Je rentre de vacances au temps pourri, au sud de la Charente Maritime. Ce qui m’a permis de passer par Jonzac, ville que je ne connaissais pas.
http://www.jonzac.fr/
C’est une ville intéressante, quant à son développement économique, à tendance éconologique, grâce au pari et à la ténacité de son ancien maire (bien que d’obédience majoritaire...
)
Il a investi dans un forage à 1800m, pour rejoindre une nappe captive qui couvre la moitié de la France, pour en ressortir une eau à 65°, aux propriétés thermales diverses. Ce qui lui a permis de créer des thermes. Qui dit thermes, dit création de d’un casino.
Apport de tourisme et de taxes diverses, pour faire vivre la ville.
Il a continué à investir dans le même sens, en créant un pôle aquatique « Les Antilles », dans le style de « Center Parc », chauffé, grâce à la géothermie de son forage unique. Donc encore des touristes et de l’animation.
Ayant commencé les infrastructures lourdes, pour les canalisations d’eau chaude (1000€ le mètre linéaire).
A fond dedans, il a créé une « Centrale Energie de Jonzac »; c'est une centrale thermique.
C’est une grosse chaudière à bois, alimentée par des copeaux de bois, provenant d’un partenariat avec une usine de destruction de palettes non traitées.
Avec l’eau chaude, il alimente le chauffage de gros bâtiments alentours (hôpital…), et de maisons individuelles, desservies par les canalisations. Une habitation privée, n’a plus besoin d’investir en argent et en encombrement, dans un chauffage individuel. Un compteur, et un abonnement lui établissent sa facture. Moitié prix qu’un chauffage standard.
Fort de cette expérience éconologique, un développement de centrales thermiques va se faire, avec brûlage de déchet de bois ( menuiserie, débroussaillage….), pour alimenter en chauffage plus d’habitations.
Se visite à coté, « la Maison de l’Energie » qui explique tout cela + les bases de l’écologie avec les économies d’énergie, susceptibles d’être réalisées au niveau individuel.
Il y avait une cuisinière solaire, des panneaux photovoltaïques (peu avantageux :énergie grise).
Plantées sur la terrasse, une dizaine de variétés de plants d’herbes à éléphant , dont la Giganteus, que la ville (ou le département ?) compte développer à l’avenir, pour alimenter ses chaudières.
Ils voient des champs, en, cultivés industriellement. Avec entretien et coupe automatisée.
La plante consommerait plus de CO2 pour sa croissance qu’elle n’en rejetterait en brûlant.
Elle assainit les eaux polluées. Séchage solaire des coupes. Elle a un rendement énergétique proche du bois. C’est le projet ! A suivre…
