Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue

Agriculture et sols. Pollution, contrôles, dépollution des sols, humus et nouvelles techniques agricoles.
izentrop
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par izentrop » 18/07/19, 00:11

Julienmos a écrit :car ayant mis mon topcat l'après-midi dans une galerie toute proche, dès ce soir un rat taupier de trucidé !

serait-ce lui le coupable ? mais pour cela il aurait fallu qu'il sorte "à l'air libre"... ?
Ou campagnol des champs ? https://www.semaille.com/blog/les-ronge ... -lutte-n13
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Did67
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Did67 » 18/07/19, 10:12

nico239 a écrit :
jardama a écrit :Merci beaucoup pour les réponses. Je vois qu'il y en une vraiment pas loin de là où je suis.


Alors c'est tant mieux....

Juste vérifier ce qu'elle a contenu.

On en a acheté une d'occase également à un parfumeur du coin. neuve (servi une seule fois en provenance du Mexique avec des extraits de plante) 50€

C'est du bon matos.
On lui a fait un coffrage en bois et on peut poser ou suspendre tout un tas de truc dessus du coup
Je te ferai une photo demain


Les "cubi" à usage unique (effectivement, dans certaines industrie, il est plus "rentable" de les envoyer une seule fois, sans retour, nettoyage etc... donc on jette au bout) ne sont, en général, pas traités anti-UV. Les plastiques se fragilisent donc assez rapidement : les recouvrir d'une bâche ou les peindre...

Je dis ça, j'ai rien dit : les miens sont au soleil depuis 2 ans !!!! Mais faites-le !!!
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Adrien (ex-nico239) » 18/07/19, 16:35

Et si au lieu de faire des buttes on faisait des trous?

Je m'explique.

Ayant de nouveau du temps je me réimerge à la fois dans mon propre potager mais également dans l'histoire (au sens très large) des jardins, de l'agriculture ... etc

J'ai donc pu constater qu'«au fond» de mes petits coffres il régnait une certaine fraicheur...
Sans doute due à la végétation des légumes mais également, qui sait (?) à l'effet cuvette humide de ces minis milieux semi ouverts.

Et cela m'a rappelé les jardins persans «enterrés» à une 50aine de cm en contrebas du sol.

D'où l'idée, par les temps de canicule qui courent...
Et si on faisait le CONTRAIRE des buttes.

C'est à dire des planches ou des sillons étroits de 5cm de profondeur (environ) par rapport à la surface du sol.

Ces mini dépressions (sous couvert de foin cela va de soi) ne conserveraient-elles pas encore mieux la fraîcheur qu'une culture à même le sol?
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Did67
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Did67 » 18/07/19, 16:40

Le cas que je connais, la culture de palmiers dans des cuvettes près de El Oued en Algérie s'explique autrement : il s'agit de rapprocher les plantes des nappes d'eau...

Accessoirement, dans les régions balayées par des vents arides, mettre à l'abri de ces vents jouera.

Car sinon, hormis quand cela permet de se rapprocher d'une nappe d'eau, je ne pense pas qu'enterrer les plantes augmente la réserve d'eau dont elles peuvent disposer (on réduit le volume de terre, donc c'est plutôt le contraire). Et s'il s'agit de faire de l'ombrage, ce qui peut en effet jouer, je pense qu'il vaut mieux mettre des planches verticales ou des canisses et/ou des filets tendus par-dessus.
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Adrien (ex-nico239) » 18/07/19, 16:52

Did67 a écrit :Le cas que je connais, la culture de palmiers dans des cuvettes près de El Oued en Algérie s'explique autrement : il s'agit de rapprocher les plantes des nappes d'eau...

Accessoirement, dans les régions balayées par des vents arides, mettre à l'abri de ces vents jouera.

Car sinon, hormis quand cela permet de se rapprocher d'une nappe d'eau, je ne pense pas qu'enterrer les plantes augmente la réserve d'eau dont elles peuvent disposer (on réduit le volume de terre, donc c'est plutôt le contraire). Et s'il s'agit de faire de l'ombrage, ce qui peut en effet jouer, je pense qu'il vaut mieux mettre des planches verticales ou des canisses et/ou des filets tendus par-dessus.


En fait je me suis rendu compte que dans le tunnel on a très légèrement creusé les passe pieds notamment pour légèrement enterrer les tuyaux d'arrosage.

Du coup les planches sont surélevées de quelques cm par rapport aux passe pieds.

Or après arrosage les passe pieds demeurent plus longtemps humides que les planches et durant arrosage on se rend compte que l'eau file dans les creux.

Idem si on prend notre bassin et en fait tous les trous ou cuvettes dans la terre qui donnent l'impression de mieux conserver l'humidité que les surfaces au-dessus ou sur les parois.
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phil53
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par phil53 » 18/07/19, 17:11

Pour ce qui me concerne, je l ai fait cette année pour des carottes et des radis noir. Mon but c est d arroser à un bout et l eau coule dans la rigole.
Grâce au foin la terre reste en place. Comme mes rangs sont courts, e courant est limité. Ca fait une petite marre le temps que la terre absorbe.
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par janic » 18/07/19, 17:44

Ca fait une petite marre le temps que la terre absorbe
ce qui est peu important en jardinage, devient dramatique en agriculture, car la terre ne se contente pas d'absorber, elle gonfle aussi, puis se dessèche sans rétreint, ce qui donne ces terres craquelées par la sécheresse avec une évapotranspiration qui aggrave à chaque fois un peu plus la situation.
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Did67 » 18/07/19, 18:59

nico239 a écrit :
Did67 a écrit :Le cas que je connais, la culture de palmiers dans des cuvettes près de El Oued en Algérie s'explique autrement : il s'agit de rapprocher les plantes des nappes d'eau...

Accessoirement, dans les régions balayées par des vents arides, mettre à l'abri de ces vents jouera.

Car sinon, hormis quand cela permet de se rapprocher d'une nappe d'eau, je ne pense pas qu'enterrer les plantes augmente la réserve d'eau dont elles peuvent disposer (on réduit le volume de terre, donc c'est plutôt le contraire). Et s'il s'agit de faire de l'ombrage, ce qui peut en effet jouer, je pense qu'il vaut mieux mettre des planches verticales ou des canisses et/ou des filets tendus par-dessus.


En fait je me suis rendu compte que dans le tunnel on a très légèrement creusé les passe pieds notamment pour légèrement enterrer les tuyaux d'arrosage.

Du coup les planches sont surélevées de quelques cm par rapport aux passe pieds.

Or après arrosage les passe pieds demeurent plus longtemps humides que les planches et durant arrosage on se rend compte que l'eau file dans les creux.

Idem si on prend notre bassin et en fait tous les trous ou cuvettes dans la terre qui donnent l'impression de mieux conserver l'humidité que les surfaces au-dessus ou sur les parois.


Il serait souhaitable que 50 cm de terre soit humide partout après arrosage - cf ce que j'ai écrit par ailleurs : arroser, c'est re-remplir la réserve du sol pour que cela ne tienne jusqu'à la prochaine pluie (sauf semis).

Il y a une légère différence, normale, entre le haut d'une butte, un sillon, et le bas... En sortie de printemps, si un agriculteur laboure, et qu'il fait beau, tu verras que le haut du sillon "blanchit" car il est sec et que le fond du sillon enfin du creux entre deux sillons restera sombre pendant quelques jours car plus humide. Mais cela est insignifiant. A 10, 20, 30, 50 cm, là où se passent les choses sérieuses (liens racines/mycorhizes/sols/eau/éléments nutritifs), c'est kifkif.

Il y a un deuxième phénomène qui "trompe" énormément : un sol compact, là où on piétine, a une capillarité plus efficace. L'eau y remonte. A coté, toutes choses égales par ailleurs, un sol meuble sera sec en apparence et en surface ! Il y a eu des études très sérieuses (Espagne, Israël) pour "mulcher" avec de la terre sèche, de sorte à rompre les remontées capillaires. Ce n'est rien de moins que le fameux adage "1 binage vaut 2 arrosages". Qui n'est pas faux, en sol nu.

Pour juger de l'humidité, mettre un coup de bêche et tâter le sol à 20 cm...
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Did67 » 18/07/19, 19:05

phil53 a écrit :... c est d arroser à un bout et l eau coule dans la rigole...


L'arrosage à la raie (ne rigolez pas, c'est comme cela que cela s'appelle) est une des techniques les plus anciennes, notamment dans le pourtour méditerranéen et les oasis. Vous avez sans doute ne tête des images de reportage dans les oasis avec un paysan qui "dirige" l'eau avec sa houe ???

https://agronomie.info/fr/irrigation-gr ... tionnelle/

L’idéal c'est de jumeler un aller-retour, en faisant demi-tour au bout. Comme cela, en moyenne, la quantité d'eau est la même : le sillon qui à, l'aller reçoit l'eau longtemps, de l'autre coté, la recevra en dernier. En moyenne, car dans le sol tout se mélange, le total des deux, c'est à peu près pareil !
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Adrien (ex-nico239)
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Adrien (ex-nico239) » 18/07/19, 21:43

Did67 a écrit :
phil53 a écrit :... c est d arroser à un bout et l eau coule dans la rigole...


L'arrosage à la raie (ne rigolez pas, c'est comme cela que cela s'appelle) est une des techniques les plus anciennes, notamment dans le pourtour méditerranéen et les oasis. Vous avez sans doute ne tête des images de reportage dans les oasis avec un paysan qui "dirige" l'eau avec sa houe ???

https://agronomie.info/fr/irrigation-gr ... tionnelle/

L’idéal c'est de jumeler un aller-retour, en faisant demi-tour au bout. Comme cela, en moyenne, la quantité d'eau est la même : le sillon qui à, l'aller reçoit l'eau longtemps, de l'autre coté, la recevra en dernier. En moyenne, car dans le sol tout se mélange, le total des deux, c'est à peu près pareil !


Oui c'est un peu cela mais avec des surfaces d'accueil plus importantes ou des sillons/canaux...

En fait c'est le principe de la flaque d'eau ou le centre (plus profond) s'assèche en dernier
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