La pollution: conséquences de l’effet de serre

Boulversements climatiques et conséquences de l’effet de serre : des coïncidences inquiétantes.

En rejettant dans l’atmosphère les polluants définis plus haut, l’homme ne fait pas que se détruire lui même, il bouleverserait l’équilibre naturel de régions, puis à encore plus grande échelle, de la Terre toute entière. La principale conséquence est l’effet de serre qui se traduit par une augmentation trés brutale, à l’échelle géologique, des températures. Mais étant donné la nouveauté du phénoméne à effet de serre, les scientifiques et météorologue ne peuvent que formuler des hypothèses plus ou moins plausibles sur les conséquences de cet effet de serre.


Innondations dans la somme (printemps 2001)


Les principales conséquences (catastrophes) climatiques de l’augmentation des températures moyennes (effet de serre et activités humaines) sur la planète seraient :

– de nombreuses tempêtes, exceptionnelles par leur intensité ou leur fréquences (phénomènes méconnus comme « el niño » et « la niña »)

– des innondations (ou sécheresses): fréquentes en France. Plus de 600 morts en Algérie en Novembre 2001.

-fontes des glaces: au rythme d’augmentation actuel des températures, 95% de la masse des glaciers alpins aura fondu en 2100 (92% de la masse du glacier du Mont Kenya a déjà disparu). Pour la première fois (Eté 2000) on a observé de l’eau liquide au pôle Nord.

– Abérations météorologiques : périodes pluvieuses en été et vagues de chaleur au printemps, températures jouant au yoyo…

– Baisse des durées d’enneigement… (avec les conséquences touristiques que cela induit, dans les vosges par exemple, la neige est absente depuis 10 ans)

– …ou au contraire durée d’eneigemment considérablement augmentées par le dérèglement des courants marins, en particulier du Gulf Stream. Si il n’existait plus il y aurait une période de 4 à 6 mois par an d’eneigement sur l’Europe jusqu’en Grêce. Et au contraire, une grâve élévation des température en Amérique (New York qui est pourtant à la lattitude de l’Espagne connait depuis toujours de longues périodes d’eneigemment)

– propagation des maladies tropicales dans les pays tempérés

– disparition de nombreuses espèces, sensibles aux températures (insectes) mais surtout dont l’écosystème ou la chaîne alimentaire est menacée par les changements climatiques

– élévation du niveau des océans, plus par la dilatation de l’eau des océans que la fonte des glaces terrestre ou polaires

– à terme 92 Millions d’humains potentiellement victimes d’une élévation de 50 cm du niveau des océans. (chaîne alimentaire rompue, delta inondés..); imaginez ce nombre pour 2 ou 3 mètres d’élévation

Cette liste n’est pas exaustive et certainnes conséquences de l’effet de serre sont encore inconnues. Quoiqu’il en soit les coûts humain et financier seront gigantesques.


Pluies diluviennes à Marseille (Hiver 2000)


Estimation du coût de la pollution en CO2.

La conférence de Kyoto a estimé le coût préventif d’une tonne de CO2 entre 20$­­­­­­ et 40$­­­­­­. Ce coût a été estimé en prévision des potentiels dégats occasionés par le CO2. En France, ce coût préventif et virtuel s’élève, rien que sur les transports, à 1.7 Milliards de frs/an.

A titre d’exemple, la tempète de décembre 1999 a « couté » en France: 88 morts et 150 Milliards de frs.


Forêt dévastée par la tempète de 1999 (Petite Pierre, Alsace)


Comment contrer ce suicide écologique?

Des solutions rapidement mise en place, peu coûteuses et ne boulversant pas les enjeux financiers actuels doivent absolument être développées pour espérer limiter les dégats presque irréversibles ( à l’échelle humaine ) que nous sommes entrain de causer. Ces solutions sont autant comportementales que technologiques…

Car la pollution ne touchera pas, comme certaines maladies trés médiatisées, qu’une partie de la population, mais toute l’humanité, personne ne sera épargné même si les populations les plus pauvres seront les plus durement touchées (comme nous l’avons vu avec les innondations meutrières au Honduras et en Algérie).

Evidement, rien n’est encore prouvé scientifiquement mais le bon sens permet facilement de sentir le risque majeur vers lequel nous allons…et qu’il serait peut etre grand temps de développer et d’appliquer des solutions au lieu de continuer de défendre certains corporatismes…

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