Parole,parole,parole: encore des mots toujours des mots

C’est en effet sur cet air que l’Ademe a lancé sa derniere campagne : Économies d’énergie. Faisons vite, ça chauffe !

Or un petit retour en arrière s’impose pour mieux comprendre mon point de vue à propos de cet organisme.

Le 11 octobre 2001, je soutenais mon projet de fin d’étude à propos du procédé Pantone devant prés de 30 personnes ( fait exceptionnel pour une simple soutenance de projet de fin d’études ) à l’ENSAIS. La conclusion de ce travail ( dont une grande partie est disponible sur ce site ) était que beaucoup d’aspects prometteurs nécessitaient des recherches complémentaires, notamment au niveau de la dépollution. Evidement beaucoup de revendications de Mr Pantone n’avaient pas pu être confirmées ( et ne le sont toujours pas ) mais beaucoup d’aspects nécessitaient des études plus poussées.

Recherches que j’étais évidement prêt à effectuer durant une extension de mon cursus. Je rappelle, pour informations, que l’ANVAR était partenaire du projet mais ne pouvait soutenir des projets de particuliers : une entreprise, un établissement public ou une association devait faire une demande d’aide. Or vu que j’étais diplomé je « n’appartenais » plus à l’ENSAIS. J’étais donc un simple particulier…ne pouvant être éligible pour une subvention ANVAR.

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Une semaine plus tard je contactais donc l’ADEME pour leur demander la piste à suivre, je leur joignais le résumé ( disponible également sur ce site) de mon projet. La seule réponse que je reçue, 4 mois plus tard je précise, était un accusé de réception, je cite :  » Nous avons bien reçu votre demande et l’avons transmise au service des transports. Vous ont-ils contacté ? « 
La réponse était évidement non, je m’empressais donc de répondre à ce mail en leur demmandant à nouveau la démarche à suivre pour développer ce projet. J’attends toujours la réponse à ce mail ! Ces évènements datent de février 2002, tous les mails ont été conservés pour preuve de ma bonne foi.

Je vous joint également la copie d’un fax prouvant que l’ADEME est au courant de ces recherches mais qu’elle n’a strictement rien fait ( me concernant ) pour les aider, du moins en apparance !

Voir la copie du fax de l’Ademe

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En conclusion, je dirais : à vous de vous faire votre propre opinion. Je ne souhaitais rien d’autre que pouvoir travailler sur ce système ( et ses dérivés ) pour le comprendre et l’améliorer mais il semble que ce ne soit pas possible dans ce pays. Tout ceci dans une hypocrisie permanente…

Alors ou est la liberté de la recherche dans notre pays ?

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