Et si le BIO était un LEURRE.....euuuuuh !

Agriculture et sols. Pollution, contrôles, dépollution des sols, humus et nouvelles techniques agricoles.
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Re: Et si le BIO était un LEURRE.....euuuuuh !

par Moindreffor » 30/04/19, 10:59

janic a écrit :La vie n’est pas un jeu philosophique ni monétaire, la maladie, la souffrance n’en ont rien à faire des beaux discours mais chacun cherche, toi y compris, à retrouver un équilibre biologique appelé santé et ce ne sont pas des poisons chimiques qui y soient jamais parvenus, au contraire.

si ce n'est pas un jeu philosophique ça peut être un jeu linguistique, ah oui la nuance

le moins talentueux, c'était pour te faire réagir et te montrer qu'on peut facilement être odieux, soi de façon très directe, dans l'exemple, mais aussi de façon plus détournée quand tu dis que quelque chose de très cher n'est pas un luxe, linguistiquement parlant

juste une simple réflexion, sais-tu que lorsque tu fais cuire un aliment, tu réalises de multiples synthèses, donc ton aliment cuit est un produit de synthèse, donc toi qui est contre les produits de synthèse tu dois manger tout cru
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Re: Et si le BIO était un LEURRE.....euuuuuh !

par janic » 30/04/19, 12:20

quand tu dis que quelque chose de très cher n'est pas un luxe, linguistiquement parlant

Je n’y peux rien, ce n’est pas moi qui ai établi les règles de français.

juste une simple réflexion, sais-tu que lorsque tu fais cuire un aliment, tu réalises de multiples synthèses, donc ton aliment cuit est un produit de synthèse, donc toi qui est contre les produits de synthèse tu dois manger tout cru

Toujours à tout mélanger par une vision de chimiste réduisant le complexe au plus simple, ce qui ne fonctionne pas dans le vivant! Quant à manger cru, tu as raison c’est la meilleure façon de s’alimenter en réduisant les déchets métaboliques. Pour autant, il y a d’autres aspects alimentaires qui sont bien pires comme la consommation de bidoche, de produits chimiques, etc... qui allie ces inconvénients générateurs de ces maladies dites de civilisation. Mais chacun doit assumer ses choix personnels ou culturels avec ses avantages et inconvénients, c’est ça la vie et la mort! 8)
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Re: Et si le BIO était un LEURRE.....euuuuuh !

par Moindreffor » 30/04/19, 13:09

janic a écrit :
quand tu dis que quelque chose de très cher n'est pas un luxe, linguistiquement parlant

Je n’y peux rien, ce n’est pas moi qui ai établi les règles de français.

donc le savoir vivre n'entre pas en compte du moment que linguistiquement c'est correct, c'est une vision très réductrice, peu de largeur d'esprit

juste une simple réflexion, sais-tu que lorsque tu fais cuire un aliment, tu réalises de multiples synthèses, donc ton aliment cuit est un produit de synthèse, donc toi qui est contre les produits de synthèse tu dois manger tout cru

janic a écrit :Toujours à tout mélanger par une vision de chimiste réduisant le complexe au plus simple, ce qui ne fonctionne pas dans le vivant! Quant à manger cru, tu as raison c’est la meilleure façon de s’alimenter en réduisant les déchets métaboliques. Pour autant, il y a d’autres aspects alimentaires qui sont bien pires comme la consommation de bidoche, de produits chimiques, etc... qui allie ces inconvénients générateurs de ces maladies dites de civilisation. Mais chacun doit assumer ses choix personnels ou culturels avec ses avantages et inconvénients, c’est ça la vie et la mort! 8)

linguistiquement parlant quand tu modifies une molécule ou un ensemble de molécules par action humaine tu fais de la la synthèse, donc dès que tu cuis quelque chose tu synthétises autre chose, donc tu fais de la synthèse, c'est la linguistique qui le dit, tu ne peux pas utiliser la linguistique que quand ça t'arrange, donc si tu veux être logique avec toi même aucune cuisson, sinon tu vas à l'encontre de ce que tu combats les produits de synthèse

après dire que manger cru est la meilleure façon pour limiter les déchets métaboliques est aussi une erreur, car la cuisson, donc la modification de certaines molécules par la synthèse de nouvelles, peut réduire les déchets métaboliques, cru n'est pas obligatoirement synonyme de meilleur encore un abus de langage, certains aliments mangés cru sont mauvais pour la santé voire mortel alors que cuits ils sont parfaitement digestes

tout ton discourt est bancal quand tu t'appuies sur la linguistique pour justifier dans un sens et pour te dédouaner dans un autre, ce qui prouve bien qu'il n'y a aucun fondement scientifique dans ce que tu avances, juste un jeu linguistique aux grès de tes besoins

à toujours vouloir opposer naturel à synthétique, le bien et le mal, tu fais des raccourcis qui n'ont aucun sens et tu dis des absurdités ou tu nies certaines évidences, c'est bien là le problème, d'un discours sans ouverture d'esprit, étriqué dans ses extrêmes contraintes
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Re: Et si le BIO était un LEURRE.....euuuuuh !

par Moindreffor » 30/04/19, 14:51

autre réflexion qui tendrait à dire que le bio est un leurre, les légumes "bio" vendus emballés sous vide de plastic, ou sous plastic tout simplement

donc on le droit d'être "bio", mais pas "écolo", on n'est pas à une contradiction près :mrgreen:
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Re: Et si le BIO était un LEURRE.....euuuuuh !

par janic » 30/04/19, 16:31

janic a écrit :
quand tu dis que quelque chose de très cher n'est pas un luxe, linguistiquement parlant


Je n’y peux rien, ce n’est pas moi qui ai établi les règles de français.
donc le savoir vivre n'entre pas en compte du moment que linguistiquement c'est correct, c'est une vision très réductrice, peu de largeur d'esprit
Comme étroitesse d’esprit tu es le modèle idéal ! Cette amabilité mise à part. Le linguistiquement correct fait référence aux différents sens que définissent les auteurs des dictionnaires, je n’y peux rien là encore. Le savoir vivre n’a donc aucune application en l’occurrence.
juste une simple réflexion, sais-tu que lorsque tu fais cuire un aliment, tu réalises de multiples synthèses, donc ton aliment cuit est un produit de synthèse, donc toi qui est contre les produits de synthèse tu dois manger tout cru
janic a écrit :Toujours à tout mélanger par une vision de chimiste réduisant le complexe au plus simple, ce qui ne fonctionne pas dans le vivant! Quant à manger cru, tu as raison c’est la meilleure façon de s’alimenter en réduisant les déchets métaboliques. Pour autant, il y a d’autres aspects alimentaires qui sont bien pires comme la consommation de bidoche, de produits chimiques, etc... qui allie ces inconvénients générateurs de ces maladies dites de civilisation. Mais chacun doit assumer ses choix personnels ou culturels avec ses avantages et inconvénients, c’est ça la vie et la mort!
linguistiquement parlant quand tu modifies une molécule ou un ensemble de molécules par action humaine tu fais de la la synthèse, donc dès que tu cuis quelque chose tu synthétises autre chose, donc tu fais de la synthèse, c'est la linguistique qui le dit, tu ne peux pas utiliser la linguistique que quand ça t'arrange, donc si tu veux être logique avec toi même aucune cuisson, sinon tu vas à l'encontre de ce que tu combats les produits de synthèse
Ne parle pas de linguistique si tu ne sais pas l’utiliser à bon escient. L’AB ne parle pas d’inexistence de synthèses complexes dans les produits venant de la nature, mais des produits de synthèse simplistes de la chimie qui n’est qu’une pale imitation de phénomène extrêmement complexe que la chimie ne réussit pas à reproduire.
Je reprends donc l’exemple de la différence entre une jambe artificielle comparée à une jambe naturelle, cette dernière étant beaucoup plus complexe qu’une jambe artificielle, même aussi sophistiquée que le fait la technologie actuelle.
Essaies donc de démontrer qu’une jambe de bois soit l’équivalent d’une vraie jambe.
après dire que manger cru est la meilleure façon pour limiter les déchets métaboliques est aussi une erreur, car la cuisson, donc la modification de certaines molécules par la synthèse de nouvelles, peut réduire les déchets métaboliques, cru n'est pas obligatoirement synonyme de meilleur encore un abus de langage, certains aliments mangés cru sont mauvais pour la santé voire mortel alors que cuits ils sont parfaitement digestes.
Encore une vision de chimiste ! Le métabolisme ne consiste pas seulement à avaler un quelconque nutriment, mais à observer toute la chaine de ce que devient ce produit de la bouche à l’anus et de sa diffusion dans l’organisme, ça c’est de la vraie biologie. Or tu évoques une approche simplifiée, comme d’habitude, sans évaluer son rapport bénéfice/ quantité et qualité ingérée.
Quand aux aliments mortels crus devenant digestes cuits, c’est en partie vrai, si l’on s’en tient seulement aux réactions immédiates digestives. Or les composants crus auront provoqué des réactions d’intoxication qui feront que, sur des siècles d’expérimentation, les utilisateurs de nourriture s’en seront abstenus par prudence.
tout ton discourt est bancal quand tu t'appuies sur la linguistique pour justifier dans un sens et pour te dédouaner dans un autre, ce qui prouve bien qu'il n'y a aucun fondement scientifique dans ce que tu avances, juste un jeu linguistique aux grès de tes besoins
La linguistique ne dédouane rien, elle défini les choses, pas leur utilisation abusive ou pas. Donc ton discours pseudo scientifique n’est pas adapté au sujet.
à toujours vouloir opposer naturel à synthétique, le bien et le mal, tu fais des raccourcis qui n'ont aucun sens et tu dis des absurdités ou tu nies certaines évidences, c'est bien là le problème, d'un discours sans ouverture d'esprit, étriqué dans ses extrêmes contraintes
Encore le rigolo qui parle ! La différence entre naturel et synthétique ne se situe pas en tant que bien ou mal, mais en tant que constations sur le vivant. Si l’individu tire plus de bénéfices du synthétique, sans effets secondaires inexistants avec le produit non synthétique, c’est de sa responsabilité de l’utiliser ou pas.
Malheureusement, et on commence à faire marche arrière sur ce sujet, ce n’est que rarement le cas pour ne pas dire jamais
autre réflexion qui tendrait à dire que le bio est un leurre, les légumes "bio" vendus emballés sous vide de plastic, ou sous plastic tout simplement
donc on le droit d'être "bio", mais pas "écolo", on n'est pas à une contradiction près
C’est exactement ça ! Il y a des écolos non bio comme des bio non écolos, c’est un exemple typique des contradictions humaines. De la même façon qu’il y a des producteurs de bio (et même plus que bio) que se bourrent de produits chimiques par leurs médicaments. Ce qu’ils n’absorbent pas par un canal, ils l’absorbent par un autre.
C’est ça l’humain ! 8) :cry:
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Re: Et si le BIO était un LEURRE.....euuuuuh !

par izentrop » 02/07/19, 00:19

La presse en rajoute toujours une couche, c'est vendeur mais faux. https://www.pseudo-sciences.org/Le-bio- ... -du-cancer
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Re: Et si le BIO était un LEURRE.....euuuuuh !

par janic » 02/07/19, 09:41

La presse en rajoute toujours une couche, c'est vendeur mais faux. https://www.pseudo-sciences.org/Le-bio- ... -du-cancer

Ah, l’AFIS comme référence pseudoscientifique. :cheesy: :cheesy: :cheesy:
Cet article a, comme d’habitude, les défauts qu’il reproche aux autres, c'est-à-dire l’expression de croyances, tantôt pour tel sujet, tantôt contre (surtout quand elle remet en question des dogmes) dont le sujet est le cas.
J’ai donc souligné quelques formulations de l'AFIS pour montrer justement qu’ils ne voient pas leurs propres contradictions sous un couvert d’analyse (pas toutes fausses d’ailleurs) « scientifique » qui n’est que l’expression de LEUR point de vue n’ayant pas plus, ni moins de valeur en terme de point de vue que tout autre. Ceci dit : allons-y !

Avec un corollaire largement appuyé par les promoteurs du bio : les pesticides (sous-entendu de synthèse) seraient la cause de l’augmentation des cancers chez les non-consommateurs de bio. C’est oublier un peu vite que les aliments issus de l’agriculture biologique, eux aussi, peuvent présenter des traces de pesticides, fussent-ils « bio »
Cet argument n’en est pas un puisqu’il sous entendrait que ce n’est plus la dose qui est importante. En clair, si une personne consomme une toute petite partie d’un poison, que sont ces pesticides, on ne peut s’en servir pour prétendre que des doses plus importantes ne seraient pas plus dommageables. C’est scientifiquement insoutenable. C’est comme comparer une simple coupure avec une amputation. Donc argument bidon!
et que ce qui a été observé est « une association entre alimentation bio et diminution du risque de cancers, et non la démonstration d’un lien de cause à effet. »
Argument majeur utilisé à foison pour nier ce qui, dans certaines conditions, établissent justement ces liens.
Dans le cas invoqué, il va de soi que l’échantillonnage utilisé est trop aléatoire et insuffisant pour établir de façon certaine et incontestable ces causes (comme pour les vaccins d’ailleurs), mais un cumul d’effets permet de remonter effectivement à des causes. Ce qui se vérifie soit par des études randomisées (impossibles à faire, en l’occurrence, sur le sujet du bio) ou de l’expérience comparative sur le terrain.

Il est alors apparu, en prenant les chiffres de façon brute, 27 % de cancers en moins pour le groupe Q4 par rapport au groupe Q1, et 25 % après diverses corrections supposées éliminer les « facteurs de confusion ». En analysant les résultats pour chaque type de cancer, les auteurs ont constaté une baisse significative des incidences uniquement pour les cancers du sein (les femmes constituaient 78 % de la cohorte) et les lymphomes.
En supposant que cela se limite à ces cas, et pour les populations concernées, le jeu en vaudrait la chandelle, déjà. Or, là encore, les gens et les études randomisées, les statistiques, ne font pas bon ménage puisque tous n'ont pas cette lecture "scientifique" , mais s'appuient sur leur comparaison avec d'autres gens donc sur l'expérience et le vécu.

Ces résultats étant en contradiction avec une étude de bien plus grande ampleur menée en Grande-Bretagne [5] (cohorte dix fois plus importante sur une durée double, voir l’article « L’alimentation bio et le risque de cancers » [6]), nombre de scientifiques se sont penchés sur l’étude afin d’en analyser les conclusions. De nombreuses réserves ont alors été formulées [7][8].
Réserves formulées par des scientifiques opposés au bio et voire subventionnés par les industries pro chimie Déclarations d’intérêts non nécessaires dans ce domaine.

Pour prouver un lien de cause à effet, il faudrait conduire des essais contrôlés randomisés (comme pour les médicaments, deux groupes semblables sont testés : un prend les produits dont on cherche à évaluer l’impact, l’autre non), plus adaptés mais bien plus difficiles à mettre en œuvre dans le cas qui nous intéresse.
Tout à fait ! Les consommateurs de bio (de ceux qui y ont gouté occasionnellement, ceux qui en consomment un peu, jusqu’aux consommateurs quasi exclusif de bio) tout ça classé comme bio rend impossible ce travail, ne serait-ce que parce que ces consommateurs ne sont pas des cobayes pour médicament, mais seulement des adeptes d’une vie plus saine comme il peut y avoir des adeptes de musique, de peinture, ou de sport à ses différents niveaux de connaissance et de pratique. Donc oui, il y a autant d’objectif que de subjectif dans ce domaine.

En effet, on s’aperçoit au travers des données recueillies auprès des participants que Q1 regroupe tous les comportements « à risque » (cigarette, alcool, alimentation carnée, obésité…) alors que Q4 regroupe les comportements vertueux de personnes soucieuses de leur santé, consommant une alimentation plus équilibrée, pratiquant une activité physique, etc.
Ca c’est le coté, vrai sous certains aspect, selon lequel si ces personnes avaient un comportement vertueux, sans le bio, le résultat serait vraisemblablement le même et ce n’est pas dénué d’une certaine logique, sauf que tous les bio, ne sont pas non fumeurs, ni abstinents, ni vg , cet argument perd de son intérêt lorsque ces personnes sans activité physique particulière (par exemple les personnes âgées, les handicapés et autres) qui picolent bio, viandes bio, peuvent être comparées à des non bio et cela ne se mesure pas sur des cohortes impossibles à établir et donc qui ne peut s’estimer que sur le terrain avec toutes les incertitudes qui les accompagnent tant il y a de paramètres différents mis en cause.

Cela n’est pas vraiment étonnant compte tenu de la propension bien connue des personnes mangeant bio à choisir un mode de vie et des habitudes alimentaires plus saines. Le souci, c’est que cela crée des facteurs de confusion importants en termes de risques vis-à-vis du cancer : comment dissocier correctement les fluctuations d’incidence entre ce qui relève de la consommation de produits bio et ce qui résulte de comportements « à risque », surreprésentés dans Q1 ?
C’est évident ! C’est pourquoi cela ne remet pas en question le fait de manger bio, c'est-à-dire, contenant moins ou pas, de ces produits industriels que les industriels eux-mêmes finissent par retirer de leurs produits, cela relève du bon sens le plus élémentaire et ce n’est que sur le long terme, et en supposant que toute la population se mette au vrai bio comparé à d’autres modèles non bio, que des différences significatives pourraient être mesurées. (comme pour les vaccins où devraient être comparées des populations avec et des populations sans, ce qui a déjà été fait mais que l’AFIS se garde bien de mettre aussi en avant, vu son soutient inconditionnel aux systèmes en place)

Dans le cas de l’étude sur le lien entre alimentation bio et cancer, la fragilité des résultats, les facteurs de confusion possibles et un échantillon peu représentatif auraient dû conduire à une grande prudence avant toute généralisation. Pourtant, comme nous l’avons vu, une bonne partie de la presse s’est affranchie de ces réserves
C’est oublier que ces mêmes presses ont été, pendant des décennies, les grands adversaires de ce même bio, soutenant ainsi les industries les plus polluantes de la santé humaine et animale. Mais le vent a tourné, les populations sortent de plus en plus de leur léthargie avec les scandales industriels, les problèmes climatiques, etc… et les jeunes journalistes ont une conscience d’être de plus en plus responsables et donc de changer d’attitude envers leurs lecteurs et auditeurs qui, ne veulent plu soutenir de système destructeur de la vie en général et le cancer en fait partie, une partie extrêmement importante puisque liée à cette société qui s’empoisonne par de multiples sources. :(
Alors le bio diminue-t-il les cancers(mais quel bio et quels cancers?) de façon exclusive? Trop tôt pour l'estimer, mais on ne peut douter qu'il y participe de façon importante.
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Re: Et si le BIO était un LEURRE.....euuuuuh !

par izentrop » 30/07/19, 08:35

le magazine 60 Millions de consommateurs met en garde contre les « montagnes de promesses » du secteur, dans son hors-série de l'été consacré au « meilleur du bio ». Après de multiples tests sur 130 produits, le titre évoque un secteur « loin d'être sans failles ». Déplorant qu'un produit arborant le label AB coûte bien plus qu'un produit conventionnel, le magazine dénonce « l'argument marketing de poids » qu'est devenu le précieux sésame.
Parmi les 130 produits testés par le magazine, quelques-uns sont emblématiques : le lait, les céréales du petit déjeuner, la pâte à tartiner, les pommes, mais aussi le vin, la viande ou le poisson. À titre d'exemple, les tests effectués par 60 Millions de consommateurs révèlent que l'ensemble des œufs testés sont finalement contaminés par des polluants, et que les œufs bio en contiennent même de plus grandes quantités.

Le magazine, édité par l'Institut national de la consommation (INC), pointe plusieurs points à améliorer dans la filière: l'utilisation des engrais et pesticides, l'exploitation intensive, l'impact carbone négatif des fruits hors saison, le fait que certains fruits et légumes bio soient vendus sous plastique... Il rappelle également que « manger exclusivement bio est une utopie, pour des raisons économiques, mais aussi parce que toutes les denrées ne sont pas disponibles ».
https://www.lepoint.fr/sante/alimentati ... 074_40.php
Je suis "intégriste", parait-il :roll: ...Le bio, peut-être un domaine qu'il ne faut pas non plus critiquer, ou c'est seulement la biodynamie ?
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Re: Et si le BIO était un LEURRE.....euuuuuh !

par janic » 30/07/19, 10:49

Je suis "intégriste", parait-il :roll: ...Le bio, peut-être un domaine qu'il ne faut pas non plus critiquer, ou c'est seulement la biodynamie ?
l'accusation d'intégriste à ton encontre, et celle de tes petits copains, n'est qu'un renvoi de l'ascenseur à son premier utilisateur. Si personne n'utilisait ce vocable le premier, il n'y aurait pas nécessité de retour du bâton.
Pour 60 millions et INC, c'est la même famille qui depuis des décennies veut discréditer le bio (et qui y sont parvenus, en partie, avec le sigle AB en le rendant moins exigeant) et qui prend, volontairement, certains cas, non représentatifs de l'ensemble, pour en faire leur délice.
Oui, il y a et il y aura toujours (sauf si tous les produits chimiques disparaissent définitivement de notre environnement) des cas à signaler, hors norme! Et alors? c'est comme comparer les grands centres industriels polluants avec la campagne loin de cette pollution. Il faut raison garder et ce n'est pas le cas de ces organismes et encore moins de leur propagandeurs.
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Re: Et si le BIO était un LEURRE.....euuuuuh !

par Moindreffor » 30/07/19, 11:05

janic a écrit :
Je suis "intégriste", parait-il :roll: ...Le bio, peut-être un domaine qu'il ne faut pas non plus critiquer, ou c'est seulement la biodynamie ?
l'accusation d'intégriste à ton encontre, et celle de tes petits copains, n'est qu'un renvoi de l'ascenseur à son premier utilisateur. Si personne n'utilisait ce vocable le premier, il n'y aurait pas nécessité de retour du bâton.
Pour 60 millions et INC, c'est la même famille qui depuis des décennies veut discréditer le bio (et qui y sont parvenus, en partie, avec le sigle AB en le rendant moins exigeant) et qui prend, volontairement, certains cas, non représentatifs de l'ensemble, pour en faire leur délice.
Oui, il y a et il y aura toujours (sauf si tous les produits chimiques disparaissent définitivement de notre environnement) des cas à signaler, hors norme! Et alors? c'est comme comparer les grands centres industriels polluants avec la campagne loin de cette pollution. Il faut raison garder et ce n'est pas le cas de ces organismes et encore moins de leur propagandeurs.

non, là je pense que ce sont les pratiques de production du bio qui sont mises en causes, par leurs effets pervers, le fait que les poules sortent et qu'elles mangent dehors fait qu'elles sont plus exposées aux pollutions, que le désherbage mécanique accentue l'érosion des sols, que la culture sous serre en aquaponie n'est pas vraiment de l'agriculture
donc que le bio est malgré lui pollué, à l'insu de son plein gré :mrgreen: et donc pour moi il est dommage que certaines pratiques qui pourraient évoluer (le désherbage, le choix des sites) feraient encore un meilleur bio global, bien évidemment en pleine campagne il y a les "vrais" bio comme tu le dis, et c'est eux qui doivent être défendus car même si le consommateur sait faire la différence les amalgames sont souvent trop vites faits, et tout ce qui peut nuire au bio en général, nuit à toute la filière

donc pour moi le bio ne doit pas s'endormir sur ses lauriers ou être dévoyé, il ne suffit pas de dire qu'il existe du "vrai" bio pour que le bio progresse
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