[Sujet Unique] Moteurs magnétiques en tout genre !

Innovations, idées ou brevets pour le développement durable. Diminution de a consommation d'énergie, réduction de la pollution, amélioration des rendements ou des process...Mythes ou réalité sur les inventions du passé ou du futur : les inventions de Tesla, Newman, Perendev, Galey, Bearden, la fusion froide...
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quartz
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par quartz » 24/03/07, 22:32

Bonsoir à tous :D

Voici le poste de Jim issu d’un autre forum je me suis permis de le déplacer ici car ça vau de l’or,
On ne sait jamais ce qu’il peu se passer.

Je vous ai promis de vous révéler la clé du fonctionnement de la roue de Bessler!
J'espère que vous n'allez pas être déçus!

Il y a quelques jours, j'ai posté une gravure où on voit une partie du mécanisme.
De cette gravure, j’en ai tiré le schéma suivant, qui va permettre d’en comprendre le fonctionnement, et de comprendre la clé donnée par Orffyreus, le surnom de Bessler :
L'originale
Image

Le dessin
Image

Bessler a pris le surnom d’Orffyreus, en disant que c’était là une clé permettant de comprendre le fonctionnement de sa roue et de la reconstituer ; il précisait qu’il y avait un lien entre les lettres de son nom et celles de son surnom, placées autour d’un cercle.

B E S S L E R devient O R F F Y R E auquel il dit ajouter U S pour le latiniser. On remarque également que Bessler titre ses gravures en allemand et en latin.

Il faut donc, pour comprendre la clé, placer les lettres de l’alphabet autour d’un cercle ; mais quel alphabet ? L’alphabet allemand de 25 lettres? L’alphabet de 26 lettres ? L’alphabet romain de 23 lettres ?

Non ! Il faut placer l’alphabet de Bessler, c'est-à-dire l’alphabet romain de 23 lettres, augmenté du W utilisé dans Weissensteiniani.

Si Bessler a latinisé son surnom, c’est justement pour indiquer quel alphabet utiliser, et l’ajout de la lettre W va de soi puisqu’il l’utilise pour titrer, en latin, l’une de ses gravures.

Comment placer l’alphabet autour du cercle ?

Divisant le cercle en 12 heures, il faut placer le Z et le A de chaque côté de 12 heures, et placer les lettre dans le sens des aiguilles d’une montre, sens de rotation de la roue.

On part ensuite de B, passant par le centre, on trouve O. Partant de E, on trouve R, partant de S, on trouve F, partant de L, on trouve Y.

On a donc bien :

B = O

E = R

S = F

S = F

L = Y

E = R

R = E

Maintenant, comment utiliser les lettres ainsi reliées ?

On place le premier bras, avec sa cheville de blocage en B, le deuxième en E, cela donne l’angle entre chaque bras, il y en a donc 8 ; cet élément était connu.

Explication du fonctionnement par rapport à la clé :

Le poids P1 descend sur le bras B1, la roue, évidemment, tourne, quand le bras arrive en L, ainsi le poids P4 sur le schéma, il cogne sur la cheville (en allemand, Pflock), C5, qu’il envoie bloquer le poids P5, arrivé à son zénith sur le bras B5, se trouvant en O. Le poids P5 a alors comprimé, par son énergie cinétique le ressort R5. C’est pourquoi Bessler avait déclaré que les poids travaillaient par paire, puisque chaque poids contribue à bloquer le poids qui le précède. Il déclarait également que les poids étaient bloqués par des chevilles s’écartant de leur trajectoire : de fait, on constate bien que la cheville C5 s’est écartée de la trajectoire du poids P4.

Lorsque que le bras arrive en Y, ainsi le bras B8 sur le schéma, le poids P8, du fait que le bras est arqué, se trouve avoir dépassé la verticale, et il fait basculer le bras B8, étirant le ressort suspenseur RS 8, et il se libère de la cheville C8, rappelée à sa position par le ressort de rappel rr8. Le poids se trouve donc propulsé vers le haut par le ressort R8 et son ascension dure de Y à B, où il touche la butée en bout de bras, ainsi le poids P1 sur le schéma.

Bessler dit également que les poids fonctionnent toujours à angle droit par rapport à l’axe de la roue : de fait, les poids étant cylindriques, leur axe est perpendiculaire à l’axe de la roue.

Construction de la roue :

La roue était en bois de chêne. Les bras étaient en bois ciré, et le passage du bras, à l’intérieur des poids, tapissé de feutre.

Il semble aussi qu’une bande de feutre recouvrait un côté des chevilles, qui venait toucher les poids en pleine ascension, ainsi qu’on voit, sur le schéma, la cheville C1 toucher le poids P8.

Contrairement à ce qui a pu être écrit ça ou là, la roue de Weissenstein était unidirectionnelle, contrairement à la roue de Merseburg, qui, elle, était bidirectionnelle, et qui tournait à 42 tours par minute au lieu des 26 tours par minute de la roue de Weissentein, et dont le mécanisme était obligatoirement différent.

Rôle du ou des balanciers :

Bessler est clair, le rôle des balanciers est de limiter la vitesse de la roue, qui, si elle devenait trop grande, perturberait son fonctionnement. Les balanciers peuvent également contribuer à régulariser le couple délivré par la roue.

Transportée dans le château, et équipée d’un autre balancier, cette roue a tourné 54 jours d’affilée.

Bessler déclare qu’elle peut tourner ainsi tant que les poids conservent leur arrangement. En effet, si les poids venairnt, pour une raison ou une autre, à se débloquer avant d’arriver en Y, la roue s’arrêterait.

Le mystère de la roue unidirectionnelle de Bessler est désormais résolu, après 290 ans de recherches !
Jim Hackenberger

23/03/2007
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quartz
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par quartz » 24/03/07, 23:55

Pour te répondre ELEPHANT,

Ne ferme pas quoi que se soit, tes remarque son sensées et légitimes, si je mets en ligne c’est pour avoir des retours.

Juste si je n’avais pas fait ces différents tests j’en serais sensiblement au même point que toi.
De plus on sent bien que tu ne cherche pas à détruire mais à comprendre, à la fois le concept,
Et à la fois pourquoi je m’engage sur cette vois qui te semble fermé dés le départ.

Je vais aller un peut plus loin dans ma maquette et je vais voir ou ça coince car très franchement cela m’étonnerais que ça ne coince pas quelque part.

Le seul souci pour le moment c’est que ça coince pas là ou je croyais, et toi aussi, que ça buterais.

Très bonne nuit à tous.
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par gegyx » 25/03/07, 01:20

Vraiment sympa, Quartz, d’avoir porté rapidement à notre connaissance, cette explication dévoilée du secret de la roue de Bessler.
Cette histoire me titillait depuis longtemps, mais je n’aurais pas imaginé, comment fonctionnaient les chevilles.
J’avais eu l’idée de la courbure du bras, mais les dessins et animations supposés du système de cette roue montraient plutôt des cylindres roulant dans des conduits… Alors !…
---
Je pense qu’à notre niveau, il ne faut pas s’encombrer de la complexité de réalisation des différents mécanismes.
Pour ne pas se disperser, il faut se consacrer uniquement au système moteur de cette roue et constater sa faisabilité.

Le système de chevilles est super ingénieux, mais à notre niveau d’amateurs et à notre époque, nous pouvons faire l’économie de cogitations extrêmes (quitte à revenir dessus plus tard, pour optimiser), en utilisant simplement un système de blocage par électroaimant, commandé par une cellule au passage du poids, et actionnant un verrouillage.
Un problème de réglé. :lol:
---
Je me pose des questions (et à vous également), à propos des ressorts suspenseurs RS. Sont-ils utiles au mouvement moteur, ou ne servent-ils qu’au déverrouillage des chevilles (c’est pour en faire l’économie, si on bloque par un système électromécanique) ?
* En effet, en position Y, le léger avancement du bras participe-t-il au renforcement du moteur ?
* Je ne pense pas que ce ressort suspenseur, participe à un quelconque retour élastique du poids, lorsqu’il va le rencontrer en position haute (A ?). Qu’en pensez- vous ?
---
Il faut se consacrer sur le mouvement moteur, qui pour ma part, me laisse dubitatif.
Les ressorts permettent de renvoyer une force en sens opposé de manière élastique. Mais le mouvement est sujet à un amortissement inévitable.
Dans ces machines tournantes on suppose que le mouvement perpétuel pourrait se faire, lorsqu' à l’énergie de la gravité, se rajoute une énergie supplémentaire de mouvement, rotation, inertie, centrifuge.. (excusez-moi, je mélange un peu, les concepts, par méconnaissance).

Hors dans ce cas, le poids depuis la position A ou B, chute. Il semblerait qu’il soit moteur que dans le premier quadrant, puisque après, il remonte la pente du bras, dans le deuxième quadrant, et termine sa course, en comprimant un ressort, qui, un demi tour plus tard, propulsera ce même poids vers le haut, à la position initiale… et ainsi de suite.
Là, j’ai un gros doute. Qu’elle énergie peut se rajouter dans la chute, pour supprimer la perte d’énergie du à l’amortissement et aux frottements ?
Une inertie cinétique ?
Ce qui m’inquiète, comme la roue tourne à 26 tours/minutes., je vois surtout une force centrifuge qui aura tendance à expulser le poids vers la périphérie, et à contrarier fortement, le mouvement de retour supposé ?
---
Autres interrogations :
Dans les écrits, avez vous une indication , de la masse supposée d'un poids ?
De quelle sorte de ressort à boudin, la technologie de l’époque permettait ?
---
Pour expérimenter, un seul élément sur les huit, monté sur une roue, doit être suffisant, pour permettre de se faire une idée de la faisabilité de ce mouvement moteur.
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par quartz » 25/03/07, 10:18

Bonjour à tous, :D

Se texte se classe dans les réponses qui apporte encore plus de questions.

Je suis d'accord avec toi Gegyx pour se qui est de la simulation avec un élément,
pour moi non plus tout n'est pas claire, je vais me faire les simulations sur papier dans un premier temps.

se que je redoute c'est la grande subtilité de fonctionnement.
je présent des équilibres intimes entre forces de gravité, forces centrifuge,
forces de ressorts, accélérations relative du à la courbure des rails de poids.

Bref, ce n’est pas du biscuit, super tronche Bessler.

A+++
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par elephant » 25/03/07, 11:25

salut quartz, effectivement, je suis ce post en curieux et pas en prof de physique, mais si je peux éviter à quelqu'un de perdre son temps, forcément je le fais, ayant longuement jadis médité sur la question, sans succès bien sûr.

personnellement, je ne crois pas trop au mvt perpet', dont je trouve l'intérêt limité, si ce n'est la recherche pure. Je croirais plus volontiers au surunitaire: "il faut semer pour récolter"

geggyx a dit:

Là, j’ai un gros doute. Qu’elle énergie peut se rajouter dans la chute, pour supprimer la perte d’énergie du à l’amortissement et aux frottements ?
Une inertie cinétique ?


il y aura éffectivement une accélération si la roue n'est pas trop petite, mais par contre pour les frottements, çà risque d'être pas mal

ou je suis plus sceptique c'est sur l'efficacité d'un ressort suffisamment souple pour s'écraser sous le poids de la masse: que va-t-il rendre comme énergie ?
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par Capt_Maloche » 25/03/07, 12:43

tiens, je ne reçois plus aucune notification de message

je croyais que vous étiez tous en Week end. 8)


Je découvre le schéma de la roue de Bessler... l'explication est franchement moyenne :

un peu de cabale, de numérologie, assortie d'une pinçée de romance historique et le tour est joué

Sur le schéma, ressorts ou pas, la somme des forces sur 360° est égale à 0, et ce ne sont pas les arbres incurvés qui feront la différence. Il manque un peu d'énergie magique (on aimerai bien, hein?)

Dailleurs, où est donc la roue de ce M. Jim Hackenberger?

Sûrement en train d'être découpée pour faire du feu, comme l'a jadis fait Bessler. :D
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par quartz » 25/03/07, 12:50

Re
tu casserais le morale à un tout un régiment Capt_Maloche, :cry:
tu m'a bien fait rire c'est déjà ça. :cheesy:

il semble que les railles courbes modifies le comportement vis à vis de la force centrifuge.

en tout cas si cette roue à fonctionné il y à des éléments de comportement non connus.

je continu d'étudier le truc.

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par toto65 » 25/03/07, 14:37

:? humm
https://www.econologie.com/forums/moteurs-ma ... 6-190.html
Boulon a déjà exprimé son point de vu.

Il me semble que les idées se rejoignent, non?
https://www.econologie.com/forums/moteurs-ma ... 6-200.html
Le but est de déplacer le centre de gravité?
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par quartz » 25/03/07, 14:57

C'est vrai que sont système d'ascenseur est plutôt malin j'avais bien flashé dessus à l'époque.

il faut intégrer tout ça devient dur.

perso je continu de phosphorer sur les bras de levier pour voir ou ça me mène.
pour répondre à Elephant aussi qui se pose des questions sur ma fiabilité mentale.

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par ThierrySan » 25/03/07, 16:25

Quartz, tout comme toi, je pense que les rails sont courbés pour contrer la force de répulsion dûe à la force centrifuge, appliquée sur la masse. Il y a un moment où le poids ne va plus subir en plus les forces de frottements du rail, et se retrouvera en chute libre. Le poids ayant accumulé de l'énergie lors de sa chute, il se rendra jusqu'au centre de la roue en comprimant le ressort. Il sera bloqué en translation, ressort comprimé avec la baguette de maintien.

Par conséquent, on peut dire que cette méthode de rail courbé a pour but essentiel de faire revenir la masse au centre de la roue, par la seule action de la gravité. Etant donné que c'est aussi cette masse qui donne le mouvement de rotation à la roue, ce mouvement sera d'autant plus important que la masse est éloignée de son centre. Ici on remarque que la masse aura une action motrice à partir à peu près, du milieu du rail, et ce, dans seulement le premier quadrant. Ainsi, la force motrice ne sera pas optimisée... Pour qu'elle le soit, il faudrait que la masse soit à son apogée aux environts de l'horizontale: soit par exemple 30° avant, 30° après l'horizontale. Cet angle est à déterminé par les calculs: je pense qu'on peut aller à 45°...
Pour ne pas contrer la force motrice créée par cette masse, il faut bien entendu que les autres soient à leur périgée...

De plus, je ne pense pas que la force du ressort soit telle qu'elle permette de faire remonté la masse jusqu'à son apogée. Par contre, aidée par la force centrifuge, il se peut que cette dernière puisse remonter jusque là. Elle faut que tout ça puisse vaincre aussi les forces de frottements dûes au rail. Cette masse ne doit pas atteindre son apogée avant 12h, sinon elle créera une force contre motrice.

Tout cela, bien entendu, si et seulement si la roue est verticale et par conséquent, sujette à la gravité...
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