Ahmed a écrit :Une autre distinction est aussi à opérer entre l'espèce et l'individu: c'est seulement ce dernier qui se présente comme être sensible digne de considération.
Et je dirais même plus. "En même temps", pour les organismes à reproduction sexuée, "l'unité de base" du vivant n'est pas l'individu, mais l'espèce... Les mécanismes du vivant sont basés sur le fait que l'espèce DOIT survivre, alors pour qu'elle évolue pour s'adapter, se ramifier ; l'individu, lui, DOIT mourir pour qu'il y ait cette évolution ! Aucun individu, si ce n'est le mutant porteur d'une "innovation" favorable, n'a de rôle en tant que tel dans l'organisation du vivant. Il n'est que "passage". Il n'a d'existence en tant que tel dans le vivant [ce serait à nuancer pour les bactéries, et sans doute quelques autres microorganismes, qui se clonent ; du coup, on ne sait plus très bien ce qu'est l'individu : telle bactérie - insignifiante - ou le clone de telle bactérie ?]
Tout au plus une nuance qui élargit le champ d'inaction que tu proposes... 
