Biologie de synthèse ou xénobiologie

Débats scientifiques généraux. Présentations de nouvelles technologies (hors directement liées aux énergies renouvelables ou biocarburants ou autres thématiques développées dans les autres sous forums).
Ahmed
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par Ahmed » 20/01/14, 17:54

C'est pire parce que le bien n'est pas recherché, seul l'est actuellement la création de valeur!*

*Parfois, de cette recherche résulte cependant un bien objectif, mais ce n'est qu'incidemment.
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par sen-no-sen » 20/01/14, 20:15

janic a écrit :
Peut-être fournis-tu toi-même la réponse: en évitant à l'homme de s'en mêler et de faire "à chaque fois une connerie supplémentaire"!
c'est juste!
Mais les humains sont devenus accros à: je me mèle de tout pour faire mieux et ce mieux devient souvent (je n'ose dire toujours) pire et aucun secteur n'y échappe. :cry:


A décharge il ne faudrait pas mettre tout les humains dans le même panier,certaine peuplade en voie de disparition n'ont rien à voir dans cette triste affaire!

Heureusement lorsque nous serons tous numérisé et tous égaux grâce aux transhumanisme nous pourrons alors réalisé le "grand œuvre"! :lol:
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par janic » 21/01/14, 08:36

sen no sen bonjour
Mais les humains sont devenus accros à: je me mèle de tout pour faire mieux et ce mieux devient souvent (je n'ose dire toujours) pire et aucun secteur n'y échappe.

A décharge il ne faudrait pas mettre tout les humains dans le même panier, certaine peuplade en voie de disparition n'ont rien à voir dans cette triste affaire!

Ce n’est qu’une illusion et une question de temps ! Leur non participation est liée à leur isolement, mais dès que la « civilisation » les atteint, ils se mettent en harmonie avec ce miroir aux alouettes et en moins de temps qu’il ne faut pour l’écrire : les voilà équipés de smartphone, de télévision, de nike, de macdo, de tronçonneuses, de cigarettes, de vaccins, de médocs et d’OGM.... comme nous! :evil:
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par Ahmed » 21/01/14, 12:26

Que ces peuples puissent succomber à la pression exercée par le STM ne change pas le fait que tant que leur mode de vie peut rester intact, ils ne sont pas responsables de la destruction du monde...
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par janic » 21/01/14, 13:16

ahmed bonjour
Que ces peuples puissent succomber à la pression exercée par le STM ne change pas le fait que tant que leur mode de vie peut rester intact, ils ne sont pas responsables de la destruction du monde...
En apparence seulement, leur impact est fonction de leur nombre aussi. Lorsque pour dégager une parcelle de sol à cultiver, ils brulent la forêt, c'est à moindre échelle ce que nous faisons avec des tronçonneuses. Lorsque pour tanner une peau, ils polluent les cours d'eau environnants, l'impact est minime bien entendu, mais si ces peuples se mesuraient par millions (comme nous), la visibilité des certains modes de vie destructeurs nous paraitraient excessifs. De même si « nous » n’étions que quelques millions sur cette terre, nos pollutions n’impacteraient que peu notre environnement.
Tout est relatif! :D
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par sen-no-sen » 21/01/14, 13:41

janic a écrit : (...) mais si ces peuples se mesuraient par millions (comme nous), la visibilité des certains modes de vie destructeurs nous paraitraient excessifs.


Je crois que tu commet un erreur de jugement en extrapolant ce qui n'est justement pas extrapolable!
"Si" la terre était peuplé de milliards de milliards d'antilopes il y aurait de grave problèmes écologiques,car elle finiraient par tout brouter!
Mais cette affirmation ne fonctionne qu'avec des "si" et ne revêt aucunement un caractère réel en oubliant l'absence de prédation!

Il en est de même des peuplades autochtones,leurs modes de vie est strictement adapté aux ressources disponibles,il n’y a donc aucune raison pour que soudainement ces dernières se multiplient de façon exponentielle.
Si leurs cultures ne changent pas,leurs impacts sur l'environnement suivras le même chemin...

Lorsque pour tanner une peau, ils polluent les cours d'eau environnants, l'impact est minime bien entendu, mais si ces peuples se mesuraient par millions (comme nous), la visibilité des certains modes de vie destructeurs nous paraitraient excessifs.


Le tannage de peau ne pollue pas plus que le sang verser par une proie victime d'un crocodile.
Le terme "pollution" n'a généralement pas de traduction chez la plupart des peuplades autochtones.
La pollution c'est avant tout un dépassement de seuil néfaste a l’environnement, qui ne peut être possible que par le biais de sociétés complexifiées de type industrielles ou pré-industrielles.
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par janic » 21/01/14, 17:18

mais si ces peuples se mesuraient par millions (comme nous), la visibilité des certains modes de vie destructeurs nous paraitraient excessifs.

Je crois que tu commet un erreur de jugement en extrapolant ce qui n'est justement pas extrapolable!
"Si" la terre était peuplé de milliards de milliards d'antilopes il y aurait de grave problèmes écologiques,car elle finiraient par tout brouter!
Mais cette affirmation ne fonctionne qu'avec des "si" et ne revêt aucunement un caractère réel en oubliant l'absence de prédation!

Bien sûr, mais là aussi, il y a un équilibre écologique auquel l’humain cherche à échapper par la sophistication de moyens industriels. Donc le SI concerne bien l’humain, pas les autres animaux.
Il en est de même des peuplades autochtones, leurs modes de vie est strictement adapté aux ressources disponibles, il n’y a donc aucune raison pour que soudainement ces dernières se multiplient de façon exponentielle.

Parce que les moyens ne leurs sont pas, ou ne leur seraient pas, accordés : exemple les pays pauvres qui, dès que les moyens financiers sont à leur portée, se mettent à consommer (et donc polluer) comme leurs modèles « de réussite ».
Si leurs cultures ne changent pas, leurs impacts sur l'environnement suivras le même chemin...

Sauf, bien entendu, SI l’influence du monde occidental et maintenant oriental ne les détourne pas de leur culture ancestrale. Certains documentaires soulèvent que la jeunesse aspire à s’intégrer dans la société de consommation et abandonnent leur villages, pour s’agglutiner autour des grandes métropoles en espérant être un jour, eux aussi, « en haut de l’affiche » et pouvoir gaspiller à tout va.(et, entre autres, le commerce de la drogue et de la prostitution seuls débouchés possibles pour ces "intouchables")
Citation:
Lorsque pour tanner une peau, ils polluent les cours d'eau environnants, l'impact est minime bien entendu, mais si ces peuples se mesuraient par millions (comme nous), la visibilité des certains modes de vie destructeurs nous paraitraient excessifs.

Le tannage de peau ne pollue pas plus que le sang verser par une proie victime d'un crocodile.

Tant que c’est au stade du particulier, mais change dès que cela passe au stade supérieur avec la notion de production. Compares cela aux chercheurs d’or qui, au stade personnel, se contentent d’un lavage mécanique ; mais qui, dès que le volume est recherché, utilisent du mercure qui, à un stade individuel est peu polluant mais qui dès que la quantité de produit et le nombre de « pollueurs »est élevé devient une catastrophe. Toujours ce ratio entre nombre d’individus et pollution.(d'ailleurs au niveau individuel chacun d'entre nous ne pollue presque pas puisque nos besoins vitaux sont satisfaits de peu, mais les produits industriels que nous utilisons sont eux fortement polluants)
Le terme "pollution" n'a généralement pas de traduction chez la plupart des peuplades autochtones.

Bien sûr puisque leur pollution, quand bien même serait-elle 10 fois supérieure à la notre, n’aurait qu’un impact réduit et donc négligeable.
La pollution c'est avant tout un dépassement de seuil néfaste a l’environnement, qui ne peut être possible que par le biais de sociétés complexifiées de type industrielles ou pré-industrielles.

C’est bien d’accord, mais ce stade industriel est en rapport avec le nombre d’individu concernés, on ne construirait pas une usine pour fournir 100 personnes (sauf dans les produits de luxe), mais Ford avait bien compris qu’il fallait prendre le problème dans l’autre sens et donc produire en grande quantité pour en réduire le coût et surtout le rendre accessible au plus grand nombre (c’est la politique industrielle toujours en cours actuellement) il ne s’agissait plus de satisfaire un besoin, mais de créer ce besoin et, actuellement, nous sommes tous intégré à ce système et personne n’y échappe et y échapperait d’ailleurs.( le fait que nous communiquions par internet, avec ordinateurs obsolètes ou pas, en consommant une énergie folle, nous le rappelle!)
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par Ahmed » 21/01/14, 22:18

Le débat concerne l'usage de la liberté.

S'il est certain que un bon nombre de peuples du passé se sont fourvoyés dans des impasses et ont involontairement rompus l'équilibre qui les liaient à la nature, il ne faut pas mettre ces erreurs sur une prétendue "essence" humaine.

Ce qui nous préoccupe actuellement n'a rien à voir avec les erreurs du passé: la création irrationnelle de la valeur au détriment des conditions de la vie sur terre, sans égards pour les besoins humains et qui s'opère en parfaite inconscience.

La destruction qui se déroule sous nos yeux est à la fois d'une autre dimension et d'une autre nature, car ce ne sont pas les moyens qui sont inadéquats, comme voudraient nous le faire croire certains bons apôtre de l'écologie, mais la finalité auto-référentielle et mortifère de la valeur.
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par janic » 22/01/14, 08:49

Ahmed bonjour
Le débat concerne l'usage de la liberté.
si une liberté existe réellement, mais là c'est un autre débat philosophique!
S'il est certain que un bon nombre de peuples du passé se sont fourvoyés dans des impasses et ont involontairement rompus l'équilibre qui les liaient à la nature, il ne faut pas mettre ces erreurs sur une prétendue "essence" humaine.

C’est un peu plus complexe que ça car dans nos sociétés où tout s’accélère on ne tient plus compte de la lenteur du temps qui s’écoule. En effet là où il nous a fallu quelques siècles pour rompre cet équilibre, celui –ci se rompt en quelques années pour certaines cultures ancestrales. (difficile de ne pas saliver devant un si gros et beau gateau qui ne demande qu'à être partagé)
Je me rappelle des Hounzas (des porteurs lors de la « conquête » de l’Himalaya par Maurice Herzog) qui, lorsqu’ils furent découverts étaient exempts de maladies, avaient de nombreux centenaires et dont cette culture a été anéantie en quelques années par notre civilisation « moderne ». Difficile de résister au chant des sirènes de la modernité.
Ce qui nous préoccupe actuellement n'a rien à voir avec les erreurs du passé: la création irrationnelle de la valeur au détriment des conditions de la vie sur terre, sans égards pour les besoins humains et qui s'opère en parfaite inconscience.

Cela s’appelle de l’autojustification ! ce qui se passe n'est qu'une amplification de ce qui se passait précédemment mais dont les moyens (surtout techniques) manquaient. Compares cela avec le sujet qui vient de s’ouvrir sur le moût et dont mon intervention va déplaire comme d ‘habitude : y a-t-il une parfaite inconscience de son action sur le corps ? Que nenni ! Cela éveille-t-il les consciences ? Toujours que nenni à part chez quelques uns dont une majorité de victimes! Mais pendant des siècles les humains se sont alcoolisé à tout va et pourtant ses effets sont connus depuis l'antiquité sauf qu'actuellement la consommation est amplifiée par toujours ces moyens techniques de fabrication, de transport, de conditionnement humain,etc...
Pourquoi sommes nous devenus sensibles à l’écologie ? Parce que nous sommes victimes de ce qui s’est opéré en toute inconscience jusqu’à ce que la coupe déborde et que chacun crie au loup !
Ne le savions nous pas jusqu’à ce que la voix de ceux, que personne ne voulait entendre, finisse par dominer le brouhaha de l’autojustification ?
La destruction qui se déroule sous nos yeux est à la fois d'une autre dimension et d'une autre nature, car ce ne sont pas les moyens qui sont inadéquats, comme voudraient nous le faire croire certains bons apôtre de l'écologie, mais la finalité auto-référentielle et mortifère de la valeur.

Effectivement du non visible (ou plutôt le refus de le voir) on est passé au visible, au non contestable (comme disent certains : c’est scientifiquement prouvé comme si avant ces preuves la chose n’existait pas) on est passé à l’incontestable. Ensuite que ce soit par finalité autoréférentielle ou autre le résultat est là. (existe-t-il quelque chose qui ne soit pas autoréférencé ... ou autojustifié?)
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par Ahmed » 22/01/14, 19:14

Mon précédent message ne portait pas sur la contamination des peuples primitifs actuels, mais se rapportait au passé.
Passé avec lequel tu vois une continuité, même si tu constates une accélération.
Comme je l'ai indiqué, personnellement , je vois plutôt une rupture; l'apparente continuité tient à une rétroprojection du présent sur le passé, donc un anachronisme.

Je parlais de liberté par rapport à un déterminisme divin qui assignerait l'homme à une conduite "parfaite", perpétuellement en harmonie avec l'univers et donc sans Histoire.

Sur l'autojustification, il faut être clair: chacun avance une justification à ses actes, ce n'est pas pour cela que c'est vraiment crédible.
Ici, il s'agit de tout autre chose, d'un mécanisme inconscient qui oriente notre action vers un but que nous ne comprenons pas, comme ces parasites qui secrètent des neuro toxines induisant un comportement néfaste pour leur hôte et favorable pour eux.
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