d’enduis a la chaux) sans ajout de terre ( j’ai quand même surfacé avec du terreau de feuilles) et sans mettre aucun fertilisant.. mais je suis contente ça a finalement très bien marché et les plants nouvellement installés et très peu arrosés ont bien supporté un été très chaud et sec dans une cour fermée de murs où la température monte très haut.

Le rôle de mycorrhizes là-dedans? Je pense quand même qu’ils ont donné un coup de pouce. il y a des carpophores dans la pelouse en ce moment, tout a l’air de se remettre en place petit a petit...

Le sachet qui me restait que cette inoculation j’ai eu l’idée de le mettre sur les plantules de tomates mais comme tu le dis il est possible qu’au potager le sol soit déjà tellement vivant que ça ne fasse aucune différence visible (de toute façon comme j’ai rien noté ça serait difficile de voir la moindre différence!) Certaines études semblent toutefois montrer que si l’inoculation n’intervient pas très tot (au semis ou au repiquage) après c’est moins efficace. Mais on ne sait pas si le sol utilisé dans l’étudie etait vivant ou pas au départ et comment ils sont fertilisé ! donc ces résultats sont peu extrapolables à notre cas particulier .

Je note pour ma part que les plants de Poolish Egg que je pense ne pas avoir inoculés n’ont fait des trucs bizarres dès le début de saison (necroses sur les feuilles du bas) et ce aussi bien au potager qu’en pot a la maison. Mais comme c’est une nouvelle variété que je n’ai jamais cultivée auparavant il m’est impossible de conclure quoi que ce soit :mrgreen:
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Re: Mon jardin de la méga-paresseuse dans le 63!




par Did67 » 02/10/17, 11:39

Tes mycorhizes n'étaient peut-être pas les bons pour les tomates non plus. Les "fabricants" produisent des mycorhizes assez polyvalentes. Mais il y a quand même des préparations pour arbustes, pour résineux, pour légumes annuels... etc
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