Alimentation et faim: les morts de la malbouffe et de la malnutrition

Comment rester en bonne santé et prévenir les risques et ses conséquences sur votre santé et la santé publique. Maladies professionnelles, risques industriels (amiante, pollutions de l'air, les ondes électromagnétiques...), risques de société (stress au travail, surconsommation de médicaments...) et individuels (tabac, alcool...).
Christophe
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par Christophe » 28/02/13, 14:51

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sherkanner
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par sherkanner » 28/02/13, 14:54

En english malheureusement, un parallèle entre l'industrie alimentaire et les trafiquants de drogues, j'aime bien

http://www.youtube.com/watch?&v=mu8QthlZ6hY
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Quand on travail, il faut toujours se donner à 100%: 12% le lundi; 25% le mardi; 32% le mercredi; 23% le jeudi; et 8% le vendredi
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gegyx
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par gegyx » 10/03/13, 22:05

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par Christophe » 18/03/13, 07:57

Quelques chiffres à propos du manque d'accès à l'eau potable
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par Christophe » 04/06/13, 10:05

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par Christophe » 14/01/14, 13:37

Un autre documentaire sur la malbouffe: http://www.youtube.com/watch?v=PmnSApLU-Jw

Planete - On est ce qu'on mange (reportage complet)

"Que ta nourriture soit ta médecine, et ta médecine, ta nourriture." (Hippocrate). Hippocrate met en place les fondations de la médecine moderne. Selon lui, le corps humain dispose d'une capacité innée d'auto-guérison. Le "Serment d'Hippocrate" est encore aujourd'hui prononcé par les médecins. Toutefois, notre façon d'aborder la maladie a changé depuis l'époque d'Hippocrate. De nos jours, les médecins sont très peu formés à la nutrition, voire pas du tout. La médecine moderne a plutôt pour principe "A chaque maladie son médicament". Et l'industrie pharmaceutique souhaite conserver cette politique.
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par Christophe » 25/01/14, 14:28

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par Christophe » 06/06/14, 10:33

5 faits terrifiants sur l'état alarmant de l'industrie alimentaire mondiale

Nous consommons moins d'un tiers de la nourriture que nous produisons. Le monde produit actuellement de quoi fournir environ 2.700 calories à chaque être humain, et pourtant, la planète est sous-alimentée dans son ensemble. Un tiers de la nourriture produite est utilisée comme aliment pour le bétail et le troisième tiers est gaspillé. En outre, 5% des aliments produits sont utilisés pour produire des biocarburants.

2. La pénurie d'eau devient catastrophique. Environ un cinquième de la planète, soit 1,7 milliard de personnes, vivent dans des zones où l’eau est rare, en pénurie, ou limitée. 1,6 milliard d’individus vivent dans des pays dotés d'une infrastructure insuffisante pour l’eau. La consommation d’eau a augmenté deux fois plus vite que le taux de croissance de la population et on s’attend à ce que la crise de l’eau s'aggrave. En 2030, la demande devrait dépasser l'offre de 40%, et près de la moitié du monde devrait connaître des pénuries d'eau.


3. Notre obsession pour la viande coûte cher à la planète. Autrefois, la viande était un luxe, mais elle s’est banalisée. Du coup, les surfaces d’élevage représentent désormais 30% des terres disponibles de la planète, et l'industrie de la viande génère environ 15% des émissions mondiales de dioxyde de carbone. L’élevage de bovins pour la viande et le lait est le plus gros coupable, avec 10% des émissions totales.

4. L'obésité est devenue un phénomène mondial. 15% de la population mondiale n’est plus seulement en surpoids, mais obèse, et le taux est même proche de 25% dans les pays riches. Pire, aux Etats-Unis et au Mexique, un tiers de la population souffre de cette maladie. Si l’on combine surpoids et obésité, on trouve que 70% de la population aux États-Unis est ou bien en surpoids ou obèse, et qu’en Europe et en Amérique Latine, cette proportion atteint 60%.


5. Nous sommes à la veille d'une crise alimentaire. Au cours des 5 à 10 dernières années, le monde a consommé plus de nourriture qu'il n'en a produite. Les réserves mondiales de céréales n’ont jamais été aussi basses depuis 1974 et les prix atteignent des niveaux record. Le monde est de plus en plus vulnérable aux effets d’une mauvaise récolte ou d’une sécheresse inattendue qui pourraient laisser de grandes parties du monde affamées


http://www.express.be/business/fr/econo ... 197317.htm

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Re: Alimentation et faim: malbouffe et malnutrition morbides




par Christophe » 20/02/18, 14:21

Le logo nutritionnel Nutri-Score arrive mais il n'est pas, encore (?), obligatoire...

http://www.lemonde.fr/sciences/article/ ... 50684.html

Il fait une entrée timide dans les rayons des supermarchés. Trois mois après la signature d’un arrêté ministériel, le 31 octobre 2017, et après l’aval de la ­Commission européenne, trente-trois entreprises de l’agroalimentaire et de la grande distribution ont annoncé, jeudi 15 février, leur engagement à mettre le Nutri-Score sur leurs produits. Si cela reste facultatif, plusieurs sociétés ont déjà commencé à l’adopter : Danone, Bonduelle, McCain, ­Fleury-Michon, Auchan, Casino, ­Intermarché, Leclerc et d’autres.

Recommandé par l’Etat et la communauté scientifique, le ­Nutri-Score est apposé sur la face avant des emballages. Il permet d’évaluer, à l’aide d’une échelle de couleurs et de lettres allant de A à E, les qualités nutritionnelles des produits manufacturés (céréales, pizzas, biscuits, desserts lactés, plats cuisinés, conserves, etc.), de les comparer et d’identifier le plus équilibré, le moins gras, le moins sucré et le moins salé.

Médecins, représentants du ministère et industriels étaient réunis ce 15 février par Santé publique France, « un moment historique », pour François Bourdillon, directeur général de l’agence sanitaire, qui va lancer en mai une campagne télévisée et mettre à disposition des outils sur son site. Le feuilleton dure depuis des années. Le professeur Serge Hercberg, qui préside le Programme national nutrition santé (PNNS), a remis il y a quatre ans à l’ancienne ministre de la santé Marisol Touraine un rapport sur la politique nutritionnelle de santé, dont le logo était l’une des mesures phares. Quatre ans pendant lesquels nombre d’industriels ont combattu une telle mesure.

Reconnus par l’Organisation mondiale de la santé, qui y a consacré sa revue Panorama en décembre 2017, les bienfaits de Nutri-Score sur la santé ont été validés scientifiquement par plus d’une vingtaine de publications internationales. Jérôme Salomon, nouveau directeur général de la santé, a rappelé que l’alimentation représentait...


Il faudrait en profiter pour y introduire aussi l'impact environnemental (au moins le CO2)...non? Et là ça va faire mal...très mal...

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Re: Alimentation et faim: malbouffe et malnutrition morbides




par Christophe » 04/03/18, 18:16

On s'en doutait un peu...une étude le "confirme":

https://www.lesechos.fr/industrie-servi ... 154038.php

Première étude d'ampleur sur les liens entre plats industriels et cancer

Une étude menée pendant huit ans auprès de 105.000 Français suggère une relation entre aliments « ultra-transformés » et augmentation du risque de cancers.

C'est une étude d'une ampleur inédite qu'ont menée conjointement les chercheurs de l'Inserm, de l'Inra et de l'Université Paris 13, sous la houlette de Mathilde Touvier, responsable du pôle nutrition cancer, à Paris 13. Menée auprès de plus de 100.000 participants tous volontaires, elle suggère un lien entre la consommation de plats industriels et le risque de cancer.


Selon les auteurs de cette étude, publiée ce mercredi dans le British medical journal (BMJ) : « une augmentation de 10 % de la proportion d'aliments ultra-transformés, dans le régime alimentaire, s'est révélée être associée à une augmentation de plus de 10 % des risques de développer un cancer » en général. Voire plus, dans le cas de cancers du sein.

« La même tendance a été constatée pour le cancer colorectal, mais le nombre de cas n'a pas atteint un seuil statistique suffisant pour finalement être pris en compte », précise aux « Echos », Bernard Srour, co-premier auteur de l'article scientifique. Au total, sur la durée de l'étude, 2.228 cas de cancers ont été diagnostiqués et validés.

3.300 aliments recensés

Pour mener à bien cette étude statistique, les chercheurs se sont appuyés sur la plate-forme Nutrinet-Santé. Développée en 2009, il s'agit de la première cohorte ( un groupe de sujets suivis pendant plusieurs années dans le cadre d'une recherche ) française en ligne. Les 104.980 participants, tous volontaires, ont rempli un formulaire descriptif, puis ont renseigné trois fois, tous les six mois, ce qu'ils avaient mangé pendant les 24 dernières heures.

« Cela fait donc huit ans qu'on suit les premiers participants à l'étude, précise Bernard Srour ». Surtout, la force de Nutrinet-Santé, c'est sa base de référence. Elle recense ainsi 3.300 aliments, permettant aux participants d'être très précis sur ce qu'ils ont mangé.

Un lien de causalité à prouver
« Notre étude ne fait que « suggérer » un lien entre aliments ultra-transformés (les pains et brioches industriels, les barres chocolatées, les biscuits apéritifs, les sodas et boissons sucrées aromatisées, les nuggets de volaille et de poisson, les soupes instantanées... NDLR), car cela doit être confirmé par d'autres études mécanistiques, animales ou in vitro », précise Bernard Srour.

Ces résultats peuvent être considérés comme une première piste d'investigation
Mais, d'ores et déjà, « ces résultats peuvent être considérés comme une première piste d'investigation dans ce domaine », assurent les chercheurs. Il appartiendra cependant à la recherche fondamentale d'établir le lien précis de cause à effet.

De son côté, l'équipe de recherche va se pencher sur l'incidence des additifs alimentaires contenus dans chaque plat industriel. Grâce à Nutrinet-Santé, les chercheurs disposent en effet des informations des marques concernées et tenteront d'étudier un lien entre l'accumulation de produits ajoutés et leur incidence (ou non) sur le cancer.
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