Les "drives" avenir de la grande distribution ?

Economie actuelle et développement durable sont-ils compatibles? PIB, croissance (à tout prix), développement économique, inflation...Comment concillier l'économie actuelle avec l'environnement et le développement durable.
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Did67
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par Did67 » 08/06/13, 11:02

Tout dépend à quoi on compare :

a) à la situation actuelle, avec la majorité de sgens allant faire leur course à un super/hypermarché

Ma réflexion se situe à ce niveau : pas sûr que ce ne soit pas un "gain" [je n'ai pas de drive à proximité de mon boulot, mais sinon, je peux imaginer faire mes courses de cette façon, c'est-à-dire choisir le soir sur internet et prendre livraison le lendemain avant de rentrer ; alors que je suis ouvent trop "essoré" et trop pressé pour faire encore les courses ; donc je "redescends le samedi" !]

b) ou à une situation idéale, écolo, etc...

IIl est clair que ce n'est qu'une adaptation du modèle "société de consommation" :

- qui ne me semble pas mauvaise du point de vue de l'emploi (n'oublions pas qu'il était question de supprimer les caissières !)

- qui peut, à la marge, améliorer le "bilan" énergie ou carbone

- qui intéresse les groupes car c'est pour eux une nou elle poussée de libéralisme (ils peuvent "ouvrir" où ils veulent ces "entreprôts")

Je pense que le modèle est en train de basculer du "drive adossé à un hyper" (pas rentable ; cela avait démarré comme un "service" donc bref comme de la pub) au "drive spécialisé" (entreprôt à la Amazone, géré rationnellement pour réduire le temps que mettent les salariés à remplir un caddy ; avec ce deuxième avantage de construire ces "entreprôst" où ils veulent ; notre ami hypermarchéiste breton est très fort sur ce créneau et est en train d emiter la France entière à un rythme effréné]


Mais 100 % d'accord, c'est une optimisation de la société de consommation (j'y suis, hélas, en plein dedans)
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sen-no-sen
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par sen-no-sen » 08/06/13, 15:53

Remundo a écrit :le drive occupe moins de ci et moins de ça...

Sauf que bien souvent, le drive est accolé à une grande surface "traditionnelle", presque toujours de la même enseigne. Il sert d'entrepôt, écoule quelques invendus ; il y a quelques synergies entre le supermarché et le drive.

le drive, c'est le simple prolongement de la société d'hyperconsommation, pour acheter encore plus vite, avec toujours plus d'énergie grise.

Pour acheter un kg de sel, il vous faudra : Internet + ordinateur / téléphone portable + voiture + route et autoroute + camions apportant les vivres à grands coups de Diesel.

Si vous réfléchissez à la chaîne matérialiste requise par le Supermarché Drive, elle est colossale, sans doute ne dépassera-t-on jamais un tel "niveau". C'est le pétrole et sa surexploitation qui amènent à ces modes de vie parfaitement artificiels.

Mais je concède que cela peut être pratique pour homo petroleum urbanibus : par exemple une mère de grande famille n'a pas à traîner ses enfants dans les rayons, un célibataire actif fait ses courses en 5 minutes...

@+


Excellente analyse!
Les "drives" ne sont qu'une "variable d'ajustement systémique" lié au développement des NTIC.
Les "drives"(noté l’anglicisme!) ne remplaceront pas les hypermarchés classiques,ils permettent simplement de créer une nouvelle logique dans l'appropriation de marchandises.

De plus, la ribambelle de cookies et de logiciels espion ont vite fait d'identifier les gouts des consommateurs et de leurs proposer des produits parallèles non nécessaire,il ne faut donc pas compter la dessus pour stopper les achats compulsifs...


Un énième paravent...du "développement soutenable"en somme!
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par BobFuck » 08/06/13, 16:20

Remundo a écrit :le drive, c'est le simple prolongement de la société d'hyperconsommation, pour acheter encore plus vite, avec toujours plus d'énergie grise.


Rappel : le réchauffement climatique est une blague, mais faisons quand même le calcul.

Transport maritime : 15 g CO2/tonne/km
Transport automobile : 150 g CO2/km

10 kilos de fruits et légumes qui ont fait 10000 km dans un cargo = 10km en voiture.

Et 1kg de tomates françaises en serre chauffée = 3kg de CO2 :mrgreen:

Conclusion : je vais acheter mes fromages à la ferme en vélo.

Sinon, Amazon et Google sont sur le créneau (Amazon Fresh et Google Shopping Express).
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par Forhorse » 08/06/13, 21:04

J'ai fait le test hier soir, 3mn chrono en main pour faire mes courses (en dehors du temps passé sur le site pour commander bien entendu)
C'est même pas le temps qu'il faut généralement pour se garer et rentrer dans le magasin.
La commande était prête à l'heure dite avec confirmation par SMS 10mn avant.
Le gain de temps est au rendez-vous. Généralement pour acheter la même chose (une dizaine d'articles pour mes repas du week-end au boulot) ça m'impose un arrêt d'au moins 30mn (parfois plus les jours de grandes affluences pendant les vacances scolaires) ce qui allonge d'autant mon temps de trajet.

Par contre, gros mauvais point pour l'environnement : le retour des sacs de courses en plastique jetable ! Alors que la nature n'a pas encore finit de "digérer" ceux que les supermarchés crachaient à longueur de journée et qu'il a fallut tant d'effort pour les faire abandonner au gens, voilà qu'ils reviennent par la petite porte.

Certes ça ne prend que 10s au préparateur de commande pour basculer vos courses de son chariot à votre coffre (oui vous n'avez même plus a charger vous même vos courses) il aurait été préférable de trouver une autre solution que ces foutus sacs en plastique
:frown:
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par Remundo » 08/06/13, 21:13

pour les sacs, c'est facile : sacs en papier, ou cartons d'emballage réutilisés. Juste une affaire de volonté.

à la limite, les fameux sacs plastiques "biodégradables"
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citro
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par citro » 08/06/13, 23:26

Remundo a écrit :le drive, c'est le simple prolongement de la société d'hyperconsommation, pour acheter encore plus vite, avec toujours plus d'énergie grise.
En ce qui me concerne, je ne le pense pas. L'énergie grise du smartphone, d'internet, ... est quand même consommée.
Disons que s'en est une utilisation plus intelligente.
En général, c'est madame "qui fait les courses" et je crois que le temps qu'elle y passe est encore conséquent, mais c'est à la maison. Ensuite c'est moi qui vais les retirer (et les payer) au Drive car il se trouve exactement sur mon chemin (200m en plus sur mon parcours, qui dit mieux). Optimisation et partage des tâches.
Jusqu'à présent, aucun des livreurs n'a remarqué qu'il remplissait le coffre d'une voiture électrique. :|
Sauf le jour ou je m'y suis arrêté, non pas pour retirer des courses mais pour quémander quelques ampères heures indispensables pour rallier la maison, ce qu'ils ont accepté très aimablement.
8)
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par plasmanu » 09/06/13, 06:47

excellent citro :idea:

Mais en soi le drive n'a rien de nouveau.

Sur cdiscount je commande l’électroménager à livrer au dépôt le plus proche. 25kms aller en 305D. C'est une grosse économie sur le port.

Tout les petits colis c'est en point relai(port gratuit ou moins cher), choisis sur mon aller-retour au boulot. je peux y aller en vélo autrement et parfois même recuperer le colis le dimanche.
Un SMS/émail prévient de l'arrivée du colis, il suffit de donner nom/prénom voir montrer l’émail/SMS. Utile le smartphone.

Pourtant un jour j'ai commandé un adaptateur camion pour clé à cliquet de 46. ils ont envoyé un camion de livraison pour un truc gros comme 2 paquets de cigarettes. :frown: 20€ port comprit.
Le livreur m'appelle: "Je lui répond: Jetez par dessus le mur et signez à ma place, c'est cool et passez une journée"
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par sen-no-sen » 09/06/13, 12:09

citro a écrit :En ce qui me concerne, je ne le pense pas. L'énergie grise du smartphone, d'internet, ... est quand même consommée.
Disons que s'en est une utilisation plus intelligente.


Plus les gens passent de temps sur leurs smartphones et leurs ordinateurs, et plus ils en deviennent dépendant,c'est une donnée sociétale à ne pas oublier.
Pour ce qui est de l'aspect purement sanitaire,les quelques minutes passé devant un écran ne le sont pas à marcher dans les interminables rayons des hypermarchés,c'est peut être insignifiant pour quelqu'un de sportif, mais pour beaucoup de gens c'est bien souvent la seul activité musculaire de la semaine...

Le concept de "drive" est tout droit sortie de la restauration "fast food",il s'agit --une fois de plus-- de la vision hérité de "l'american way of life",ou le principe est de tout faire assis le cul posé dans sa bagnole...

Il serait également intéressant de réalisé une étude sur le nombre d'employés dans un "drives"VS "hypermarchés" classique...sachant que dans le premier cas,les contrat pourris sont encore davantage présent que dans les seconds!

Qui plus est, les drives ne sont pour la plupart même pas rentable,un comble!


Intermarché – l’enseigne se dit "en pleine opération commando" - l’admet. "Certains drives sont rentables. D’autres non", admet Patricia Chatelain, directrice marketing international chez l’enseigne des Mousquetaires qui, après 76 ouvertures, en a mis en chantier 132 cette année. "C’est un métier compliqué, exigeant", reconnait aussi le responsable d'Auchan Drive, Pascal Damien, en assurant toutefois que l’enseigne nordiste ne s’engagerait pas sur 30 ouvertures en 2013 sans gage de rentabilité.


http://www.latribune.fr/entreprises-finance/services/distribution/20120601trib000701562/le-drive-menace-t-il-l-hypermarche-.html
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"Le Génie consiste parfois à savoir quand s'arrêter" Charles De Gaulle.
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par sen-no-sen » 09/06/13, 12:12

Sur l'aspect sociale des "drives",un article de rue 89:

Drive : clients, savez-vous ce qui se passe dans le hangar ?

Laure B., 27 ans, ex-manutentionnaire à E. Leclerc en Haute-Savoie, raconte un système dans lequel de mauvaises statistiques promettent une sanction immédiate.

Tout le monde connaît la chaîne E. Leclerc, mais qui connaît le principe du « drive » de Ville-la-Grand en Haute-Savoie ? C’est un nouveau système d’exploitation. Il suffit d’un hangar rempli de marchandises, de personnes à la recherche d’un emploi et d’un directeur autoritaire.

Les clients passent leur commande sur Internet puis viennent chercher leurs courses sur place, c’est ça le drive.

Munis d’une « scannette », d’un chariot nommé « Dolly » – dont ils ne doivent jamais se séparer sous peine de représailles et d’un contrat à la semaine –, les employés remplissent des sacs avec les articles commandés.

C’est un manège incessant : le travailleur ne s’arrête pas durant quatre ou cinq heures en attendant son unique pause journalière d’une heure.

Au moment de l’embauche, on m’avait présenté la société comme une « entreprise sociale ».

’ai réussi à faire virer quelqu’un d’autre

L’instrument de cette précarité extrême, la « scannette », s’empresse de surveiller sournoisement. C’est l’outil indispensable ainsi que l’espion infiltré des supérieurs. Greffée à notre main, elle enregistre le temps que le travailleur met entre chaque article, le temps qu’il met pour effectuer une commande et le temps où « il ne fait rien ».

Postés devant leur ordinateur, les supérieurs nous suivent pas à pas, minute par minute, dans l’immensité de ce hangar.

Les travailleurs sont alors mis, sans le savoir, en concurrence, non pas sur la qualité de leur travail mais sur les statistiques créées par leur performance. J’ai fait l’expérience de mauvaises statistiques et la sanction est immédiate : la révocation.

Les scanettes (Laure B.)

Le directeur vient à la fin de chaque mois et fait le tri. Il renvoie les cinq derniers qui se trouvent à ce moment-là en fin de liste [avec de mauvaises statistiques, ndlr]. Ce qui aurait dû être mon cas.

Un avertissement m’a été donné et j’avais deux heures, montre en main, pour remonter. La course s’engage pour moi dans le hangar en attrapant les produits disposés sur les étagères, les jetant dans les sacs sans savoir si j’écrase le pain ou les chips, enchaîner les commandes et bousculer les collègues dans les rayons.

Après tous ces kilomètres parcourus dans la poussière des cartons et la volonté de garder ce travail, j’ai réussi à remonter dans les statistiques et faire virer quelqu’un d’autre.
Espérer avoir un contrat... de deux semaines

Mais on ne licencie pas chez Leclerc, cette petite épicerie devenue une grande entreprise où « le salarié a des droits et est considéré », prend soin de ne pas se discréditer et surtout de ne pas devoir payer des indemnités aux salariés. Les contrats à la semaine (comme le mien) en sont alors la preuve. Il suffit de ne pas reconduire le contrat.

C’est la corde au cou des travailleurs qui deviennent des survivants de semaine en semaine, en espérant avoir un jour un contrat de deux semaines. Edouard Leclerc, le fondateur de cette épicerie se retournerait-il dans sa tombe sachant cela ?

Une corde en contrat et un fouet (la « scannette ») pour outil de travail, est-ce vraiment une entreprise à « dimension sociale » ? Ceci est le prix pour acheter moins cher chez Leclerc. Après toutes les publicités vantant cela, il faudrait peut-être se demander pourquoi.
« L’économie, vous n’y connaissez rien »

Malheureusement, ça ne s’arrête pas là. Sans parler de la dignité mise au plus bas du travailleur, ce dernier est considéré comme un outil nécessaire au rendement. Il peut être mis à pied lorsqu’il ne ramasse pas les cartons au sol si le directeur le voit.

Il peut ne pas reconduire le contrat d’une personne sans que le travailleur ait commis de faute professionnelle. Et de surcroît, cela passe par des termes vulgaires pour se faire comprendre.

Le travailleur est vu comme un individu, si je puis dire, stupide. Comme le dit le directeur :

« L’économie, vous n’y connaissez rien mais si le pognon ne va pas dans ce magasin, il va aux Etats-Unis avec Amazon. »

Ces raccourcis sont faits pour que le travailleur aille toujours plus vite.
Avec la complicité des clients

L’absurdité qui règne dans ce hangar touche aussi les clients. Le service proposé par Leclerc Drive passe aussi par le chargement de la commande dans le coffre du client.

Ces derniers nous regardent mettre leurs nombreux sacs de nourriture, leurs packs d’eau dans leur coffre sans nous aider puisque c’est un service gratuit. La gratuité amène la fainéantise des uns et le sacrifice des autres.

Soulever des sacs remplis et des packs toute la journée à répétition sans apprentissage des bons gestes – car le rendement passe avant tout –, ne permet pas de garder une bonne santé physique.
L’esprit d’équipe signerait la fin de l’entreprise

Cela est même de l’ordre de l’épuisement. Le travailleur est ainsi vidé de toute essence, sans aucun sens de la fonction de son travail. Les clients se rendent alors complices des supérieurs sans même en avoir conscience.

Qui a donc conscience de ce qui se passe derrière ces portes ? Partir de chez Leclerc ne cause pas de difficulté car :

soit le contrat n’est pas renouvelé,
soit le travailleur part de lui-même par épuisement physique et moral.

C’est pour cela que cette entreprise embauche plus que les autres : il y a un « turnover » des travailleurs, afin que personne ne puisse sympathiser ni communiquer car l’esprit d’équipe serait la fin de l’entreprise.
J’ai choisi un départ volontaire

J’ai choisi un départ volontaire. J’ai prévenu mes supérieurs plus d’un mois à l’avance et étonnamment ils voulaient me faire signer un contrat plus long, pour une fois !

J’ai refusé de signer pour ne pas être en rupture de contrat et perdre mes indemnités. On m’a répondu :

« Les dates ne sont pas importantes, ce ne sont que des formalités. »

Malgré cette touchante attention, j’ai maintenu mon refus.

Un départ après deux mois et demi de travail équivaut à sept contrats (puisque j’ai eu la chance d’en avoir un de deux semaines et un de trois semaines), et bien sûr un solde de tout compte intégrant les indemnités de chaque contrat.

Recevant les papiers de départ et le chèque, j’ai détaillé mon solde. Et comme il n’y a plus de surprise avec Leclerc car « chez Leclerc, c’est moins cher », il en est de même pour le solde de tout compte : il me manquait l’argent de mes primes de précarité.
Pas d’excuses pour ma prime de précarité

Comment une entreprise de cette envergure avec une philosophie dite sociale peut-elle oublier cela ? Sachant qu’après de nombreux appels téléphoniques à la comptable toujours indisponible, cette dernière, une fois ma situation régularisée, n’a pas été capable de me donner la moindre explication ni même de formuler des excuses.

Est-ce de l’incompétence poussée à son paroxysme ? Ou une méthode habituelle, consciente et volontaire, qui me paraît manifeste. On croirait marcher sur la tête.

Nous avons tenté de contacter ce lundi après-midi la direction du Leclerc Drive de Ville-la-Grand, qui n’a pas donné suite à nos sollicitations.


http://www.rue89.com/2013/02/25/drive-clients-avez-vous-conscience-de-ce-qui-se-passe-dans-le-hangar-240026
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"Le Génie consiste parfois à savoir quand s'arrêter" Charles De Gaulle.
roy1361
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par roy1361 » 09/06/13, 12:38

Laure B., 27 ans, ex-manutentionnaire à E. Leclerc ...[/url]


Et elle espérait quoi, Laure ?

Qu'on lui donne 6000 € pour rester assise sur une terrasse à boire un thé froid ?

Était-ce sa première expérience du travail ?

Découvrait-elle que la vraie vie n'était pas ce qu'elle avait appris sur Fessebouc ?


Un peu de sérieux, svp...
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