Jérôme a écrit :On voit ainsi que la carotte peut lever dans un sol à 5°C mais que ce sera très laborieux ! L'idéal étant d'avoir 25°C.
Malheureusement c'est exprimé en °Fahrenheit.
Pour rappel (°F -32)*5/9 = °C
Par contre, je ne trouve vraiment rien sur la quantité de lumière nécessaire à la croissance.
Il y a des cas où c'est vraiment utile de connaître les besoins.
Par exemple je crois savoir que la patate douce ne forme son tubercule que lorsque la durée du jour baisse significativement.
Et pourquoi plante-t-on la mâche en fin d'été et pas par exemple au début du printemps où on pourrait trouver des températures proches ? Je soupçonne que là aussi le rythme d'exposition à la lumière intervient.
Certaines plantes, dans leur longue évolution pour occuper efficacement une niche écologique, ont développé des "trucs" :
- les bulbeuses sortent très vite, photosynthétisent avant les autres, fleurissent et refont le plein d'énergie AVANT que les graminées ne se développent - elles ont un "photopériodisme" pour cela ; donc on "force" les narcisses que vous trouvez en masse dans les jardineries en ce moment en réglant les durées de lumière (en plus des températures et des "engrais")
Les alliacées ont gardé cette habitude (même s'il existe des variétés sélectionnées pour ne plus répondre à e mécanismes) : les planter très très tôt car elles déclineront à partir de fin juin (quand les journées cessent de s'allonger)...
- les plantes des forêts font la même chose (anémone, hellébores, etc)... Tout boucler avant que les feuilles n'obscurcissent l'endroit et entrer alors en dormance...
- la mâche "naturelle" fait l'inverse : elle attend que la vigne perde ses feuilles pour se développer dans l'inter-rang ; la pluspart des variétés ont gardé cette caractéristique ; sont apparues récemment des variétés "libérées" de ce mécanismes et qui sont donc des "mâches toutes saisons" (var Gala par exemple).
Outre températures et fertilité, le photopériodisme est un facteur naturel très important. Mais cela peut aussi être les cycles de températures : telle plante se développe (ou fleurit surtout) après une période suffisante de froid... (blé d'hiver par exemple)
D'autres, c'est une période de "stress hydrique" : "après une sécheresse, revient la pluie", donc leurs mécanismes font qu'elles se développent ou fleurissent après une sécheresse. Beaucoup de plantes décoratives ne refleurissent que si on les stresse un petit coup : sécheresse ou froid ou les deux ! Les laitues ont gardé une habitude de monter en graines après un stress hydrique !
La biologie est donc un tout petit eu plus complexe. Dommage que tant de gens préfèrent être dans la lune !