Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Rapidement (pourquoi je suis un retraité toujours à la bourre ???) :
a) stupéfait pas le semis dans les cendres, qui sont très riches en chaux (en calcium, serait plus juste) et en potassium (notamment) ; je n'aurais jamais osé semer dans des cendres ; la chaux est utilisée pour stériliser !
b) oui, en été, quand le sol est suffisamment sec, je "piétine" copieusement" toutes les lignes de semis.
Mais pas au printemps / début d'été, quand le sol est encore humide. En sol argileux, fabrication de briques en terre crue garantie !
a) stupéfait pas le semis dans les cendres, qui sont très riches en chaux (en calcium, serait plus juste) et en potassium (notamment) ; je n'aurais jamais osé semer dans des cendres ; la chaux est utilisée pour stériliser !
b) oui, en été, quand le sol est suffisamment sec, je "piétine" copieusement" toutes les lignes de semis.
Mais pas au printemps / début d'été, quand le sol est encore humide. En sol argileux, fabrication de briques en terre crue garantie !
Dernière édition par Did67 le 15/09/19, 09:51, édité 1 fois.
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Pour les vers anéciques s'appellerait anéciques ???
Dans la deuxième édition, j'avais mis deux "explications" contradictoires, et lancé un appel pour qu'un helléniste averti me donne son avis (façon élégante d'admettre aussi que je n'y connaissais rien).
Ce matin, je reçois ce mail, que je partage :
" Un tout grand merci pour votre livre « Le Potager du Paresseux » qui fut ma lecture estivale préférée. Cette lecture m’a sûrement protégé d’une rechute de tendinite, au moment où je m’apprêtais à convertir intégralement mon potager en buttes de permaculture.
Votre essai – si, si on peut parler d’essai – s’est transformé en coup de maître et vous m’avez convaincu du bien-fondé de la phénoculture. Comme vous, je viens d’une famille paysanne, comme vous j’ai jardiné pendant 40 ans en suivant les préceptes que mon grand-père m’avait inculqués. Comme vous l’écrivez à la fin du livre, heureusement la nature n’est pas rancunière et s’adapte à nos errements.
Je lève maintenant le doigt – ainsi que vous m’y avez invité à la page 164 – car je connais le grec, du moins l’ancien. Et je dis stop ! Halte aux barbarismes et aux fausses étymologies ! Le mot « anécique » ne peut venir du mot anesis qui signifie l’élasticité ou le relâchement. Je trouve que c’est faire injure à ces pauvres bêtes qui se décarcassent pour aérer notre sol. Quand on sait que anesis signifie aussi le relâchement moral … Il pourrait à la limite venir du verbe anèkô qui signifie « je suis venu vers le haut ». Mais son origine est plus vraisemblablement an oikos, ce qui signifie « sans habitat (fixe) », étymologie renseignée par Wikipédia qui n’écrit pas que des bêtises. Maintenant cet adjectif qualifie-t-il le mieux nos vers héroïques ? Ils habitent en profondeur et viennent travailler la nuit à la surface, non ? S’il fallait les rebaptiser, je préférerais les appeler « anabatiques » à partir d’un modèle grec déjà existant. En plus, ils rappelleraient par leur qualificatif la célèbre épopée grecque de l’Anabase, narrée par le célèbre Xénophon".
Dans la deuxième édition, j'avais mis deux "explications" contradictoires, et lancé un appel pour qu'un helléniste averti me donne son avis (façon élégante d'admettre aussi que je n'y connaissais rien).
Ce matin, je reçois ce mail, que je partage :
" Un tout grand merci pour votre livre « Le Potager du Paresseux » qui fut ma lecture estivale préférée. Cette lecture m’a sûrement protégé d’une rechute de tendinite, au moment où je m’apprêtais à convertir intégralement mon potager en buttes de permaculture.
Votre essai – si, si on peut parler d’essai – s’est transformé en coup de maître et vous m’avez convaincu du bien-fondé de la phénoculture. Comme vous, je viens d’une famille paysanne, comme vous j’ai jardiné pendant 40 ans en suivant les préceptes que mon grand-père m’avait inculqués. Comme vous l’écrivez à la fin du livre, heureusement la nature n’est pas rancunière et s’adapte à nos errements.
Je lève maintenant le doigt – ainsi que vous m’y avez invité à la page 164 – car je connais le grec, du moins l’ancien. Et je dis stop ! Halte aux barbarismes et aux fausses étymologies ! Le mot « anécique » ne peut venir du mot anesis qui signifie l’élasticité ou le relâchement. Je trouve que c’est faire injure à ces pauvres bêtes qui se décarcassent pour aérer notre sol. Quand on sait que anesis signifie aussi le relâchement moral … Il pourrait à la limite venir du verbe anèkô qui signifie « je suis venu vers le haut ». Mais son origine est plus vraisemblablement an oikos, ce qui signifie « sans habitat (fixe) », étymologie renseignée par Wikipédia qui n’écrit pas que des bêtises. Maintenant cet adjectif qualifie-t-il le mieux nos vers héroïques ? Ils habitent en profondeur et viennent travailler la nuit à la surface, non ? S’il fallait les rebaptiser, je préférerais les appeler « anabatiques » à partir d’un modèle grec déjà existant. En plus, ils rappelleraient par leur qualificatif la célèbre épopée grecque de l’Anabase, narrée par le célèbre Xénophon".
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
jojo15 a écrit :
C'est peut être les fourmis j'avais remarqué cela l'an dernier sur la seule qui avait poussée un peut.
Quand tu vois des fourmis sur des carottes, cela se passe, je pense, sous terre : ces carottes ont des "poux des racines", qui sont des pucerons. Tu arraches et tu vois plein de petits pucerons blancs...
J'ai ça régulièrement (très fréquent sur chicorées scaroles). Qui, stressées par ces prélèvements, montent en graines.
https://www.terrevivante.org/356-les-pu ... acines.htm
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- Adrien (ex-nico239)
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Did67 a écrit :Rapidement (pourquoi je suis un retraité toujours à la bourre ???) :
a) stupéfait pas le semis dans les cendres, qui sont très riches en chaux (en calcium, serait plus juste) et en potassium (notamment) ; je n'aurais jamais osé semer dans des cendres ; la chaux est utilisée pour stériliser !
b) oui, en été, quand le sol est suffisamment sec, je "piétine" copieusement" toutes les lignes de semis.
Mais pas au printemps / début d'été, quand le sol est encore humide. En sol argileux, fabrication de briques en terre crue garantie !
Euh je joue pas un match de rugby dessus non plus...
Poser les pieds normalement suffit.
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- Adrien (ex-nico239)
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Did67 a écrit :Pour les vers anéciques s'appellerait anéciques ???
Dans la deuxième édition, j'avais mis deux "explications" contradictoires, et lancé un appel pour qu'un helléniste averti me donne son avis (façon élégante d'admettre aussi que je n'y connaissais rien).
Ce matin, je reçois ce mail, que je partage :
" Un tout grand merci pour votre livre « Le Potager du Paresseux » qui fut ma lecture estivale préférée. Cette lecture m’a sûrement protégé d’une rechute de tendinite, au moment où je m’apprêtais à convertir intégralement mon potager en buttes de permaculture.
Votre essai – si, si on peut parler d’essai – s’est transformé en coup de maître et vous m’avez convaincu du bien-fondé de la phénoculture. Comme vous, je viens d’une famille paysanne, comme vous j’ai jardiné pendant 40 ans en suivant les préceptes que mon grand-père m’avait inculqués. Comme vous l’écrivez à la fin du livre, heureusement la nature n’est pas rancunière et s’adapte à nos errements.
Je lève maintenant le doigt – ainsi que vous m’y avez invité à la page 164 – car je connais le grec, du moins l’ancien. Et je dis stop ! Halte aux barbarismes et aux fausses étymologies ! Le mot « anécique » ne peut venir du mot anesis qui signifie l’élasticité ou le relâchement. Je trouve que c’est faire injure à ces pauvres bêtes qui se décarcassent pour aérer notre sol. Quand on sait que anesis signifie aussi le relâchement moral … Il pourrait à la limite venir du verbe anèkô qui signifie « je suis venu vers le haut ». Mais son origine est plus vraisemblablement an oikos, ce qui signifie « sans habitat (fixe) », étymologie renseignée par Wikipédia qui n’écrit pas que des bêtises. Maintenant cet adjectif qualifie-t-il le mieux nos vers héroïques ? Ils habitent en profondeur et viennent travailler la nuit à la surface, non ? S’il fallait les rebaptiser, je préférerais les appeler « anabatiques » à partir d’un modèle grec déjà existant. En plus, ils rappelleraient par leur qualificatif la célèbre épopée grecque de l’Anabase, narrée par le célèbre Xénophon".
Voilà une bonne brique de culture générale....
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
nico239 a écrit :
Euh je joue pas un match de rugby dessus non plus...
Cette année de sécheresse, je me suis payé un luxe : ne jamais travailler la terre, mais danser dessus !!! Avec la famille, on a fait une chenille !
Faut bien déconner un peu et se moquer des "mauvais jardiniers" (qui font le contraire : travaillent mais ne dansent pas !)
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
nico239 a écrit :Voilà une bonne brique de culture générale....
Allez, une deuxième alorsd. On est dimanche. Dans les églises, on prêche (dans un relatif vide ?).
Anabaptique m'a interrogé par rapport à l'anabaptisme, un mouvement religieux que j'avais un peu de mal à situer (en gros, se savais que ça existait, c'est tout).
Voilà ce que dit Wikipédia :
"L'anabaptisme est un courant chrétien qui prône le baptême du croyant, volontaire et conscient. Le mot vient du grec ecclésiastique anabaptizein signifiant « baptiser à nouveau ». Cette pensée est un point essentiel de la Réforme radicale, mais se retrouve aussi parmi les vaudois, les bogomiles et les pauliciens, ainsi que dans l'assemblée des chrétiens apostoliques de Thessalonique au XVIe siècle. Les anabaptistes eux-mêmes considèrent descendre directement de l'Église primitive, sans s'être jamais unis avec l'Église catholique.
Le terme a aussi pris historiquement un sens politique, car ce mouvement s'opposa au pouvoir politique et religieux en place en Rhénanie (révolte de Münster) et dans le canton de Berne au XVIe siècle. Mais la majorité des anabaptistes ne suivirent pas leurs frères et soeurs qui usèrent de violence, et aujourd'hui ils constituent l'un des seuls groupes religieux au sein duquel on a toujours prôné la non-violence, mais aussi la non-résistance au nom de l'amour de Dieu et du fait que son royaume n'est pas de ce monde. Voltaire et Tolstoï les citent souvent dans leurs œuvres. Tolstoï ira jusqu'à largement adopter leurs préceptes et ceux des Quakers, bien qu'au bout d'un cheminement personnel".
Un peu trop, pour des vers ???
Ou trop violent que de traiter ces anabaptistes, qui ne m'ont pas l'air si mauvais, de vers ? De ver à vermine, il n'y a qu'une syllabe.
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- Adrien (ex-nico239)
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Did67 a écrit :nico239 a écrit :
Euh je joue pas un match de rugby dessus non plus...
Cette année de sécheresse, je me suis payé un luxe : ne jamais travailler la terre, mais danser dessus !!! Avec la famille, on a fait une chenille !
Faut bien déconner un peu et se moquer des "mauvais jardiniers" (qui font le contraire : travaillent mais ne dansent pas !)
Oui no soucy
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Did67 a écrit :nico239 a écrit :Voilà une bonne brique de culture générale....
Allez, une deuxième alorsd. On est dimanche. Dans les églises, on prêche (dans un relatif vide ?).Anabaptique m'a interrogé par rapport à l'anabaptisme, un mouvement religieux que j'avais un peu de mal à situer (en gros, se savais que ça existait, c'est tout).
...........
Un peu trop, pour des vers ???
Ou trop violent que de traiter ces anabaptistes, qui ne m'ont pas l'air si mauvais, de vers ? De ver à vermine, il n'y a qu'une syllabe.
Ouh là, ça tape haut par rapport à l'époque où leurs collègues étaient appelés des branleurs !
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Embrassée une vision large oblige à utiliser tous les registres !
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