La permaculture vers une transition idéologique

Débats philosophiques et de sociétés.
dedeleco
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par dedeleco » 04/01/12, 13:55

La menthe ordinaire que j'ai, avec des racines peu profondes, tient en méditerrannée, la sécheresse de fin mai à fin septembre, dans un sol devenu sec et dur comme une brique sur 20 à 30 cm d'épais !!! !!

Même ses stolons plantés en été dans 5cm de cette terre sèche arrivent à prendre, juste pour écarter les fourmis d'urgence !!!

Aussi, celle ci, ordinaire, est très adaptée à la forte sécheresse d'été !!!
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par Obamot » 04/01/12, 15:37

Ok fplm, je me suis efforcé de suivre les points (en bleus ci-dessous) dans ton texte:

fplm a écrit :Ah un cas pratique! :cheesy:
Contrairement à l'analyse chimique, l'analyse écologique ne peut pas se faire correctement à distance. Les anciens vrais paysans savaient identifier un sol à son odeur, sa texture et son aspect. Comme un oeunologue identifie un millésime... Il est nécessaire d'être sur place pour ça.
Toutefois, il y a un certain nombre de données récurrentes l'ensoleillement, la pluviométrie, la direction des vents dominants, etc.
Si la menthe a envahi ton terrain spontanément (les exsudats racinaires de la pomme de terre lève la dormance des semences de menthe), elle peut être le signe d'un engorgement en matière organique et/ou en eau d'un sol riche en base (attention qu'un sol peut être riche en base mais avoir un ph qui ne le dévoile pas car certaines bases sont dites inactives). Ceci provoque des hydromorphismes avec formation de gley menant à une anaérobiose (manque d'oxygène). La menthe peut aussi révéler une présence de nitrites.
Un principe de permaculture tiré de la nature : toujours cumuler plusieurs fonctions différentes et avoir une redondance des mêmes fonctions.
Il est bon donc d'identifier toutes les plantes de la zone et de croiser leurs indications pour trouver ce qui cloche.
On procède comme ceci:
- Délimiter les zones à étudier par la présence dominante d'une plante
- Identifier toutes les plantes de cette zone. A faire en printemps/été quand tout est en fleur.
- Coter la densité de sa population (1=moins de 25%; 2=25%; 3=50%; 4=75%; 5=100% d'occupation de la surface) pour chaque espèce
- Noter les bioindications de chaque espèce
- Faire la somme des cotes par indication
L'indication ayant la plus haute cotes correspond au caractéristique de la zone étudiée.


Il est vrai que ce coin est relativement humide, surtout la nuit (nappe phréatique importante présente en profondeur et il y a 50 ans anciens étangs assèchés pour construire non loin, le mur a cet âge là.

...et bien je suis allé wouaar, juste pour le coup d'œil, et raviver la mémoire! Puis j'ai retrouvé les photos.

Le mur est en partie ombragé par un noisetier dont les fruits lorsqu'ils tombent poussent spontanément car les conditions sont propices. Je soupçonne l'arbre, par une stratégie de concurrence, de produire un effet répulsif sur les plantes de jardin avoisinantes qui s'aventureraient trop proches...

D'autres espèces poussent encore spontanément: des orties, du lierre, du liseron et bien sûr de la dent de lion autant que des épinards sauvages de moyenne altitude qui se sont acclimatés à la plaine (on est à 400m mais on les trouve en principe à 1000 mètres...!). A ma surprise, les fraises des bois ont envahit l'espace non cultivé au pied du mur => donc espèce dominante?... (ma tendre m'a dit quelles étaients très bonnes ^-^ et ce en plus de la menthe poivrée et de la sauge, qui a commencé à faire un petit arbre.

Nature apparente du sol cultivé:

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Variétés de plantes présentes

Epinards sauvages:

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Menthe poivrée (notez la présence de la mini-sauterelle sur la feuille en haut à droite ^^):

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Sauge:

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Espèces communes rencontrées:

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Dont des roseaux:

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Au sol, à côté de la surface cultivée, voici comment se présent le pré (pub au passage pour des huiles de très haute qualité — de première pression à froid et label Demeter — utilisées en médecine orthomoléculaire, car j'avais pas d'autre photo du champ là...)

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A l'entour conifères (parmi lesquels des sapins mais aussi d'autres arbres comme pommier rachitique attaqué par le lichen, et noyers):

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Point de vue pluviométrie, c'est grosso modo le temps qu'il fait sur Paris, pour l'ensoleillement le mur est orienté sud est, ce qui fait que l'après-midi est plutôt ombragée. Mais tôt le matin aussi, eu égard à l'ombre projetée du noisetier...

Le régime des vents dominants est classique => front nuageux et humide de la façade Atlantique qui traverse l'Europe d'ouest en est, en alternance le régime de haute pression...avec vent frais du nord est qui signifie des baisses de la température notables.)

Voilà !

Ainsi, de la mousse est facilement présente dans ce coin qui a sa touche buccolique avec ses conifères qui poussent éparses sur la parcelle...

Il faut dire que je suis peut-être un manche en agriculture (même sûrement ^^) j'achête des plantons! Salade feuille de chêne et persil !

Il arrive parfois mais rarement, que ceux-ci pourrissent partiellement (côté racines, probablement dû à trop d'arrosage? J'arrosais abondamment tous les soirs...)

Par contre les salades en saison sont un peu chétives proches du mur, alors qu'elles sont normales 1 m plus loin...

A mon grand dam, à chaque fois que je mets du persil, il fait mine de crever pour repartir après, mais alors il repart pratiquement de zéro.

J'aimerais bien en planter en graines, mais je n'y suis jamais parvenu!

:cheesy: :mrgreen: Obamot le pomeau en (perma)culture !!!
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par dedeleco » 04/01/12, 17:22

jolie collection de photos :
premières réactions :
orties : terrain pas trop pauvre, ni trop sec en été, bon aussi pour des framboises et mures sans épines (ronces), très faciles.

Vraies petites fraises des bois égale biotope de sous bois, soleil au printemps, riche d'humus de feuilles à l'abri du soleil en été sous des arbres, (théoriquement et comme j'ai ).

Le terrain n'est pas si mauvais, avec biotope variable suivant la distance au mur, ombre ou soleil en plus et aussi cochonneries des maçons autrefois?)

Le persil est plus difficile.
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par Obamot » 04/01/12, 20:07

Oui c'est vrai, il y avait des ronces dans le coin, qui donnaient des mûres mais elles ont été arrachées par le voisin! :shock: Et selon où l'on creuse on peut encore trouver des débris relatifs au passé du chantier (tu m'espionnes dédé, c'est ça :mrgreen: ). Il y a près de quinze ans, j'avais dû assaînir certains coins en profondeur. Du grand n'importe quoi, alors qu'il serait si simple de faire autrement que de transformer l'espace et le volume de terre disponible en décharge perpétuelle... J'ose même pas imaginer l'effet que de telles pratiques peuvent avoir sur le mycélium :roll: Même si je crois qu'après tout ce temps cela soit [relativement] inerte. Je soupçonne beaucoup plus les poussières de ciment et l'eau de ruissellement provenant du mur, de continuer à être nuisible en surface! Curieusement, les fraises n'ont pas l'air d'être trop dérangées par ça...

Si quelqu'un a un truc infaillible pour faire lever le persil ? ( :P )
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par dedeleco » 04/01/12, 22:22

Un repère essentiel, est de savoir si le sol est argileux, siliceux ou calcaire (rochers ou cailloux), avec le PH , très acide si aiguilles de pins, de conifères, ou tourbe.
Le calcaire ou chaux rend plus basique au contraire.
Les châtaigniers, les érables, sont plutôt siliceux.
Les chênes à truffes rabougris, calcaires, sinon les chênes poussent partout, plus ou moins bien.
Ces biotopes extrêmes sont fondamentaux.
Les maçons changent tout le biotope, passant de argileux ou siliceux à calcaire avec additifs nocifs !!!!

Beaucoup de plantes sont pour un biotope et ne supportent pas un autre comme le calcaire (agrumes impossibles, etc..) .
A Genève, sol de moraines et débris glaciaires, comme au Canada, sauf contraire, il doit être argileux avec 10000 ans de végétation en surface donnant une terre arable, tout ce qui est insoluble est encore resté, mais peu de calcaire probablement?

Le persil est renommé pour ses caprices !!!!

Taper sur google persil ou persil germination et lire les avis !!!
faire cela en anglais ou allemand !!

Plus généralement, sur google taper le nom de la plante et lire les divers avis, wikipedia donne des infos sur le biotope, si spécifique.
Très instructif.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Persil
Culture du persil
C'est une plante de climat tempéré, qui préfère les sols bien ameublis et riches en humus. Il vaut mieux le semer à proximité de l'habitation, pour en faciliter la cueillette.

Le persil commun ou frisé se sème de mars à août, en bordure, ou sur une petite surface qui lui est réservée. Il est recommandé de faire tremper les graines au préalable afin de hâter la germination ; une autre astuce signalée pour faciliter sa pousse est de passer les graines entre du papier de verre à petits grains, pour user légèrement la paroi de la graine. Les graines doivent être enfouies de 1 à 2 cm, avec une densité de 1,25 à 1,50 g/m2 pour un massif, et 0,20 g/m2 en bordure. La levée des graines de persil est très longue et assez capricieuse, normalement de l'ordre d'un mois. La réussite de la culture d'été est conditionnée par des arrosages.

Il faut compter trois mois entre le semis et la première récolte. La cueillette des feuilles se fait au fur et à mesure de la pousse.

C'est une plante très sensible aux gelées. Il reste possible d'avoir du persil pendant l'hiver en recouvrant les pieds par un châssis, ou par un semis tardif (juillet-aout) en serre, ou en transférant une plante en pot dans un lieu abrité. Le persil peut être cultivé dans une persillère. On peut le semer pratiquement toute l'année.

La deuxième année, les tiges montent rapidement à graines et les feuilles deviennent plus dures. On peut retarder ce phénomène en pinçant les axes floraux.

Principaux ennemis : les limaces et les escargots. La mouche de la carotte peut également attaquer les cultures de persil.


merci wikipedia et google.
Beaucoup de graines et noyaux sont adaptées à passer par un estomac ou gésier d'oiseau pour germer !!
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par fplm » 05/01/12, 03:52

Oh là, pléthore d'informations. :D
Bon, je reprends...
@Obamot
C'est donc bien le biotope idéal pour la menthe même si, comme Dedeleco le fait remarquer, celle-ci peut survivre dans un biotope radicalement différent. Cette méthode comporte aussi ses incertitudes, c'est pourquoi nous avons besoin d'identifier toutes les plantes de la zone à analyser.
C'est probablement l'hydromorphisme (engorgement en eau->anaérobiose) et les nitrites produits par les bactéries anaérobies qui ont créés les conditions d'apparition de la menthe.
Cependant, on peut la rencontrer sur un sol différent (cf.:Dedeleco) mais qui présente les mêmes conditions. En effet, l'eau en excès "étouffe" le sol mais son compactage du à d'autres causes(argile sec) peuvent avoir les mêmes conséquences : anaérobiose et production de nitrites. Sans compter que ton sol comme celui de Dedeleco (cf.: maçonnerie) peuvent aussi avoir un excès de base, qu'elle soit active (Ph > 7) ou pas (Ph <= 7).
Les indications des autres plantes vont nous guider. :D
Les orties. Dans ton cas, je dirais qu'elles sont là pour réguler les pertes en fer. Ca fait partie de leurs attributions. Quand un sol est en hydromorphisme, le complexe argilo-humique se dissocie en libérant des ions Al3+ et Fe3+, toxiques (par accumulation) pour le règne animal. L'ortie vient alors pour libérer le sol des excès de fer ferrique et à même la bonté de le transformer en fer ferreux (Fe2+) et de le stocker en elle. Le fer ferreux est lui un cation important pour notre santé (fer).
Le lierre indique une carence en d'azote comme en matière organique animale. Il fleurit bien au chaud (à l’abri des vents d'automne) dans un sol riche en humus et en bases.
La carence en azote finit toujours par arriver en anaérobiose car ce sont les bactéries aérobies qui capte l'azote de l'air pour le lâcher dans le sol. Les anaérobies ne font pas ce travail.
Ah, le liseron. Il y en a un nitritophile (liseron des haies) et un autre nitratophile (liseron des champs). Je parie que c'est le liseron des haies puisqu'il indique : hydromorphisme, déstructuration du CAH, libération de Fe3+ et nitrites.
On commence à avoir une idée plus précise...
Le pissenlit lui vient pour casser le sol compacté et confirme aussi l'hypothèse de l'hydromorphisme.
Le chenopode bon-henri ou épinard sauvage est nitritophile et révélateur de contrastes hydriques importants.
Les fraises des bois sont la pour confirmer que ton écosystème évolue vers la forêt (mais ils le font tous, sauf si on les en empêche). Par contre, poussent-elles près d'un conifère? Parce que sinon, soit le sol est plus acide à cet endroit, soit l'hypothèse de la richesse en base n'est pas la bonne piste. Les fraisier aime les sols légèrement acide.
Je finis avec le dessert, le noisetier. Il est un acteur important de la pré-forêt. Tu disais avoir des champignons et c'est normal car le noisetier est un hôte qui vit en symbiose avec des champignons mycorhiziens. C'est même un hôte de choix pour la truffe!

Donc en synthèse préliminaire :
trop d'eau stagnante qui asphyxie un sol compacté.
Excès de base sans doute dus au mur en béton.
La mousse étant le croisement d'une algue et d'un fungus, elle indique une humidité importante et constante. Ce qui semble logique vu que le mur protège du vent du nord-est et que le noisetier évite la sécheresse par son ombre.

Concernant les laitues, c'est peut-être près du mur que l'excès de base se fait le plus ressentir...
Si tu veux cultiver ce coin, il faut tout d'abord aérer le sol. S'il est argileux, lui apporter du sable. Sans retourner le sol, le travailler pour aérer la couche supérieure (5 cm) et en profiter pour incorporer du brf. Quelques trous à la fourche bêche de ci de là sans trop perturber. Faire des buttes avec un mélange de brf, sable, terre et orties (éventuellement quelques tontes de pelouse ou tout autre engrais vert en petite proportion, juste de quoi nourrir les premières colonies de bactéries).

Au printemps, semis de légumineuses (trèfle, vesce, phacélie, pois, haricot, etc). A l'automne, arrachage et enfouissement en surface de la butte (le compostage direct a l'avantage d'attirer les décomposeur sur place qui à leur tour aère le sol par leur activité), recouvrir légèrement (1 à 3 cm) de brf et terre.
Au printemps suivant, implanter la culture. Je pencherais pour une culture de vivaces plutôt que d'annuelles. En effet, les annuelles non pas un cycle de vie assez long pour s'associer avec un fungus mycorhizien. Ou un mix des 2, les vivaces plus proches du noisetier et les annuelles autour avec entre les 2 des aromatiques et des fleurs en bordure. Et pourquoi pas étager à partir du noisetier, des vivaces vers les annuelles, des plantes dont la taille diminue en s'éloignant du noisetier (ex.:noisetier - framboisier - groseillier - myrtillier - légumes - fraisier). Comme ça, tout le monde a accès au soleil.

P.S. : Pour le persil, je ne sais pas...
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par fplm » 05/01/12, 04:10

@Dedeleco
Oui le calcaire ou la chaux changent fortement la structure et la vie du sol mais attention que ça ne se voit pas toujours au ph. Si ces bases ne sont pas actives, le ph sera <= 7 mais les plantes indiqueront cet excès.
Merci pour tes compléments d'information. Surtout sur le persil.
En effet, beaucoup de graines, surtout celles des fruits, ont une enveloppe qui doit être enlevée par attaque acide. D'autres ne germent que si elles ont eu le coup de gel de l'hiver.

P.S.: Le cerfeuil aurait tendance à repousser les limaces. Je l'ai tenté mais sans grands résultats. Les carabes, staphylins, les vers luisants, les amphibiens et les oiseaux sont redoutables par contre. Il faut cependant beaucoup de temps (5 à 10 ans) avant de faire revenir un écosystème à cette stabilité.
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par Obamot » 05/01/12, 20:29

Bien, bien... J'ai pas répondu tout de suite, pour prendre le temps de «digérer» l'info :cheesy: 8) alors merci

fplm a écrit :Le cerfeuil

Cette plante avait très bien poussé, même proche du mur. Il pousse aussi du trefle dans le pré. Je dois ajouter à la liste, qui poussent facilement aussi: des tomates, des coiurgettes et des courges, ainsi que des pommes de terre et la mâche à la fin de l'été. Egalement le thym et la basilique aussi, dans les aromatiques. Je me tâte pour planter des concombres en les faisant descendre le long du mur...!

Et effectivement, il y a plein de limaces, mais on les attire avec de la bière, puis la nuit tombée on va faire la «récolte», pour ensuite aller les mettre ailleurs, très loin dans un autre biotop, là où elles ne pourront plus jamais revenir. ( :cheesy:' ) Si on fait ça régulièrement, il n'y en a plus guère...

Donc plusieurs types de mycélium ici et forcément du fungus, à n'en pas douter? Mais lesquels trouve-t-on encore, dans ce «complexe argilo-humique», et pour quelles plantes sont-ils favorables!

D'un point de vue bio-sanitaire, vers quel type de sols (et donc de culture) serait-il bon d'aller, j'ai vu que tu as déjà donné l'esquisse d'un «régime». Mais j'aimerais mieux comprendre le principe pour savoir si il est-il contre-indiqué de planter des laitues => sinon lesquelles vaut-il mieux planter?! Et quelles autres plantes seraient autant contre-indiquées.

Donc le fait d'y mettre du sable va-t-il changer la donne, au point de vue du PH et du type de mycélium présent? Car j'imagine que l'on est amené «à suivre» ce qui se passe: c'est pas nous qui décidons hein, c'est mère nature :cheesy: il faut être «humble» en culture, j'ai bon?

Dès lors, quel type de sable, pour quelle orientation à prendre... (car le sable apportera aussi des éléments selon sa propre nature)?
Dernière édition par Obamot le 06/01/12, 10:27, édité 1 fois.
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par janic » 06/01/12, 09:19

Présidentielle 2012: ni Coca... ...Nicolas !
ni coke à nicolas, ni coke à l'anis non plus! :cheesy:
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dedeleco
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par dedeleco » 06/01/12, 13:40

Le sol du jardin d'Obamot est bon, avec assez d'humus, et se méfier du sable qui est souvent avec calcaire, ( ???? à savoir) avec parfois des additifs, si prévu pour construire des maisons, pour mortier et béton (le cas en région parisienne siliceux, en partie, avec sable calcaire en vente), et donc être très méfiant sur le sable, qui peut être une véritable vacherie, surtout si la sol n'est pas calcaire.
donc son sol s'il est d'origine, pas remué, pas détruit lors de la construction de la maison, comme on voit faire souvent à coups de bulldozer supprimant tout bon sol partout, son sol est bon et acceptable.

A vérifier avec le sol naturel des environs et ce qui y pousse, voir même les jardiniers du coin.
Il peut avoir des framboises sans peine (que j'adore), ni fatigue, des mures un mois et demi après (sans épines, très bonnes aussi), des cassis, des cerises et arbres fruitiers, même kaki, même figuiers (la terre se réchauffe), etc.. sans s'acharner sur des plantes plus difficiles, à moins de les cultiver en bacs et la terre adapté, sans risquer de détruire son sol d'origine.
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