Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue

Agriculture et sols. Pollution, contrôles, dépollution des sols, humus et nouvelles techniques agricoles.
sicetaitsimple
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par sicetaitsimple » 25/02/17, 10:42

Did67 a écrit :
Terme qui ne s'appliquait qu'à sa façon de tuteurer ! Qui est sympa, assez artistique, mais pas très efficace. Laissons passer un bon coup de vent et j'attends les images...


Ah, mais je me rends compte que tu n'as eut-être pas vu la vidéo sur la plantation des oignons (épisode 13)?

C'est pour ça que je faisais un parallèle avec la tienne l'autre jour.

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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Did67 » 25/02/17, 10:54

sicetaitsimple a écrit :
Did67 a écrit :
Terme qui ne s'appliquait qu'à sa façon de tuteurer ! Qui est sympa, assez artistique, mais pas très efficace. Laissons passer un bon coup de vent et j'attends les images...


Ah, mais je me rends compte que tu n'as eut-être pas vu la vidéo sur la plantation des oignons (épisode 13)?

C'est pour ça que je faisais un parallèle avec la tienne l'autre jour.

[edité par Did67 pour enlever une balise de trop - sans changer le texte]



En effet, non. Je suis un peu débordé - trop de choses à voir, trop de messages auxquels je devrais répondre, bouquin à reformater, conférences à préparer, j'ai fait un aller-retour à Paris durant les deux derniers jours pour rapatrier mes deux serres-tunnel, etc...

Et en plus, je suis sensé être le chantre de la "Paresse" ! Pas facile à défendre comme position !!!

Donc je me répète : "branlicotage" s’appliquait strictement au tuteurage des petits-pois... Le reste, je n'ai pas vu.
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par sicetaitsimple » 25/02/17, 11:19

Did67 a écrit :
En effet, non. Je suis un peu débordé


Je comprends, pas de souci. Disons juste pour résumer que vos techniques respectives de plantation des oignons sont "légèrement" différentes...

Mais les oignons jaunes sont de la même variété.
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par izentrop » 25/02/17, 12:26

sicetaitsimple a écrit : je ne suis pas prêt à payer deux ou trois fois plus pour un paquet de graines de la même variété sous prétexte qu'elles sont "bio". La façon dont on les fait pousser me parait bien plus importante que leur pedigree.
+1
C'est aussi se passer de la plus grande vigueur d'un hybride F1. http://www.gerbeaud.com/bio/graines-bio ... ,1182.html
Peut-être aussi moins de risque d'héberger des oeufs de ravageurs (charançon, mites ...) Il m'est arrivé d'acheter des graines achetées dans un magasin bio qui n'ont pas levé (c'était li y a qqs années et peut être pas bien soignée de ma part ?) .
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Did67 » 25/02/17, 14:43

sicetaitsimple a écrit :
Ah, mais je me rends compte que tu n'as eut-être pas vu la vidéo sur la plantation des oignons (épisode 13)?



Le temps de boire mon thé, et avant de me mettre au boulot pour reconstruire mes serres ramenées de la région parisienne, j'ai enfin regardé.

1) Je suis ravi qu'il observe les effets favorables du foin, sur la structure, sur la population de vers (à mon avis, des "épigés", et pas des "endogés", comme il dit).

2) Pour le reste, chacun son potager, selon ses envies... Je pense évidemment qu'en écoutant les conseils des uns et des autres, ben il se retrouve à "pratiquer" d'une façon assez conventionnelle et/ou folklorique.

3) La grande règle étant que la "nature est résiliente", c'est-à-dire qu'elle encaisse à peu près tous les coups, je peux prédire que cela marchera... Et donc je pense qu'il va recommander sa façon de faire. Et être suivi par ses auditeurs, au motif que ça marche !

4) Ma façon de faire, il y a les images des résultats (photos de la production 2015 - je n'avais pas encore découvert Youtube ! - plus haut ; vidéo de la récolte 2016, malgré une saison climatique catastrophique en mai-juin). Je pense que question "Travailler moins et ramasser plus", il n'y a pas photo...

Mais bon, mon objectif n'est pas de critiquer ceux qui ne font pas comme moi. S'ils sont contents, au nom de quoi le ferais-je ? Moi, j'ai annoncé un objectif : produire un max de légumes plus que bio avec un minimum d'effort... Et je me creuse les méninges pour y arriver. Je partage mes idées (qui parfois évoluent).

Chacun est libre.
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par janic » 25/02/17, 15:25

C'est aussi se passer de la plus grande vigueur d'un hybride F1. http://www.gerbeaud.com/bio/graines-bio ... ,1182.html
C'est une question de choix entre avoir des hybrides et des variétés reproductibles par le jardinier à partir de sa propre récolte
Peut-être aussi moins de risque d'héberger des oeufs de ravageurs (charançon, mites ...)
les parasites se développent sur des plantes malades (comme pour les humains). Le bio sur plusieurs générations récoltées et ressemées verront disparaitre ces problèmes sans traitements, ni artifices.
Pour faire une expérience, j'ai planté des tubercules de pommes de terre non bio qui ont aussitôt été envahies par les doryphores que je ramassais quotidiennement. J'ai laissé les tubercules en place et l'année suivante je n'ai presque plus eut de doryphores et la troisième année plus rien alors que les cultures environnantes restaient infestées. Depuis longtemps, chaque année repoussent ici et là des pommes de terre et je n'ai plus jamais vu de doryphores les infester. Chacun peut donc tenter l'expérience dans un coin du jardin!
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« On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres: mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison » Henri Poincaré
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par sicetaitsimple » 25/02/17, 15:31

Did67 a écrit :
sicetaitsimple a écrit :
Ah, mais je me rends compte que tu n'as eut-être pas vu la vidéo sur la plantation des oignons (épisode 13)?



Le temps de boire mon thé, et avant de me mettre au boulot pour reconstruire mes serres ramenées de la région parisienne, j'ai enfin regardé.

1) Je suis ravi qu'il observe les effets favorables du foin, sur la structure, sur la population de vers (à mon avis, des "épigés", et pas des "endogés", comme il dit).

2) Pour le reste, chacun son potager, selon ses envies... Je pense évidemment qu'en écoutant les conseils des uns et des autres, ben il se retrouve à "pratiquer" d'une façon assez conventionnelle et/ou folklorique.

3) La grande règle étant que la "nature est résiliente", c'est-à-dire qu'elle encaisse à peu près tous les coups, je peux prédire que cela marchera... Et donc je pense qu'il va recommander sa façon de faire. Et être suivi par ses auditeurs, au motif que ça marche !

4) Ma façon de faire, il y a les images des résultats (photos de la production 2015 - je n'avais pas encore découvert Youtube ! - plus haut ; vidéo de la récolte 2016, malgré une saison climatique catastrophique en mai-juin). Je pense que question "Travailler moins et ramasser plus", il n'y a pas photo...

Mais bon, mon objectif n'est pas de critiquer ceux qui ne font pas comme moi. S'ils sont contents, au nom de quoi le ferais-je ? Moi, j'ai annoncé un objectif : produire un max de légumes plus que bio avec un minimum d'effort... Et je me creuse les méninges pour y arriver. Je partage mes idées (qui parfois évoluent).

Chacun est libre.


Bien d'accord avec tous les points.Et bon courage pour les serres parce que du 6m*6m deux fois ça doit faire du boulot!

Quel paresseux ce Did!

PS; ceci dit, je suis très intéresse ( on ne sait jamais, peut-être un jour pour moi...) par ton retour d'expérience futur de la culture en serre. 70m2 environ, c'est presque autant que ma surface actuelle, il y a de quoi faire.
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par izentrop » 25/02/17, 16:19

janic a écrit :les parasites se développent sur des plantes malades (comme pour les humains)
Exemple vécu : J’achète du blé bio (vendu en bonne santé) pour faire mon pain.
Il m'est arrivé de le conserver à température ambiante... Mal m'en a pris, j'ai été infesté de charançons et autres bestioles.
Maintenant je le conserve toujours en container hermétique à la cave et je n'ai plus de problème. La prochaine fois il fera même un séjour au congèl avant pour éliminer les éventuelles larves.

Les oeufs de charançons sont pondus dans les grains pas malades. Les larves sortent dès que la température est favorable http://www.fao.org/Wairdocs/x5164F/X5164f0r.htm
Dans des semences, ça la foutrait mal !

En conventionnel, avec les traitements effectués (stockage traités aussi), il faut penser que ça arrive moins et les semenciers ont une réputation à assurer.
Les acheteurs bio sont plus conciliants, c'est connu.
Je t'ai déjà donné ce conseil : Renseigne toi auprès de sources fiables. :wink:

Et si tu avais lu la source, pas de F1 en bio.
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Did67 » 25/02/17, 16:42

sicetaitsimple a écrit :
ceci dit, je suis très intéresse ( on ne sait jamais, peut-être un jour pour moi...) par ton retour d'expérience futur de la culture en serre. 70m2 environ, c'est presque autant que ma surface actuelle, il y a de quoi faire.



Du calme, du calme !

Un tunnel sera fermé aux deux bouts. Ce sera la serre de forçage pour avoir des légumes, des salades surtout dont je suis friand, tout au long de l'année et notamment très tôt au printemps. Ce ne sera pas beaucoup de travail en plus, simplement les mêmes cultures mais mieux réparties. Au lieu d'une grosse production, il y en aura deux équivalentes, mieux réparties...

Le second est juste un tunnel ouvert aux deux bouts. C'est un abri pour les tomates. Ma conviction est que sans "gouttelettes" d'eau sur les feuilles, il n'y aura pas de mildiou. Les spores immanquablement présentes dans l'air (comme le sont les levures : mettez du jus sucré n'importe où, il fermente ; idem pour le levain ; cela me fait marrer l'histoire de "bruler" les résidus des cultures), surtout à 2 ou 3 km d'un vignoble à vol d'oiseaux, ne germent pas sans eau. Donc je mets mes pieds à l’abri de la pluie. Mais "toutes choses égales" par ailleurs... Même surface, même nombre de pieds... Et je devrais récolter bien plus !

Je vais recueillir l'eau de pluie par des gouttières de chaque cotée et la ré-injecter par des gouttes-à-gouttes, au pied des pieds de tomates. Comme cela ce sera comme s'il y a avait de la pluie, mais sans mouiller les feuilles. Bien sûr, il me faudra une pompe pour pomper du bas, où je recueille l'eau, en haut que cela goutte...

Avec ça, j'espère que sans traiter, j'aurais plus de fruits... (botaniquement, la tomate est un fruit).

Mis à part le montage des tunnels (qui crée une charge de travail supplémentaire), après, ce sera pareil...

C'est évidemment une expé. Je ne dis pas qu'il "faut" faire comme ça. Je vais essayer et je vous dirais. Je ferais une vidéo, tiens !!!
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par sicetaitsimple » 25/02/17, 17:08

izentrop a écrit :Et si tu avais lu la source, pas de F1 en bio.


J'avoue être assez partagé sur le sujet des F1...Au-delà du sujet "semences bio ou pas bio" sur lequel je me suis déjà exprimé un peu plus haut.

Aucun dogme là-dedans, je ne vais pas reprocher à quelqu'un d'utiliser des F1, juste la question de se dire est-ce que nous jardiniers amateurs, ce n'est pas aussi un de nos buts de pérenniser des variétés reproductibles, pas chères, échangeables...etc etc....

Nous n'avons pas les impératifs de productivité que peut avoir un maraîcher professionnel, c'est peut-être par nous que des variétés traditionnelles pas chères voire gratuites continueront à exister.

PS: ceci dit, je suis preneur de toute étude sérieuse sur la comparaison F1/pas F1.
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