Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue

Agriculture et sols. Pollution, contrôles, dépollution des sols, humus et nouvelles techniques agricoles.
Avatar de l’utilisateur
Adrien (ex-nico239)
Econologue expert
Econologue expert
Messages : 9845
Inscription : 31/05/17, 15:43
Localisation : 04
x 2150

Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Adrien (ex-nico239) » 07/02/19, 23:00

Did67 a écrit :Je pense qu'on en a tous mangé qui était un peu vertes...

Mais il ne faut pas pousser le bouchon trop loin : j'avais trouvé une étude qui en parlait... Perdue quelque part dans un de mes nombreux disques durs - mon informatique est pire que mon potager, c'est dire !!!


Image je ne veux même pas y penser alors Image
0 x
VetusLignum
Econologue expert
Econologue expert
Messages : 1690
Inscription : 27/11/18, 23:38
x 760

Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par VetusLignum » 08/02/19, 00:51

Did67 a écrit :Tu as donné des liens montrant qu'on inocule des légumineuses avec des Rhizobium spécifiques. Voire des souches sélectionnées.

C'est particulièrement efficace, je l'ai dit, quand on introduit une espèce dans une région du globe où elle n'a jamais existé...

Cela a aussi été le cas quand on a introduit des arbres européens dans des colonies : lorsqu'on introduisait des graines et qu'on produisait les plants sur place, ceux-ci végétaient. Lorsqu'on a introduit des plants en pots depuis l'Europe, ils poussaient. La raison était que les champignons mycorhiziens n'existaient pas sur place et n'allaient pas apparaître par "génération spontanée".

Mais je me demande ce que tu vas ramener de ta forêt et qui soit utile à ton potager et qui n'y existe pas ???

Non, il faudrait que je revoie les exemples que j'ai postés, mais il n'y a pas que cela comme exemples de succès d'inoculation.

Je vous suggère d’écouter cette vidéo, à partir de la minute 53 (ou un peu avant, pour le contexte) :

Déjà, HC confirme que tous les organismes ne sont pas présents immédiatement. Ils viennent au fur et à mesure, inoculés par les oiseaux, les chauve-souris ou d'autres animaux. Dans ce cas, un corridor biologique peut être très utile.
Ce que j'ajoute, c'est qu'on peut sans doute accélérer ce processus de reconquête du terrain par la biodiversité en allant chercher soi-même ce que les oiseaux, chauve-souris, ou autres rongeurs auraient apporté progressivement au fil du temps.
Surtout si on s'installe sur un terrain très dégradé, sans nature autour.


nico239 a écrit :Comment une poignée ça et là de terre de forêt inoculerait une surface (laquelle d'ailleurs?) de plein champs?
Car si c'est le cas alors qu'adviendrait-il d'une poignée de terre de plein champs jeté dans une forêt : elle aussi «inoculerait» la forêt?
Par quel phénomène des espèces de sous bois (en général frais, plutôt humide et «sombre») coloniseraient-ils une prairie lumineuse, en plein cagnard et arrosée articifiellement.
Et par quel phénomène scientifique les espèces de tes poignées du sous bois et inadaptées à leur nouveau milieu prendraient-elles le dessus sur les autochtones?


En même temps que vous inoculez, il faut créer les conditions pour que les organismes que vous inoculez puissent survivre.
Avec de l'apport de matières organiques variées par exemple.
Si vous n'inoculez pas, ces organismes viendront sans doute, mais pas forcément du jour au lendemain.
0 x
Avatar de l’utilisateur
Adrien (ex-nico239)
Econologue expert
Econologue expert
Messages : 9845
Inscription : 31/05/17, 15:43
Localisation : 04
x 2150

Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Adrien (ex-nico239) » 08/02/19, 01:09

VetusLignum a écrit :
nico239 a écrit :Comment une poignée ça et là de terre de forêt inoculerait une surface (laquelle d'ailleurs?) de plein champs?
Car si c'est le cas alors qu'adviendrait-il d'une poignée de terre de plein champs jeté dans une forêt : elle aussi «inoculerait» la forêt?
Par quel phénomène des espèces de sous bois (en général frais, plutôt humide et «sombre») coloniseraient-ils une prairie lumineuse, en plein cagnard et arrosée articifiellement.
Et par quel phénomène scientifique les espèces de tes poignées du sous bois et inadaptées à leur nouveau milieu prendraient-elles le dessus sur les autochtones?


En même temps que vous inoculez, il faut créer les conditions pour que les organismes que vous inoculez puissent survivre.
Avec de l'apport de matières organiques variées par exemple.
Si vous n'inoculez pas, ces organismes viendront sans doute, mais pas forcément du jour au lendemain.


En admettant que cela soit scientifiquement juste, ce qui reste à prouver... à quoi bon créer les conditions d'une forêt dans une prairie maraîchère???

Ce sont deux biotopes différents qui s'incrivent dans deux processus différents avec deux vocations différentes.

Donc je ne vois pas du tout l'intérêt d'imposer l'un à l'autre et pour quel objectif fumeux.

Oui c'est sur que si on laisse une prairie en friche elle se transformera peu à peu (en fait après notre mort :mrgreen: ) en forêt, c'est du ba-ba.

Sauf que dans le cas du maraîchage justement ce n'est pas le but puisque par définition, tu peux le tourner dans tous les sens, un potager est un espace anthropisé.

Franchement c'est déjà assez «compliqué» d'avoir un potager productif sans se rajouter une stratégie d'inoculation, encore une fois si tant est que cela soit 1. scientifiquement possible, 2. utile à ton marais (l'ancien nom du potager).
0 x
VetusLignum
Econologue expert
Econologue expert
Messages : 1690
Inscription : 27/11/18, 23:38
x 760

Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par VetusLignum » 08/02/19, 01:27

nico239 a écrit :
VetusLignum a écrit :
nico239 a écrit :Comment une poignée ça et là de terre de forêt inoculerait une surface (laquelle d'ailleurs?) de plein champs?
Car si c'est le cas alors qu'adviendrait-il d'une poignée de terre de plein champs jeté dans une forêt : elle aussi «inoculerait» la forêt?
Par quel phénomène des espèces de sous bois (en général frais, plutôt humide et «sombre») coloniseraient-ils une prairie lumineuse, en plein cagnard et arrosée articifiellement.
Et par quel phénomène scientifique les espèces de tes poignées du sous bois et inadaptées à leur nouveau milieu prendraient-elles le dessus sur les autochtones?


En même temps que vous inoculez, il faut créer les conditions pour que les organismes que vous inoculez puissent survivre.
Avec de l'apport de matières organiques variées par exemple.
Si vous n'inoculez pas, ces organismes viendront sans doute, mais pas forcément du jour au lendemain.


En admettant que cela soit scientifiquement juste, ce qui reste à prouver... à quoi bon créer les conditions d'une forêt dans une prairie maraîchère???

Ce sont deux biotopes différents qui s'incrivent dans deux processus différents avec deux vocations différentes.

L’idée est d'avoir une plus grande biodiversité possible, et les micro-organismes des forêts peuvent être utiles par exemple pour exploiter au mieux les substances ligneuses que vous pourriez utiliser pour enrichir votre jardin.
Plus vous avez de biodiversité, et plus vous pouvez enrichir votre jardin avec des dechets divers et variés.
En effet, votre jardin n'a pas vocation à devenir une forêt, mais si vous reprenez ce que j'ai dit, vous verrez que j'ai beaucoup parlé de la lisière des forêts, ou des clairières, qui sont des biotopes très riches en vie, dont je pense qu'ils sont proches de ce qui serait idéal pour un jardin.
0 x
Avatar de l’utilisateur
Adrien (ex-nico239)
Econologue expert
Econologue expert
Messages : 9845
Inscription : 31/05/17, 15:43
Localisation : 04
x 2150

Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Adrien (ex-nico239) » 08/02/19, 01:45

VetusLignum a écrit :Plus vous avez de biodiversité, et plus vous pouvez enrichir votre jardin avec des dechets divers et variés.


Nul besoin d'inoculation (si tant est que ce soit possible) pour cela me semble-t-il.


VetusLignum a écrit :En effet, votre jardin n'a pas vocation à devenir une forêt, mais si vous reprenez ce que j'ai dit, vous verrez que j'ai beaucoup parlé de la lisière des forêts, ou des clairières, qui sont des biotopes très riches en vie, dont je pense qu'ils sont proches de ce qui serait idéal pour un jardin.


Ça c'est le jardin d'Eden de tes rêves rousseauistes que tu décris...

Toutes les forêts ne sont pas des lieu riches bien au contraire soit qu'elle est par nature une forêt pauvre : style forêt de pins par exemple.

Par ailleurs en confisquant la lumière pour le sol la forêt a tendance «à tuer la vie».

Effectivement les lisières et les clairières sont plus propices à la diversité justement parce qu'elle ne sont PAS sous l'emprise de la forêt.

Mais à part dans la Beauce il est bien rare en campagne que la prairie ne côtoie pas, si ce n'est la forêt, au moins des haies, des bosquets.

Donc j'ai envie de dire que ce que «tu penses» c'est en réalité ce qui existe PARTOUT.

À la campagne en tous cas les champs sont la plupart du temps proches d'espaces boisés.

Mais encore une fois rien ne dit que la forêt ou sa proximité immédiate soit particulièrement absolument bénéfique pour un potager de haricots, tomates, aubergines, courgettes, mâche, ail, oignon et cie.

En tous les cas je n'ai pas le souvenir de l'avoir lu ou entendu comme tel.

Par contre la forêt c'est top pour les ... champignons en revanche ça c'est sur. :mrgreen:
0 x
JardinierAmateur
Je comprends l'éconologie
Je comprends l'éconologie
Messages : 179
Inscription : 25/06/18, 00:53
Localisation : Centre Bretagne (22)
x 11

Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par JardinierAmateur » 08/02/19, 09:17

JE relance, car la réponse m'interesse aussi :
Julienmos a écrit :
Did67 a écrit : Le verdissement est toxique - et ça, ça n'est pas une légende. C'est même assez toxique - bien plus que des résidus de pesticides les pires.


j'en reviens un instant à mes potatoes :lol:

OK le verdissement est toxique, j'en suis bien conscient.
Néanmoins je dois pas être le seul à conserver quand même les tubercules qui ne présentent qu'une toute petite zone verte...
patates que je consomme après avoir coupé le morceau verdi.
Un verdissement très très partiel ne rend quand même pas tout le tubercule inconsommable ?
1 x
L'ennemi se déguise souvent en géranium. Mais l'on ne peut s'y méprendre, car tandis que le géranium est à nos fenêtres, l'ennemi lui, est à nos portes
VetusLignum
Econologue expert
Econologue expert
Messages : 1690
Inscription : 27/11/18, 23:38
x 760

Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par VetusLignum » 08/02/19, 10:05

nico239 a écrit :
VetusLignum a écrit :Plus vous avez de biodiversité, et plus vous pouvez enrichir votre jardin avec des dechets divers et variés.


Nul besoin d'inoculation (si tant est que ce soit possible) pour cela me semble-t-il.


VetusLignum a écrit :En effet, votre jardin n'a pas vocation à devenir une forêt, mais si vous reprenez ce que j'ai dit, vous verrez que j'ai beaucoup parlé de la lisière des forêts, ou des clairières, qui sont des biotopes très riches en vie, dont je pense qu'ils sont proches de ce qui serait idéal pour un jardin.


Ça c'est le jardin d'Eden de tes rêves rousseauistes que tu décris...

Toutes les forêts ne sont pas des lieu riches bien au contraire soit qu'elle est par nature une forêt pauvre : style forêt de pins par exemple.

Par ailleurs en confisquant la lumière pour le sol la forêt a tendance «à tuer la vie».

Effectivement les lisières et les clairières sont plus propices à la diversité justement parce qu'elle ne sont PAS sous l'emprise de la forêt.

Mais à part dans la Beauce il est bien rare en campagne que la prairie ne côtoie pas, si ce n'est la forêt, au moins des haies, des bosquets.

Donc j'ai envie de dire que ce que «tu penses» c'est en réalité ce qui existe PARTOUT.

À la campagne en tous cas les champs sont la plupart du temps proches d'espaces boisés.

Mais encore une fois rien ne dit que la forêt ou sa proximité immédiate soit particulièrement absolument bénéfique pour un potager de haricots, tomates, aubergines, courgettes, mâche, ail, oignon et cie.

En tous les cas je n'ai pas le souvenir de l'avoir lu ou entendu comme tel.

Par contre la forêt c'est top pour les ... champignons en revanche ça c'est sur. :mrgreen:


La forêt est typiquement un endroit où il y a beaucoup de biodiversité, parce que c'est un endroit moins dégradé par les activités humaines.
Mais en effet, il y a d'autres exemples de lieu où il y a beaucoup de vie ; et il y a des endroits où il y en a plus.
Un extrait de terre ou de litière issue d'une forêt de pins peut être utile si vous apportez des résidus de pin dans votre jardin, cela devrait favoriser leur décomposition.
Mais il est sans doute bénéfique de ramener de l'inoculum issus de différents lieux vivants.
N'oubliez pas que certaines personnes essaient de faire un jardin dans des lieux très dégradés, par l’agriculture, l'urbanisme ou le manque de terre ou de végétation. Ce sont eux qui ont le plus besoin de ramener de la vie.
Ceux qui s'installent à la campagne avec des haies autour et une forêt pas loin n'ont pas besoin de faire cela, surtout si leur jardin était en friche.
0 x
Avatar de l’utilisateur
Julienmos
Grand Econologue
Grand Econologue
Messages : 1265
Inscription : 02/07/16, 22:18
Localisation : l'eau reine
x 260

Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Julienmos » 08/02/19, 12:00

JardinierAmateur a écrit :JE relance, car la réponse m'interesse aussi :


Nico 239 et Didier ont déjà répondu, voir page précédente.
0 x
Moindreffor
Econologue expert
Econologue expert
Messages : 5830
Inscription : 27/05/17, 22:20
Localisation : limite entre le Nord et l'Aisne
x 957

Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Moindreffor » 08/02/19, 13:26

VetusLignum a écrit :La forêt est typiquement un endroit où il y a beaucoup de biodiversité, parce que c'est un endroit moins dégradé par les activités humaines.
Mais en effet, il y a d'autres exemples de lieu où il y a beaucoup de vie ; et il y a des endroits où il y en a plus.
Un extrait de terre ou de litière issue d'une forêt de pins peut être utile si vous apportez des résidus de pin dans votre jardin, cela devrait favoriser leur décomposition.
Mais il est sans doute bénéfique de ramener de l'inoculum issus de différents lieux vivants.
N'oubliez pas que certaines personnes essaient de faire un jardin dans des lieux très dégradés, par l’agriculture, l'urbanisme ou le manque de terre ou de végétation. Ce sont eux qui ont le plus besoin de ramener de la vie.
Ceux qui s'installent à la campagne avec des haies autour et une forêt pas loin n'ont pas besoin de faire cela, surtout si leur jardin était en friche.

de
1) ce n'est pas parce que c'est moins dégradé que c'est plus riche en biodiversité, l'Antarctique est un désert et n'est pas très riche en biodiversité pourtant l'Homme n'y met presque pas les pieds, donc c'est une idée fausse, une forêt de pin a largement perdu en biodiversité par rapport à une forêt non cultivée
2) tu dis dans une poignée de terre il y a plein de biodiversité, dans une crotte de chauve-souris aussi, dans celle d'un oiseau également, donc à moins qu'aucun oiseau ne vienne, dans ta parcelle, apporter de la terre ne sert strictement à rien, les oiseaux le font déjà
3) donc tu préconises d'inoculer une parcelle, où il n'y a plus de vie dans le sol et où il ne vient aucun oiseau ou autre animal dans un milieu urbain, c'est un milieu qui n'existe pas, même en ville on trouve des bandes fleuries qui apporteraient ce dont tu as besoin et des oiseaux

donc dans l'absolu, en admettant que ce soit possible, je ne vois pas où ça serait utile de le faire
0 x
"Ceux qui ont les plus grandes oreilles ne sont pas ceux qui entendent le mieux"
(de Moi)
VetusLignum
Econologue expert
Econologue expert
Messages : 1690
Inscription : 27/11/18, 23:38
x 760

Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par VetusLignum » 08/02/19, 18:37

Moindreffor a écrit :
VetusLignum a écrit :La forêt est typiquement un endroit où il y a beaucoup de biodiversité, parce que c'est un endroit moins dégradé par les activités humaines.
Mais en effet, il y a d'autres exemples de lieu où il y a beaucoup de vie ; et il y a des endroits où il y en a plus.
Un extrait de terre ou de litière issue d'une forêt de pins peut être utile si vous apportez des résidus de pin dans votre jardin, cela devrait favoriser leur décomposition.
Mais il est sans doute bénéfique de ramener de l'inoculum issus de différents lieux vivants.
N'oubliez pas que certaines personnes essaient de faire un jardin dans des lieux très dégradés, par l’agriculture, l'urbanisme ou le manque de terre ou de végétation. Ce sont eux qui ont le plus besoin de ramener de la vie.
Ceux qui s'installent à la campagne avec des haies autour et une forêt pas loin n'ont pas besoin de faire cela, surtout si leur jardin était en friche.

de
1) ce n'est pas parce que c'est moins dégradé que c'est plus riche en biodiversité, l'Antarctique est un désert et n'est pas très riche en biodiversité pourtant l'Homme n'y met presque pas les pieds, donc c'est une idée fausse, une forêt de pin a largement perdu en biodiversité par rapport à une forêt non cultivée
2) tu dis dans une poignée de terre il y a plein de biodiversité, dans une crotte de chauve-souris aussi, dans celle d'un oiseau également, donc à moins qu'aucun oiseau ne vienne, dans ta parcelle, apporter de la terre ne sert strictement à rien, les oiseaux le font déjà
3) donc tu préconises d'inoculer une parcelle, où il n'y a plus de vie dans le sol et où il ne vient aucun oiseau ou autre animal dans un milieu urbain, c'est un milieu qui n'existe pas, même en ville on trouve des bandes fleuries qui apporteraient ce dont tu as besoin et des oiseaux

donc dans l'absolu, en admettant que ce soit possible, je ne vois pas où ça serait utile de le faire


Je vois qu’il n’y a rien dans ce dernier post à quoi je n’aie déjà répondu. Vous pourrez, si vous le souhaitez, relire ce qui a déjà été dit.

Donc, pour en revenir à votre problème :

Moindreffor a écrit :j'ai repiqué des haricots verts dans une couche de faux BRF,
1) pour tester le repiquage
2) sachant que c'était une légumineuse je comptais sur la fixation d'azote atmo

résultat, j'ai récolté des haricots, mais pas comme les années précédentes en sol nu, donc oui dans un sol riche en bois, mes haricots ont du forcer sur l’absorption d'azote atmosphérique, mais pratiquement cela n'a pas compensé la faim d'azote provoquée par l'excès de carbone, ça n'a pas "pissé l'azoté" donc je ne suis pas contre les théories mais je veux voir en pratique, Bouché sur les travaux sur les vers de terre, est partie d'observations de terrain et comme il le dit certain font des interprétations intellectuelles de travaux de labo, mon PP n'est pas un labo, donc pour faire pencher la balance vers telle ou telle théorie, faites l'expérience et voyez par vous même


Alors peut-être KS est-il un affabulateur, un fanfaron, ou que sais-je...un mythomane...

Ou bien peut-être manque-t-il quelque chose dans votre système, et mon hypothèse était qu'il pouvait y manquer les organismes (qui pourraient être par exemple les bons fixateurs d'azote, libres ou symbiotiques) qui font le travail.

Voilà, c'est une hypothèse (et je pense l'avoir bien expliquée) ; maintenant, faites-en ce que vous voulez ; je n'ai pas envie de passer plus de temps à chercher à vous convaincre de quoi que ce soit.
0 x

 


  • Sujets similaires
    Réponses
    Vues
    Dernier message

Revenir vers « Agriculture: problèmes et pollutions, nouvelles techniques et solutions »

Qui est en ligne ?

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 296 invités