Jardinier paresseux en Loire Atlantique

Agriculture et sols. Pollution, contrôles, dépollution des sols, humus et nouvelles techniques agricoles.
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Did67
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Re: Jardinier paresseux en Loire Atlantique




par Did67 » 10/02/21, 15:08

VetusLignum a écrit :
L’idée, c’est que dans un sol vivant, certaines substances toxiques sont rapidement dégradées, et deviennent sans danger.



C'est sans doute vrai pour beaucoup de substances.

Mais on sait que d'autres sont aussi très résistantes - cf le DDT à l'époque

IL existe encore quelques "débroussaillants" qui doivent être costauds ! Les limites des homologations basées sur les DL50, les effets collatéraux sur le biodiversité... Donc on peut avoir une molécule herbicide très peu labile, peu toxique, mais qui fera encore effet après épandage du compost ! Sans être "très nuisible" d'un point de vue écologique... Juste emmerdante dans le potager !
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Did67
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Re: Jardinier paresseux en Loire Atlantique




par Did67 » 10/02/21, 15:11

VetusLignum a écrit :Ou les chardons


Oui, oui... J'ai mis l'ortie en exemple. Mais chardons, rumex, ronces, etc... Il y a tout un tas de de plantes qui peuvent agacer un agriculteur dans sa prairie. Quelques ombellifères aussi. Ou encore les pissenlits... Notamment quand il défriche des prés qui ont été abandonnés pendant quelques années... 15 jours plus tard, et les orties ont de nouveau 50 cm de haut !

Alors pour celui dont la conscience écologique est très limitée, les désherbants sont fastoches et peu chers (d'autant plus que pour discriminer "monoctylédones" qu'on veut garder et "dicots" qu'on va dézinguer - même si les trèfles y passent aussi)... Presque de la magie !
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Re: Jardinier paresseux en Loire Atlantique




par VetusLignum » 10/02/21, 15:49

Did67 a écrit :
VetusLignum a écrit :
L’idée, c’est que dans un sol vivant, certaines substances toxiques sont rapidement dégradées, et deviennent sans danger.



C'est sans doute vrai pour beaucoup de substances.

Mais on sait que d'autres sont aussi très résistantes - cf le DDT à l'époque

IL existe encore quelques "débroussaillants" qui doivent être costauds ! Les limites des homologations basées sur les DL50, les effets collatéraux sur le biodiversité... Donc on peut avoir une molécule herbicide très peu labile, peu toxique, mais qui fera encore effet après épandage du compost ! Sans être "très nuisible" d'un point de vue écologique... Juste emmerdante dans le potager !


Oui, chaque molécule est différente.
Mais aujourd'hui, on aurait besoin de savoir beaucoup plus précisément ce qui, dans un sol vivant, se dégrade (ou pas), et en combien de temps.

Did67 a écrit :
VetusLignum a écrit :Ou les chardons


Oui, oui... J'ai mis l'ortie en exemple. Mais chardons, rumex, ronces, etc... Il y a tout un tas de de plantes qui peuvent agacer un agriculteur dans sa prairie. Quelques ombellifères aussi. Ou encore les pissenlits... Notamment quand il défriche des prés qui ont été abandonnés pendant quelques années... 15 jours plus tard, et les orties ont de nouveau 50 cm de haut !

Alors pour celui dont la conscience écologique est très limitée, les désherbants sont fastoches et peu chers (d'autant plus que pour discriminer "monoctylédones" qu'on veut garder et "dicots" qu'on va dézinguer - même si les trèfles y passent aussi)... Presque de la magie !


Même avec une conscience écologique illimitée, difficile de faire ce travail manuellement.

A noter qu'il y aussi les séneçons de Jacob qui peuvent être ennuyeux.
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Re: Jardinier paresseux en Loire Atlantique




par yool » 10/02/21, 16:01

Did67 a écrit :
VetusLignum a écrit :Ou les chardons


Oui, oui... J'ai mis l'ortie en exemple. Mais chardons, rumex, ronces, etc... Il y a tout un tas de de plantes qui peuvent agacer un agriculteur dans sa prairie. Quelques ombellifères aussi. Ou encore les pissenlits... Notamment quand il défriche des prés qui ont été abandonnés pendant quelques années... 15 jours plus tard, et les orties ont de nouveau 50 cm de haut !

Alors pour celui dont la conscience écologique est très limitée, les désherbants sont fastoches et peu chers (d'autant plus que pour discriminer "monoctylédones" qu'on veut garder et "dicots" qu'on va dézinguer - même si les trèfles y passent aussi)... Presque de la magie !



J'ai lu un truc je ne sais plus ou qui parlait de la facilité pour les rumex de s'implanter sur les prairies en surpâturage, avec des phénomènes de tassement de terrain. Ces rumex, peuvent causer du troubles aux animaux s'ils sont surconsommés.
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Re: Jardinier paresseux en Loire Atlantique




par phil53 » 10/02/21, 16:32

A propos du DDT interdit depuis 1971 sur d anciens terrains maraîchers en friche depuis plus de 10 ans il y a encore des traces des composants issus de la dégradation du DDT.
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Re: Jardinier paresseux en Loire Atlantique




par Did67 » 10/02/21, 17:09

Après, les traces, il faut se méfier. Les techniques d'analyses évoluent tellement, qu'on trouve des traces d'à peu près tous les pesticides à peu près partout. Dans l'air que nous respirons. Dans les glaces des pôles. En Himalaya... Et on peut faire là de beaux slogans "écolo"

Comme on retrouve les traces d' EPO dans les cheveux d'un coureur cycliste. Obligeant Pantani, et bien d'autres, à tondre leur cheveux, au risque de prendre un coup de soleil dans l'escalade de l'Alpes d'Huez...
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Re: Jardinier paresseux en Loire Atlantique




par Did67 » 10/02/21, 17:20

VetusLignum a écrit :
Oui, chaque molécule est différente.
Mais aujourd'hui, on aurait besoin de savoir beaucoup plus précisément ce qui, dans un sol vivant, se dégrade (ou pas), et en combien de temps.



On ne sait quasiment rien sur les effets "cocktails" des additifs alimentaires ou des médicaments ou des médicaments croisées avec des additifs... Alors ce que deviennent dans le sol - ou le compost - toutes les molécules qu'on balance... On a quelques pointes de sommets d'iceberg ! Tout au plus. Et qui va payer pour ça ? La recherche publique : cadavérée (comme on dit si joliment en Afrique). Et la recherche privée, tu peux courir !

Quand tu vois - quelle révélateur génial, ce Covid - que la France, patrie de Pasteur mais aussi de Mérieux, est out dans la course aux vaccins !!! Et que notre "big Pharma" à nous, Sanofi, est tout rikiki. Largué ! Big pharma à trois balles - dont un trou !

[Bon, en passant : le Covid a admirablement mis en évidence un autre leurre : les jeunes, si hyperconnectés, si "branchés", si "réseaux sociaux" dépriment... Dépriment parce qu'ils se sentent seuls !!!??? Ah la belle affaire. Les cons ! Ils se croyaient modernes ???]
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Re: Jardinier paresseux en Loire Atlantique




par Moindreffor » 10/02/21, 21:28

Did67 a écrit :Après, les traces, il faut se méfier. Les techniques d'analyses évoluent tellement, qu'on trouve des traces d'à peu près tous les pesticides à peu près partout. Dans l'air que nous respirons. Dans les glaces des pôles. En Himalaya... Et on peut faire là de beaux slogans "écolo"

Comme on retrouve les traces d' EPO dans les cheveux d'un coureur cycliste. Obligeant Pantani, et bien d'autres, à tondre leur cheveux, au risque de prendre un coup de soleil dans l'escalade de l'Alpes d'Huez...

oui, voir les tests ADN, inexistants il n'y a pas si longtemps, balbutiants, puis performants on innocente ou retrouve des coupables des années après et maintenant on fait des analyses de groupes et des portraits robot, la science progresse

donc on affine de plus en plus les détections, et la trace d'hier n'est plus celle d'aujourd'hui, il y a de cela 10 ans j'avais mes résultats de prise de sang au bout de 3 semaines, maintenant dans la journée et les seuils de base ont eux aussi changés,
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Re: Jardinier paresseux en Loire Atlantique




par Did67 » 10/02/21, 21:37

C'est une bonne chose, mais il faut juste ne pas se faire leurrer par des affirmations telles "on trouve des traces de ceci dans 4/5ème des enfants de telle école".
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Re: Jardinier paresseux en Loire Atlantique




par Moindreffor » 10/02/21, 21:47

Did67 a écrit :C'est une bonne chose, mais il faut juste ne pas se faire leurrer par des affirmations telles "on trouve des traces de ceci dans 4/5ème des enfants de telle école".

si on cherche le manque de vitamine D chez quelqu'un on trouvera toujours un manque..., mauvais seuil, manque de vraies connaissances, mais on file des ampoules à tout le monde, car on ne recherche pas la fixation du calcium, la densité osseuse, juste la vitamine D

le problème effectivement, c'est que l'on fait parler les traces, le beaujolais nouveau à le goût de banane avec tes taux inférieurs à ceux de la détection de nos papilles, mais la machine le dit et une machine ne se trompe pas, et si elle le dit naturellement on le ressent ce fameux goût de banane...

les écolo sont contre la chimie mais pour la dénoncer ils utilisent la pointe au niveau analyse chimique...

on utilise les eaux préhistoriques pour lisser les disques durs presque à l'atome près, donc trouver des traces on sait faire
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