par Obamot » 20/05/13, 12:55
Organismes de notation, assurances, spéculation boursico-financière et banques: c'est tout pareil!
C'est tout fondé sur l'étude et le calcul des "risques"...
D'ailleurs on ne connaît plus une seule banque qui n'ait pas une branche "assurance", quand ce n'est pas un seul et même organisme.
Ainsi quel que soit le contrat ou le sinistre, je ne connais pas une seule compagnie d'assurance qui ne soit pas gagnante.
Soit elles trouvent la faille qui leur permettra de ne pas payer, soit elles ne jouent pas la carte de la «mutualisation des risques» et elles gagnent à tout les coups sur tous les tableaux. Soit elles divisent les risques en d'autres spécialisés et spécifiques (comme la RC ou ménage qui ne prendra en compte — comme par hasard — les risques liés à votre matériel informatique, vos collections d'objets, montres-bijoux, disques rares ou œuvres d'art ou que sais-je, arguant que ça ferait l'objet d'une "police séparée", oui mais alors PRIMES BEAUCOUP plus chères...) soit encore elles vous brandissent toutes sortes de clauses d'exclusion, réduisent leur remboursement pour cause de «sous-assurance» et toutes sortes de chausses-trappes que l'on ne découvre que lorsque l'on est dans la mouise...
Les vautours parmi les vautours étant les organismes de notation et les banques d'affaires, puisque pays par pays, région par région, ville par ville, quariter par quartier, voire immeuble par immeuble: elles fixent les ratios de «ce que les gens sont prêts à payer» (VS ce que ça vaut et ce que ça coûte en principe) comme loyer ou comme prix au m2. Vu que tout ça est déterminant pour le calcul du taux hypotécaire, des risques des polices d'assurances, des investissement dans l'immobilier etc... Elles savent vous dire encore, de façon tout aussi ciblée et précise, quel est le coût de la vie là où vous habitez, l'évolution des salaires et celui du chômage, et évidemment là où il y a le plus de fric à faire...
Et ce — bien évidemment — pour mettre les gens sous pression et évaluer leur "degré de vulnérabilité" VS ce qu'ils sont prêts à débourser dans un investissement éventuel... (Il n'y a pas de petits profits)...
Ainsi on peut comprendre pourquoi la majorité des banques «vont si bien» malgré la crise (à quelques rares exceptions de celles qui n'ont pas pu sauter du manège en marche tant qu'il était encore temps), et comment se fait-il que bien qu'étant au bord du gouffre en 2008, elles ont pu comme par enchantement rembourser tous les prêts concédés par les banques d'état en à peine quelques mois...
C'est évidemment à ces prédateurs que l'on doit le fait que dans les pays plus aisés, ils soit parfois presque plus difficile de s'en sortir que dans des pays émergeants, d'une part en raison du fait qu'il ne faudrait pas que — ça aille trop bien — dans certains coins, pour pas que les populations aient trop de facilité à rembourser leurs emprunts, à payer leurs bien immobiliers, leur loyer, leur nourriture etc et par ailleurs, parce qu'il vaut mieux (pour eux) que ce soient eux qui profitent du pactole... Et pour définir tout ça et les variables d'ajustement qui sont de facto pilotées par tout ce beau monde, il n'y a qu'un mot:
SPÉCULATION !
Chez tous ceux-là — que ce soit volontaire, conjoncturel ou systémique — excepté payer vos primes et verser les taux d'intérêts du remboursement de vos emprunts, il n'y a plus rien de sûr.
Et tout ce qui est décrit ici, est un phénomène qui a commencé et s'est amplifié depuis les années 70. Aujoursd'hui elles vont même jusqu'à spéculer sur votre mort en connaissant les données relatives à votre état de santé (ultra-confidentiel et privé, mais qu'importe, par pour elles...): en vous poussant à revendre votre police "d'assurance-vie"!
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