izentrop a écrit :VetusLignum a écrit :Alors, même si ce n’est pas généralisable à toutes les situations, certains agriculteurs de conservation parviennent (ou pensent parvenir) à faire sans herbicide, en comptant sur les résidus de la culture de couvert pour empêcher les adventices de pousser.
Quelques rares fous expérimentateurs qui ne craignent pas trop les déboires.
Les résidus de couvert pour gérer les adventices, je crois que c’était évoqué par Konrad Schreiber et Lucien Segui ; et parmi ceux qui le pratiquent, il y a je crois Gabe Brown et Christian Abadie.
Ce ne sont pas des fous, mais plutôt des gens qui sont très avancés en agriculture de conservation.
Reste que d'une part, il faut un couvert d'hiver qui s'est très bien développé, et que ça peut fonctionner une année et échouer l’année qui suit (si le couvert n'a pas bien réussi) ; et qu'en conséquence, ce n'est pas très fiable.
Donc, entre cesser les pesticides et passer en bio, il y a une marche ; puisqu'en bio, il n'y a plus de filet de sécurité.
Mais certains l'on fait (je ne me souviens plus de leurs noms), sur des secteurs d’activité particuliers .
izentrop a écrit :Tu avais cité une vidéo récente sur les essais de couverts permanents de lotier. Frédéric Thomas en intro, disais que ça revenait cher les semis de couverts qui ne poussent pas à cause des sécheresses.
Oui, c'est en effet un problème ; s'il ne pleut pas un minimum quand on implante le couvert d'hiver, celui-ci ne pousse pas.
D’où l’idée du couvert permanent.
Sauf que le lotier, l'hiver, ça ne fait pas beaucoup de biomasse.
Mais il est peut-être possible de concilier couvert permanent et couvert temporaire.
izentrop a écrit :Il avait aussi invoqué un problème de déséquilibres minéraux en AC, mais sans préciser pourquoi ?
Jean-Claude Quillet a donné des détails là-dessus, de mémoire.