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Pollution urbaine. Une étude montre un impact direct sur l'espérance de vie
La pollution de l'air dans les grandes villes européennes, liée en particulier au trafic routier, a un impact direct sur l'espérance de vie, selon une étude coordonnée par l'Institut de veille sanitaire (InVS) à échelle européenne.
Le programme Aphekom, coordonné par l'Institut de veille sanitaire (InVS) a été mené dans 12 pays européens, pendant trois ans. Il visait à déterminer les impacts sanitaires et économiques de la pollution atmosphérique et à évaluer l'effet des réglementations dans ce domaine. Les conclusions ont été publiées hier.
Augmentation de durée de vie jusqu'à 22 mois
Même si l'on se doutait que la pollution aux particules fines était néfaste pour notre santé, l'étude en question livre un constat clair : la pollution urbaine a un effet direct sur l'espérance de vie des habitants de grandes villes. 25 d'entre elles ont été étudiées, et l'on constate un dépassement quasi systématique du seuil de 10 microgrammes par m3 d'air fixé par l'OMS pour le niveau moyen annuel de particules fines. Or selon l'étude, si cette valeur guide était respectée, on pourrait augmenter la durée de vie jusqu'à 22 mois pour les personnes âgées de 30 ans et plus.
Selon l'InVS, d'un point de vue économique, le respect de cette valeur guide se traduirait par un bénéfice d'environ 31,5 milliards d'euros (diminution des dépenses de santé, de l'absentéisme, et des coûts associés à la perte de bien-être, de qualité et d'espérance de vie).
La France "en situation médiane"
Selon l'AFP, les particules fines, qui peuvent pénétrer profondément dans les voies respiratoires, sont émises par la combustion. Dans les grandes concentrations urbaines, les émissions des véhicules, surtout avec des moteurs diesel, contribuent pour près d'un tiers d'entre elles.
Concernant la France, plus spécifiquement, neuf villes ont été analysées. La France "est dans une situation médiane", selon Christophe Declercq, de l'InVS. On pourrait y gagner "4 à 8 mois" d'espérance de vie, soit "environ 3.000 décès annuels". Un constat qui s'adresserait tout particulièrement à Marseille.
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