Vaccinations et santé...pour ou contre?

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janic
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Re: Vaccinations et santé...pour ou contre?




par janic » 05/02/17, 17:13

un petit plus pour ceux qui aiment les calculs
https://30ansplustard.wordpress.com/201 ... hensibles/
Pourquoi les chiffres de mortalité grippale sont incompréhensibles
Publié le 16 janvier 2017
La grippe est une tueuse, il n’y a aucun doute. C’est une salope en plus, elle tue les plus faibles. Voilà c’est dit. Mais combien ?
Chaque épidémie voit ressortir les chiffres les plus extravagants qui varient de 1 à 15, à tel point que même notre ministre de la santé n’ose plus en citer et parle maintenant de nombreux décès dus à la grippe. C’est également le parti pris par le HSCP (Haut Conseil de la Santé Publique) qui fait le tour de force, dans son rapport sur la grippe et la vaccination de 2014, de ne citer aucun chiffre de mortalité de la grippe en France (avec quand même un chapitre qui s’intitule Données françaises sur la morbidité et la mortalité de la grippe saisonnière !). Y-aurait-il anguille sous roche ?
La grippe tue-t-elle 18 300 personnes par an ?
Le chiffre qui circule le plus cette année c’est 18 300 morts, repris sans vergogne et sans vérification même par les titres de presse soit disant sérieux comme Le Monde : “Alors que l’épidémie de l’hiver 2014-2015 avait conduit à une surmortalité de 18 300 personnes, dont 90 % chez des plus de 65 ans…”
La relation de cause à effet est entendue : il y a une surmortalité saisonnière, et elle est due à l’épidémie.
Clarifions
Ce chiffre provient du bilan de l’épidémie 2014-2015 dressé par l’INVS :
L’estimation de la surmortalité toutes causes, extrapolée à l’échelle nationale, a été de 18 300 décès pendant l’épidémie de grippe. L’excès de mortalité s’est concentré essentiellement chez les personnes âgées de plus de 65 ans et a touché l’ensemble des régions métropolitaines. Il s’agit de l’excès de mortalité le plus élevé depuis l’hiver 2006-2007. Une partie importante de ces décès, dont l’estimation est en cours, est due à la grippe. (quand c’est souligné c’est moi qui souligne)
Et du coup François Bourdillon, le Directeur de cet institut prend la plume dans un vibrant éditorial en faveur de la vaccination :
Le bilan de la mortalité de l’hiver 2014-2015 indique une surmortalité toutes causes de l’ordre de 18000 décès au cours de l’épidémie grippale, dont une large partie est probablement attribuable à la grippe. C’est considérable !
Considérablement probablement effectivement.
J’ai beau chercher, je ne trouve pas l’estimation promise plus haut. Je trouve par contre dans le document à télécharger ici cette intéressante courbe (et cette intéressante phrase : Cet excès de mortalité est lié à la grippe et à d’autres facteurs hivernaux) :

Voilà la notion essentielle : la surmortalité saisonnière toutes causes ou surmortalité hivernale dont on nous dit comme on peut sans le dire qu’elle est due à la grippe tout au moins probablement en grande partie vous allez pas chipoter quand même.
Chipotons
Les épidémiologistes observent de longue date une surmortalité en hiver dans les villes aux USA et en Europe. Elle peut-être exprimée comme le pourcentage au-delà de l’attendu (défini comme la mortalité moyenne au printemps et à l’automne) pour les mois de décembre à mars. Dans un long article publié en collaboration avec l’INVS “La mortalité hivernale va-t-elle diminuer avec le changement climatique ?”, on est très loin d’établir le fait, si facilement repris par les médias que la grippe est la cause de cette surmortalité. Quelques extraits :
 En janvier 2009, une augmentation significative de la mortalité a été observée chez les plus de 95 ans, et pourrait être en partie liée au froid et aux infections saisonnières
 Les études sont descriptives et ne donnent pas d’informations quantitatives claires sur le rôle des températures basses comparé à celui des maladies infectieuses, ni sur les principaux facteurs de risque.
 Une étude américaine s’est intéressée aux tendances du ratio de la mortalité hivernale à la mortalité estivale entre les années 1930 et les années 1990 [43]. Une baisse de ce ratio a été observée au milieu du siècle, suivie par une augmentation à partir des années 1970. Les auteurs font l’hypothèse que cette dernière augmentation pourrait être liée à une diminution de la mortalité due à la chaleur en été, compte tenu de l’augmentation de la prévalence de la climatisation au cours de cette saison.
 L’interprétation de toutes ces associations statistiques serait facilitée s’il existait une bonne compréhension des mécanismes de l’effet hivernal saisonnier et/ou de l’effet des températures basses. En réalité, ces mécanismes ont fait l’objet de nombreux débats dans la littérature et deux théories s’opposent. La première suggère que les températures basses ont des effets directs sur le risque cardiovasculaire via un épaississement du sang et une augmentation des facteurs de coagulation, conduisant à des thromboses. De plus, les températures basses seraient associées à un air sec pouvant augmenter le potentiel infectieux d’organismes comme le virus de la grippe. L’autre théorie émergente est que les maladies infectieuses, et particulièrement les infections respiratoires, sont élevées en hiver pour plusieurs raisons, et provoquent l’augmentation des inflammations et du risque cardiovasculaire. Il est certain que les infections respiratoires sont fréquentes en hiver, la grippe en étant l’exemple le plus frappant et le plus significatif…
Mais il est bon de ressortir ce chiffre chaque fois que l’on veut encourager les campagnes de vaccination comme dans ce document émis par le Ministère de la Santé en novembre 2015, destiné aux professionnels de la santé et dans lequel on appréciera la subtilité de la nuance dans la dernière partie de la phrase :
Si la mortalité attribuée à la grippe a globalement diminué au cours des dernières décennies, la saison grippale 2014- 2015 a été marquée par une surmortalité (18 300 décès supplémentaires), dont une partie peut être attribuée à la grippe.
Et un peu plus loin on précise :
D’après les estimations de l’Institut de veille sanitaire, la grippe saisonnière serait responsable en moyenne chaque année de 9 000 décès essentiellement chez les seules personnes âgées de 65 ans et plus.
Je résume : le chiffre de 18 300 qui fait peur n’est pas celui de la mortalité due à la grippe mais celui de la surmortalité hivernale en 2014-2015. On ne sait pas à ce jour quantifier ni préciser avec certitude les causes de la surmortalité hivernale.
La grippe tue-t-elle 9000 personnes par an ?
Bon on est parti de 18 300 clamés par les médias à 9000 clamé par l’INVS. Déjà on a baissé de moitié.
Alors je remet ma casquette de spéléologue et je m’empresse de rechercher sur le site de l’INVS d’où il vient ce chiffre. Et là je tombe sur ce rapport qui essaye de calculer combien de morts on pourrait éviter si toutes les personnes à risque étaient vaccinées. Pour ce faire bien entendu, il faut avoir un nombre de décès attribuables à la grippe. Et voici, devant vos yeux esbaudis, comment l’INVS calcule ce chiffre (accrochez-vous un peu quand même) :
Décès attribuables à la grippe
Au cours des 9 années (2000- 2009) et pour chaque semaine civile d’étude (de la semaine 1 à la semaine 52), nous avons comparé le nombre moyen de décès toutes causes se produisant les années où la semaine d’étude était incluse dans l’épidémie de grippe et ce même nombre les années où la semaine d’étude ne l’était pas (tableau 1). Il a été supposé que la différence entre ces deux nombres était due à la grippe*. Nous avons additionné les différences hebdomadaires pour obtenir le nombre moyen annuel de décès attribuables à la grippe. *c’est moi qui souligne
L’INVS précise quand même :
Si d’autres épidémies suivent la même périodicité que la grippe saisonnière, notre estimation des décès attribuables à la grippe aura probablement été surestimée… Cela peut être le cas pour les maladies qui partagent les mêmes déterminants météorologiques que la grippe (infections à VRS, infarctus du myocarde…) (j’adore les 3 petits points qui évitent de faire une liste plus complète).
Pour autant pas de remise en question, pas de citation de l’article vu plus haut qui explique par A+B qu’on ne sait pas expliquer la surmortalité saisonnière.
Ils préfèrent citer deux autres études qui confortent leurs chiffres :
La première a donné des estimations de 7 670 décès annuels dans le groupe d’âge des personnes de 75 ans et plus, de 1980 à 1990. La seconde a estimé un nombre de décès s’élevant à 11 000 au cours des saisons où la grippe A(H3N2)** était dominante et à 1 370 décès les saisons où la grippe A(H3N2) ne l’était pas dans le groupe d’âge des 65 ans et plus, de 1997 à 2009. **pas de bol c’est le virus de l’épidémie en cours.
Je résume : On serait à une moyenne maximale de 9000 décès par an attribuables à la grippe, avec une majorité chez les plus de 65 ans, avec des plus et des moins selon le virus dominant de l’année. Ce chiffre est une estimation basée sur des suppositions. Mais c’est le chiffre officiel
La grippe tue-t-elle moins de 1000 personnes par an ?
Mais alors me direz-vous, pourquoi ne compte-t-on pas les décès dus à la grippe un par un ? Et bien il y a des gens qui le font. Ils s’appellent le CépiDc et centralisent tous les décès et leurs causes en France à partir des motifs indiqués par les médecins sur les certificats de décès. Et leurs statistiques sont publiques, on peut les trouver ici.
Là les chiffres sont d’un ordre de grandeur tout à fait différent. Pour vous éviter du travail j’ai été chercher ceux des dix dernières années connues :
2005 988
2006 117
2007 232
2008 288
2009 488
2010 124
2011 317
2012 754
2013 684
2014 317
moyenne = 431
Ces chiffres, je me répète, comptabilisent tous les certificats de décès sur lesquels le médecin a mis “grippe” comme cause de décès. Point de supposition statistique ici. Du comptage pur et dur. Et le CépiDc comptabilise tous les certificats de décès. Il n’y en a point qui lui échappent.
Cela veut dire que sur les certificats de décès de tous ceux qui sont morts de la grippe pour l’INVS mais pas pour le CépiDc il n’y a pas marqué “grippe”.
Qu’y-a-t-il donc de marqué alors me demandera le lecteur attentif qui a réussi à tenir jusqu’ici ?
Comment se fait-il que des gens meurent de la grippe et qu’on inscrive une autre cause sur leur certificat de décès ? Et ce dans (9000 – 431)/9000 = 95% des cas !
A ben là j’en sais fichtrement rien. Infarctus ? Embolie pulmonaire ? syndrome de détresse respiratoire aiguë ? Pneumopathie aiguë communautaire ou pas ? Je vous laisse imaginer ce que vous voulez.
Voilà. Entre les 9000 de moyenne de l’INVS et les 431 de moyenne du CépiDc (j’oublie les 18200 de la presse) il y a un écart assez abyssal. Tellement abyssal que même notre ministre de la santé n’ose plus poser un chiffre sur la table dans ses communiqués de presse.
Et ça peut paraître incroyable, mais en 2017 on ne sait pas combien de personnes tue la grippe. Mais au moins on a compris pourquoi les chiffres les plus variés circulent.
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Re: Vaccinations et santé...pour ou contre?




par izentrop » 05/02/17, 17:57

De ce que j'ai lu, ce médecin ne s'oppose pas au vaccin, il fait juste la remarque
Comment se fait-il que des gens meurent de la grippe et qu’on inscrive une autre cause sur leur certificat de décès ? ...
... en 2017 on ne sait pas combien de personnes tue la grippe. Mais au moins on a compris pourquoi les chiffres les plus variés circulent.
Pas de quoi en faire une tartine :wink:
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Re: Vaccinations et santé...pour ou contre?




par janic » 05/02/17, 19:27

De ce que j'ai lu, ce médecin ne s'oppose pas au vaccin, il fait juste la remarque
tout à fait! Il fait la remarque que personne ne peut affirmer qu'il y a eut des milliers de morts liés à la grippe quand même les services officiels ne peuvent démontrer qu'il en soit bien ainsi, d'où ces effets d'annonces journalistiques. la seule chose sure et certaine c'est le rapport officiel du CépiDc qui comptabilise les vrais décès grippaux et donc une moyenne de 431 par an sur 10 ans. De 431 à 18.300, il y a un fossé infranchissable.... raisonnablement.
Comment se fait-il que des gens meurent de la grippe et qu’on inscrive une autre cause sur leur certificat de décès ? ...
... en 2017 on ne sait pas combien de personnes tue la grippe. Mais au moins on a compris pourquoi les chiffres les plus variés circulent.

Pas de quoi en faire une tartine :wink:
Pas une tartine, c'est vrai, c'est juste l'ensemble des pains de la boulangerie! :?
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Re: Vaccinations et santé...pour ou contre?




par izentrop » 05/02/17, 23:07

Tu ne serais pas en train de monter en épingle un non évènement ?
Ces chiffres, je me répète, comptabilisent tous les certificats de décès sur lesquels le médecin a mis “grippe” comme cause de décès.
Comme il s'agit en grande partie de personnes en fin de vie, victimes de multiple pathologies, il est difficile de connaître exactement la cause du décés.
Les chiffres de INVS ne sont pas réels mais une estimation reprise en coeur par la presse mais pas par le ministère ni le HSCP ...
Pas de quoi en faire un fromage :wink:
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Re: Vaccinations et santé...pour ou contre?




par janic » 06/02/17, 09:14

Tu ne serais pas en train de monter en épingle un non évènement ?
Ces chiffres, je me répète, comptabilisent tous les certificats de décès sur lesquels le médecin a mis “grippe” comme cause de décès.

Comme il s'agit en grande partie de personnes en fin de vie, victimes de multiple pathologies, il est difficile de connaître exactement la cause du décés.

C’est, je te le signale le sens même du sujet et donc il est de fait impossible d'attribuer par estimation, non contrôlée, que des morts le sont par aggravation due à la grippe. C'est donc bien un effet d'annonce étant donné que bien d'autres facteurs peuvent en être la cause.
Les chiffres de INVS ne sont pas réels mais une estimation

C’est évident lorsque l’on prend le temps de bien lire les avis de l’INVS ; mais cela ne représente qu’une infime partie de la population que la ministre ne semble même pas avoir consultés. Alors en ce qui concerne la grande majorité de la population, les effets d’annonces tendent à vouloir inquiéter celle-ci à partir de chiffres exagérés et non confirmés par des études sérieuses.
reprise en coeur par la presse mais pas par le ministère ni le HSCP ...

Lorsque la ministre, représentant ce ministère, annonce sur les médias qu’il y a 18.300 morts de la grippe : c’est de la reprise en cœur ou pas?
Quand au HSCP, il ne fait que reprendre les chiffres de l'INVS (seule source officielle) et ceux qui lisent les rapports de cet HSCP ne sont pas légion, non plus.
Pas de quoi en faire un fromage

Ceux qui en font un fromage, ce sont les labos vaccinalistes qui ne voient qu’un business à gros rapport financier, mais qui ne se sentent pas concernés par les effets secondaires de cet empoisonnement du sang et de la dégradation du système immunitaire. Annoncer 400 vrais décès, ça ne coute pas plus cher que d’en annoncer 18.000 supposés, mais c'est moins vendeur.

En outre, le HCSP rappelle que la priorité reste d’améliorer la couverture vaccinale des populations ciblées par les recommandations.
Le Haut Conseil de la santé publique recommande
les personnes à risque élevé de complications de la grippe à partir de l’âge de 6 mois ; 
les femmes enceintes ;
l’entourage des nourrissons âgés de moins de 6 mois présentant des facteurs de risque de grippe grave.

Sauf à ne pas maitriser la français, cette recommandation est ciblée et ne concerne qu’une petite partie de la population ou, en d’autres termes, les populations non à risque n’ont pas nécessité de se faire vacciner comme le montrent les chiffres de l’INVS.
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Re: Vaccinations et santé...pour ou contre?




par izentrop » 06/02/17, 18:26

janic a écrit :C’est, je te le signale le sens même du sujet et donc il est de fait impossible d'attribuer par estimation, non contrôlée, que des morts le sont par aggravation due à la grippe.
Cela s'appelle faire une généralité d'un cas particulier.
Le sujet est bien la vaccination, mais le virus de la grippe est particulier parce que plusieurs différents sont en circulation.
Il évolue en permanence et peut facilement passer de l'animal à l'homme.

De nombreux autres ont pratiquement disparus de la planète grace aux campagnes de vaccinations.
Certaines maladies graves risquent de revenir aujourd'hui à cause des vaccinophobes militants
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Re: Vaccinations et santé...pour ou contre?




par izentrop » 06/02/17, 22:02

Qu'est-ce qui pousse ces gens haut placés à trafiquer la vérité pour faire plaisir aux anti-vax ?

La député et le fraudeur http://www.allodocteurs.fr/se-soigner/p ... 21530.html
Auteur d'une étude truquée dont les conclusions – un lien imaginaire entre le vaccin ROR et une nouvelle forme d'autisme – étaient écrites à l'avance, Andrew Wakefield a été reconnu coupable de fraude, de mensonge et de mise en danger de la vie de ses patients. Interdit d'exercice à vie au Royaume-Uni, il se voit offrir à Bruxelles la plus complaisante des tribunes par la députée Michèle Rivasi.
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Re: Vaccinations et santé...pour ou contre?




par janic » 07/02/17, 10:08

Cela s'appelle faire une généralité d'un cas particulier.

Qui fait de la vaccination une généralité sinon ses défenseurs.
Le sujet est bien la vaccination, mais le virus de la grippe est particulier parce que plusieurs différents sont en circulation.

La grippe ne se distingue en rien en ce qui concerne le principe même, la mutation des virus, n’est qu’anecdotique puisque chaque campagne se fait sur un virus précédent qui est SUPPOSE être celui qui va se manifester, d’où ses flops successifs.
Il évolue en permanence et peut facilement passer de l'animal à l'homme.

La grippe avaire comme la porcine ont démontré que ce n’était que rarement le cas.
De nombreux autres ont pratiquement disparus de la planète grace aux campagnes de vaccinations.

Il ne faut pas confondre les effets d’annonce et la réalité. Les supposées pratiquement disparues ne sont pas dues aux vaccinations mais aux changements de modes de vie, d’hygiène, de médications. La polio reste endémique là où l’eau de boisson reste polluée, mais nos eaux sont « assainies » et donc ne peuvent plus provoquer de polio. Dans le cas inverse tous les non vaccinés de la polio devraient être touchés ce qui n’est pas le cas en France comme chez nos voisins. La peste, le choléra ont disparus de nos régions sans vaccins et la variole par l’isolement des populations touchées (rapport de l’OMS)
Certaines maladies graves risquent de revenir aujourd'hui à cause des vaccinophobes militants

Ca c’est de la fiction ! L’auteur de cet article est au minimum mal informé au pire menteur. Il serait fastidieux de reprendre chaque point inexact, mais comme significatif de ce genre de littérature juste une affirmation qu’il fait à la fin.

C’est la raison pour laquelle, dans tous les pays qui ont une politique sanitaire digne de ce nom, de nombreuses vaccinations ont été rendues obligatoires. Si on laisse aux parents la liberté de faire vacciner ou de ne pas faire vacciner leurs enfants, beaucoup d’entre eux, hélas !, par ignorance ou par négligence, choisiront le chemin de la facilité et on verra réapparaître massivement les maladies qui n’ont pas encore pu être supprimées »,
En clair, les pays qui n'imposent pas des obligations vaccinales n'ont pas une politique sanitaire (il ne doit même pas savoir la signification réelle de ce terme!) digne de ce nom! Prend-il les autorités sanitaires de ces pays pour des débiles?
Or il se trouve que la France n’est plus qu’un des pays européens qui impose des obligations vaccinales répressives et pour les autres, ce sont les parents qui y ont, effectivement, la liberté de faire vacciner ou de ne pas de faire vacciner leurs enfants. Distingue -t-on un état sanitaire aggravé chez ces pays voisins ? Non ! Alors pourquoi ?

Les pays nordiques comme le Royaume-Uni, l’Irlande, la Norvège, le Danemark, la Suède, la Finlande, les Pays-Bas, l’Allemagne, le Luxembourg, l’Islande n'ont plus d'obligations. Il faut ajouter à cette liste, l’Espagne qui, bien que située au Sud, fait partie des pays qui n’ont pas de lois d’obligation vaccinale. Ces pays ont en effet supprimé toutes les obligations légales, essentiellement parce qu’elles heurtaient les lois démocratiques en vigueur. Il faut dire que, dans ces pays, l’obligation légale n’a guère concerné que le vaccin antivariolique. La Belgique fait exception dans ce groupe de pays, car elle a conservé une seule obligation, celle du vaccin polio, sans qu’il n’y ait de justification épidémiologique.
Pour ce qui est de la Suisse, quoique ce pays ne fasse partie de l’Union, les cantons sont autonomes et la liberté est en principe respectée, sauf dans les cantons de Fribourg, Neuchâtel, Genève et le Tessin qui ont fixé certaines obligations, notamment pour la diphtérie.
En Croatie, les vaccins obligatoires sont au nombre de 11, même chose en Pologne, République Tchèque, Hongrie, Bulgarie, Roumanie, Slovaquie où l’on impose aussi le vaccin contre l’encéphalite à tiques.
Les pays méditerranéens, tels que La France,(3 vaccins obligatoires) l’Italie,( En Italie, sous la pression des parents, fut promulgué en 1998, un décret qui autorise les enfants à fréquenter l’école sans être vaccinés. Dans certaines régions ils peuvent être admis moyennant une lettre de justification des parents ou une décharge. La Vénétie, quant à elle, a rendu toutes les vaccinations facultatives. Pratiquement toutes les régions y compris la Sardaigne ont renoncé à appliquer des sanctions économiques pour refus de vaccins. le Portugal, la Grèce, ont conservé des obligations vaccinales, qui remontent souvent à des lois votées au moment de la seconde guerre mondiale, et qui plus est, devant un parlement presque vide.
En Grèce, 14 vaccins sont exigés pour la fréquentation scolaire. Des contre-indications sont acceptées. Selon des témoignages, peu de sanctions sont appliquées malgré tout. Une association de défense des libertés est actuellement très active et vient de présenter au Ministère de la santé, au Ministère de l’Education et au Comité des Vaccinations, une pétition qui a recueilli des milliers de signatures .
Au Portugal, 8 vaccins sont actuellement fortement recommandés. En 1962, un décret-loi fut promulgué instaurant l’obligation pour les vaccins contre la diphtérie et le tétanos. Puis, progressivement les pressions se sont faites plus fortes vis-à-vis des autres vaccins. Des barrages sont établis pour l’entrée à l’école, si bien que la majorité des parents croient que tous les vaccins sont obligatoires. Les rares parents qui résistent subissent de fortes pressions psychologiques ; ils ont néanmoins la possibilité de signer une déclaration de responsabilité leur permettant d’échapper à l’obligation.

http://www.alis-france.com/download/La% ... e_2012.pdf

et pour plus d'information sur le cheminement historique (que semble ignorer cet auteur vaccinophile militant)

http://www.alis-france.com/download/His ... ations.pdf
où l'on y lit ceci:

A la tête du mouvement, J.T. BIGGS. Ses biens avaient été vendus après qu‛il ait refusé de payer
une amende. Ingénieur spécialisé en Hygiène, il avait publié un livre de 785 pages traitant en particulier
d‛une méthode qui devait permettre de maîtriser la propagation de la variole. Il s‛agissait de déclarer très
rapidement les cas de variole, de mettre en quarantaine les malades et leurs proches et de veiller à
désinfecter rigoureusement les objets avec lesquels ils avaient été en contact [5]. Lors d‛une grande
manifestation qu‛il organisa, on pouvait lire [sur les banderoles] « Stand up for liberty » (dressez-vous pour
votre liberté).
et bien des années plus tard c'est bel et bien ce qui recommanda l'OMS.–( L‛OMS a apporté une réponse définitive en faisant savoir que les campagnes de vaccination ont été impuissantes à vaincre la variole, que seuls l‛isolement et le soin aux maladies avaient permis ce vaincre le fléau (Cf. Le Monde, 21/12/1977, p.17 et Rapport Final sur l‛éradication de la variole de l‛OMS, 1980).
Dernier point et non des moindres: ce ne sont pas les ligues pour la liberté vaccinale qui ont obtenu gain de cause pour la suppression du BCG, mais les pédiatres (vaccinateurs)
reste le problème des effets induits par les vaccins
https://www.youtube.com/watch?v=wJ2I15stxuE et donc qui paye? les labos? l'Etat? le malade? Tiens oui, c'est ce dernier qui trinque et qui débourse!

en plus
Qu'est-ce qui pousse ces gens haut placés à trafiquer la vérité pour faire plaisir aux anti-vax ?

effectivement: Qu'est-ce qui pousse ces gens haut placés à trafiquer la vérité pour faire plaisir aux provacc ?
La député et le fraudeur http://www.allodocteurs.fr/se-soigner/p ... 21530.html
un vieux dicton affirme que "nul n'est prophète en son pays" donc laissons les chiens aboyer et la caravane passer et attendons la future reconnaissance du fait que Wakefield avait raison (une fois que les campagnes calomnieuses de dénigrements seront passées.)
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Re: Vaccinations et santé...pour ou contre?




par janic » 07/02/17, 13:06

La député et le fraudeur http://www.allodocteurs.fr/se-soigner/p ... 21530.html


http://expovaccins.over-blog.com/articl ... 46118.html
quelques extraits:

Si le Dr Wakefield a fait les frais de cette « affaire », c’est uniquement parce qu’il était devenu trop dangereux pour l’industrie à cause de sa réputation internationale. Membre de l'Ordre royal des chirurgiens depuis 1985, il a reçu le titre prestigieux de « Fellow » du Collège Royal des Pathologistes en récompense de ses travaux. Il enseignait la gastro-entérologie expérimentale à l’école de Médecine du Royal Free Hospital, tout en poursuivant des recherches sur la maladie de Crohn.
La dernière attaque du journaliste Brian Deer, publiée le 6 janvier 2011 par le British Medical Journal a été reprise à l’envi par la plupart des médias en France. Il est important de signaler aux médias français que leurs collègues britanniques, scandalisés par ce battage indécent, se sont abstenus de tout commentaire à part les deux journaux en cause, et que Deer, malgré ses efforts désespérés, n’a pu obtenir d’être interviewé par la BBC.

Le British Medical Journal a accusé Wakefield d’avoir falsifié de nombreux faits concernant l’historique médical des patients. Tous les moyens sont bons et, comme le précise le bon sens populaire : « Qui veut noyer son chien l’accuse de la rage. » Si l’on veut analyser la situation, il suffit de garder un peu de ce bon sens qui disparaît chaque jour davantage.
Tout d’abord, la publication était signée par 12 autres spécialistes du Royal Free Hospital, et non par Wakefield seul, ce qui revient à prétendre que les 12 médecins engagés dans cette étude n’étaient que des hommes de paille ou des imbéciles, manipulables à souhait et qui n’ont pas réfléchi avant de publier leurs travaux. Ensuite, qui peut croire qu’il est si facile de falsifier des données médicales officielles, même et surtout pour des praticiens travaillant avec ces malades ? C’est simplement impossible. Ces données, qui portaient sur plusieurs années, ne venaient pas des praticiens du Royal Free hospital mais de médecins répartis dans tout le pays et des familles d’autistes. En outre, les constats cliniques de l’hôpital n’ont pas été recueillis par Wakefield mais par le Pr John Walker Smith, un autre gastroentérologue internationalement réputé et honoré, qui a été critiqué lui aussi et de manière odieuse par la Haute Cour.

En outre, tous les accusateurs ont trouvé « normal » que Deer ait toujours refusé de dévoiler ses sources sous le prétexte de préserver la confidentialité de ses informateurs, alors que l’éthique scientifique réclame précisément la justification et le détail des travaux utilisés en toute indépendance et objectivité. Entre autre, l’association ChildHealthSafety a défié Deer de prouver ses allégations de « fraude » et Deer n’a jamais encore daigné répondre. Il faut dire qu’il aurait du mal à le faire. Le 13 janvier 2009, le Daily Mail signalait que le gouvernement anglais refusait l’accès de documents confidentiels qui pourraient prouver la dangerosité du vaccin ROR, alors que ces pièces devraient être libres d’accès dans l’intérêt public.

Le Dr Richard Halvorsen, médecin au Centre Médical Holborn à Londres, qui a participé à l’étude du groupe Cochrane sur le ROR est catégorique : « Les études sur la sécurité du vaccin ROR sont des “merdes” (sic). Ce sont les plus grosses que j’ai jamais entendues, mais elles restent des “merdes” ».

Le 24 février 2009, Robert F Kennedy Jr révélait dans le Huffington Post qu’une importante enquête menée par CBS News avait mis à jour 1 322 cas d’effets neurologiques graves, dont l’autisme, engendrés par ce vaccin, qui ont déjà été dédommagés par les tribunaux depuis 1988 pour des sommes dépassant parfois le million de dollars. Les laboratoires ont déjà payé environ 2 milliards de dollars en dommages intérêts aux parents des enfants qui, aux États-Unis, ont souffert des effets secondaires de vaccins comme le ROR.

Comment va-t-on expliquer qu’en février 2009, la Cour fédérale a accordé 810 000 dollars de dommages intérêts à la famille de Bailey Banks, enfant de dix ans, plus une somme qui pourrait varier de 30 à 40 000 dollars pour ses soins. Le jugement, qui date de juin 2007, stipule que c’était bien le ROR qui est responsable de cet état.
Comment justifier les 4 500 procédures en justice qui concernent ce vaccin et sont en attente aux États-Unis depuis le début des années 2000 ? Que vont devenir les 2000 familles anglaises qui ont été déboutées de leur plainte concernant ce vaccin ? Certaines mères ne comptent pas en rester là.
Pourquoi 2 000 familles ont-elles reçu des dédommagements qui, pour chacune, s’élevait à 850 000 dollars, et pourquoi environ 7 000 familles ont intenté un procès pour dommages et intérêts à la suite des effets secondaires des vaccins subis par leurs enfants ?

Quoi que puissent faire les laboratoires, des études de plus en plus nombreuses à travers le monde démontrent qu’il existe un lien très significatif entre l’autisme régressif et les vaccins. Et ce lien est confirmé sur le terrain par les témoignages de plus en plus fréquents de parents dont les enfants ont montré une régression immédiate après l’injection de vaccins. En quelques jours, parfois quelques heures, des enfants bien portants, se développant normalement, se comportent de manière inquiétante et présentent de graves problèmes psychologiques. « L’évidence que les vaccins sont étroitement liés à l’augmentation de problèmes cérébraux augmente chaque jour, mais les agences gouvernementales ne font rien pour le reconnaître », affirme le Républicain Dan Burton, membre du Congrès américain.

Il ajoute : « J’espère que quelqu’un posera un jour la bonne question : “existe-t-il une collusion entre les compagnies pharmaceutiques et les agences de santé ?” Apparemment, dans de nombreux cas, il y en a. » Il est certain que ce problème n’est pas réservé aux États-Unis et se pose dans le monde entier.

En 1987, il y avait un autiste sur 2000 enfants, alors qu’on en trouve actuellement un sur 100 aux États-Unis et un sur 64 au Royaume-Uni. En France, nous sommes dans l’opacité la plus totale. Les Pouvoirs publics sont incapables d’expliquer ce phénomène, comme ils ne peuvent expliquer pourquoi il n’y a pas d’autistes chez les Amish qui ne vaccinent pas. Autre particularité : le Homefirst Health Services de Chicago, association de médecins fondée en 1973, a un point commun avec les Amish : les enfants ne sont pas vaccinés et ne sont jamais autistes. Le Dr Mayer Eisenstein, directeur médical de l’organisation, constate : « Depuis des années, nous avons suivi 30 à 35 000 enfants depuis leur naissance, et nous n’avons pas rencontré un seul cas d’autisme parmi les enfants qui n’ont jamais reçu de vaccin. »

Mais il est indéniable que le Dr F. Edward Yazbak, neurochirurgien et Directeur du centre de Recherche sur l’autisme dans le Massachusetts, qui a 37 ans de pratique pédiatrique aux États-Unis et a publié des articles percutants sur le sujet dans le British Medical Journal et le Journal of American Physicians and Surgeons, aura le dernier mot lorsqu’il annonce : « C’est un fait certain que tôt ou tard Andrew Wakefield sera innocenté, sa théorie sera acceptée et la relation entre l’autisme et la vaccination sera démontrée. »

Sylvie Simon
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Re: Vaccinations et santé...pour ou contre?




par izentrop » 07/02/17, 13:52

janic a écrit :http://expovaccins.over-blog.com/articl ... 46118.html
quelques extraits:
Si le Dr Wakefield a fait les frais de cette « affaire », c’est uniquement parce qu’il était devenu trop dangereux pour l’industrie à cause de sa réputation internationale.
Un site anti-vax comme preuve c'est un peu léger.

Pour ceux qui veulent connaitre la vérité : https://www.facebook.com/groups/zetetiq ... =Wakefield
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