Crise: un union (fusion?) économique France Allemagne?

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Christophe
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Crise: un union (fusion?) économique France Allemagne?




par Christophe » 15/12/11, 17:30

Fusion économique franco-allemande. Une solution..."coup de théâtre"...à la crise de la zone euro?

Je n'ai pas trop compris à quel ° il fallait prendre cet article...

Les menaces sur l'euro ne sont pas comparables aux armées de Joseph Staline et d'Adolf Hitler ? Certes, mais les temps ont changé : ce qui, hier, se conquérait par les armes s'obtient aujourd'hui par l'économie, qui réduit les nations mal gérées à la décadence matérielle et au désespoir existentiel.

Imaginons donc, mais ce n'est pas théorique ni farfelu, que Nicolas Sarkozy et Angela Merkel décident, à leur tour, d'écrire l'Histoire plutôt que de la subir. Imaginons un geste dramatique, historique, qui serait la fusion économique de la France et de l'Allemagne, avec un seul budget, une fiscalité unique, un droit au travail unique, une approbation unique d'un seul budget. Ce ne serait hors d'atteinte ni politiquement ni techniquement : les sentiments xénophobes sont marginaux dans les deux nations et les deux économies sont complémentaires, déjà fortement intégrées.

L'Allemagne apporterait son industrie de la machine-outil et de la chimie, la France son avance dans le monde des énergies, des transports, de l'armement, du luxe. Les partis politiques des deux pays se ressemblent assez pour se réunifier et pouvoir aisément adopter des positions communes. Cette économie unique deviendrait un géant forcément bien géré, ce qui assécherait tout scepticisme sur le devenir à long terme de l'euro.

Ce coup de théâtre, maintenant, éviterait des mois de tergiversations avant que les autres Européens ne ratifient péniblement le traité amélioré qu'envisagent, à ce jour, Angela Merkel et Nicolas Sarkozy. D'ici que ce traité soit ratifié, l'euro aurait le temps de s'écrouler dix fois, et trois Etats au moins feraient faillite.

A l'inverse, la fusion franco-allemande contraindrait tous les autres, y compris la Grande-Bretagne, à s'y rallier. Elle n'exclut pas les modifications envisagées aux traités actuels pour améliorer la bonne gouvernance européenne. Mais un bon traité est un traité simple qui devrait se résumer en deux propositions. La première serait d'accorder trois à cinq ans, pas plus, dès la signature du traité, pour que devienne obligatoire non pas l'équilibre budgétaire dans chaque nation, mais le plafonnement de la dépense publique nationale en proportion de la richesse nationale, par amendement constitutionnel : équilibrer leur budget en augmentant les impôts ne serait qu'une incitation à réduire encore la capacité d'investissement productif.

La seconde proposition du traité serait la création d'une véritable Cour économique européenne, aussi indépendante que la Banque centrale de Francfort, pour imposer des règles comptables communes, garantir la transparence des comptes publics et sanctionner lourdement, sans appel, les infractions à l'honnêteté des comptes comme à l'augmentation de la dépense publique.

La fusion franco-allemande - outre qu'elle inscrirait des auteurs au panthéon historique de l'Europe, comme Robert Schuman, Konrad Adenauer, Paul-Henri Spaak, Jean Monnet, Charles de Gaulle ou Alcide de Gasperi - résoudrait, au sabre et pas à la plume de greffier, les trois menaces distinctes qui pèsent actuellement sur l'Europe et que l'on confond à tort : la permanence de l'euro comme monnaie fiable, l'équilibre nécessaire des dépenses publiques comme condition du retour à la croissance et le retour à la croissance elle-même.

Car l'économie n'a pour finalité que le progrès, pas l'équilibre : la croissance européenne est lente uniquement parce que le crédit est incertain et le marché privé asséché par la dette publique. Le coup de théâtre historique ici suggéré pourrait sectionner d'un seul geste l'hydre à trois têtes - stagnation, crise de l'euro et dette - qui mine l'esprit européen. Et toute alternative serait inutile et incertaine.Partisan résolu du libéralisme,

Guy Sorman a défendu, dans les années 1980, la Révolution conservatrice américaine (Fayard, 1983). L'un de ses derniers ouvrages s'intitule Wonderful World. Chronique de la mondialisation (Fayard, 2009).


Source: http://www.lemonde.fr/idees/article/201 ... _3232.html

En fait cela ressemble à une nouvelle Europe dans l'Europe...et les mêmes problèmes que ceux de l'EU actuelle se poseront à terme...
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Flytox
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par Flytox » 15/12/11, 20:20

AMHA , au premier , second et troisième degré ce n'est ni crédible ni argumenté ni même amusant, juste nul ! :mrgreen:
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La Raison c'est la folie du plus fort. La raison du moins fort c'est de la folie.
[Eugène Ionesco]
http://www.editions-harmattan.fr/index. ... te&no=4132

 


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