Le site
Oleocene semble avoir sa pendule arrêtée depuis juin 2010.
fplm a écrit :La centralisation a déjà fait ses preuves et à contrario, la décentralisation pas encore.
C'est être intellectuellement myope que d'écrire cela...
- La centralisation a révélé sa vulnérabilité et de nombreux autres défauts. C'est en prenant conscience de cela que les militaires américains du
DARPA ont décidé de créer un réseau décentralisé de commandement militaire. Ils ont compris qu'une attaque efficace contre leur centre de commandement pouvait rendre leur formidable puissance militaire 'idiote et inopérante".
- La décentralisation, c'est ce que connaissait l'humanité à l'aube du XXème siècle (armées décentralisées, économies, énergies, transports, ...)
Les 2 systèmes fonctionnent mais ont des faiblesses.
La centralisation a permis d'accélérer le progrès industriel et technologique... jusqu'à une certaine limite... que la décentralisation permet de dépasser.
Les universitaires qui ont développé
ARPANET y ont rapidement vu un moyen d'échange, de coopération et de partage bien loin de la vision militaire qui présidait à la mise en place de ce réseau (Les USA étaient en pleine vague hippie, à contre courant des problèmes des militaires, englués dans la guerre du Vietnam).
Le réseau décentralisé est considéré comme intelligent, réactif, capable de s'affranchir plus facilement de "la pensée unique".
Il y a 150 ans, les moulins à vents et à eau assuraient un maillage complet du territoire français. Dans le plat département des Landes, chaque ruisseau avait un moulin tous les kilomètres, 2 mètres de retenue suffisant à l'allimenter.
Aujourd'hui, on sait qu'en couvrant les toitures de panneaux solaires, on couvre, en valeur absolue, facilement nos besoins en énergie. L'ajout d'une petite éolienne de 300W, permet dans certains endroits de fournir autant d'énergie que 20 m² de panneaux photovoltaïques (pour 10 fois moins cher).
Enfin la décentralisation, c'est le retour au "bon sens paysan" énnoncé
sur oléocène en ces termes que j'affectionne:
J'espère voir la fin du monde que nous connaissons, celui de l'abondance et du gâchis, et voir le retour à ... un monde régenté par deux économistes souvent cités par mes parents et grand-parents : l'un sans doute corse : Parcimoni et l'autre probablement arménien: Abonescian.