France cher pays de votre enfance = poubelle nucléaire

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jonule
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France cher pays de votre enfance = poubelle nucléaire




par jonule » 02/07/08, 09:54

"Comme vous le savez tous" (sinon vous réagiriez je m'en doute bien), la nouvelle loi sur le nucléaire votée en 2006 sur la transparence du secret défense a été récemment modifiée par M. Borloo il y a peu :

>avant à la Hague Areva EdF prennaient les déchets des autres pays contre grosse somme (pour quoi faire ?) et leur renvoyaient après traitement.
>aujourd'hui, la loi stipule que la france a le droit de les garder, pour empocher encore + d'argent !
que va t elle en faire ? simple, les enfouir ! où ça ? ben dans le sol pardi, mais pour avoir la liste des 3115 communes concernées et intéressées, il faut demander à l'ANDRA; sachant que normalement "en toute transparence" ils sont sensés communiquer cette liste.

>Vous voulez savoir si où vous avez construit ou vous allez construire, il ya aura un site d'enfouissement ?

pour être constamment informés sur les activités nucléaires qui n'ont rien de transparent, je vous invite à vous inscrire sur la liste de diffusion des infos, via le site :
http://www.sortirdunucleaire.org/
site regroupant + de 800 associations diverses de citoyens décidés à ne pas se laisser faire sans rien dire au moins ...
la carte est dispo sur leur site.

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jonule
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par jonule » 02/07/08, 09:57

suivez le guide :


sortir du nucléaire a écrit :
L'ANDRA fait la sourde oreille : intensifions l'action !

L’ANDRA continue de refuser de communiquer la liste des 3115 communes démarchées en vue de l'implantation d'un site d'enfouissement de déchets radioactifs. Où est la fameuse “transparence” ?

ACTION 1 :
Soyons très nombreux à demander cette liste en continuant à appeler le n° vert (GRATUIT) de l’ANDRA au 0 800 000 150.
Il est important également d’appeler les numéros suivants : le 01 46 11 80 00 et le 01 46 11 82 94.
Renouvelons nos appels régulièrement.

ACTION 2 :
Vous habitez (ou vous êtes propriétaire d'une résidence) dans l'un des 20 départements (*) concernés ?

(*) Ardennes, Aube, Aveyron, Cher, Eure, Indre, Lot, Marne, Haute-Marne, Meurthe-et-Moselle, Meuse, Moselle, Nord, Oise, Pas-de-Calais, Bas-Rhin, Seine-Maritime, Somme, Tarn-et-Garonne, Vosges

Interpellez le maire de votre commune par courrier (modèle de lettre en fichier joint ou téléchargeable sur http://www.sortirdunucleaire.org/dossiers/alerte-dechets :

- pour manifester votre opposition à ce projet,
- pour savoir si votre commune a été démarchée pour l'implantation de ce site,
- pour connaître la position de votre maire par rapport à ce projet et la manière dont il entend (ou non) consulter ses administrés,
- pour l'inciter à exiger la publication de la liste des 3115 communes concernées (que l'Andra refuse de dévoiler), par un appel téléphonique au n° vert mis en place à destination des maires (0 800 000 150).


Transmettez-nous une copie de la réponse de votre maire, par courrier à : Réseau "Sortir du nucléaire", 9 rue Dumenge, 69317 Lyon Cedex 04, ou par email à : contact@sortirdunucleaire.fr

En centralisant ces informations, nous pourrons ainsi connaître d'une part les communes concernées, d'autre part la position des élus vis-à-vis du projet, et rendre ces informations publiques.

Faites connaître votre démarche auprès des médias locaux.

Nous vous remercions par avance pour votre implication et votre soutien.
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Christophe
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par Christophe » 02/07/08, 10:00

T'es chiant Jonule...

:|
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jonule
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par jonule » 02/07/08, 14:37

??
pourquoi je suis chiant ?
qui donne l'info sinon ?

je trouve bizarre que des gens s'intéressent à des NRj alternatives mais ne combattent pas assez les NRJ fossiles, surtout quand il s'agit de venir enfouir des déchets nucléaires dans le sol venant de tous pays ... comment a t on pu laisser faire ça ?

>ça ne t'intéresse pas de savoir si ta commune ne va pas servir de poubelle ?

tu n'habites pas en france peut etre ?

ton pays exporte déjà ses déchets ? niveau traçabilité ça donne quoi ?
d'où vient ton uranium et ton plutonium, et ou vont ils après ? peux tu seulement le dire ?
est-ce que tu t'en fiche en fait ?

par curiosité bien entendu ;-)
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jonule
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par jonule » 04/07/08, 13:57

la confiance dans la transparence de l'industrie nucléaire ...

le 3 juillet 2008
Scandale au Tricastin : plus de 770 tonnes
de déchets radioactifs enfouis depuis plus
de 30 ans à même le sol, en toute illégalité !
La CRIIRAD demande la publication d'un bilan exhaustif, la reprise
de la totalité des déchets et la décontamination intégrale du site.


Le site nucléaire du Tricastin est implanté à la limite des départements de la Drôme et du Vaucluse, sur le territoire des communes de Pierrelatte, St-Paul-3-Châteaux et Bollène. Il englobe 8 Installations Nucléaires de Base (INB1), plusieurs Installations Classées pour la Protection de l'Environnement (ICPE) ainsi que l'Installation Nucléaire de Base Secrète (INB-S) du CEA-Cogéma.

A diverses reprises dans le passé, le laboratoire de la CRIIRAD a mis en évidence des niveaux d'irradiation anormalement élevés en limite du site nucléaire du Tricastin. Ces contrôles révélaient des défauts d'application des règles de radioprotection et soulevaient d'importantes questions sur l'exposition des travailleurs intervenant à l'intérieur du site.
Les niveaux les plus irradiants étaient identifiés sur le côté Ouest, au niveau du parc à fûts et du portail d'entrée AREVA - SAUR : de l'ordre de 400 coups par seconde (c/s) relevés au DG5 pour un bruit de fond normal d'environ 60 c/s.

Une autre zone anormale, bien que moins marquée (130 à 140 c/s), était repérée sur le côté Est, au nord des installations EDF et COMURHEX, au droit d'une sorte de tumulus. Ce tumulus est situé dans le périmètre de l'INB-S dont le CEA est propriétaire et Cogéma (AREVA NC) l'exploitant.

Les recherches documentaires que nous avons effectuées conduisent à considérer que le rayonnement détectable sur le chemin des agriculteurs pourrait provenir du tumulus lui-même. En effet, il ne s'agit pas d'une simple butte de terre mais d'un amoncellement de déchets radioactifs et chimiques directement enfouis dans le sol !

ANALYSE DES INVENTAIRES ANDRA

L'Agence nationale des déchets radioactifs (ANDRA) publie depuis 1993 un
inventaire national des déchets radioactifs. Le premier inventaire ne mentionne
ni le tumulus, ni même l'existence des déchets. Les inventaires publiés de 1994
à 1999 consacrent une fiche aux déchets radioactifs de l'INB-S CEA-COGEMA de
Pierrelatte (fiche référencée RHO 28, puis RHO 28B). Ils sont présentés comme
des « déchets d'exploitation et d'assainissement issus des installations
d'enrichissement de l'uranium par diffusion gazeuse et traitements chimiques ».
Il s'agirait de « déchets de barrières de diffusion gazeuse, fluorures, boues
chromiques » pour une activité totale de 42 GBq et de « déchets divers, gravats.
» pour 8 GBq. La fiche indique qu'il s'agit d'un entreposage mais ne fait aucune
allusion au fait que les déchets ne sont pas dans des modules bâtis mais ont été
directement enfouis dans le sol.

Il faut attendre l'inventaire ANDRA de 20022 pour apprendre que les déchets des
installations de production d'uranium enrichi à usage militaire ont été «
enfouis entre 1969 et 1976 dans une butte de terre d'un volume d'environ 15 000
m3 ». La terre, qui recouvre les déchets, les dissimule à la vue mais pas à
l'action délétère des eaux météorites. Il s'agit d'une violation caractérisée
des règles de stockage qui doivent garantir que les déchets sont isolés de
l'environnement et qu'il est possible de les contrôler et, si nécessaire de les
reconditionner. Ces pratiques sont choquantes y compris pour le début des années
70.

On ne peut exclure que l'ANDRA ait souhaité occulter les conditions de stockage
scandaleuses de ces déchets mais le plus probable est qu'elle ne fasse que
répercuter les informations que l'exploitant veut bien communiquer. La CRIIRAD a
pu constater sur plusieurs dossiers que l'Agence nationale n'effectue aucun
contrôle sur le terrain et que l'analyse critique des données des exploitants
est très insuffisante3. Les informations contenues dans les inventaires doivent
donc être considérées avec beaucoup de recul.

LE CONTENU DU TUMULUS

Si l'on se réfère à l'inventaire ANDRA plus récent (publié en 2006, avec une
mise à jour à mai 2005 pour la fiche RHO-43), l'amoncellement de déchets
radioactifs serait constitué de :

- déchets radioactifs provenant des 4 usines militaires de séparation isotopique
(usines militaires basse, moyenne, haute et très haute correspondant
respectivement à de l'uranium faiblement, moyennement, fortement et très
fortement enrichi, soit plus de 90% d'uranium 235). Ces déchets seraient
constitués de barrières de diffusion pour une masse totale de 760 tonnes.
L'ANDRA ne donne aucune précision ni sur la composition des déchets, notamment
sur leur teneur en uranium 235, ni sur les éventuels risques de criticité ;

- des déchets de catégorie TFA-VL - très faible activité mais vie longue (en
l'occurrence, très, très longue) - constitués de filtres de conditionnement (46
m3) et de fluorines ((14 000 m3) ;

- de déchets toxiques sur le plan chimique (chrome trivalent notamment)
présentés comme exempts de radioactivité (mais sans précision chiffrée, en
particulier sur les protocoles de contrôle ni sur les seuils de détection).
L'ANDRA indique qu'il s'agit de boues issues de la station de traitement des
effluents, sans préciser le volume ou le tonnage déversés sur le tumulus.


LES DEMANDES DE LA CRIIRAD

Sur la base des investigations conduites par son laboratoire et des messages
alarmants qui lui sont parvenus, la CRIIRAD demande :

1- la communication d'un état détaillé de la structure du tumulus et des déchets
radioactifs et chimiques qu'il contient : descriptif de l'emplacement initial
(présence d'une dalle de protection, d'un réseau de drainage. ou absence totale
de protection de la nappe contre les infiltrations d'eau ? amoncellement à
partir du niveau du sol ou en profondeur ? etc.) ; historique des déversements :
dates, volumes, masses, nature des conditionnements (s'il existe), masses de
terre utilisées pour le recouvrement, etc.

2- la reprise des déchets, leur caractérisation, leur reconditionnement éventuel
(vérification de l'étanchéité des fûts, de leur absence de contamination
externe) et leur transfert vers des installations d'entreposage ou de stockage
ad hoc ;

3- le contrôle radiologique et chimique de la terre dans laquelle les fûts et
autres déchets ont été enfouis et, si nécessaire, le conditionnement et le
stockage des volumes contaminés ;

4- l'autorisation d'accéder au site afin d'effectuer des mesures radiamétriques
et spectrométriques au niveau du tumulus et de procéder à des prélèvements d'eau
au niveau des piézomètres afin de vérifier si les informations relatives à la
contamination des eaux souterraines sont avérées ou relèvent de la rumeur.

La CRIIRAD a en effet reçu récemment plusieurs courriers et appels téléphoniques
de travailleurs intervenant sur le site du Tricastin l'alertant sur des
dysfonctionnements graves, et notamment 1/ sur l'érosion que subit le tumulus de
déchets (pluie, vent.), érosion qui a mis à jour récemment un certain nombre de
fûts et qui a été traitée en déversant une nouvelle couche de terre sur les
déchets ; 2/ sur la contamination (chimique et radiologique) de la nappe située
au droit du site.

L'URGENCE

Les interventions doivent être conduites dans les meilleurs délais. En effet,
plus le temps passe, plus le nombre de fûts corrodés et éventrés augmente, plus
augmentent les risques de pollution du sol et des eaux souterraines, le nombre
de personnes exposées aux rayonnements émis par le tumulus et les risques de
contamination par inhalation de gaz et d'aérosols radioactifs.

Cela fait plus de 30 ans que ce dépôt illégal de polluants radioactifs et
chimiques se maintient, en toute impunité, en violation des principes
fondamentaux de gestion des déchets, principes censés garantir la préservation
de l'environnement et la protection sanitaire des travailleurs et du public.

Il est choquant de constater que ni l'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN), ni les
ministères concernés n'ont exigé de mise en conformité et qu'ils continuent au
contraire d'accorder aux exploitants de nouvelles autorisations. Le traitement
des pollutions passées et le confinement des déchets toxiques devraient
constituer un préalable à tout nouveau projet de développement.

--------------------------------------------------------------------------------

1 INB 87 et 88 correspondant aux 4 réacteurs du CNPE EDF ; INB 93 pour l'usine EURODIF d'enrichissement par diffusion gazeuse (Georges Besse) ; INB 105 pour l'usine COMURHEX de conversion de l'UF4 en UF6 ; INB 138 pour les installations SOCATRI d'assainissement et de récupération de l'uranium ; INB 155 pour l'usine TU5 d'AREVA NC (Cogéma) ; INB 157 pour l'installation de maintenance nucléaire d'EDF, dite Base Chaude Opérationnelle du Tricastin (BCOT) ; INB 168 pour la future usine SET d'enrichissement de l'uranium par centrifugation (Georges Besse II) dont la construction a été autorisée en avril 2007.

2 Il est possible que l'information figure dans l'inventaire publié en 2000 dont la CRIIRAD ne dispose pas. En 2001, il n'y a pas eu de publication.

3 Cf. par exemple les dossiers Malvési-Comurhex (aucune mention de la présence des transuraniens dans les quelques 300 000 tonnes de déchets radioactifs, disparition du radionucléide clef, le thorium 230, etc) et Gueugnon-AREVA (rien sur les 26 000 tonnes de résidus radioactifs présents dans le sol du parking du stade de foot, pour ne citer que les plus récents).
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par l'ombre » 04/07/08, 15:47

il me semble que cela est dans le secret defense en france car aucunes infos ne dois filtrer sur le nucléaire en france faut aller dans d'autres pays européens pour avoir des infos

des amendes tres importantes sont possible pour celui qui divulgue des infos etc.....

c'est l'exemple meme d'un pays democratique qui est deja epinglé par la commissions européenne pour manquements des règles qu'il a signé


bon je sors :|
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par jonule » 04/07/08, 15:54

ben justement y a secret défense pour le militaire encore on peut le concevoir, mais dans la loi il ya aussi TRANSPARENCE pour le public, et là on parle de nucléaire civil pour alimenter les sèche cheveux, y a une différence tout de meme ...

exemple type : on est en droit de demander à l'ANDRA la liste des 3115 communes concernées pour l'enfouissement des déchets nucléaires "civil" des autres pays, un comble .......
les déchets militaires on sait où ils vont désormais : ils sont transformés en bombe, un bon moyen pour s'en débarrasser ...

un peu triste un peu pauvre tout ça .... la pointe de la technologie quoi !


mais à l'heure où nous vivons, il faut arrêter de fermer les yeux et se donner les moyens de préférer les NRJ renouvelables, non ?

"en est en 2008 tout de même" :P
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par l'ombre » 04/07/08, 16:15

tu as raison a 100%
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Maximus Leo
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par Maximus Leo » 04/07/08, 21:53

Tu as oublié les stériles de mines d'uranium, ce sont des millions de tonnes de déchets entreposés à ciel ouvert qui produisent du radon, radio élément à demi-vie courte certes mais les stériles de mines le produisent en continu. :lol:

Et n'oublions pas les terrains militaires où l'on procède à des exercices de tirs d'obus en uranium appauvri. :lol:

Etc, etc ...
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par l'ombre » 05/07/08, 00:12

qui detruisont pas d' atoll du pacifique ni laissons des matieres dangereuses derriere nous comme en algerie vive notre belle patrie
:mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:
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