L'Allemagne en 2050 sans nucléaire

Pétrole, gaz, charbon, nucléaire (REP, EPR, fusion chaude, ITER), centrales électriques thermiques gaz et charbon, cogénération, tri-génération. Peakoil, déplétion, économie, technologies et stratégies géopolitiques. Prix, pollutions, coûts économiques et sociaux...
Andre
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par Andre » 06/10/12, 22:20

Bonjour

Pour sortir du nucléaire il faut s'y préparer d'avance, c'est pas comme une centrale thermique au charbon ou mazout ,tu ferme tu démantel et tu passe le buldozer .
Il y a un long processus qui dure des années et des années un processus couteux qui doit etre pris en compte quand on établie le prix du kw de cette production tout au long de la vie de la central
Et la personne en parle , une central a une vie utile, aprés on fait quoi ? qui paye pendant ce temps ou elle est en doramance quelle rapporte rien ensuite les longues années de stockage des materiaux radioactives ...
Certaines compagnies multinationales preferent garder une usine poluante en dormance c'est plus économiquement rentable que dépoluer le terrains .. (a voir parfois ce que les minieres ont abondonnés dans le grand Nord, machinerie, baril, Équipement tas de dechet de la mine ect.. )souvent il y a pas de route, ces équipements la sont arrivée par avions en pieces ou par bateau .

Pour les éoliennes ce qui me defrise c'est qu'il les installent proche des habitations, dans des endroits ou la question économique, prime sur la dominence des vents des endroits plus facile d'acces pour la maintenance et a proximité des lignes éléctriques .. celles qui descendent vers le Vermont .
Alors que si on examine les endroits les plus favorables pour les vents c'est sur la cote nord des endroit sauvages qui derange pratiquement personne , mais il faut une ligne éléctrique qui vas traversser le fleuve et aussi le cout pour la maintenance en région sauvage éloigné est elevée, c'est toujours la rentabilité, le cout et les $ qui passent avant l'environement ..

André
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Alain G
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par Alain G » 07/10/12, 02:51

sen-no-sen a écrit :

Je pense que le Canada devrait envisager aussi la sortie du nucléaire,d'ailleurs moyennant des économie d'énergies(les Nord- américains sont très énergivore)il serait possible de se passer de cette filières à court terme.


Tu as raison pour les nord-américains en général mais le Québec a un bon pas en avance ainsi que la Californie sur certain points, nos maisons sont les mieux isolés de la planete, les voitures électriques étaient en voie d'avoir un réseau des plus développé mais je ne sais pas si le projet va continuer sous le nouveau gouvernement mais je présume que oui.
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Faire un pas derrière parfois peut permettre de renforcer l'amitié.
La critique est une bonne chose si ajouté a quelque compliments.
Alain
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Obamot
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par Obamot » 07/10/12, 09:06

Andre a écrit :Bonjour

Pour sortir du nucléaire il faut s'y préparer d'avance, c'est pas comme une centrale thermique au charbon ou mazout ,tu ferme tu démantel et tu passe le buldozer .
Il y a un long processus qui dure des années et des années un processus couteux qui doit etre pris en compte quand on établie le prix du kw de cette production tout au long de la vie de la central
Et la personne en parle , une central a une vie utile, aprés on fait quoi ? qui paye pendant ce temps ou elle est en doramance quelle rapporte rien ensuite les longues années de stockage des materiaux radioactives ...

C'était pas simple à comprendre, parce que le scénario est à peine croyable, dans les années cinquantes, lorsqu'on a vu le pouvoir destructeur des bombes A, les autorités civiles — motivées par les besoins de l'industrie — y ont assez vite vu un moyen de substitution aux énergies fossiles et une aubaine pour assurer le mythe de la sécurité de l'approvisionnement énergétique des pays en cas de menace, de guerre, ou de chantage énergétique (et ce sur des longues périodes ne nécessitant pas un stockage démesuré de combustible). Il est clair que la donne «environementale» ne comptait pas, l'argument de l'époque disaient que le nucléaire était écologique comparé aux énergies fossiles (alors qu'il produirait des mios de morts via l'irradiation à faible dose après les accidents de niveau 7)

A l'époque, quasiment personne ne parlait du solaire thermique, qui n'offrait que des débouchés civils(!)
Et l'énergie atomique, permettait de redorer le blason du nucléaire militaire, en lui donnant ce que les populations pensaient être une vertu! On avait mis le doigt dans l'engrenage.

Ensuite, "après nous le déluge", devenant le leitmotiv, la ruée a commencé, sans que l'on se préoccupe du démantellement ou des déchets (on verrait bien ça plus tard...) tant les autorités et les populations étaient "confiantes", tellement elles ont été envahies de propagande allant dans ce sens... (les lobby nucléaire étant aussi composé des patrons de l'industrie ayant de gros besoins en électricité...)
Ainsi, l'excès de confiance, le besoin impérieux d'énergie, les motivations géostratégiques, on fait oublier que le nucléaire civil n'était (et n'est toujours) qu'à l'état expérimental permanent (preuve en est Tchernobyl qui fut une "expérimentation" qui a mal tourné, Fukushima qui a démontré que l'homme ne maîtrisait pas cette énergie, et le démantelement, que l'on ne sait toujours pas faire, pas plus que le stockage des déchets — provenant tant de l'exploitation des centrales que des démantèlement — sa durée étant estimée à ...30 ans, personne ne veut assumer ce coût!)
http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9man ... %C3%A9aire

Les amortissements prévus pour le démantèlements ne couvrirons jamais les frais, vu qu'on ne sait pas exactement combien ça coûte. Et puis comme l'a justement dit Christophe, pourquoi démanteler puisqu'on ne sait pas que faire des déchets! Hélas, je pense en effet qu'à défaut de découverte technologique encore inconnue et inespérée: tout restera sur place ad-vitam eternam.
(d'accord avec le reste)
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dedeleco
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par dedeleco » 07/10/12, 13:12

Le Canada en plus de grands froids en hiver, a le vrai puits canadien solaire géothermique en surface fonctionnel depuis 2007 pour se chauffer en hiver avec le soleil d'été, sans aucune pollution, ni CO2, ni radioactivité, ni aucune catastrophe possible, ne consommant rien, ceci à perpétuité, local, simple, à
www.dlsc.ca

à installer partout en Europe, en France, en améliorant la simplicité, et le prix, adaptée localement, cette géothermie solaire superficielle de puits canadien sans pompe à chaleur, à mettre sous tous les parkings avec le solaire thermique sur nos toits.
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moinsdewatt
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par moinsdewatt » 08/10/12, 20:18

Obamot a écrit : .... Hélas, je pense en effet qu'à défaut de découverte technologique encore inconnue et inespérée: tout restera sur place ad-vitam eternam.
(d'accord avec le reste)


et bien les Allemands ont démentelé leur centrale nucléaire de Würgassen qui faisait 640 MW.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Centrale_n ... %BCrgassen

et en France on démentéle Chooz et SuperPhenix
http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9man ... %C3%A9aire

Si les Allemands ont dit qu' ils allaient dementeler, ils vont le faire.
Ce sont des Allemands, ils font ce qu' ils disent qu' ils vont faire.
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dedeleco
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par dedeleco » 08/10/12, 22:25

D'autres réacteurs nucléaires sont à démanteler (définitivement arrêtés en 2006) :

le réacteur à neutrons rapides et caloporteur sodium Superphénix de la centrale nucléaire de Creys-Malville,
les 3 réacteurs les plus anciens de la centrale nucléaire de Chinon,
les 2 anciens réacteurs de la centrale nucléaire de Saint-Laurent,
le premier réacteur de la centrale nucléaire du Bugey,
le premier réacteur de la centrale nucléaire de Chooz.

Le coût de l'opération Superphénix a été très élevé sur le plan financier. Le prix de la construction (dix milliards de francs pour une prévision de quatre milliards) et de l'entretien de Superphénix pendant son fonctionnement a été évalué à 40,5 milliards de francs français (6,2 milliards d'euros) et le prix de son démantèlement a été estimé à 16,5 milliards de francs français (2,5 milliards d'euros) : au final l'expérience industrielle a été jugée coûteuse, la possibilité d'une exploitation industrielle « normale » étant contestée

La centrale contient cinq tonnes de plutonium et 5 000 tonnes de sodium liquide, qui s'enflamme spontanément au contact de l'air quand il est très chaud, et explose au contact de l'eau en produisant de l'hydrogène quand il est en quantité très inférieure à l'eau (ce qui n'est pas le cas dans ce type de réacteur). Par ailleurs, on ne sait toujours pas éteindre un feu de plus de quelques centaines de kilogrammes de sodium. Cependant « en brûlant, le sodium liquide forme à sa surface une croûte qui empêche l'incendie de se développer en profondeur et limite le rayonnement de chaleur » ce qui permet de l'approcher et de le combattre contrairement à un feu d'hydrocarbures, par exemple25.

Dès 1976, un ingénieur d'EDF - J.P. Pharabod - déclare dans Science et Vie (n°703, avril 1976) qu'« il n'est pas déraisonnable de penser qu'un grave accident survenant à Superphénix pourrait tuer plus d'un million de personnes », ce qui déclencha une vive polémique en France sur la sécurité de Superphénix



A démanteler mais pas démantelés de grand chose !!

Grosse différence fondamentale !!

http://fr.wikipedia.org/wiki/Superph%C3%A9nix

Environ 200 personnes travaillent encore[Quand ?] sur le site de Creys-Malville[réf. nécessaire] pour le démantèlement des différentes structures et notamment de la vidange du sodium de la cuve du réacteur.
Le 10 mai 2011, les salariés ont participé à un piquet de grève de deux heures à l’entrée du site, suivie d’une assemblée générale du personnel pour dénoncer des conditions de travail dégradées, un manque d’effectif, une organisation du site inadaptée et un manque de reconnaissance financière face à la technicité réclamée pour mener à bien le démantèlement


Une petite fuite de 20 tonnes de sodium miraculeuse :

Le 8 mars 1987 se produit une fuite de 20 tonnes de sodium liquide dans le barillet de stockage du combustible nucléaire10. Ce barillet est une cuve cylindrique où on laisse refroidir le combustible usagé un certain temps, en attente de transfert soit vers le cœur soit vers l’extérieur11. Cette fuite était due à un acier mal choisi, ce qui entraîna la fissuration de zones soudées et une fuite de sodium, un incident classé au niveau 2 de l’échelle INES


Et il vaut mieux la crise économique, contre coup de recherche de croissance folle, qu'un feu de sodium avec un Fukushima en France !!
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moinsdewatt
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par moinsdewatt » 16/10/12, 18:38

Sortie du nucléaire : la facture enfle en Allemagne

15 Oct 2012 Le Figaro

L'inflation du coût de l'électricité provoque un vif débat au sein de la coalition gouvernementale.

L'euphorie de la «révolution énergétique» sera retombée en dix-huit mois outre-Rhin. Largement saluée en Allemagne, la sortie du nucléaire décidée par Angela Merkel au printemps 2011, dans la foulée de la catastrophe de Fukushima, est en train de virer au casse-tête politique. L'explosion des coûts liée à l'abandon de l'énergie atomique provoque un scepticisme croissant et pourrait coûter très cher à la chancelière en pleine année électorale alors que les critiques fusent contre son plan de conversion aux énergies vertes.

Lundi, les principaux opérateurs de réseaux électriques en Allemagne ont annoncé un relèvement de près de 50 % de la taxe payée par les consommateurs allemands pour soutenir le développement des énergies vertes. Une hausse qui correspond pour un foyer de trois personnes consommant 3 500 kilowattheures par an à une dépense supplémentaire d'environ 60 euros, soit au total 185 euros. «Il est évident que les compagnies ne peuvent compenser l'important recours à la part régulée des prix de l'énergie et sont contraintes de les répercuter sur les clients», a déclaré Hildegard Müller, directrice de la fédération BDEW dans un communiqué.

Nervosité des élus de tous bords
Au lendemain de la catastrophe nucléaire de Fukushima, le gouvernement allemand avait décidé de fermer les huit centrales atomiques les plus anciennes et d'accélérer la fermeture des réacteurs restants. Plébiscitée lors de son annonce, la sortie du nucléaire - programmée en 2022 - fait désormais tiquer les Allemands. Selon un sondage Emnid publié dimanche, quelque 53 % des Allemands - contre les trois quarts au printemps 2011- soutiennent encore le «virage énergétique» de la chancelière. Mais 77 % des électeurs jugent «très important» que le coût de l'énergie reste «payable».

À moins d'un an des élections, le projet provoque la nervosité des élus de tous bords, qui demandent au gouvernement de revoir sa copie. La question divise au sein même de la coalition de centre droit au pouvoir. Le Parti libéral (FDP) souhaite notamment une diminution des subventions publiques et une réforme en profondeur de la législation sur les énergies renouvelables. «L'électricité ne doit pas devenir un produit de luxe», prévient Michael Fuchs, un député conservateur, qui souligne la nécessité d'un large consensus sur l'abandon du nucléaire. Quant à l'opposition, elle accuse le gouvernement de laisser les consommateurs supporter seuls les conséquences de l'abandon du nucléaire, Berlin ayant exempté l'industrie lourde, particulièrement gourmande en énergie, du paiement des tarifs d'utilisation des réseaux et de l'énergie verte.

Objectif: 80% de renouvelables en 2050
Face aux reproches croissants, le ministre allemand de l'Environnement, Peter Altmaier, a averti lundi, dans le quotidien populaire Bild : «Il est certain que le changement énergétique, que nous voulons tous et que je veux réussir, ne sera pas gratuit.» Les Allemands paient déjà plus que la plupart de leurs voisins européens pour l'électricité: 24 centimes/kWh contre 13 centimes en France et 14 centimes en Grande-Bretagne. Et les coûts seront de plus en plus élevés alors que le gouvernement a décidé de faire passer la proportion des énergies renouvelables de 40 % en 2020 à 80 % en 2050, alors qu'elle s'élève à près d'un quart de la production actuellement. Les analystes estiment le coût des investissements pour atteindre ces ambitions à 300 milliards d'euros. L'Allemagne doit notamment développer les réseaux pour acheminer l'énergie renouvelable, produite au nord du pays, dans le sud où sont concentrées les industries.

La hausse passe d'autant plus mal auprès des ménages que quelque 700 entreprises bénéficient d'une exemption ou d'un abaissement de charges pour préserver leur compétitivité. «Le coût du renouvelable pour les consommateurs et les industries a atteint un niveau insoutenable», selon Karl Ludwig Kley, patron de la fédération allemande de l'industrie chimique, qui, elle, paie cette taxe… Un niveau d'autant plus insoutenable que le pays est toujours menacé par des coupures cet hiver, lorsque la consommation atteindra son pic.


http://www.lefigaro.fr/environnement/20 ... emagne.php
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par BobFuck » 16/10/12, 19:08

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par Flytox » 16/10/12, 20:39

moinsdewatt a écrit :
Sortie du nucléaire : la facture enfle en Allemagne

15 Oct 2012 Le Figaro

L'inflation du coût de l'électricité provoque un vif débat au sein de la coalition gouvernementale.

L'euphorie de la «révolution énergétique» sera retombée en dix-huit mois outre-Rhin. Largement saluée en Allemagne, la sortie du nucléaire décidée par Angela Merkel au printemps 2011, dans la foulée de la catastrophe de Fukushima, est en train de virer au casse-tête politique. L'explosion des coûts liée à l'abandon de l'énergie atomique provoque un scepticisme croissant et pourrait coûter très cher à la chancelière en pleine année électorale alors que les critiques fusent contre son plan de conversion aux énergies vertes.

Lundi, les principaux opérateurs de réseaux électriques en Allemagne ont annoncé un relèvement de près de 50 % de la taxe payée par les consommateurs allemands pour soutenir le développement des énergies vertes. Une hausse qui correspond pour un foyer de trois personnes consommant 3 500 kilowattheures par an à une dépense supplémentaire d'environ 60 euros, soit au total 185 euros. «Il est évident que les compagnies ne peuvent compenser l'important recours à la part régulée des prix de l'énergie et sont contraintes de les répercuter sur les clients», a déclaré Hildegard Müller, directrice de la fédération BDEW dans un communiqué.

Nervosité des élus de tous bords
Au lendemain de la catastrophe nucléaire de Fukushima, le gouvernement allemand avait décidé de fermer les huit centrales atomiques les plus anciennes et d'accélérer la fermeture des réacteurs restants. Plébiscitée lors de son annonce, la sortie du nucléaire - programmée en 2022 - fait désormais tiquer les Allemands. Selon un sondage Emnid publié dimanche, quelque 53 % des Allemands - contre les trois quarts au printemps 2011- soutiennent encore le «virage énergétique» de la chancelière. Mais 77 % des électeurs jugent «très important» que le coût de l'énergie reste «payable».

À moins d'un an des élections, le projet provoque la nervosité des élus de tous bords, qui demandent au gouvernement de revoir sa copie. La question divise au sein même de la coalition de centre droit au pouvoir. Le Parti libéral (FDP) souhaite notamment une diminution des subventions publiques et une réforme en profondeur de la législation sur les énergies renouvelables. «L'électricité ne doit pas devenir un produit de luxe», prévient Michael Fuchs, un député conservateur, qui souligne la nécessité d'un large consensus sur l'abandon du nucléaire. Quant à l'opposition, elle accuse le gouvernement de laisser les consommateurs supporter seuls les conséquences de l'abandon du nucléaire, Berlin ayant exempté l'industrie lourde, particulièrement gourmande en énergie, du paiement des tarifs d'utilisation des réseaux et de l'énergie verte.

Objectif: 80% de renouvelables en 2050
Face aux reproches croissants, le ministre allemand de l'Environnement, Peter Altmaier, a averti lundi, dans le quotidien populaire Bild : «Il est certain que le changement énergétique, que nous voulons tous et que je veux réussir, ne sera pas gratuit.» Les Allemands paient déjà plus que la plupart de leurs voisins européens pour l'électricité: 24 centimes/kWh contre 13 centimes en France et 14 centimes en Grande-Bretagne. Et les coûts seront de plus en plus élevés alors que le gouvernement a décidé de faire passer la proportion des énergies renouvelables de 40 % en 2020 à 80 % en 2050, alors qu'elle s'élève à près d'un quart de la production actuellement. Les analystes estiment le coût des investissements pour atteindre ces ambitions à 300 milliards d'euros. L'Allemagne doit notamment développer les réseaux pour acheminer l'énergie renouvelable, produite au nord du pays, dans le sud où sont concentrées les industries.

La hausse passe d'autant plus mal auprès des ménages que quelque 700 entreprises bénéficient d'une exemption ou d'un abaissement de charges pour préserver leur compétitivité. «Le coût du renouvelable pour les consommateurs et les industries a atteint un niveau insoutenable», selon Karl Ludwig Kley, patron de la fédération allemande de l'industrie chimique, qui, elle, paie cette taxe… Un niveau d'autant plus insoutenable que le pays est toujours menacé par des coupures cet hiver, lorsque la consommation atteindra son pic.


http://www.lefigaro.fr/environnement/20 ... emagne.php


Ca parle de prix, de qui le paye plein pot, de "concensus" de sortir du nuke, de passage au renouvelable, d'état d'âme de politiques etc .......mais il manque d'évoquer la donnée essentielle du problème, il faut organiser de concert les économies d'énergie / lutte contre le gaspillage etc....pour que cela aie une chance de fonctionner sans trop secouer l'économie.

Les Allemand au moins ont fait une partie du parcours.....nous nous sommes encore sur la ligne de départ et on regarde derrière nous :| Ha ! Nos décideurs l'aiment notre impasse nucléaire d'un autre age .... :|
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La Raison c'est la folie du plus fort. La raison du moins fort c'est de la folie.
[Eugène Ionesco]
http://www.editions-harmattan.fr/index. ... te&no=4132
dedeleco
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par dedeleco » 17/10/12, 00:38

Surtout que le nucléaire en France et ailleurs est comme un automobiliste, qui roule sans aucune assurance, qui parie qu'il n'aura jamais un gros accident, inévitable tôt ou tard, et qui devra payer de payer d'énormes sommes qu'il n'a pas, si cela arrive, ce qui mettra la France en faillite totale.

Les Allemands sont plus réalistes que nous, même si c'est difficile, d'éviter la catastrophe.
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