Tricastin, encore un incident! Nucléaire, début de la fin?

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par jonule » 11/09/08, 10:47

eh ben dis donc tu te gêne pas, toi !
désolé mais je vois pas de quelle connerie tu parles, ni de "très bien de quoi tu parles", alors vu que tu te permet des écarts d'appréciation et de généralisation (comme Christophe qui me traite d'écolo) je vois pas pourquoi je ferais pas pareil à ton égard ! tu es prévenu.

mais pour éviter les seules prises de haut de ta part, tu n'as qu'à relire les articles que SEUL j'ai posté de Tricastin, qui mettent en évidence la pollution de la nappe phréatique et du cours d'eau de l'inicdent de tricastin, mais aussi de la pollution depuis 1970 de la nappe phréatique, du raccordement aux riverains et agriculteurs sur la nappe, et du fameux "coteaux du tricastin" qui ont été obligés de fermer l'appellation.

Mais bon, continues de nier que ces fuites ont eux des impacts sur l'environnement et notamment sur les cultures, tu t'enfonce dans l'ignorance, c'est bien + facile je te comprends, c'est comme ça que font la plupart des gens face au nucléaire, parcerqu'en fait ça leur fait peur alors ils cloisonnent et deviennent ignorants et naïfs, c'est un fait ...
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par Bucheron » 11/09/08, 11:06

jonule a écrit :[...]Mais bon, continues de nier que ces fuites ont eux des impacts sur l'environnement et notamment sur les cultures, [...]
Et c'est toi qui parle de généralisation ?
On croit rêver ! :roll:

Bon là j'ai pas de temps à perdre, je repasse plus tard...
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par jonule » 11/09/08, 11:24

ben c'est pas la peine de perdre ton temps effectivement
bucheron a écrit :Mwoué...
Pas évident que l'eau "de dilution" vienne de la nappe d'accompagnement du Rhône, mais bon, tu as raison, c'est une voie d'entrée possible...
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par Christophe » 12/09/08, 09:43

Ca continue:

Incident minime chez Melox, filiale d'Areva, sur le site de Marcoule

19:44 11/09/2008, Dépêches AFP Sciences et Environnement

Une erreur dans le stockage de deux matériels de mesures scellés, contenant une source radioactive, chez Melox, une filiale d'Areva située à Marcoule, a conduit l'entreprise à demander le classement de l'incident au niveau 1 sur l'échelle internationale des évènements nucléaires INES


Qu'est ce que je disais? Je parie qu'il n'y a pas plus de probleme qu'avant...seulement l'incident du Tricastin a renforcé l'attention qu'on porte à la sécurité du nucléaire et aux "contrôles"...
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par martien007 » 12/09/08, 10:35

Christophe a écrit :Ca continue:

Incident minime chez Melox, filiale d'Areva, sur le site de Marcoule

19:44 11/09/2008, Dépêches AFP Sciences et Environnement

Une erreur dans le stockage de deux matériels de mesures scellés, contenant une source radioactive, chez Melox, une filiale d'Areva située à Marcoule, a conduit l'entreprise à demander le classement de l'incident au niveau 1 sur l'échelle internationale des évènements nucléaires INES


Qu'est ce que je disais? Je parie qu'il n'y a pas plus de probleme qu'avant...seulement l'incident du Tricastin a renforcé l'attention qu'on porte à la sécurité du nucléaire et aux "contrôles"...

censure ?

Il me semblait avoir écrit un post hier soir ici, suite à des injures échangées entre jonule et toi + remarques des modos, notamment Christine.

Si tu supprime ça, il faut ausssi annuler l'exclusion de jonule, parce que là on n'y comprend plus rien !!
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Christophe
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par Christophe » 12/09/08, 10:39

Tu délires martien...

J'ai rien censuré sauf les posts de Christine...
Si un autre modo est passé par là faut s'en prendre à lui.

Voici le lien afp de la nouvelle d'Areva:

http://afp.google.com/article/ALeqM5g5m ... NzyI9lnqQQ
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par jonule » 15/10/08, 11:10

non ce n'est pas la bonne info :

Un ''incident'' qui inquiète depuis un mois, à la centrale nucléaire du Tricastin
On aurait pu penser que la série d’incidents qui a touché le site nucléaire du Tricastin, dans la Drôme, était close, mais il n’en est rien. C’est au cours d’une opération périodique de renouvellement du combustible nucléaire qu’un nouvel incident a eu lieu le 8 septembre dernier. Proposé initialement au niveau 1 sur l’échelle INES (1), soit l’échelon le plus faible, l’incident s'est produit lors de l’ouverture du cœur du réacteur à eau pressurisée 'Tricastin 2', pour y renouveler le combustible qui se présente sous la forme de 157 assemblages comportant chacun 264 crayons de combustible.
Au cours de l’opération, alors que le couvercle de la cuve du réacteur et les structures internes supérieures de maintien sont retirés pour remplacer le combustible (2), 2 assemblages sont restés accrochés à ces structures au cours de l’enlèvement (cf. illustration). En conséquence, l’opération a été immédiatement stoppée, les 2 assemblages restant suspendus sous l’eau dans la cuve, tandis que l’exploitant faisait procéder à l’évacuation du bâtiment réacteur et à son isolement.

Aujourd’hui, alors que l’incident est toujours en cours, l’ASN (Autorité de Sûreté Nucléaire) évalue la solution technique proposée par EDF pour récupérer les deux assemblages combustibles, avant de donner son aval à l’opération. Si pour le moment il n’y a pas eu de conséquences tant pour le personnel de la centrale que pour l’environnement, dans la situation actuelle 'une éventuelle chute des deux assemblages pourrait avoir deux conséquences : un risque de criticité, à savoir le déclenchement d’une réaction en chaîne incontrôlée, et un risque de relâchement à l’intérieur et à l’extérieur de la centrale de produits de fission gazeux', selon l’Autorité de Sûreté Nucléaire. Bien qu’elle reconnaisse ces risques, sachant que les assemblages combustibles demeurent suspendus dans de l’eau de refroidissement ayant une forte concentration de bore, absorbant les neutrons, l’ASN considère une réaction en chaîne peu probable.
Néanmoins, même si le nucléaire français connaît déjà un précédent (en 1999, à la centrale nucléaire de Nogent sur Seine, dans l’Aube), sans tomber dans le catastrophisme, il faut reconnaître que la situation au Tricastin est plus grave avec 2 barres suspendues, au lieu d’une seule en 1999. En effet, lors de l’opération de récupération du premier assemblage combustible, le risque de provoquer la chute du second est réel. Par ailleurs, dans ce réacteur certains crayons contiennent du plutonium, ce qui augmente nettement les risques de réaction en chaîne.

S’il reconnaît que l’hypothèse d’un accident avec relâchement de radioactivité n’est pas la plus certaine, le réseau Sortir du nucléaire souligne toutefois qu’il est 'absolument nécessaire' que la date d’intervention sur les 2 barres suspendues soit rendue publique pour permettre aux riverains de 'décider s’ils veulent rester ou non à proximité de la centrale lors de la tentative d’EDF, dont personne ne sait comment elle se finira'. En outre, l’association rappelle que 'les pastilles d’iode, parfois distribuées par les autorités en cas d’accident nucléaire, ne protègent que de l’iode radioactif mais pas des autres produits radioactifs dégagés par un accident nucléaire.'

Si la survenue d’un incident sur un site industriel, fût-il nucléaire, n’est hélas pas un événement exceptionnel, la succession d’incidents en un laps de temps aussi court, comme actuellement sur le site du Tricastin, souligne immanquablement un dysfonctionnement. Face à cette situation, la prudence voudrait que les responsables du site se donnent le temps d’analyser le pourquoi de cette succession d’incidents avant que l’on ne gravisse les niveaux de l’échelle INES…
Pascal Farcy
Schéma © ASN
1- L'INES est l'échelle internationale de classement des événements nucléaires. Elle couvre les événements se produisant dans toutes les installations nucléaires civiles et pendant le transport des matières radioactives et compte 7 niveaux : par ordre croissant, de 0 à 3, la dégradation progressive des différentes barrières entre le cœur du réacteur nucléaire et l'extérieur, de 4 à 7, une incidence croissante sur l'environnement et les personnes.
2- En préalable à l'ouverture du réacteur, celui-ci est évidemment arrêté, le circuit de refroidissement dépressurisé, puis la piscine du réacteur où se trouve le combustible est remplie d'eau borée.


dessin des empilements bloqués :
http://www.univers-nature.com/inf/inf_a ... gi?id=3395
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jonule
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par jonule » 12/11/08, 15:43

Fuite chimique à Eurodif

La série noire continue. Hier soir vers 20 heures, à la nuit tombée, des tests étaient effectués dans les eaux de la Gaffière. Nous avons en effet appris la fuite d'un produit chimique qui aurait été découverte hier matin sur l'usine Eurodif, filiale du groupe Areva, localisée par les deux fameuses tours de refroidissement. Pendant quelques jours, au moins trois selon nos informations, du bore a été évacué dans l'eau de la Gaffière.
5 mois jour pour jour après Socatri !

Trois cents kilos de cette substance sont partis avec les eaux de pluie dans cette rivière bordant le site nucléaire du Tricastin. Rivière dont on avait déjà beaucoup parlé avec l'accident survenu sur Socatri cet été. C'était le 7 juillet dernier, il y a cinq mois jour pour jour, hier. Dans l'après-midi de vendredi, des tests ont été réalisés dans la Gaffière et ils ont révélé qu'elle était « parfaitement potable », a indiqué le porte-parole de l'ASN.

Vers 19 heures hier, la préfecture de la Drôme a confirmé que « le prélèvement effectué à 18 heures faisait état d'un taux de 0,2 milligramme de bore par litre ». Une valeur « cinq fois inférieure à la norme sanitaire de potabilité qui est de 1 milligramme par litre ». L'événement, qui n'est pas radioactif, ne devrait pas être classé par l'Autorité de sûreté nucléaire sur l'échelle INES « car il n'y aurait pas de conséquences environnementale et sanitaire ».
Pas d'évacuation
Si le plan d'urgence interne (PUI) aurait été mis en place hier, aucune personne n'a dû être évacuée, affirmaient les porte-parole d'Areva et de l'ASN. Avant d'assurer qu'hier soir, la fuite avait été stoppée. Pour l'anecdote, jeudi, lors d'une visite du chantier de l'usine Georges-Besse II qui remplacera Eurodif par étape dès 2009, l'ex-directeur d'Eurodif Gérard Perrat faisait remarquer qu'aucun incident n'avait frappé la société depuis sa création. « Je touche du bois », avait-il ajouté.

REPÈRES :
EURODIF - L'usine Eurodif (Georges-Besse) est chargée de l'enrichissement de l'uranium. Elle est située sur Pierrelatte.
Elle dispose de deux tours de refroidissement évacuant de la vapeur d'eau. Dans ces tours, l'eau contient le produit chimique "bore".
LE BORE - Dit peu toxique et non radioactif, le bore est un produit chimique qui neutralise les neutrons en cas de fuite d'uranium.
Il est censé joué un rôle de sécurité.
L'INFORMATION EN QUESTION - Les coïncidences étaient nombreuses hier. Alors qu'aucun communiqué d'Areva n'a été diffusé avant que la presse se saisisse de l'information, Jean-Louis Borloo faisait part hier de son engagement pour « améliorer l'information sur les radio-éléments dans l'environnement ».
LES PRÉCÉDENTS SUR AREVA
- 7 juillet : fuite d'uranium (75 kilos) dans deux rivières suite au débordement d'une cuve à Socatri.
- 6 août : une anomalie à l'ouverture d'un colis sur Socatri entraîne des rejets radioactifs dans l'atmosphère.
- 21 août : découverte d'une fuite sur une canalisation véhiculant de l'uranium à Comurhex.




Le Dauphiné Libéré - 8 novembre 2008

Tricastin : deux fuites à le centrale nucléaire EDF !

En parallèle à l'incident survenu sur Eurodif, nous apprenions hier soir l'existence de deux fuites sur la centrale nucléaire EDF-Tricastin. La porte-parole de l'électricien indiquaient que de l'eau et de l'oxygène s'échappaient d'un tuyau situé dans la salle des machines du réacteur n°4. Tout risque d'explosion lié à la présence d'oxygène serait « écarté ». Ces fuites existent depuis deux jours et afin de les réparer, il y aura une baisse de régime ce week-end.


"et ça continue, encore et encore ... c'est que le début, d'accord, d'accord ...."
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jonule
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par jonule » 16/07/09, 11:19

Tricastin : ça fuit toujours !

l'an dernier, quand les déchets uranifères se sont déversés dans le rhone pour descendre sur les plages de marseilles, ils parlaient de je ne sais plus combien "360 kg d'uranium" je crois ... mais ce n'était pas de l'uranium naturel, il était bien artificiel, mais c'est la façon du lobby de communiquer; ils se fixent toujours sur des mots faciles à déformer pour le public, c'est toujours ainsi et celui qui ne fait pas attention confond l'acide rendu radioactif qu'ils utilisent avec celui des TP de chimie ...
en réalité c'est 30m3 de déchetes uranifères qui s'étaient déversés, mais en calculant la concentration ils n'ont donné que la masse, conformément à ce que la LOI sur "nucléaire, sécurité et transparence" votée une nuit d'été en 2006 leur permet de communiquer, ainsi que sur les échelles INES qu'ils ont eux meme établis, en partenariat avec l'OMS (charte de 59).

ainsi en cherchant à "acide fluorhydrique" et en rajoutant "nucléaire" (un peu comme "z" pour les warez du net ;-), on tombe sur :

une publication du lobby qui cite :
L’usine produit environ 20 000 t/an d’acide hydrofluorique à 70 % [Cogéma (92??)], " légèrement " contaminé en uranium.
http://www.francenuc.org/fr_sites/rhone_tri_f2.htm

bien. si on fais ctrl+F en cherchant à "acide" dans la page, on tombe facilement sur comment est utilisé l'acide et ce qu'il devient, c'est réellement un déchet nucléaire, transporté en train pour retraitement (dont les wagons se sont déjà renversés depuis des convois d'allemagne) etc ! et on comprend pourquoi le préfet est au courant et qu'il les sermonne, mais le dauphiné libéré (de qui ou de quoi ?) "daubé" comme on le dis à juste titre, utilise la communication du lobby nucléaire, conformément à la meme loi de communication nucléaire précédemment votée ...


on remarquera aussi : on ne dit pas "où" s'est déversée la pollution, je pense que si c'était dans l'usine, le préfet ne se serait pas déplacé, à moins qu'il ait été invité pour l'occasion ...

voila qui devrait intéresser :
cycle de HF (acide fulorydrique) dans l'enrichissement du combustible nucléaire : fluorures :
http://books.google.fr/books?id=DAa4_P8 ... &resnum=10
il suffit de chercher à "acide fluoryhdrique" ou HF pour comrpendre sa toxicité "volatile", ce qui n'est pas communiqué par le lobby ... qui ira chercher l'info ? sur le site d'areva ? ...

c
maintenant si on cherche de la vraie info par les militants (habitués à la com' du lobby) on trouve en cherchant sur ce site (la gazette nucléaire) à "acide fluorydrique" :
"L'événement de pollution du réseau d'eau réfrigérée de l'établissement par un fluide procédé de type acide fluorhydrique (HF) n'avait pas été identifié par l'exploitant malgré la survenue d'un événement similaire en 1996. Afin d'éviter la corrosion des circuits procédés de certaines installations, l'exploitant a procédé au rejet d'une partie de l'eau réfrigérée dans le réseau d'eau pluviale, qui n'est pas prévu à cet effet. Il n'existe pas de conduite à tenir pour gérer les effluents générés par ce type d'événement sur l'usine W et l'atelier TU5. En outre, des fuites sur le circuit d'eau réfrigérée ont conduit à des rejets non maîtrisés dans le sol."
http://resosol.org/Gazette/2007/241242p26.html


finalement on apprend que HF intervient dans le retraitement des combustibles au plutonium ! je serais curieux de savoir ce qu'il devient après, et quelle est la masse en HF de ce qu'il est devenu, comprends tu ?
"D'autre part, on sait qu'il apparaît des problèmes spécifiques lors du reiraitement des combustibles rapides au plutonium: dissolution incomplète dans l'acide nitrique bouillant (l'addition d'acide fluorhydrique est parfois nécessaire)"
http://resosol.org/Gazette/1981/43p12.html


nouvelles de 2009 :
"C'est à l'usine de Malvési qu'on réceptionne le «Yellow cake» qui est transformé en UF4. Il est ensuite transféré à l'usine Comurhex de Pierrelatte pour être transformé en UF6. Puis à l'usine Georges Besse 1 (site de Tricastin) cet UF6 est enrichi.
Il y a une bagarre menée sur place pour éviter les pollutions et l'extension sans arrêt des lagunages: c'est une ICPE donc soumise à arrêtés préfectoraux. C'est une usine chimique (acide fluorhydrique): le procédé génère des boues chargées en uranium.
"
http://resosol.org/Gazette/2009/251p08.html

on comprend que tous ces transports PRATIQUES ont forcément des failles logistiques, comme les bateaux trop vieux qui s'échouent avec du pértole, ou des avions dont la maitnenance a été "oubliée" par les boites de sous traitance privatisées qui n'ont pas les memes normes ...

mais qu'importe, comptons sur une technologie sans faille et donc sans fuites, comme disait je ne sais plus qui, et demandont nous ce qu'engendre l'acide fluorhydrique sur l'organisme ?

fiche technique :
"L’acide fluorhydrique peut pénétrer dans l’organisme par les voies respiratoires, par la peau et par les
muqueuses. Il peut également être ingéré, mais ceci est très rare. (sauf si présent dans l'eau ...)
Les effets sur la peau, selon la concentration d’acide fluorhydrique sont présentés dans le tableau qui suit.
Lors d’éclaboussures sur la peau
Selon la concentration La douleur ressentie Les dommages observés
50% et plus Immédiate & intense Ulcères ou nécrose
20% à 50% 1 à 8 heures après l’accident Rouge, blanc, puis cloques
0,1 à 20% 24 heures après l’accident Rougeurs
De l’HF à 2.5 %, sur la peau peut causer des problèmes cardiaques,
si plus de 2 % de surface est atteinte (l’équivalent de la main)
IMPORTANT
L’ion fluor traverse la peau, les tissus sous-jacents, les couches profondes et provoque la destruction des tissus
et des os. Il peut aussi conduire à des troubles cardiaques, neurologiques et d’autres changements pouvant
provoquer la mort."
http://www.santepub-mtl.qc.ca/Travail/s ... defluo.pdf

http://fr.wikipedia.org/wiki/Acide_fluorhydrique

etc ...

Non, les activités nucléaire ne polluent pas !
alors, vivement la voiture électrique !

et en attendant, bonne baignade !
...
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Christophe
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par Christophe » 27/07/12, 10:06

Un incident de plus...

Tricastin: incident de niveau 1 dans une usine de transformation d'uranium d'Areva

Une anomalie lors du transport d'un cylindre contenant de l'uranium destiné à être enrichi a entraîné un incident de niveau 1 (sur une échelle de 7) sur le site nucléaire Areva du Tricastin dans la Drôme, sans conséquence sur le personnel et l'environnement, a annoncé jeudi Areva.

Cette anomalie dans le processus de contrôle de la masse d'hexafluorure d'uranium (une forme chimique de l'uranium destinée à l'usine d'enrichissement du même site) a été détectée lors du transport entre deux ateliers en avril.

Après plusieurs échanges avec l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), il a été décidé en juillet de classer cette anomalie au niveau 1 de l'échelle internationale des événements nucléaires (INES), graduée jusqu'à 7.

"Un écart concernant la masse d'hexafluorure d'uranium contenue dans un cylindre n'a pas été détecté par les moyens de contrôle prévus à cet effet", indique le communiqué d'Areva, précisant que la masse réglementaire avait été dépassée.

Cet écart de masse, bien qu'inférieur à la limite autorisée par l'arrêté préfectoral en vigueur sur le site, était supérieure à la règle interne relative et l'opération de transport a dû être stoppée.

La Comurhex est un des six établissements, filiales d'Areva, installés sur le site du Tricastin. Elle assure la conversion de l'uranium naturel en composés chimiques. Ceux-ci sont destinés à être enrichis pour devenir du combustible nucléaire exploité dans les centrales.


http://sciencesetavenir.nouvelobs.com/n ... areva.html

ps: marrant le titre de ce sujet, créé presque 3 ans avant Fukushima...
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