Politique énergétique

Les énergies renouvelables sauf solaire électrique ou thermique (voir sous-forums dédiés ci-dessous) : éoliennes, énergies de la mer, hydraulique et hydroélectricité, biomasse, biogaz, géothermie profonde...
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Did67
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par Did67 » 04/07/13, 15:48

Je croyais qu'on débattait d'idées.

On est reparti à s'attaquer à X dont on prétend qu'il est du genre à penser ceci ou cela ???

C'est justement ce que je n'ai pas souhaité.

Je demande que cessent les attaques sur des personnes.
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Ahmed
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par Ahmed » 04/07/13, 21:46

Bien évidemment, s'agissant d'EELV, je parlais du mouvement et des conceptions qui l'anime et non des personnes dont beaucoup sont tout-à-fait respectables (j'en connais certaines).

Bambou, tu écris:
Pardonne moi Ahmed, mais tu en fais une contradiction simplement parce que tu poses en postulat que l'économie est synonyme de développement infini.

Je n'ai rien à te pardonner! :P
Si l'économie est synonyme de développement infini, ce n'est pas en vertu d'un postulat que j'aurai formulé, mais d'un simple constat. J'ai déjà largement exposé les arguments de cette fuite en avant, parfaitement cohérente avec sa logique interne.
Je reste cependant tout disposé à en débattre avec toi!
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par sen-no-sen » 04/07/13, 23:06

Ahmed a écrit :Si l'économie est synonyme de développement infini, ce n'est pas en vertu d'un postulat que j'aurai formulé, mais d'un simple constat. J'ai déjà largement exposé les arguments de cette fuite en avant, parfaitement cohérente avec sa logique interne.
Je reste cependant tout disposé à en débattre avec toi!


C'est juste,mais l'économie en tant que création humaine reproduit des phénomènes liés à nos pulsions biologiques,responsable mais pas totalement coupable.

En tant qu'outil permettant la domination, l'économie à permis d'assouvir les besoins de l’humanité,mais au lieu de rester un outils,elle c'est finalement imposé comme une finalité...
Le phénomène étant rétro-agissant,il acquiert un pouvoir proportionnel à son usage,d’où sa forme totalitaire et "totalisant" que l'on peut constater depuis quelques décennies...

Il n'en reste pas moins possible de créer une économie vertueuse,mais celle ci doit reposer sur des principes inaliénable qu'il serait bien difficile d'imposer par la simple bonne volonté.
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plasmanu
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par plasmanu » 05/07/13, 06:39

Honte à vous Mr le président.
Il a daubé le flamby.

Delphine Batho accuse : le lobby du gaz de schiste voulait sa tête depuis des semaines
...
Deux ministres de l'Ecologie virées en un an pour s'être opposées au lobby pétrolier


http://www.lavoixdunord.fr/france-monde ... b0n1387891
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Remundo
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par Remundo » 05/07/13, 08:59

Alors les deux sons de cloche...

Celui des lobbyistes des énergies sales...
Le "Batho bashing" des pétroliers et des électriciens

Le Monde | 04.07.2013

Certes, on connaît les raisons officielles du limogeage de Delphine Batho du ministère de l'écologie : ses critiques ouvertes contre les arbitrages budgétaires du gouvernement, qui amputaient de 7 % les crédits de son portefeuille et supprimaient 1 093 emplois dans son périmètre. En prononçant les mots "c'est un mauvais budget", elle a fait preuve, selon le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, d'"un manque de solidarité et de cohérence" sur "un des actes majeurs d'un gouvernement : le budget".

Delphine Batho pouvait être démissionnée d'autant plus facilement que, s'étant éloignée de Ségolène Royal, elle n'avait aucun poids politique, contrairement à Arnaud Montebourg – expert en écarts de langage –, qui avait rassemblé 17 % des suffrages lors de la primaire socialiste.

DÉBAT NATIONAL SUR LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE

La ministre fait aussi les frais d'un "Batho bashing" des industriels. "Elle a très mal géré le débat national sur la transition énergétique, dont les conclusions sont attendues pour le 18 juillet et qui est devenu un piège à cons pour le gouvernement, confronté à une crise économique majeure. L'exécutif est sensible à la question de la compétitivité des entreprises, liée à notre prix faible de l'électricité", raconte l'un des participants côté patronat.

"Or, s'emporte-t-il, Madame Batho, contre de nombreux avis, a voulu prendre la tête du comité de pilotage au lieu de déléguer. Nous l'avons prévenue au moins une dizaine de fois que ce débat marchait sur la tête... Elle n'a pas voulu entendre." Et de confirmer que ces plaintes sont remontées jusqu'à Matignon : "Mais on visait le débat, pas Batho..."

PASSES D'ARMES RÉGULIÈRES ENTRE L'INDUSTRIE ET L'ÉCOLOGIE

La bagarre entre défenseurs de l'environnement et industriels n'est pas nouvelle. D'ailleurs, elle se traduit, que ce soit dans un gouvernement de gauche ou de droite, par des passes d'armes régulières entre le tenant du portefeuille de l'industrie et celui de l'environnement.

Sur ce point, Delphine Batho et Arnaud Montebourg n'ont pas dérogé à la règle. Lors de la table-ronde sur la transition énergétique organisée à l'occasion de la conférence environnementale des 14 et 15 septembre 2012, où Delphine Batho tenait la vedette, Arnaud Montebourg, pour montrer son ennui, lisait ostensiblement un magazine économique dont la couverture vantait les bienfaits de l'exploitation du gaz de schiste... Delphine Batho était une cible car elle n'était pas que ministre de l'écologie, son portefeuille lui conférait aussi l'énergie, avec deux dossiers particulièrement sensibles : le nucléaire et le gaz de schiste.

NUCLÉAIRE : EN PREMIÈRE LIGNE FACE AU PDG D'EDF

Avec la promesse de François Hollande de réduire la place de l'atome dans la production d'électricité de 75 % à 50 % d'ici à 2025, et de fermer la centrale de Fessenheim d'ici à fin 2016, Delphine Batho s'est retrouvée en première ligne face au PDG d'EDF, Henri Proglio, qui "joue la montre" pour que la fermeture de Fessenheim ne puisse pas se faire techniquement et légalement avant la fin du quinquennat de François Hollande.

Ainsi, lors de son audition, le 18 avril, par le conseil national du débat sur la transition énergétique, Henri Proglio ne daigne même pas répondre à la question de Denis Baupin, vice-président de l'Assemblée nationale, qui lui demande s'il a lancé les procédures pour la fermeture du site alsacien. "C'était une provocation vis-à-vis de Delphine Batho, qui était présente dans la salle, estime un représentant d'une ONG. L'Etat est actionnaire à 85 % d'EDF. M. Proglio aurait dû répondre... Mais malheureusement la ministre n'a rien dit, n'a pas levé le petit doigt."

DES DISCUSSIONS TENDUES SUR LE GAZ DE SCHISTE

Autre dossier sensible : le gaz de schiste. La loi du 13 juillet 2011, dont l'initiative revient à l'ancienne majorité, interdit la fracturation hydraulique, seule technique disponible aujourd'hui pour exploiter ces hydrocarbures non conventionnels. Face à l'offensive du Medef, des industriels et de l'opposition – dont certains ténors ont largement oublié que cette loi émanait de l'UMP –, qui souhaitent rouvrir le débat afin d'obtenir le droit au minimum d'explorer le sous-sol français pour disposer d'une meilleure évaluation des réserves de gaz et d'huile de schiste, la ministre a pris une circulaire. Cette circulaire dite du 21 septembre 2012, qui encadre plus strictement la loi, demande par exemple la vérification de la conformité des forages d'exploration aux objectifs exposés dans les permis miniers accordés.

Matignon a été alerté de ce zèle, et visiblement, cela a fait l'objet de discussions houleuses chez le premier ministre", raconte un haut fonctionnaire. "Quand il y a eu de fortes rumeurs sur un possible remaniement du gouvernement après la démission, en mars, de Jérôme Cahuzac de son poste de ministre du budget, raconte un expert présent au débat sur la transition énergétique, les représentants des industriels ont fait monter la pression sur Delphine Batho, jouant son départ. Les discussions sont devenues plus tendues et on sentait que le Batho-Bashing montait."

Les grands patrons ont-ils eux aussi donné de la voix ? En tout cas, Philippe Crouzet, le président du directoire de Vallourec, entreprise leader mondial des tubes sans soudure utilisés pour les techniques de forage en conditions extrêmes – ce qui est le cas pour l'exploitation des hydrocarbures non conventionnels – ne cachait pas, lors de déjeuners de presse "off", son mécontentement pour la politique écologique menée. Cet industriel, par ailleurs mari de Sylvie Hubac, directrice de cabinet de François Hollande, a néanmoins démenti avoir expliqué que "Delphine Batho était un vrai désastre" lors de l'un de ses voyages aux Etats-Unis.



Source : Le Monde

Le magazine en question devait étre l' Usine Nouvelle de la semaine derniére qui avait en couverture le sujet des Gaz de Schiste.
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par Remundo » 05/07/13, 09:02

Et le son de cloche de l'ex-Ministre de l'Ecologie, Delphine BATHO
Delphine Batho met en cause les lobbies économiques

Le Monde | 04.07.2013

L'ex-ministre de l'écologie Delphine Batho, évincée du gouvernement mardi, a donné une conférence de presse très offensive, jeudi 4 juillet à l'Assemblée nationale, pour expliquer les conditions de son limogeage.

Elle a tout d'abord estimé qu'elle n'avait "commis aucune erreur", et qu'"en aucun cas" elle n'avait "manqué à la solidarité gouvernementale" en critiquant le budget et les coupes dans son portefeuille – qui se voit amputer de 7 % de ses crédits, avec 1 093 emplois supprimés.

L'ex-ministre a, au contraire, mis en cause le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, qui arbitre désormais, estime-t-elle, les budgets "sans discussion directe avec les ministres concernés". "Mon éviction est un message à l'égard de mes collègues : pour leur dire que c'est fini, la collégialité au sein du gouvernement", a-t-elle lancé.


Delphine Batho a également assuré avoir "demandé l'arbitrage personnel de Jean-Marc Ayrault" sur le budget de son ministère. Une allégation qui a fait réagir Bernard Cazeneuve, ministre chargé du budget.

"Lorsque les ministres ont souhaité des arbitrages à Matignon, des réunions se sont tenues à Matignon en présence du premier ministre et des ministres concernés pour qu'il soit procédé (...) aux arbitrages qui devaient être faits." Or, selon lui, l'ex-ministre de l'écologie n'a pas demandé une telle réunion, contrairement à ses collègues de l'outre-mer, du travail et de l'éducation nationale.


Le budget 2014 "marque un tournant par rapport à la volonté de mener à bien la transition écologique. Je n'ai pas accepté cela en silence", a aussi déclaré Mme Batho. "Ce n'était pas hors de notre portée en termes de choix politique." "Ce que je n'accepte pas, ce n'est pas de faire des compromis, c'est le tournant de la rigueur qui ne dit pas son nom et qui prépare la marche au pouvoir de l'extrême droite dans notre pays", a-t-elle encore asséné.


CÉDÉ À "CERTAINES FORCES ÉCONOMIQUES"

Pour justifier ce "tournant", l'ancienne ministre a ensuite accusé le gouvernement d'avoir cédé à "certaines forces économiques qui n'acceptaient pas le niveau d'ambition que [je] fixais pour la transition énergétique". "Ces forces ne se sont pas cachées de vouloir ma tête, mais si le gouvernement avait été solidaire, elles n'y seraient pas parvenues", a-t-elle ajouté.

En tant que ministre de l'écologie et de l'énergie, Delphine Batho a, en effet, été en première ligne sur les dossiers sensibles du gaz de schiste et de la réduction de la part du nucléaire en France. Elle a dû faire face aux industriels et aux pétroliers, notamment mécontents de la manière dont elle a mené le débat national sur la transition énergétique, dont les conclusions sont attendues le 18 juillet.

"Est-il normal que le PDG de Vallourec ait annoncé ma chute prochaine voilà des semaines aux Etats-Unis ? De quelles informations disposait-il pour le savoir ? Comment se fait-il que des conseillers de Matignon disent du mal de moi dans la presse ?" a-t-elle interrogé.

L'ancienne ministre faisait référence à Philippe Crouzet, le président du directoire de Vallourec – leader mondial des tubes sans soudure utilisés pour les techniques de forage en conditions extrêmes, ce qui est le cas pour l'exploitation des huiles et gaz de schiste –, dont la femme, Sylvie Hubac, est la directrice de cabinet de François Hollande. Philippe Crouzet n'avait jamais caché, lors de déjeuners de presse "off", son mécontentement pour la politique écologique menée par Mme Batho. Cet industriel a néanmoins démenti avoir expliqué que "Delphine Batho était un vrai désastre" lors de l'un de ses voyages aux Etats-Unis.

"LANCEUSE D'ALERTE"

"C'est sur l'écologie que se concentre l'affrontement avec le monde de la finance. Les forces opposées au changement sont puissantes. Le moment est venu de se mobiliser pour y faire face", a-t-elle alors appelé, revendiquant un statut de "lanceuse d'alerte". "Le temps est venu de reprendre la main du changement, j'appelle la gauche à un sursaut en faveur de l'écologie de l'espoir et des générations futures", a-t-elle ajouté.

Interrogée sur la suite de sa carrière, l'ex-ministre PS, qui est également députée des Deux-Sèvres et qui retrouvera son siège dans un mois, a affirmé n'avoir "pas de projet précis". Elle pense néanmoins apporter "son aide et son expérience" à la fondation de Nicolas Hulot.

Source : Le Monde
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par bambou » 05/07/13, 10:25

J'aurais aussi mis ceci en rouge
Vallourec, entreprise leader mondial des tubes sans soudure utilisés pour les techniques de forage en conditions extrêmes [...] Cet industriel, par ailleurs mari de Sylvie Hubac, directrice de cabinet de François Hollande[...]
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par Remundo » 05/07/13, 12:26

il y aurait tant de choses à relever et à révéler qu'on y passerait nos nuits, et mieux vaut peut-être ne pas tout savoir tellement c'est peu recommandable.

@+
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par chatelot16 » 05/07/13, 12:38

ce que je comprend pas : c'est que qu'elle aurait du faire passer les critiques par d'autres voix du parti ecologique , qui sont la pour ça !

en se faisant virer pour des critiques maladroite elle a permis de faire passer les ecolo pour des branquignol une fois de plus

il faut vraiment que les ecologiste s'organisent pour soigner leur image
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par Remundo » 05/07/13, 21:34

hmmm... à mon avis on ne sait pas tout... Il doit y avoir des luttes d'influence occultes, voire des valises de billets par ci par là.

La routine quoi :?
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