Adrien (ex-nico239) a écrit :
Convaincre d'essayer de ne rien faire est effectivement beaucoup plus difficile que de de convaincre de se crever la paillasse.
Mais ce qui est le plus exceptionnel c'est de constater que le pourcentage des potagers traditionnels soit si important et qu'il y ait si peu de jardiniers convaincus par l'évidence...
Pour le fait qu'il est plus difficile de ne rien faire que de faire, je pense que cela vient de deux raisons :
-quand on ne fait rien, on ne "mérite" pas les résultats. Alors qui si on a sué sang et eau à bêcher un terrain, il est "normal" d'avoir des résultats (c'est un peu notre mode de raisonnement de base)
-ne rien faire et avoir des résultats, ça remet en question un peu notre existence....je crois que nous les humains nous aimons bien croire que nous sommes indispensables aux bons fonctionnement des systèmes....même vivants
En revanche, parler d'évidence me semble exagéré. Les "évidences" changent selon les régions, les climats et les objectifs (typiquement entre potager familial et maraîchage commercial). Par contre l'évidence c'est peut être effectivement qu'il faut d'une manière générale adopter des pratiques plus durables.
Tout reste je pense dans la façon de communiquer aussi : hier j'avais des amis à la maison pour une soirée pizza, et ils ont été intéressé par la notion de potager sur sol vivant, quand je leur ai décrit dans l'ensemble. Je pense que ce qui a bien joué c'est que je leur ai dit "on est pas des maraîchers, on a pas à en vivre. Donc au pire, si ce qu'on fait ne produit rien, ce n'est pas très grave. Surtout si c'est en ayant travaillé presque rien ! Il sera toujours temps plus tard de changer de méthode pour travailler plus et produire plus. Mais moi sur 1 an, en travaillant très peu, j'ai déjà été assez satisfait, donc je continue "