Sida: des cas de "quasi-guérison"

Comment rester en bonne santé et prévenir les risques et ses conséquences sur votre santé et la santé publique. Maladies professionnelles, risques industriels (amiante, pollutions de l'air, les ondes électromagnétiques...), risques de société (stress au travail, surconsommation de médicaments...) et individuels (tabac, alcool...).
janic
Econologue expert
Econologue expert
Messages : 19224
Inscription : 29/10/10, 13:27
Localisation : bourgogne
x 3491

Sida: des cas de "quasi-guérison"




par janic » 15/03/13, 08:05

Sida: cas de quasi-guérison étudiés

Une petite fille américaine et 14 adultes en France sont parvenus à contrôler l'infection du sida malgré l'arrêt des médicaments: des virologues français publient de nouveaux détails sur ces "guérisons" apparentes prometteuses, résultat d'une thérapie précoce.

Des patients contaminés en France par le virus du sida (VIH) et mis rapidement sous antirétroviraux (dix semaines après l'infection) continuent sept ans et demi après avoir cessé de prendre ces médicaments de contenir naturellement leur infection. Ces chercheurs français avaient révélé les résultats de cette étude dite de Visconti en juillet dernier à Washington à la conférence internationale sur le sida.

Ils publient aujourd'hui dans la revue américaine PloS Pathogens, davantage de détails sur ces "guérisons". Certains de ces patients, expliquent-ils, ont vu diminuer le nombre de cellules infectées circulant dans leur sang ces quatre dernières année malgré l'absence d'antirétroviraux. Ces cellules contaminées "dormantes" relancent l'infection chez la plupart des personnes séropositives quelques semaines après l'arrêt des antirétroviraux.

Début mars, des virologues américains avaient annoncé la guérison apparente d'une petite fille contaminée à la naissance avec le VIH transmis par sa mère séropositive non traitée. Il s'agit du premier enfant connu capable de contrôler son infection sans traitement. Comme pour les patients du groupe de Visconti, le virus n'a pas été totalement éradiqué mais sa présence est tellement faible que le système immunitaire de l'organisme peut le contrôler sans thérapie antivirale. La jeune enfant avait reçu des antirétroviraux moins de 30 heures après sa naissance, soit beaucoup plus tôt que ce qui est normalement fait pour les nouveaux-nés à haut risque d'être contaminés. Elle a été traitée jusqu'à 18 mois, âge à partir duquel les médecins ont perdu sa trace pendant dix mois et durant lesquels elle n'a eu aucun traitement.

Aucun des tests sanguins effectués ensuite n'a détecté la présence du VIH. Seules des traces du virus ont été détectées par des analyses génétiques mais pas suffisantes pour sa réplication.
Dans le cas des patients de Visconti, ils ont arrêté les antirétroviraux après trois ans. La présence virale reste indécelable. "Le traitement précoce a probablement contenu les réservoirs viraux, et préservé les réponses immunitaires, combinaison qui a certainement pu favoriser le contrôle de l'infection après l'arrêt du traitement", explique le Pr Christine Rouzioux, de l'hôpital Necker à Paris qui a coordonné la recherche.

Comme dans le cas de l'enfant, la mise sous traitement antirétroviral très tôt n'a pas permis de savoir si les patients de Visconti n'auraient pas contrôlé spontanément leur infection. Moins d'un pourcent de la population dit de "contrôleurs naturels" peut contenir le VIH sans jamais prendre d'antirétroviraux. Mais dans le cas des 14 patients français, la plupart n'avaient pas le profil génétique ni le même type de réponses immunitaires observées chez ces "contrôleurs", affirment ces chercheurs.

Selon le Dr Laurent Hocqueloux, de l'hôpital Orléans-La Source en France, un des membres de la recherche sur le groupe Visconti, "on estime à environ 10%" la prévalence des personnes similaires à celles de la cohorte de Visconti dans la population chez qui on a pas observé de caractéristiques génétiques particulières.
Ces cas "offrent un espoir de découvrir de nouveaux mécanismes permettant de contrôler l'infection", a-t-il dit. Pour tenter de faire avancer cette recherche, l'Agence nationale de recherche sur le sida (ANRS) va coordonner dans les prochain mois un groupe plus étendu de patients similaires à ceux de Visconti au niveau européen.

La seule guérison complète officielle du sida reconnue au monde est celle de l'Américain Timothy Brown, dit le patient de Berlin.
Il a été déclaré guéri après une greffe de moelle osseuse d'un donneur présentant une mutation génétique rare empêchant le virus de pénétrer dans les cellules. Cette greffe visait à traiter une leucémie.

AFP Publié le 14/03/2013 à 21:23


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/ ... tudies.php

Enfin une timide reconnaissance de l'importance de l'organisme à rétablir un système immunitaire défaillant...
0 x
janic
Econologue expert
Econologue expert
Messages : 19224
Inscription : 29/10/10, 13:27
Localisation : bourgogne
x 3491




par janic » 15/03/13, 13:18

il est dommage d'avoir repris le libellé de l'article. :cry:
Parle-t-on de quasi guérison d'une angine, d'une grippe ou d'un mal de dent? Ce sont des guérisons...ou pas!
0 x
janic
Econologue expert
Econologue expert
Messages : 19224
Inscription : 29/10/10, 13:27
Localisation : bourgogne
x 3491




par janic » 28/09/14, 17:40

reporté de la cigarette et ses dangers.
Pour autant, je ne serais pas volontaire pour m'injecter cette s... de SIDA à titre "expérimental".

Déjà pour une bonne et simple raison: si ça a bien été créé en laboratoire pour "passer la barrière des espèces" (l'une des théories avec témoins) ça doit quand même être un truc dangereux...

Si mon immunité pourrait lui résister(?): j'en sais rien, dès lors que les Dr Jekyll n'ont rien divulgué!

Et pour cause... (peut-être courageux mais pas téméraire...)

dans le domaine des SI, les dissidents ne rapportent pas ces cas de perte d'immunité à des traficotages de labos, mais à celle de prise de drogues dont les fameux poppers chez les homosexuels hommes en particulier
Ils rapportent encore que les seuls cas de SIDA constatés chez les prostituées l'étaient quasi uniquement chez les droguées, chez les autres aucun cas avéré de transmission sexuelle malgré la quantité de rapports et sur des nombreux et différents clients.
Donc c'est comme pour n'importe quelle source de contamination possible, il ne faut pas chercher celle-ci par bravade; pour autant personne ne peut vivre dans un milieu complètement aseptisé et les sources de blessures, de contacts avec la terre, avec les produits souillés, je pense que personne n'est passé au travers et pour autant sans dommages apparents. (sauf à avoir un système immunitaire déja largement amoindri)
0 x
Avatar de l’utilisateur
sen-no-sen
Econologue expert
Econologue expert
Messages : 6856
Inscription : 11/06/09, 13:08
Localisation : Haut Beaujolais.
x 749




par sen-no-sen » 28/09/14, 18:02

Obamot a écrit:

Déjà pour une bonne et simple raison: si ça a bien été créé en laboratoire pour "passer la barrière des espèces" (l'une des théories avec témoins) ça doit quand même être un truc dangereux...


Compte tenu de "l'ancienneté"(1930-40) de cette pathologie,il est très peu probable que le virus déclenchant le SIDA est été crée en laboratoire.
De plus il existe d'autres formes de cette maladie,comme le VIF ("SIDA du chat").
0 x
"Le Génie consiste parfois à savoir quand s'arrêter" Charles De Gaulle.
janic
Econologue expert
Econologue expert
Messages : 19224
Inscription : 29/10/10, 13:27
Localisation : bourgogne
x 3491




par janic » 28/09/14, 19:42

il est très peu probable que le virus déclenchant le SIDA est été crée en laboratoire.
pour autant qu'il s'agisse d'un virus qui, jusqu'à ce jour (et malgré de nombreuses images que l'on peut trouver), n'a jamais été reconnu de façon unanime comme cause du SIDA.
0 x

 


  • Sujets similaires
    Réponses
    Vues
    Dernier message

Revenir vers « Santé et prévention. Pollutions, causes et effets des risques environnementaux »

Qui est en ligne ?

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 328 invités