Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue

Agriculture et sols. Pollution, contrôles, dépollution des sols, humus et nouvelles techniques agricoles.
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Adrien (ex-nico239)
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Adrien (ex-nico239) » 12/06/17, 15:34

Did67 a écrit :là, je suis "comme une poule devant un mégot" (HF Thiéfaine)


Rien à voir avec le jardin mais je ne pouvais laisser passer cette belle citation jurassienne... :!: :!: :!:
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Adrien (ex-nico239)
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Adrien (ex-nico239) » 12/06/17, 16:05

Divers sujets de discussion

Les primeurs... ma foi on laisse faire les légumes et on s'adapte à leurs rythmes

Pour le fumier testez le bovin si vous le pouvez, il est en général bien équilibré

Les herbes sauvages : pour le moment on laisse tout, ça nous fait des trous dans notre béton d'argile

Le goût? Ça dépend des goûts.

Mais sinon cf une des vidéos de Mulet (sa conférence partie 5 à partir de 27mn) il y a un topo sur le réfractomètre brix et la teneur en sucre des tomates (sans garantie car nous n'avons pas encore testé la corrélation goût/sucre qu'il mentionne)

La grêle : on en parlait il y a quelques jours... là on touche du doigt ce que vit un agri qui perd sa récolte... bon courage
D'où les filets para grêle...
Et la météo Plein Champs (la «météo marine» de l'agri) comme toute météo c'est pas infaillible mais c'est plus affiné que Météo France.

Pour un équipement de particulier bricolé pour un potager extérieur ma foi (SI et seulement si la surface le permet) une bâche de serre 200 micron posée sur des poteaux 10x10 implantés (plus petits cela risque plus d'endommager la bâche) un peu partout où c'est nécessaire pour soutenir la bâche à la hauteur qui te convient, beaucoup de parpaings pour retenir la bâche (encore mieux on rajoute un pavé autobloquant posé sur chaque 10x10) et ça pourrait le faire.

Ça peut sauver la mise en cas d'absence et de météo douteuse et c'est relativement peu de manutention (SI et seulement si la surface le permet).

Seul travail en amont implanter les 10x10... avantage ... les 10x10 peuvent servir de support à tout un tas de trucs en dehors de ça : filets anti oiseaux, délimitations de zones, points d'appuis pour des mini serres, fixations d'épouvantails, accrochage de tuyaux, voiles d'ombrage... etc etc etc etc
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jpg43
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par jpg43 » 12/06/17, 16:27

Bonjour, à propos de salades de pissenlits.

Je pratique comme mon père procédait et comme on procède pour les endives. A l'automne avec une gouge à désherber ou à asperge, ou la bêche pour les adeptes, je déterre les plus beaux pissenlits, je coupe les feuilles au dessus du collet je les met en jauge en silo recouvert de paille et terre. Au cours de l'hiver je déterre les jours propices une dizaine de racines je les place dans un pots en plastique perforé ou en terre etc adéquat avec du sable humide entre les plants je coiffe d'un autre pot et je place dans le noir dans une pièce à 20] minimum . Mon père les mettait derrière la chaudière, au bout de quelques jours les pissenlits ont poussés les feuilles blanches. On peut les mettre un peu à la lumière pour les faire verdir un peu et on déguste.

J'ai un terrain où les pissenlits poussent à profusion.

c'est exactement la même technique que l'endive. Si on laisse en terre on aura une production au printemps non étalée.

Il existe des semailles de pissenlits adaptés à ce mode de culture. On peut faire cela aussi avec la chicorée barbe de capucin et bien sur l'endive.

On peut aussi recouvrir les pissenlits à l'automne en les laissant en terre avec un peu de foin, et enfin on peut en ce moment couper les feuilles et recouvrir de foin ou cueillir ceux qui pointent le nez à travers le paillis.
Pour clore ce sujet avec les fleurs on fait de la cramaillote et/ou du vin de pissenlit auquel j'ajoute quand elles ne gèlent pas des noix vertes.

Bon appétit.

JP
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Moindreffor » 12/06/17, 16:35

je viens de récolter un bol de fraises "plus" que bio et encore plus paresseux que Did67

plus que bio, parce qu'aucun traitement, comme chez Did67, plus paresseux que Did67 car je n'entretiens pas ces pieds de fraises que je n'ai même pas plantés, ils sont arrivés là je ne sais comment, ils sont sur l'ancien emplacement de mon composteur (leur origine sûrement) et dans un sol couvert d’écorces de pins, oui j'utilise les écorces de pins comme paillis depuis plus de 15 ans

ma récolte sera moindre que l'an dernier car la surface de fraisiers est plus petites j'ai planté des lauriers pour finir la haie et les framboisiers du voisins sont venus se joindre à la fête, donc moins de fraises cette année mais un peu de framboises à la place, il va falloir que je rajoute du BRF car les écorces de pins finissent elles aussi par rentrer dans le sol, même si c'est plus long...

quelques traces de limaces, mais comme le dit si bien Did67 il faut savoir partager avec les habitants du sol, par contre pas de prédation du côté des oiseaux ni des lapins, mon chat régule leur population (ce qui n'était pas le cas avant l'arrivée du chat, de gros dégâts qui ruinaient totalement certaines cultures, comme les haricots)

le jardinier à tondu la pelouse mais cette fois, la tonte a été déposée en couche fine sur le jardin, je cherche ma boîte de haricots et je vais semer... mais là trop chaud pour travailler, juste la force de boire un panaché, (chacun son truc...) j'ai arrêté la bière car Modération débarque alors et elle n'est pas toujours de bonne compagnie...
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Moindreffor » 12/06/17, 16:46

jpg43 a écrit :Bonjour, à propos de salades de pissenlits.

Je pratique comme mon père procédait et comme on procède pour les endives. A l'automne avec une gouge à désherber ou à asperge, ou la bêche pour les adeptes, je déterre les plus beaux pissenlits, je coupe les feuilles au dessus du collet je les met en jauge en silo recouvert de paille et terre. Au cours de l'hiver je déterre les jours propices une dizaine de racines je les place dans un pots en plastique perforé ou en terre etc adéquat avec du sable humide entre les plants je coiffe d'un autre pot et je place dans le noir dans une pièce à 20] minimum . Mon père les mettait derrière la chaudière, au bout de quelques jours les pissenlits ont poussés les feuilles blanches. On peut les mettre un peu à la lumière pour les faire verdir un peu et on déguste.

J'ai un terrain où les pissenlits poussent à profusion.

c'est exactement la même technique que l'endive. Si on laisse en terre on aura une production au printemps non étalée.

Il existe des semailles de pissenlits adaptés à ce mode de culture. On peut faire cela aussi avec la chicorée barbe de capucin et bien sur l'endive.

On peut aussi recouvrir les pissenlits à l'automne en les laissant en terre avec un peu de foin, et enfin on peut en ce moment couper les feuilles et recouvrir de foin ou cueillir ceux qui pointent le nez à travers le paillis.
Pour clore ce sujet avec les fleurs on fait de la cramaillote et/ou du vin de pissenlit auquel j'ajoute quand elles ne gèlent pas des noix vertes.

Bon appétit.

JP


j'ai déjà utilisé cette technique pour la culture, ta réponse complète répond à ma seconde interrogation, comment étaler les récoltes
donc en mettant en silo dans de la paille
est-ce qu'un silo de sable sec peut faire l'affaire? et sinon est-ce que Did67 ou autres adeptes de ce forum ont une solution pour mettre en silo carottes, navets et autres légumes racines, une expérimentées et validées pas des il faut faire comme ça, ça devrait marcher

merci
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Did67 » 12/06/17, 16:57

Moindreffor a écrit :
plus que bio, parce qu'aucun traitement, comme chez Did67, plus paresseux que Did67 car je n'entretiens pas ces pieds de fraises que je n'ai même pas plantés, ils sont arrivés là je ne sais comment, ils sont sur l'ancien emplacement de mon composteur (leur origine sûrement) et dans un sol couvert d’écorces de pins, oui j'utilise les écorces de pins comme paillis depuis plus de 15 ans



C'est bien la même recette : un sol enrichi en substances ligneuse, voire encore plus récalcitrante telles les écorces, qui nourrit bien les champignons...

A noter que les matériaux "lents" s'accumulent, et finissent par devenir "normaux" en crescendo. Admettons que la décomposition totale mette 15 ans.

La première année : 1/15 de matière décomposée
Le deuxième, si tu rajoutes une couche : 1/15 + 1/15

... Au bouts de 15 ans, tu as 15/15...

C'est bien sûr un peu schématique, mais pour dire que les effets "dépressifs" et la "pauvreté en azote" s'estompent un peu...
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Did67 » 12/06/17, 16:58

dede2002 a écrit :
Je pensais que le vert visible à l'extérieur de la bâche était réfléchi, et que les autres couleurs passaient, d'où mon expression "ombre verte".

Mais si c'est le contraire, et que la bâche diffuse de la lumière verte, c'est effectivement contre-productif.


Sous une bâche verte transparente, la lumière est bien verte...
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Did67 » 12/06/17, 17:04

Moindreffor a écrit :
est-ce qu'un silo de sable sec peut faire l'affaire? et sinon est-ce que Did67 ou autres adeptes de ce forum ont une solution pour mettre en silo carottes, navets et autres légumes racines, une expérimentées et validées pas des il faut faire comme ça, ça devrait marcher

merci


Affirmatif : on vient de manger nos dernières carottes la semaine dernière !

J'ai enterré des tonnelets de plastique (bof bof, mais pas autre chose sous la main au moment de la récolte il y a deux ans !). On remplit de carottes et sable très légèrement humide (humidité naturelle d'un sol). [edit : trop sec, le sable "déssèche" les carottes ; trop humide, cela pourrit]. Et on couvre. On a fait de même avec les céleris-raves, mais là, on a eu des pourritures par le collet (sans doute davantage lié à une récolte après les premières gelées - donc trop tardive).

Je pense qu'en bonnes conditions, on peut laisser les carottes dans le sol. Chez moi, les campagnols s'en chargeraient ! Attention aux solx trop humides. Le céleri est plus fragile.
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Moindreffor » 12/06/17, 17:08

Did67 a écrit :
dede2002 a écrit :
Je pensais que le vert visible à l'extérieur de la bâche était réfléchi, et que les autres couleurs passaient, d'où mon expression "ombre verte".

Mais si c'est le contraire, et que la bâche diffuse de la lumière verte, c'est effectivement contre-productif.


Sous une bâche verte transparente, la lumière est bien verte...


mais ça ne veut pas dire exclusivement verte, car le vert apparent peut être une composition de plusieurs couleurs, donc du jaune et du bleu sûrement, moins de rouge et d'infra rouge donc moins de chaleur effectivement, mais de quoi assurer la photosynthèse probablement pas au même niveau que la lumière blanche du Soleil

on le voit bien avec la couleur des feuilles, un colorant vert dominant (la chlorophylle) en été et en automne lorsque la chlorophylle n'est plus synthétisée, les autres couleurs apparaissent allant du jaune au rouge ce qui donne leurs belles couleurs à nos forêts
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Moindreffor » 12/06/17, 17:11

Did67 a écrit :
Affirmatif : on vient de manger nos dernières carottes la semaine dernière !
Je pense qu'en bonnes conditions, on peut laisser les carottes dans le sol. Chez moi, les campagnols s'en chargeraient ! Attention aux sols trop humides. Le céleri est plus fragile.


je pense que chez moi aussi tout ça ne passerait pas l'hiver dehors en plus du gel, les ravageurs se feraient un plaisir de se servir
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