Pétrole: quand y en a plus, y en a encore

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par Christophe » 24/08/15, 16:38

Oui ils ont bien besoin de découvrir des gros gisements car le pétrole est à nouveau sous les 40 dollars: https://www.econologie.com/forums/le-petrole ... 14195.html

...

:|

Espérons que cela ne dure pas... :mrgreen:
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moinsdewatt
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Re: Pétrole: quand y en a plus, y en a encore




par moinsdewatt » 12/03/16, 13:57

Total commencera mi-mars à chercher du pétrole en Uruguay

AFP le 11 mars 2016

Le géant pétrolier français Total a annoncé vendredi qu'il commencerait mi-mars à creuser un puits exploratoire au large de l'Uruguay, espérant trouver du pétrole dans ce pays qui est le seul d'Amérique du Sud à devoir importer tout son brut.

"Total confirme avoir commencé hier, jeudi 10 mars, les opérations de préparation pour creuser le puits Raya-1 dans le bloc 14 de la plateforme maritime uruguayenne", a indiqué le groupe dans un communiqué.

Les travaux seront effectués à partir du navire Maersk Venturer.

"Les sous-traitants estiment que le forage commencera mi-mars", a précisé le communiqué, ajoutant que le bloc 14, d'une superficie d'environ 7.000 kilomètres carrés, se trouve à 250 kilomètres de la côte de l'Uruguay.

Total détient une participation de 65% dans le consortium chargé de l'exploration, l'Américain ExxonMobil ayant les 35% restants.

D'autres groupes, comme l'Australien Petrel Energy, propriétaire à 51% de Schuepbach Energy International (SEI), envisagent aussi de forer au large de l'Uruguay, après la découverte de gisements potentiels ces dernières années.

Même si l'Uruguay est encore loin de la première goutte d'or noir, la perspective d'en trouver suscite l'enthousiasme dans ce petit pays de 3,3 millions d'habitants qui, à la différence de ses deux géants de voisins, l'Argentine et le Brésil, a toujours souffert d'une dépendance pétrolière totale vis-à-vis de l'extérieur, même s'il a fortement développé l'énergie éolienne en parallèle.

http://www.connaissancedesenergies.org/ ... uay-160311
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Re: Pétrole: quand y en a plus, y en a encore




par moinsdewatt » 03/04/16, 13:36

Toujours plus loin :

Uruguay : Total et ExxonMobil débutent le forage du puits de pétrole sous-marin le plus profond du monde

03/04/2016 MONTEVIDEO

Les géants pétroliers Total (France) et ExxonMobil (Etats-Unis) ont débuté mercredi le forage d'un puits sous-marin exploratoire au large de l'Uruguay qui sera le plus profond du monde, a annoncé le ministère de l'Industrie.

L'objectif "se trouve en eaux profondes, à 250 kilomètres de la côte uruguayenne, et présente des défis technologiques, opérationnels et logistiques liés aux conditions extrêmes et à la profondeur de plus de 3.400 mètres sous le niveau de la mer, ce qui dépasse le record mondial actuel", explique le ministère dans un communiqué.

Les travaux de perforation, effectués à partir du navire Maersk Venturer, dureront une centaine de jours.

Le bloc 14 de la plateforme maritime uruguayenne, où sera creusé le puits, est d'une superficie d'environ 7.000 kilomètres carrés.

Total détient une participation de 65% dans le consortium chargé de l'exploration, l'Américain ExxonMobil ayant les 35% restants.

D'autres groupes, comme l'Australien Petrel Energy, propriétaire à 51% de Schuepbach Energy International (SEI), envisagent aussi de forer au large de l'Uruguay, après la découverte de gisements potentiels ces dernières années.

Même si l'Uruguay est encore loin de la première goutte d'or noir, la perspective d'en trouver suscite l'enthousiasme dans ce petit pays de 3,3 millions d'habitants.

A la différence de ses deux géants de voisins, l'Argentine et le Brésil, l'Uruguay a toujours souffert d'une dépendance pétrolière totale vis-à-vis de l'extérieur, même s'il a fortement développé l'énergie éolienne en parallèle.

https://www.zonebourse.com/TOTAL-4717/a ... -22112740/
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par moinsdewatt » 28/05/16, 12:12

Russie: lancement d'un terminal pétrolier essentiel pour l'exploitation de l'Arctique

AFP le 25 mai 2016

Le président russe Vladimir Poutine a inauguré mercredi un terminal pétrolier sur la péninsule de Yamal, dans l'Arctique, capable de fonctionner toute l'année dans des conditions extrêmes et devant constituer une étape essentielle dans l'exploitation des vastes ressources de cette région.


Par vidéoconférence depuis le Kremlin, M. Poutine a ordonné le chargement d'un premier cargo au terminal "Vorota Artiki" (Portes de l'Arctique), avec du pétrole du gisement Novoportovskoïé, exploité par Gazprom Neft, la branche pétrolière du géant gazier Gazprom. "Nous marquons aujourd'hui une nouvelle étape dans l'exploitation du gisement Novoportovskoïé, c'est un événement significatif, important", a-t-il déclaré, cité par les agences russes.

"Ce projet est l'un des plus coûteux de l'industrie pétrolière en Russie. En trois ans, 186 milliards de roubles ont été orientés à la réalisation de ce projet", soit 2,5 milliards d'euros au taux de change actuel, a-t-il souligné. Le gisement de Novoportovskoïé est considéré comme l'un des plus riches de la péninsule de Yamal, avec des réserves estimées à 250 millions de tonnes de pétrole et plus de 320 milliards de m3 de gaz.

Loin du réseau d'oléoducs, il nécessite le transport du pétrole par bateau via un port qui fonctionnait déjà en période estivale depuis 2014 mais le nouveau terminal inauguré mercredi permet désormais des chargements toute l'année dans des conditions climatiques extrêmes. La capacité de ce terminal, relié au gisement par un oléoduc de 100 kilomètres, est prévue à 8,5 millions de tonnes par an.

Sa construction a nécessité "l'utilisation des technologies les plus récentes" qui en font "un édifice unique" capable de travailler "dans des conditions naturelles et climatiques extrêmes" avec des températures de - 50 degrés Celsius et une couche de glace pouvant dépasser deux mètres, a souligné Gazprom dans un communiqué. "C'est une étape importante pour le développement du secteur pétrolier arctique et subarctique", a estimé Valéri Nesterov, analyste de la banque Sberbank CIB interrogé par l'AFP, qui parle d'une "expérience unique".

La Russie produit déjà des hydrocarbures au nord du cercle polaire mais elle cherche à aller plus loin dans l'exploitation de ces ressources, en allant les chercher dans des régions de plus en plus isolées comme la péninsule de Yamal. Sur cette même bande de terre, le groupe gazier russe Novatek, avec des partenaires français (Total) et chinois, prépare un mégaprojet de gaz naturel liquéfié, estimé à 27 milliards de dollars, qui doit être inauguré l'année prochaine.

http://www.connaissancedesenergies.org/ ... que-160525
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Re: Pétrole: quand y en a plus, y en a encore




par Christophe » 28/05/16, 16:11

Génial...on est pas dans la mouise climatique... changement-climatique-co2/10-ans-pour-sauver-le-climat-t2860.html

Avec 27 milliards de dollars la France pourrait se rendre énergétiquement indépendante du pétrole en développant les micro algues...
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par moinsdewatt » 29/05/16, 21:03

Les découvertes de pétrole n’ont jamais été aussi faibles depuis... 1952

ANNE FEITZ Les Echos le 26/05/2016

L’an dernier, les compagnies pétrolières et gazières n’ont trouvé que l’équivalent d’à peine un mois de consommation de la planète.

Les découvertes conventionnelles de pétrole et de gaz sont tombées au plus bas depuis 1952. Selon une nouvelle analyse publiée cette semaine par le cabinet IHS, les compagnies pétrolières n'ont trouvé que 12 milliards de barils équivalent pétrole de réserves récupérables l'an dernier.


Un chiffre en baisse de 20 % par rapport aux 15 milliards de barils découverts en 2014, selon Wood Mackenzie - et très loin des 47 milliards de 2010. « C'est à peine l'équivalent d'un mois de consommation mondiale », commentent les analystes de Morgan Stanley. Ces chiffres concernent toutefois seulement les hydrocarbures conventionnels, hors donc le pétrole et le gaz de schiste américains.

Une industrie en crise

Ils n'en sont pas moins symptomatiques de la crise que traverse l'industrie. La chute des prix du baril, dont les cours ont chuté de 60 % depuis mi-juin 2014, a conduit les compagnies à tailler dans leurs investissements, notamment d'exploration. « Ce sont traditionnellement les premières dépenses à être coupées », rappelle Geoffroy Hureau, à l'IFP EN. Selon l'Institut français, les investissements d'exploration dans le monde, qui étaient passées de 50 à 100 milliards de dollars entre 2010 et 2013, sont tombés à 82 milliards en 2015. Et les budgets devraient encore baisser cette année. Mais toute activité n'a pas cessé. Chez Total, par exemple, 1,5 milliard de dollars sont encore consacrés au forage de puits d'exploration. Comme les prix des services pétroliers ont fortement baissé depuis deux ans, un tel budget permet de forer « quasiment autant de puits qu'auparavant », relève un expert. Selon IHS, le nombre de puits conventionnels forés en 2015, en dehors de l'Amérique du Nord, est tombé à 4.300 en 2015, contre 5.200 en 2014.

Gisement gazier géant au large de l'Egypte

Les faibles volumes découverts sont aussi le reflet des difficultés accrues à trouver de nouveaux gisements, alors que les champs les plus faciles d'accès ont déjà été trouvés. En 2015, seule la découverte par ENI d'un gisement gazier géant au large de l'Egypte a marqué les esprits, avec des réserves estimées à 5,1 milliards de barils. Les autres, de plus petite taille, ont concerné des gisements gaziers en Mauritanie, en Tanzanie ou au Congo, ou de pétrole en Chine, dans le Golfe du Mexique ou en Guyane. En 2016, seules quelques découvertes ont été annoncées, au large de la Birmanie ou de l'Angola par exemple. « Il faudra voir aussi à quel coûts ces gisements pourront être développés », rappelle Geoffroy Hureau. Selon IHS, l'activité d'exploration a été particulièrement faible dans l'offshore très profond, avec une baisse du nombre de puits de 40 % en 2015.

« Cette baisse des volumes découverts va créer un trou dans les portefeuilles des compagnies et finalement avoir un impact négatif sur la production », relève Leta Smith, chez IHS. Et ce, « plus probablement dans les 5 à 10 ans, le délai type entre la découverte et la première production », poursuit-elle. Un « trou » qui, selon l'IHS, ne sera pas compensé par le pétrole de schiste américain ; celui-ci restera compris entre 10 et 15 % de la production totale de pétrole en 2040. « Le marché aura encore besoin de pétrole conventionnel», conclut l'IHS.

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http://www.lesechos.fr/industrie-servic ... 001457.php
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Re: Pétrole: quand y en a plus, y en a encore




par Christophe » 14/06/16, 12:12

Tout ceci n'est pas logique avec le prix actuel du baril...

Mais si il y avait de la logique en Finance, on le saurait...
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Re: Pétrole: quand y en a plus, y en a encore




par dirk pitt » 14/06/16, 13:11

Christophe a écrit :Tout ceci n'est pas logique avec le prix actuel du baril...
..


que veux tu dire?
les découvertes décroissantes de gisements sont logiques, au contraire mais pas uniquement dues à la baisse des investissement.
la physique et la geologie sont tetues et on a bien evidement découverte la plupart de ce qu'il y avait à découvrir.
on est maintenant obligé de dépenser beaucoup d'argent et d'energie pour trouver quelques miettes.
cela ne devrai pas nous étonner.
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Re: Pétrole: quand y en a plus, y en a encore




par Christophe » 14/06/16, 13:21

Je veux simplement dire qu'en l'absence de belles découvertes de pétrole, le prix actuel du baril devrait remonter...et vite...
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Re: Pétrole: quand y en a plus, y en a encore




par dirk pitt » 14/06/16, 14:05

oui et non car le prix est aussi fonction de la demande qui est assez basse pour l'instant.
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