Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue

Agriculture et sols. Pollution, contrôles, dépollution des sols, humus et nouvelles techniques agricoles.
Moindreffor
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Moindreffor » 24/08/19, 15:10

izentrop a écrit :Concernant la lutte contre l’envahissement des mauvaises herbes, les seuls moyens utilisables sont la rotation des cultures, les procédés mécaniques de travail du sol et le désherbage thermique. Les herbicides sont totalement interdits. http://www.natura-sciences.com/agricult ... s-bio.html Ce qui fait qu'en grandes cultures, les sols subissent plus d'érosion qu'en conventionnel.

y a pas un bug là?
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Adrien (ex-nico239)
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Adrien (ex-nico239) » 24/08/19, 15:35

Moindreffor a écrit :
yool a écrit :Petit témoignage de ce qu'un jardinier paresseux comme moi rencontre comme cohabitation avec des jardiniers conventionnels (jardin ouvrier)

J'ai découvert cette semaine qu'il se vendait des mycorhizes dans des sacs en jardinerie.
Mon voisin de potager me dit qu'il a acheté ça et qu'il a trouvé l'effet spectaculaire sur ses plantations, ce dont je ne doute pas.
Une fois sa culture terminé, il se met à passer le motoculteur !! :shock:
En gros il inocule des mycorhizes pour ensuite les détruire puis il va en acheter à nouveau. C'est tellement beau de voir comme les gens aiment balancer leur pognons pour montrer que c'est eux qui contrôlent tout et que sans eux ça ne marcherait pas.
Lorsque j'essai de parler de phénoculture avec eux, c'est comme ci cela ne les intéressés pas et qu'ils occultaient tout le côté scientifique. L'important pour eux c'est d'avoir un "beau" jardin, bien propre sans mauvaises herbe, avec un sol bien meuble! L'un d'eux ma même dit , mettre un paillis sur le sol ça ramène plein de cochonneries (insectes, parasites, graines de mauvaises herbes...)
J'ai aussi droit, au fameux "mon père à toujours fait ça et m'a appris comme ça", ou encore "L'homme à toujours fait comme ça (laboure)".
C'est assez fascinant de voir à quel point les hommes peuvent avoir peur du changement.
J'ai aussi l'impression que comme je suis plus jeune que la majorité d'entre eux (33 ans), ils ne me prennent pas au sérieux, car eux ont l’expérience et savent mieux qu'un "jeune".

Et vous, est ce que vous avez déjà eu à ce genre d'échanges/anecdotes avec d'autre jardinier?

moi je suis confronté à mes beau-parents, la difficulté pour moi c'est déjà de base je suis pas le plus apprécié et de deux mon potager est très pauvre, mais il progresse et donc on entre en compétition frontale, mon beau-père sème des scaroles mais ne m'en donnera pas à repiquer par exemple, mais plus tard il me donnera une scarole à manger, (lui il a réussi) là il me donne des tomates, les miennes commencent seulement à mûrir, moi c'est sans petites traces bleues :mrgreen:

cette année (je sais qu'il en a) je lui propose des concombres, les miens sont comme ceux de grandes surfaces (la variété sûrement) et donc plus longs que les siens, mais lui en récolte des dizaines, ben oui moi 2 pieds lui une ligne

j'ai mis des cornichons, avant il en faisait mais là ils ont trouvé dans le commerce une marque très bonne et pour le prix ça ne vaut plus le coup

donc on me montre bien la supériorité des experts, la bonne excuse quand ça arrange et le silence en dernier recours :mrgreen:

c'est plus amusant qu'autre chose, l'an prochain avec une nouvelle progression de la fertilité, et une meileure organisation ça devrait l'être encore plus


C'est pas la guerre des Rose mais la guerre des Tomates chez toi Image

Bon tu les auras, un jour, tu les auras....

Déjà se mesurer à un cutivateur qui utilise la chimie te met en position de force.

Après faut pas s'épuiser non plus dans des confrontations stériles car si je comprends bien ils ont du temps que tu n'as pas donc c'est un peu déséquilibré...
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Adrien (ex-nico239)
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Adrien (ex-nico239) » 24/08/19, 15:41

Did67 a écrit :
phil53 a écrit :Le bio de grande distribution est il toujours bio ...


A 99 %, oui. Au sens du respect d'un cahier des charges.

Souvent, le "bio" du magasin spécialisé n'est pas mieux ! C'est le même cahier des charges.

Simplement, au fur et çà mesure du développement du "bio" (je rappelle : 5 % seulement de notre consommation alimentaire)à, pour les raisons indiquées (marges élevées et section en croissance forte), les hyper s'en emparent. Avec les mêmes méthodes que pour le conventionnel : essorage des producteurs !

Notez que les marges sont élevées parce que celles des petits magasins spécialisées le sont - du fait de leur taille.

Il est donc aisé aux hyper de faire du volume (si la production suit) et des marges un epsilon plus basses et donc d'avoir un secteur juteux !

Exactement ce qu'a connu le conventionnel.

Quant au bilan C, les labels "bio" sont muets là-dessus jusque là. Même si petit à petit, la réglementation pourrait évoluer pour limiter les productions "hors saisons", énergivores.

Certaines enseignes spécialisées néanmoins déploient de gros efforts pour combiner "bio" et local (allant jusqu'à contribuer à l'émergence de réseaux de producteurs pour les produits dont ils ont besoin : BioCoop ; en tout cas, étiquetant clairement pour que le consommateur soit responsable et fasse son choix).


Dans notre coin le magasin Couleurs Paysannes casse la baraque en ne tombant pas dans le travers de la marge majorée comme beaucoup de magasins de producteurs.

Il ne sont pas chers et à 80% avec une qualité excellente du coup c'est à bloc.

Après restera à tenir la cadence de la croissance sans faire n'importe quoi comme un vigneron du coin qui a ouvert des dizaines de magasin : bien plus que ce que sa production pouvait fournir, du coup il vendait sous son nom du vin d'on ne sait où.
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Adrien (ex-nico239) » 24/08/19, 15:54

Did67 a écrit :Sans trop me mêler de ça :

a) L'avancée du "bio" me semble plus flagrante par rapport à la santé des consommateurs et des applicateurs : le cuivre, que j'évite à tout prix dans mon potager car il s'y accumule et qu'on arrive alors à des teneurs qui nuisent au "système vivant", y compris les vers (et je ne vois pas bien où est alors l'avancée !), est un oligo-élément indispensable aux hommes ! Donc les quelques résidus peuvent être intéressants.

b) D'une manière plus large, les produits utilisables en "bio" peuvent avoir des effets négatifs significatifs sur l'environnement et sont parfois à spectre bien plus large que les produits de synthèse - les pyrèthres nuisent aux abeilles, le soufre aux guêpes parasitoïdes, etc...

c) Le gros point noir me semble être la possibilité laissée de détruire les organismes du sol par un travail du sol ravageur. Même si certains, en effet, conscients, combinent "bio" (au sens respect des cahiers des charges) ET, à titre d'éthique personnelle, non-travail du sol, ou couverture des sols.

Les tenants de l'agriculture de conservation, bien qu'utilisant éventuellement du glyphosate (mais pas nécessairement !), me semblent sur ce point précis, plus avancés.

d) Le compostage, non obligatoire, mais largement répandu dans l'imagerie "bio", me semble un autre point noir, pour qui veut "encourager le vivant".

e) L'usage d'engrais "naturels" est un troisième point noir. Naturels, ils sont comme le pétrole : pas durable ! Et lorsqu'il s'agit de "déchets" (guano, sang desséché, corne broyée), leur quantité est ridicule par rapport aux besoins si 95 % de la production agricole était "bio". Donc bien que moins dépendant du pétrole, il s'agit d'une impasse. Les "bios" ne sont guère plus avancés que les chimistes !

f) Enfin, l'augmentation du travail du sol mécanisé en réaction au non-usage des herbicides peut non seulement nuire à la faune du sol, mais augmenter la consommation de pétrole. Et cela fera une autre impasse.

Il reste que je consomme de façon privilégié, mais non dogmatique, du "bio" - sauf quand les prix sont exorbitants pour raison de "traite des bobos". Là, je n'aime pas qu'on me tripote la mamelle !

Mais en effet : question de point de vue ! Ou d'appréciation de divers curseurs : santé humaine, protection de l'environnement, durabilité long terme...

Il y aurait un label sérieux permettant de distinguer et d'encourager la production issue de l'agriculture de conservation avec "zéro labour garanti", je partagerais sans doute ma consommation selon les opportunités. Là, cela se mélange au reste. Qui reste très dominant. Et qui est craignosse pour l'un comme pour l'autre (les hommes comme les écosystèmes).



N'étant pas spécialiste mais nourri au bio depuis ma naissance, il me semble que lorsque l'esprit bio est apparu c'était déjà une belle avancée par rapport aux pratiques de l'époque.

Normal qu'en 50 ans le «bio» prenne petit à petit des rides comme nous tous... Image

Comme tu le dis il faudrait créer un nouveau label : sans rien et sans travail du sol, un label «Paresseux» en quelque sorte Image
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par janic » 24/08/19, 16:09

le problème c'est que pour augmenter cette population on s'adresse bien à des gens qui ne savent pas trop et à chaque fois que les médias parle du bio ils disent parfois sans pesticide et précisent parfois de synthèse mais je n'en ai jamais entendu dire en parlant du bio avec pesticide naturel
parce qu’il y a des medias qui font des événements leur pain quotidien même sans rien y connaitre (comme sur l’homéopathie et les vaccins) et qui suivent l’air du temps comme pour le reste de l’actualité. Puis il y a des médias spécialisés, genre revues de consommateurs qui elles s’expriment avec clarté (maintenant) sur ces sujets.
même toi qui te dit calé sur la question tu n'admets pas l'identique au naturel, donc comment un quidam pourrait faire la différence pour lui sans pesticide de synthèse c'est sans pesticide point barre, sans rien quoi... ce qui est faux et jamais relevé
voir ci dessus !
un agriculteur conventionnel n'abuse pas d'un non dit, tout le monde le sais que l'agriculture conventionnelle utilise, en plus les bio ne font que ça de le répéter mais jamais on ne voit la même chose dans l'autre sans, jamais on ne voit les bio dire qu'ils utilisent des pesticides naturels
la aussi parce que la notion de pesticides est vague et peut aller d’une simple décoction de plantes, par exemple, à des essences plus concentrées, à des dilutions, à des composés de diverses origines jusqu’aux produits de synthèse le plus toxiques et rémanents dans les organismes vivants, c'est-à-dire nous, pour notre ego.
pourquoi ne pas changer de discours en disant chez nous c'est pesticides naturels et non de synthèse, on ne le dit pas,
Pour les raisons invoquées ci-dessus, le syndrome des pesti-cides touche toutes les populations sans distinction, c’est donc une question d’information et d’éducation. Or il ne faut pas oublier que le bio (en agriculture) ne concernait qu’une infime partie de la population et donc de peu de consommateurs, informés, aussi. Le changement brutal que l’on constate n’est pas une bonne chose en soi comme tout changement dans une société où tout le monde n’y adhère pas. Il faut du temps au temps !

Le terme pesticide vient de l'anglais. Il est formé du suffixe -cide qui vient du latin cida signifiant tuer et de l'anglais pest signifiant nuisible ainsi que du latin pestis pour maladie contagieuse. On appelle donc pesticides des substances utilisées, en agriculture généralement, pour lutter contre des organismes nuisibles aux cultures.[*] Et l'on regroupe sous ce terme une grande variété de composés ou de mélanges.

[*]ou plutôt aux rendements et donc des revenus des agriculteurs.

Or une décoction qui joue un rôle contre les maladies contagieuses, n’ a pas pour vocation de tuer, mais d’éloigner d’éventuels prédateurs ou bien par voisinage comme pour le ver du poireau et la mouche de la carotte, qui ne tuent pas, mais qui peuvent se substituer à des pesticides de synthèse ou dits naturels. Ou bien des concentrés végétaux toxiques aussi, mais à la rémanence limitée.
c'est pêcher par omission pour moi, on dit juste c'est sans pesticide au mieux on ajoute de synthèse ce qui peut laisser à penser qu'il en existe des autres, des naturels, mais qui peut imaginer que ce que décrie tant le bio puisse exister au naturel et en plus qu'on l'emploie alors qu'ils disent "sans"
Non ce n’est pas pêcher[*][*] sans ! comme dit ci-dessus, il n’aurait pas dû y avoir un changement trop brutal (quoi que très relatif) mais un accompagnement progressif pour éviter toutes ces confusions. Mais, les nouveaux arrivants n’imaginent pas toutes les « agressions » médiatiques concernant ces utopistes du bio, ces babacools et autres consommateurs de drogues (il y en a eut évidemment comme dans toute société qui cherchent à sortir du carcan du politiquement et culturellement « correct ») et qui étaient tournés en dérision par les médias aux ordres des puissants lobbies de la chimie. Car c’est une chose que d’arriver après la bataille et tirer les marrons du feu de ceux qui les ont cueillis et préparés, et d’être au charbon face à une armée d’opposants de toutes sortes.(tiens comme pour les vaccins, encore une fois, et l’homéopathie que je soutiens autant que l’AB parce que soumis aux mêmes médias aux ordres et qui foutent la trouille au lobbies qui s’enrichissent, sur les dos des foules crédules et apeurées, et qui ont peur pour leurs bénéfices)

[*][*] pêcher est un terme religieux, eh oui! qui signifie rater son objectif et l'objectif du bio n'est pas raté, tout au plus n'atteint-il pas le centre exact de la cible.
personne n'a jamais dit que la phénoculture était une solution à grande échelle, c'est avant tout une autre vision de la façon de faire pousser des légumes
Dans les jardins uniquement et comment cette niche va-t-elle nourrir la population mondiale alors ?
mais on voit des gens qui s'en inspirent de plus en plus, au niveau professionnel, des gens qui voient plus loin
Ils ne peuvent aller plus loin que les matériaux disponibles ! Calcule la surface qui serait nécessaire en foin pour une petite ferme des quelques centaines d’Ha de production. Il faudrait au minimum choisir entre nourrir du bétail ou couvrir les sols, beaucoup de sols,c’est irréaliste ! Surtout quant la politique agricole veut produire encore plus de bétail à chaque fois,(pour l’export) c’est insoluble et aux agriculteurs et éleveurs de se démerder avec ça.
depuis que je pratique, je m'aperçois que l'usage du foin est LA solution de facilité, mais qu'il existe bien d'autres façons de faire,
Comme quoi ?
ce que je trouve dommage c'est que les cahiers des charges "bio" soient trop restrictifs sur la nature des intrants
Le cahier des charges labellisé bio est un compromis entre faire peur aux « convertissables » vu les exigences du vrai bio, et la conversion dans cette direction avec moins d’exigences et ses dérives inévitables. Paris ne s’est pas construit en un jour ! Il faut du temps au temps là aussi ; même si en tant que « puriste » je regrette cette explosion et en même temps tant mieux pour la santé des gens et la planète entière.
par exemple 10 balles rondes de foin pourrissent chaque année sur la zone de protection de la zone de captage d'eau potable de la commune, c'est du 100% bio, puisque aucun animal ne broute, rien, aucun être humain, c'est fauché mis en balle et jeté avant de faucher l'année suivante, et bien comme ce n'est pas répertorier en "bio", ces balles ne pourraient pas être utilisée par un maraîcher bio
Eh , oui ! C’est dommage et du gaspillage qui peut changer avec la sécheresse qui fait que vendre ces balles devient rentable pour l’agriculteur.
on met tout sur le "bio", mais il s'est lui même enfermé dans une impasse, donc oui vivement un autre label mieux pensé,
Non ce n’est pas une impasse, au contraire, mais il faut un temps d’adaptation pour passer de toutes petites exploitations à de plus grandes et ce n’est pas le plus facile
.mieux adapté à nos besoins et à la réalité écologique actuelle
La réalité actuelle concerne toute la planète qui crève de ses absurdités économiques et technologiques et le bio c’est un des meilleurs moyens, bien compris, pour en limiter la casse…sans illusions pour autant !
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Adrien (ex-nico239) » 24/08/19, 17:03

Une précision purement technique au milieu de ce débat sans fin :mrgreen:

Pour un même fruit : 2 planches de courgette par exemple F1 et non F1 côte à côte
Les fleurs de fruits issus de graines F1 peuvent-elles être pollinisées par du pollen de fleurs issus de graines non F1?
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par izentrop » 24/08/19, 17:09

nico239 a écrit :Une précision purement technique au milieu de ce débat sans fin :mrgreen:

Pour un même fruit : 2 planches de courgette par exemple F1 et non F1 côte à côte
Les fleurs de fruits issus de graines F1 peuvent-elles être pollinisées par du pollen de fleurs issus de graines non F1?
Un batard n'est pas stérile, c'est juste que sa descendance c'est la loterie :mrgreen:
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Adrien (ex-nico239) » 24/08/19, 17:13

izentrop a écrit :
nico239 a écrit :Une précision purement technique au milieu de ce débat sans fin :mrgreen:

Pour un même fruit : 2 planches de courgette par exemple F1 et non F1 côte à côte
Les fleurs de fruits issus de graines F1 peuvent-elles être pollinisées par du pollen de fleurs issus de graines non F1?
Un batard n'est pas stérile, c'est juste que sa descendance c'est la loterie :mrgreen:


C'est bien ce qui me semblait mais on ne trouve quasiment pas d'infos sur ce sujet sur le... net :mrgreen:

Mais si tu me dis qu'il n'est pas stérile ce n'est pas que sa descendance qui est la loterie... sa production aussi peut être de la loterie.

Par ailleurs la descendance d'une variété non F1 n'est-elle pas aussi de la loterie?
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par sicetaitsimple » 24/08/19, 17:16

janic a écrit :
Ben voyons.....Tu ferais mieux de dire depuis le 3ème jour de la "Création", ce serait plus clair.
toujours des réflexions aussi nulles!Avant de dire de pareilles âneries, le minimum syndical c'est au moins de mieux connaitre la biologie qui signe clairement que l'évolution n'est qu'une simple vue de l'esprit qui se veut être anticréationniste (façon religions), alors que ce n'est pasaussisimple mais c'est ton droit d'avoir un point de vue aussi simpliste! 8)


Me voilà moins bête.
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Moindreffor » 24/08/19, 20:03

nico239 a écrit :Après faut pas s'épuiser non plus dans des confrontations stériles car si je comprends bien ils ont du temps que tu n'as pas donc c'est un peu déséquilibré...

ils ont surtout encore une bonne santé que moi je n'ai plus :cry: et plus de 55 ans de jardinage sur le même terrain avec amendement au fumier de lapin et poules, bon là c'est rien depuis 10 ans je pense et ça commence à se voir pour moi
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