c'est là ou tu fais une nouvelle fois une erreur
ce n'est pas au lecteur de faire l'effort de comprendre c'est à l'auteur d'être compréhensible, (..)
C'est effectivement ce que l'on propose aux petits enfants qui ne sont pas habitués aux concepts plus abstraits des adultes et que l'on complète même par des images qui leurs parlent mieux. Mais ça n'a lieu que pendant un temps limité à l’acquisition de concepts plus complets avec ses règles et plus tard, ces concepts acquis, on leur demande d’analyser des réflexions encore plus élaborées comme la philosophie, la sémantique, etc…
Donc non ! A partir d’un certain niveau d’instruction l’individu est supposé comprendre les diverses nuances du langage afin de décoder les discours, différents, qui leurs sont proposés. Je suppose donc que tu n’as jamais lu du Kant ou du Nietzche.
car qu'aurait-il de "vrai" et qu'auraient de "faux" les autres?
Comme dirait Nico là c’est du domaine de la philosophie où la réponse n’est toujours pas apportée. Mais pour autant, au niveau quotidien, cette notion pour vague qu’elle puisse être est largement utilisée. Par exemple les parents qui demandent à leurs enfants : «
c’est vrai ce que tu me dis » même si les parents passent leur temps à mentir. Devant un tribunal la question se pose aussi, «
je n’ai pas tué, ni violé la gamine » mais est-ce vrai ou faux ? Donc il ne s’agit pas de décréter que tel ou tel à raison ou tort, ce serait trop facile et dangereux, mais ce sont les faits,
TOUS les faits, qui en décident.
Ainsi divers produits ont été retirés du marché parce que des fabricants affirmaient l’innocuité, la non dangerosité, de leurs produits et considéré, par eux d’abord et par ceux qui devaient s’en servir avec profit, que c’était bien vrai et quelques temps plus tard, cette prétention à être vrai s’avère être fausse et ce sont les tribunaux indépendants qui finissent par trancher entre chaque partie après examen de toutes les pièces disponibles. Donc ce n’est pas moi ou toi qui en décidons par croyance.
tu parles souvent du "vrai", moi j'aurai dit "l'historique" ce qui serait plus juste, non?
Je n’ai fait que souligner ce que dit Did, avec son « plus que bio » ce qui fait se poser la question de quel bio? (comme le communisme de Staline était différent de celui de Lénine, lui-même de Marx). Quand je dis le vrai bio c’est en référence au système fondateur ayant posé ses propres critères (justifiés ou pas) de ce que devait ou devrait être le vrai bio, par comparaison au chimique de l’époque.(pas un mi chou, mi chèvre comme le propose l’agriculture de conservation évoqué) Comme on ne peut comparer non plus Marx et Staline. Là c’est de l’historique effectivement, mais pas le mode cultural qui pose les bases du futur bio qui sera dégradé par sa reconnaissance officielle AB afin d’ouvrir ce mode cultural à un plus grand nombre rebuté par les « exigences » du bio défini par ses initiateurs. Et donc pire encore avec l’agriculture de conservation.
Pourtant, là encore, il s’agit d’humains avec des cheminements différents, des choix, des convictions différentes aussi, qui, toute proportion gardée, valent mieux que l’agrochimie ayant envahi,
sans partage, l’agriculture au plus haut niveau de décision. Comme l’allopathie ayant suivi le même cheminement du tout chimique et qui craque aussi de plus en plus (en Occident puisqu'en Orient il n'a pas l'impact d'ici) et on y retrouve aussi cette "allopathie de conservation" où des médecins pratiquent tantôt le chimique de synthèse, tantôt le non chimique!
« On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres: mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison » Henri Poincaré