L'agriculture de conservation

Agriculture et sols. Pollution, contrôles, dépollution des sols, humus et nouvelles techniques agricoles.
janic
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Re: L'agriculture de conservation




par janic » 10/08/19, 12:48

Réflexion que je me suis x fois faite : combien de clients achètent des saucisses "bio", ou des frites ou je ne sais quels plats préparés, "ultratransformés", mais "bio" (donc "bons", pensent-ils ; ils mangeraient des choux de Bruxelles conventionnels, ce serait bien meilleur pour leur santé et pourtant, ils auraient l'impression de s'empoisonner, y verraient du glyphosate...)...
C'est bien là, que se trouve le problème entre mode et réflexion approfondies sur ce sujet. Le glyphosate n'est qu'anecdotique étant donné le nombre élevé d'autres produits tout aussi contestables. Donc on ne peut comparer des produits conventionnels avec du bio transformé puisque les critères dits de santé ne sont pas les mêmes. Même la notion d'ultra transformé(Sic) ne veut rien dire sans spécifier quels types de transformation. Des choux de bruxelles, cuits, tout simplement à l'eau à feu vif, doux, à l'étuvée ou des frites aux pommes de terre cuites à l'eau puis ensuite au four sont des produits transformés, tout dépend de la notion d'ultra en question.
le principe de précaution, une fois de plus, consiste à éviter au maximum, tout ce qui peut être dommageable à la santé (et là il y a du boulot, énormément de boulot) et les dommages sont essentiellement ceux de l'agrochimie.
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Re: L'agriculture de conservation




par Moindreffor » 10/08/19, 12:57

janic a écrit :
Réflexion que je me suis x fois faite : combien de clients achètent des saucisses "bio", ou des frites ou je ne sais quels plats préparés, "ultratransformés", mais "bio" (donc "bons", pensent-ils ; ils mangeraient des choux de Bruxelles conventionnels, ce serait bien meilleur pour leur santé et pourtant, ils auraient l'impression de s'empoisonner, y verraient du glyphosate...)...
C'est bien là, que se trouve le problème entre mode et réflexion approfondies sur ce sujet. Le glyphosate n'est qu'anecdotique étant donné le nombre élevé d'autres produits tout aussi contestables. Donc on ne peut comparer des produits conventionnels avec du bio transformé puisque les critères dits de santé ne sont pas les mêmes. Même la notion d'ultra transformé(Sic) ne veut rien dire sans spécifier quels types de transformation. Des choux de bruxelles, cuits, tout simplement à l'eau à feu vif, doux, à l'étuvée ou des frites aux pommes de terre cuites à l'eau puis ensuite au four sont des produits transformés, tout dépend de la notion d'ultra en question.
le principe de précaution, une fois de plus, consiste à éviter au maximum, tout ce qui peut être dommageable à la santé (et là il y a du boulot, énormément de boulot) et les dommages sont essentiellement ceux de l'agrochimie.

le problème c'est la présentation du bio, il est toujours présenter comme le saint Graal, et on passe sous silence toutes les dérives, abus et autres, et comme le produit écologique par excellence

on connaît l'impact des messages publicitaires, et croire en la réflexion de la ménagère de moins de 50 ans est vraiment illusoire et donc des gens comme toi Janic tu devrais militer pour une évolution du bio et ouvrir de nouvelles réflexion plutôt que de camper sur tes positions telle une moule sur ton bouchot, le bio de papy n'est plus vive le bio de demain

le bio doit se réinventer s'il veut vraiment jouer le rôle qu'on veut lui donner, sinon c'est tromperie
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Re: L'agriculture de conservation




par janic » 10/08/19, 13:27

le problème c'est la présentation du bio, il est toujours présenter comme le saint Graal, et on passe sous silence toutes les dérives, abus et autres, et comme le produit écologique par excellence
C'est une réaction presque "normale"! Le bio, plus que bio, a été pendant des décennies vilipendé, ridiculisé, dénigré, accusé des pires absurdités, que maintenant qu'il gagne en adhésion, le mouvement contraire peut effectivement lui nuire, mais c'est comme, tout système alternatif, ça fini par se régulariser tout seul. 70 ans de dénigrement; de mensonges contre une dizaine d'années de Saint Graal, le compte est loin d'être compensé.
on connaît l'impact des messages publicitaires, et croire en la réflexion de la ménagère de moins de 50 ans est vraiment illusoire et donc des gens comme toi Janic tu devrais militer pour une évolution du bio
si tu connaissais mieux la vraie histoire du bio, tu raisonnerais différemment. Le bio ce n'est pas la ménagère de 50 ans qui en défini le rôle et l'importance, mais les agriculteurs eux mêmes par comparaison avec leur mode cultural précédent, c'est donc déjà un évolution du non bio vers le bio. Ensuite contrairement à ce que racontent les antibio, son évolution a été et continue de l'être par des professionnels de haut niveau liant les réactions biologique des sols, des végétaux avec les dernières connaissances en biologie. Il faut arrêter avec ces discours de comptoirs du bistrot du coin par ceux qui ne connaissent pas le sujet et qui d'ailleurs refusent, ou ne peuvent pas, d'en savoir plus.
et ouvrir de nouvelles réflexion plutôt que de camper sur tes positions telle une moule sur ton bouchot, le bio de papy n'est plus vive le bio de demain le bio doit se réinventer s'il veut vraiment jouer le rôle qu'on veut lui donner, sinon c'est tromperie
et c'est un immobiliste conservateur qui se veut faire juge de cette dimension. arrête de faire la mouche du coche! Ca fait combien de temps que tu t'es mis au plus que bio?
A en croire tes propres paroles, tu n'y connaissais rien et guère pus actuellement. Tu me rappelle ces convertis au VG depuis 15 jours et qui veulent donner des leçons à ceux qui le pratiquent depuis des décennies.
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Re: L'agriculture de conservation




par Did67 » 10/08/19, 16:03

Moindreffor a écrit :...s'il veut vraiment jouer le rôle qu'on veut lui donner, sinon c'est tromperie


C'est bien là le problème !

Beaucoup ne voient que leur santé. Très exactement, une sorte de "potion magique", qui leur évite de remettre en cause leur mode de consommation. Donc les frites "bio", c'est bon. Les saucisses "bio" c'est bon. Les plats "ultratransformés" c'est bon si c'est "bio" (pour janic qui ne sait pas ce que c'est : des préparations toutes faites, où se mélangent quelques produits de base souvent en quantités limitées, mais qui justifie l'étiquetage et plein d'additifs pour que cela ait du goût, pour que cela se conserve, pour que cela ne rende pas l'eau, pour que cela croustille, le tout broyé, émulsifié, reconstitué... Et cela existe en "bio", et même cela se développe de façon fulgurante ; "mange c'est du bio" !)

Peu se soucient du bilan carbone. Donc le "bio" vient d'Israël, du Costa Rica, de Chine, d'Afrique du Sud, etc...

Peu se soucient du sol sur lequel cela a été produit : travail intensif du sol à grand de "fraises", usage non négligeable de bouillie bordelaise...

Peu se soucient des effets collatéraux des produits naturels utilisés comme pesticides. Et les médias, ces gros incompétents, qui ne cessent de répéter, à propos du "bio", "produit sans engrais et sans pesticides". Je suis choqué, car je le sais : c'est "sans engrais ou pesticides de synthèse". Mais le "de synthèse", dans les grands médias, est quasiment toujours oublié. Je n'ai jamais vu dans une émission ou un débat, un tenant du "bio" relever cette erreur factuelle et la corriger. Cela l'arrange trop ! Lui, pourtant, ne peut l'ignorer.

Peu se soucient de savoir si les mines d'engrais naturels (phosphates, potasses, guano - là, il s'agit de gisements plus que de mines) tiendront encore longtemps... Article peut-être un peu alarmiste, mais à avoir à l'esprit (au lieu de s'aveugler face à l'appellation "engrais naturel" - comme s'il n'y avait pas de problème : https://www.rcinet.ca/fr/2015/01/07/une ... -mondiale/) [janic : oui, je sais que le conventionnel utilise aussi ces engrais ; je ne dis pas que seul le "bio" est en cause ; je dis juste qu'il ne propose pas mieux et s'enferme dans l'aveuglement du dogme "puisque c'est naturel, c'est qu'il n'y a pas de problème !" Et il maintient les consommateurs dans cet aveuglement, car cela l'arrange;]
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Re: L'agriculture de conservation




par Did67 » 10/08/19, 16:07

janic a écrit :C'est une réaction presque "normale"! Le bio, plus que bio, a été pendant des décennies vilipendé, ridiculisé, dénigré, accusé des pires absurdités, que maintenant qu'il gagne en adhésion, le mouvement contraire peut effectivement lui nuire, mais c'est comme, tout système alternatif, ça fini par se régulariser tout seul. 70 ans de dénigrement; de mensonges contre une dizaine d'années de Saint Graal, le compte est loin d'être compensé.


Géniale comme "philosophie" !!! On nous a traité de cons, donc maintenant pendant 70 ans on a le droit, à notre tour, de se moquer de vous !


C'est signé.

Et cela signe la grandeur du bonhomme !!!! Pour avoir raison, pourquoi ne pas être con ??? Ou faire la pute (je parle idées ; j'appelle faire la pute dire le contraire de ses convictions, ou ne pas en avoir, ou les vendre au plus offrant, comme d'autres vendent leur cul) ????
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Re: L'agriculture de conservation




par Moindreffor » 10/08/19, 17:12

janic a écrit :
le problème c'est la présentation du bio, il est toujours présenter comme le saint Graal, et on passe sous silence toutes les dérives, abus et autres, et comme le produit écologique par excellence
C'est une réaction presque "normale"! Le bio, plus que bio, a été pendant des décennies vilipendé, ridiculisé, dénigré, accusé des pires absurdités, que maintenant qu'il gagne en adhésion, le mouvement contraire peut effectivement lui nuire, mais c'est comme, tout système alternatif, ça fini par se régulariser tout seul. 70 ans de dénigrement; de mensonges contre une dizaine d'années de Saint Graal, le compte est loin d'être compensé.réaction effectivement très intelligente, ça lui donne donc un joker det 70 ans pour faire n'importe quoi
on connaît l'impact des messages publicitaires, et croire en la réflexion de la ménagère de moins de 50 ans est vraiment illusoire et donc des gens comme toi Janic tu devrais militer pour une évolution du bio
si tu connaissais mieux la vraie histoire du bio, tu raisonnerais différemment. Le bio ce n'est pas la ménagère de 50 ans qui en défini le rôle et l'importance, mais les agriculteurs eux mêmes par comparaison avec leur mode cultural précédent, c'est donc déjà un évolution du non bio vers le bio. Ensuite contrairement à ce que racontent les antibio, son évolution a été et continue de l'être par des professionnels de haut niveau liant les réactions biologique des sols, des végétaux avec les dernières connaissances en biologie. arrête, si tu écoutes des producteurs bio, ils te diront que les cahiers des charges sont de moins en moins restrictifs à tel point que tu le dis toi même certains "vrais" producteurs bio préfèrent sortir du label, car c'est bien du label dont on parle, celui pour monsieur tout le monde ne te trompe pas de débatIl faut arrêter avec ces discours de comptoirs du bistrot du coin par ceux qui ne connaissent pas le sujet et qui d'ailleurs refusent, ou ne peuvent pas, d'en savoir plus.
et ouvrir de nouvelles réflexion plutôt que de camper sur tes positions telle une moule sur ton bouchot, le bio de papy n'est plus vive le bio de demain le bio doit se réinventer s'il veut vraiment jouer le rôle qu'on veut lui donner, sinon c'est tromperie
et c'est un immobiliste conservateur qui se veut faire juge de cette dimension. arrête de faire la mouche du coche! Ca fait combien de temps que tu t'es mis au plus que bio? l'immobilisme conservateur est le premier signe de déclin de toute chose, l'Histoire regorge d'exemples
A en croire tes propres paroles, tu n'y connaissais rien et guère pus actuellement. Tu me rappelle ces convertis au VG depuis 15 jours et qui veulent donner des leçons à ceux qui le pratiquent depuis des décennies.

pour finir je ne me suis pas mis au plus que bio, non, je me suis mis à une culture potagère paresseuse accessible avec mon handicap, en aucun cas je ne m'interdirai l'emploi de produits de synthèse, si je juge que cet emploi serait nécessaire, la bouillie bordelaise est bien connue mais il existe d'autre produits contre le mildiou des produits de synthèses, j'en ai déjà utilisé, et si besoin, même maintenant après prise de renseignement sur leurs modes d'action je ne me les interdirais pas s'ils entrent dans le cadre de ma nouvelle pratique

mon potager manque de fertilité et l'an prochain, si je vois que ce manque est encore trop criant, je ne m'interdirais pas non plus un peu d'ammonitrate de synthèse, je ne suis pas du genre à m'extasier devant une salade ridicule fusse-t-elle bio

pour moi l'origine du bio est un refus de la société de consommation, de l'industrialisation, de l'urbanisation, et des sciences couplés à un retour à la nature, la volonté de cultiver sans engins et sans produits chimiques étant plus une nécessité budgétaire qu'autre chose, après on peut toujours refaire l'histoire, et prendre en compte des considérations actuelles inexistantes à l'époque pour rendre la chose plus stylée

le glyphosate n'a que 44 ans et tu dis que le bio à plus de 70 ans...
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Re: L'agriculture de conservation




par janic » 10/08/19, 18:49

C'est bien là le problème !
Beaucoup ne voient que leur santé.
tant que les gens vont a peu près bien, avec forces médicaments en général, la santé n'est qu'un voeux pieux de début d'années et qui est aussitôt oublié. Tu en vis la réalité: non?
Donc c'est vrai en grande partie. Mais au début du bio, du vrai bio, celui-ci était une réaction des agriculteurs (pas des consommateurs sauf l’agriculteur lui-même et sa famille,) qui prenaient conscience de la voie sans issue de l’agrochimie…..de synthèse, cela va sans dire ! et qui, d’une certaine façon, regrettaient l’agriculture de leurs parents et grands parents, cultivant sans tous ces produits dangereux et couteux, pour un retour financier fondant à vue d’œil.
C'est-à-dire avec labours, sols nus,etc… comme eux.
Ca c’est l’AB de ses débuts, pas d’aujourd’hui, (qui ne s’appelait pas AB d’ailleurs) ni d’il n’y a que quelques décennies. Puis des ingénieurs agronomes s’en sont mêlés en cherchant à améliorer certains défauts de cette agriculture de retour à une agriculture dite naturelle, pas bio en soi.
C’est un peu comme comparer une machine à laver de ses débuts avec les machines à laver actuelles lesquelles ne cherchaient pas l’économie, l’écologie, ni des labels. Il faut donc comparer des choses comparables.
Cela à donné diverses méthodes, certaines privilégiant telle ou telle action, les autres d’autres comme pour tout produit industriel ou pas.
Donc pas de produits magiques ou de saint Graal, mais un travail laborieux de connaissance par tâtonnements car la vie ce n’est pas de la chimie simplissime.
Puis des décennies ont passé et la prise de’ conscience des agriculteurs à aussi touché les consommateurs pour les mêmes raisons : manger plus sain sans produits chimiques de synthèse, de colorants, de conservateurs (donc au-delà du mode cultural), ni d’additifs de toutes sortes tout aussi chimique…de synthèse évidemment. Etait ce le Graal ou simplement le moins pire ? Uniquement le moins pire dans un environnement de plus en plus chimiqué pour l’industrie, le vêtement, l’habitat, les médicaments, etc…
Très exactement, une sorte de "potion magique", qui leur évite de remettre en cause leur mode de consommation.
Ca c’est un point de vue de jardinier venu tardivement au plus que bio qui croit avoir inventé le Graal et refuse de voir que le monde évolue et que tout, dans ce monde, est ou peut être récupéré par des industriels peu scrupuleux pour faire du business avec une population naïve et mal informée, voire cherchant une mode à suivre, mode de bobos et mettant les œufs gatés avec les œufs sains sans distinction.
Donc les frites "bio", c'est bon. Les saucisses "bio" c'est bon. Les plats "ultratransformés" c'est bon si c'est "bio"
la merde "bio" ou pas c'est de la merde!
pour janic qui ne sait pas ce que c'est : des préparations toutes faites, où se mélangent quelques produits de base souvent en quantités limitées, mais qui justifie l'étiquetage et plein d'additifs pour que cela ait du goût, pour que cela se conserve, pour que cela ne rende pas l'eau, pour que cela croustille, le tout broyé, émulsifié, reconstitué... Et cela existe en "bio", et même cela se développe de façon fulgurante ; "mange c'est du bio" !)
C’est ça prends moi pour un attardé mental, tout ça a été remis en cause en bio, la vraie bio, pas le semblant de bio officiel actuel. Ne mélange pas tout !
Je conseille( depuis des décennies) à tout consommateur ordinaire de consulter les documents indiquant ce que signifient tous ces E qui rassurent les consommateurs en conventionnel et ils en font ce qu’ils veulent, chacun est libre de sa consommation (théoriquement ,sauf quand le marché n’offre aucune autre alternative où alors elle se transforme en consommation obligée)
Peu se soucient du bilan carbone. Donc le "bio" vient d'Israël, du Costa Rica, de Chine, d'Afrique du Sud, etc...
Ca c’est venu plus tard, beaucoup plus tard quand les gens ont commencé à avoir peur du réchauffement climatique, de la pollution avec la montée de l’écologie.
Peu se soucient du sol sur lequel cela a été produit : travail intensif du sol à grand de "fraises", usage non négligeable de bouillie bordelaise...
Sauf que ça ce n’est pas du vrai bio et j’en ai déjà parlé. La « démocratisation » du bio auprès des agriculteurs ‘(dont certains se fichent de sa dimension philosophique et sanitaire ) et qui n’y voient qu’une porte de sortie au tout chimique…de synthèse bien entendu et parce que cela paye mieux le producteur que des prix bas ruinant progressivement les adeptes du tout chimique…de synthèse évidemment. D’où les agricultures de conversion(proches du bio labellisé, mais loin encore du vrai bio) qui coupent la poire en deux. Moins de produits chimiques….de synthèse évidemment, plus de respect de la vie du sol, de sa couverture (comme en vraie bio) et qui, à terme, finiront par y revenir complètement, par leurs enfants qui continueront, peut être, l’exploitation.l de leurs parents. Ecoute les jeunes agriculteurs qui sortent des écoles, soucieux, eux, de leur devenir professionnel et de leur santé, aussi quant ils entendent las pathologies croissantes liées à l’environnement et donc principalement l’agriculture et sa transformation suivante.
Peu se soucient des effets collatéraux des produits naturels utilisés comme pesticides.
Comme peu se soucient des effets collatéraux des produits chimiques… de synthèse évidemment. C’est une question de poutre et de paille
Et les médias, ces gros incompétents, qui ne cessent de répéter, à propos du "bio", "produit sans engrais et sans pesticides". Je suis choqué, car je le sais : c'est "sans engrais ou pesticides de synthèse".
Là tu as entièrement raison ! Sauf que ces mêmes médias ont tout fait pendant des décennies pour discréditer la vraie bio et ne le louent que depuis son label, comme les moutons de Panurge qu’ils sont, tournant comme des girouettes au gré du vent qui souffle. Mais ils sont à l’affut de la moindre peccadille qui pourra discréditer de nouveau ce que leur annonceur les incite à faire. Hypocrisie marchande !
Mais le "de synthèse", dans les grands médias, est quasiment toujours oublié. Je n'ai jamais vu dans une émission ou un débat, un tenant du "bio" relever cette erreur factuelle et la corriger. Cela l'arrange trop ! Lui, pourtant, ne peut l'ignorer.
Les grands médias sont aux ordres des financiers les plus influents et ils n’invitent que des bio selon le label, jamais des vrais bio pur et dur qui eux, auraient vite fait de remettre les pendules à l’heure. Pas fous ces médias !(Même chose qu’en médecine d’ailleurs !)
Peu se soucient de savoir si les mines d'engrais naturels (phosphates, potasses, guano - là, il s'agit de gisements plus que de mines) tiendront encore longtemps... Article peut-être un peu alarmiste, mais à avoir à l'esprit (au lieu de s'aveugler face à l'appellation "engrais naturel" - comme s'il n'y avait pas de problème : https://www.rcinet.ca/fr/2015/01/07/une ... -mondiale/)
Toujours en te référant au label bio, plus ou moins respecté d’ailleurs selon les pays labellisés, pas par de vrais bio. C’est tellement facile de se contenter du moins disant pour discréditer un sujet, quel qu’il soit d’ailleurs, plutôt que de viser le haut du panier qui SEUL représente la finalité à obtenir.
[janic : oui, je sais que le conventionnel utilise aussi ces engrais ; je ne dis pas que seul le "bio" est en cause ; je dis juste qu'il ne propose pas mieux et s'enferme dans l'aveuglement du dogme "puisque c'est naturel, c'est qu'il n'y a pas de problème !" Et il maintient les consommateurs dans cet aveuglement, car cela l'arrange;]
Ca c’est une vue déformée à dessein par le label bio ou plutôt ceux qui s’y réfèrent en permanence comme s’il n’existait que cette forme là. Personnellement, (donc sans valeur ni intérêt) je considère que ce label bio représente une étape et seulement une étape vers du plus que bio. Mais si certains, autant les producteurs que les consommateurs, s’en contentent et s’en satisfont, c’est leur choix… ou leur conditionnement ne serait que sur le plan pécuniaire où le bourrage de crane, c’est moins cher que, n’a pas disparu, loin s’en faut. Malheureusement ! Donc du bio label ou de conservation, c’est encore et toujours du moins disant. C’est la vie !

Message non lupar Did67 » 10/08/19, 16:07
janic a écrit :C'est une réaction presque "normale"! Le bio, plus que bio, a été pendant des décennies vilipendé, ridiculisé, dénigré, accusé des pires absurdités, que maintenant qu'il gagne en adhésion, le mouvement contraire peut effectivement lui nuire, mais c'est comme, tout système alternatif, ça fini par se régulariser tout seul. 70 ans de dénigrement; de mensonges contre une dizaine d'années de Saint Graal, le compte est loin d'être compensé.
Géniale comme "philosophie" !!! On nous a traité de cons, donc maintenant pendant 70 ans on a le droit, à notre tour, de se moquer de vous !
Pas tout à fait ! Quand on est frappé quelqu'un sur la joue gauche , il n’y a que peu de personnes qui tendent la joue droite, même le christ Jésus qui édicte cette formule, ne l’a pas fait. Cela s’appelle un retour à l’envoyeur que ce soit moral ou pas.le oeil pour oeil, dent pour dent!
Toi-même, vu ton caractère, apparemment, tu ne te prives pas d’en faire autant, c’est humain ! En d’autres termes tu ne te laisses pas marcher sur les pieds sans réagir ou alors tu es un saint, ce qui n’est pas donné à tout le monde. Mais ainsi que je l’ai dit, ça se calmera inévitablement avec le temps, comme tout le reste, si personne ne met de l’huile sur le feu.
Pour avoir raison, pourquoi ne pas être con ??? Ou faire la pute (je parle idées ; j'appelle faire la pute dire le contraire de ses convictions, ou ne pas en avoir, ou les vendre au plus offrant, comme d'autres vendent leur cul) ??
Tu vois tu pars au quart de tour !

PS:Je ne cache à personne que je suis VGL et depuis des décennies,50 ans maintenant ,j’entends dénigrer ce mode de vie par tous ceux qui n’y connaissent rien (j’entends par là aucune pratique , ni expérimentation personnelle de ce mode alimentaire et qui vilipendent ces VGL en question.) Tout au début je réagissais au quart de tour aussi, et puis, le temps donne la sagesse (parait-il) et je me contente, pour ceux que cela intéresse d’exposer les avantages et inconvénients de ce choix (dont l’écologie)et après chacun en fait ce qu’il veut. Mais, et là c’est intéressant, les nouveaux « convertis » qui hier étaient de l’autre coté de la barrière ne supportent pas ces agressions verbales envers ceux qu’hier ils vilipendaient eux-mêmes et donc ils réagissent avec vivacité et étonnement de cette agressivité des bidocheurs et dont ils ne se rendent compte que maintenant et qu’ils ne supportent pas plus d’ailleurs. Et donc ils ne tendent pas la joue droite et renvoient à ces agresseurs les mêmes arguments qu’ils déniaient et contestaient avant. C’est aussi ça la vie.
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Re: L'agriculture de conservation




par Moindreffor » 10/08/19, 20:17

Did67 a écrit :
Moindreffor a écrit :...s'il veut vraiment jouer le rôle qu'on veut lui donner, sinon c'est tromperie

C'est bien là le problème !
je dis juste qu'il ne propose pas mieux et s'enferme dans l'aveuglement du dogme "puisque c'est naturel, c'est qu'il n'y a pas de problème !" Et il maintient les consommateurs dans cet aveuglement, car cela l'arrange;]


le tabac bio ne serait pas cancérigène alors!!!

oui le bio a double visage, il surexpose les côtés positifs a en devenir ridicule comme pour le tabac, et dissimule tous les points négatifs, c'est un business comme un autre, il joue des mêmes ficelles

l'agriculture conventionnelle utilise des pesticides et c'est bien en réaction à cela que le bio est apparu d'après Janic, mais pourquoi se sont-ils arrêter aux seuls pesticides de synthèse pourquoi ne pas être aller jusqu'au but de la réflexion, et interdire tous les pesticides?
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Re: L'agriculture de conservation




par Moindreffor » 10/08/19, 20:49

«Ce morceau, c'est la deuxième pièce la plus tendre du bœuf. Elle est placée juste sur l'omoplate, avec une très jolie dentelle de gras. Je l'adore.» Avec dextérité et amour, Kate Kavanaugh découpe de larges tranches de viande. À 30 ans seulement, elle a ouvert sa boucherie à Denver, nous raconte le New York Times. Pourtant, avant, Kate a longtemps été végétarienne....

Une reconversion troublante, qui ravirait les pro-viande, si elle n'était pas motivée par les mêmes raisons qui ont poussée Kate Kavanaugh à se tourner vers le végétarisme plusieurs années auparavant: le respect de l'environnement et un amour profond pour la vie animale.
D'autant que Kate n'est pas la seule reconvertie. À New York, en Californie, à Washington, les «boucheries éthiques» sont partout et en passe de devenir plus trendy qu'un pop-up store.
Boucherie éthique, vous dites? Éthique, selon les propriétaires, parce que leur bétail est élevé dans des pâturages, sans apport céréalier. Rappelons qu'un des principaux reproches fait à l'élevage bovin est de capter près de la moitié des céréales produites dans le monde.
Le choix de laisser paître les animaux permet en outre d'améliorer la qualité des prés, entre le fumier qui sert d'engrais naturel et les sabots qui permettent un léger labourage du sol pour une meilleure infiltration de l'eau. Le développement de vastes prairies est une aubaine car elles accroissent la potentialité de séquestration du carbone dans les sols. L'élevage bovin éthique deviendrait donc, à en croire ses adeptes, une pratique écologique et durable. 
Les géants industriels
Cette tendance fait écho au livre de Michael Pollan, le Dilemme de l'Omnivore, où il retrace une chaîne alimentaire si complexe qu'elle nous détache radicalement de la réalité de ce que nous mangeons.
Modifiée, retravaillée, réemballée, réajustée, notre alimentation contemporaine est aussi proche de la nature que l'est un labrador chiot d'un Tamagotchi. Pour Michael Pollan,
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Re: L'agriculture de conservation




par Did67 » 11/08/19, 18:11

Moindreffor a écrit :
le tabac bio ne serait pas cancérigène alors!!!



Notre rêve, avec le directeur de l'exploitation du Lycée Agricole, était que le Conseil d'Administration tombe un 1re avril. On aurait alors glissé dans la longue liste des délibérations" (décision du conseil d'administration) une, sérieusement motivée, pour se lancer dans la production de tabac "bio"...

Mais comme déjà dit, avec les saucisses ou les frites "bio", ou avec certains plats préparés façon "Lasagnes au cheval" (avec des succédanés de formage) qui existent en "bio", on est pas loin...
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