Faillites publiques aux USA...et chez nous? Envoyé Spécial

Economie actuelle et développement durable sont-ils compatibles? PIB, croissance (à tout prix), développement économique, inflation...Comment concillier l'économie actuelle avec l'environnement et le développement durable.
lejustemilieu
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par lejustemilieu » 29/11/11, 13:52

American Airlines annonce avoir déposé son bilan.
http://www.lesoir.be/actualite/le_fil_i ... 880219.php

La compagnie aérienne American Airlines et sa maison-mère, la holding AMR, ont annoncé jeudi avoir déposé leur bilan, tout en assurant que la continuité de ses opérations était pour l’heure assurée grâce à une trésorerie disponible de 4,1 milliards de dollars. Dans un communiqué, la compagnie a expliqué que la réorganisation qui va être désormais engagée, comme le permet le chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites, allait lui permettre d’abaisser durablement ses coûts de fonctionnement, notamment en matière salariale.
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par Christophe » 29/11/11, 14:02

En faillite avec 4100 Millions de liquidité? :shock: :shock:

Ca sent l'entourloupe !!! Que dis je ça pue...
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lejustemilieu
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par lejustemilieu » 29/11/11, 14:05

Christophe a écrit :En faillite avec 4100 Millions de liquidité? :shock: :shock:

Ca sent l'entourloupe !!! Que dis je ça pue...

pas millions, milliards
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par Christophe » 29/11/11, 14:07

Si si : 4100 millions ca fait bien 4.1 milliards...
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Did67
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par Did67 » 29/11/11, 17:54

Il suffit de ne pas "tronquer" l'article pour comprendre beaucoup mieux :

http://www.lemonde.fr/ameriques/article ... _3222.html

Il s'agit de "liquider" une société A (appelée American Airlines) pour recréer une société B (appelée Amarican Airlines) avec des nouveaux contrats pour les pilotes, qui travaillent plus pour un salaire plus faible et qui s'assureront auprès d'une ociété privée pour leur retraite...

Relire ce que 'jai écrit plus haut sur deux modèles de sociétés : le modèle "cowboys tu tires le premier tu gagnes tu viens pas pleurer si t'es mort" et le modèle "protestant psycho-rigide à la suédoise".

Donc pour moi, c'est un choix de société, c'est tout. Qu'ils assument le leur, les américains et qu'ils arrêtent de me saouler avec leur "moins de charge", leurs villas avec piscine et clims (je parle des pilotes, pas des blacks de l'Alabama)... L'article 11 est chez eux quelque chose de très banal... Lire la fin de larticle : toutes les compagnies avaient fait faillite avant... Ne pas confondre avec la cessationd 'activité... C'est juste remettre les compteurs (et les contrats !) à plat.
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par Christophe » 29/11/11, 20:33

Did67 a écrit :Il suffit de ne pas "tronquer" l'article pour comprendre beaucoup mieux :


Bien vu ! Pour une fois c'est pas bibi qu'a lu trop vite; c'est la faute au soir ! :cheesy: :cheesy:
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par Christophe » 10/05/12, 22:58

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phil53
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par phil53 » 11/05/12, 13:42

A la lecture de cette discussion, cela me conforte dans l'idée que si une nation est un minimum solidaire.
Si celle-ci est endettée comme la grèce par exemple et bien ils devraient dire aux créanciers
"Allez vous faire voire on ne rembourse plus"
Que se passerait il?
A part leur fermer toutes les importations que feraient ils de plus?
Le commerce finirait bien par reprendre au bout de 10 ou 20ans.
Evidemment ce serait un bouleversement dramatique mais qui ne durerait qu'un temps alors que tel que c'est parti plusieurs générations ne verront pas le bout de la dette.
Comme c'est dit au début, ce sont des taux usuriers qui on créé ces dettes sans fond.
Reprendre le pouvair de l'argent aux banques, c'est cela la seule solution pour atténuer la misère des peuples.
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dedeleco
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par dedeleco » 11/05/12, 14:24

L'histoire est pleine de non remboursements, et créanciers envoyés promener, comme les emprunts Russes !!!

Mais coups de bâtons en retour par perte de confiance des investisseurs riches qui se vengent, derrière les banques !!

Ecroulement économique, crises énormes, souffrances des pauvres, etc...

Actuellement on le frôle sans cesse, depuis 2008, et même Goldman Sachs annonce aujourd'hui 2 à 3 milliards de pertes dans des spéculations hasardeuses, ratées !!!
Une très grosse banque Espagnole Bankia est en faillite, reprise par l'Etat Espagnol, qui fonce sans savoir les risques ? "4,465 milliards d'euros injectés par le fonds public d'aide au secteur financier (Frob)"

http://www.lepoint.fr/economie/national ... 183_28.php
http://www.france24.com/fr/20120509-ban ... -partielle

Craquements sans cesse annonciateurs de pire ???????????????


http://www.rfi.fr/ameriques/20120511-et ... rgan-chase

http://www.france24.com/fr/20120511-fin ... mie-dimon-


A force d'arnaquer, elle perd son pouvoir .

http://ladettedelafrance.blogspot.fr/20 ... ldman.html

*http://www.courrierinternational.com/article/2012/03/14/pourquoi-je-quitte-goldman-sachs


AFP - La banque américaine JPMorgan Chase a annoncé jeudi qu'elle avait enregistré sur les six dernières semaines une perte de 2 milliards de dollars dans le courtage, qui pourrait grossir à cause de positions risquées de dérivés de crédit, produits à l'origine de la crise de 2008.

Lors d'une conférence téléphonique surprise, le PDG Jamie Dimon a évoqué des pertes liées à des "contentieux d'environ 200 millions de dollars" et des "pertes de courtage avant impôt de plus de 2 milliards de dollars", compensées par "un milliard de dollars de gains sur les ventes de produits de couverture face à la dette".

Il a ajouté que le portefeuille d'actifs incriminé présentait encore "beaucoup de volatilité". "Nous allons le gérer au maximum" mais "il pourrait nous coûter jusqu'à un milliard de dollars ou plus" et "le risque va perdurer pendant plusieurs trimestres".

Le groupe a lancé une étude sur la façon dont ces pertes sont survenues, mais il y a eu "beaucoup d'erreurs, de manque de rigueur et de mauvais jugement", a commenté Jamie Dimon.

Cette perte est survenue parce que le groupe a voulu couvrir son exposition aux crédits, qui représente "le plus gros" risque pour le groupe financier, dont l'activité de coeur est d'émettre des prêts.

Pour cela il a acheté massivement des dérivés de crédit, des "credit default swap" (CDS), qui sont des sortes de contrats d'assurance destinés à se protéger d'un éventuel défaut de paiement d'une institution.

"En couvrant à nouveau ce portefeuille d'actifs, il y a eu une mauvaise stratégie, mal exécutée, elle est devenue plus complexe et a été mal suivie", a encore déploré M. Dimon.

Ainsi cette contre-performance serait liée au genre de produits dérivés complexes qui avaient été à l'origine de la crise financière de 2008, et visés par la "règle de Volcker", l'une des mesures phares de la réforme financière de 2010, et qui prévoyait de limiter les investissements dans les dérivés des banques.

M. Dimon s'est plusieurs fois opposé à la réforme financière et à tout durcissement de la réglementation bancaire.

"C'est malheureux, il va y avoir beaucoup de commentateurs" qui vont critiquer JPMorgan à ce sujet, "mais nous allons devoir vivre avec", s'est contenté de dire M. Dimon, interrogé à ce sujet.

Il a précisé que les opérations de courtage incriminées n'avaient pas "enfreint la règle de Volcker mais le principe de Dimon".

Le sénateur américain Carl Levin, co-auteur de la règle de Volcker dans la législation, a d'ailleurs aussitôt condamné "les pertes énormes de JP Morgan" qui sont pour lui "la dernière preuve en date que ce que les banques appellent +une couverture de risque+, c'est souvent des paris risqués que les banques d'ampleur systémiques n'ont pas à prendre".

M. Dimon a admis que ce problème avait été découvert à la suite d'un article du Wall Street Journal début avril décrivant l'étonnement de la place financière de Londres face aux positions très risquées et massives d'un courtier français de JPMorgan, Bruno Michel Iksil, dans les CDS.

Jamie Dimon avait peu après qualifié ces informations de "tempête dans un verre d'eau".

JPMorgan "espère que ce problème n'en sera plus un d'ici la fin de l'année" mais a insisté que cela dépendrait "des marchés et de nos positions".

M. Dimon a conclu en affirmant que la banque n'était "pas une activité dans laquelle on ne fait pas d'erreurs".

JPMorgan Chase avait publié le mois dernier des résultats nettement supérieurs aux attentes pour le premier trimestre, même si le bénéfice net de 5,38 milliards de dollars avait affiché un recul de 3%. Le chiffre d'affaires avait progressé quant à lui de 6% à 26,71 milliards de dollars.

L'action plongeait de 6,73% à 38 dollars dans les échanges électroniques après la clôture de la Bourse à New York.
Dernière édition par dedeleco le 11/05/12, 14:28, édité 1 fois.
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par Christophe » 11/05/12, 14:25

phil53 a écrit :Le commerce finirait bien par reprendre au bout de 10 ou 20ans.
Evidemment ce serait un bouleversement dramatique mais qui ne durerait qu'un temps alors que tel que c'est parti plusieurs générations ne verront pas le bout de la dette.


Exact, à lire à ce propos: https://www.econologie.com/forums/crise-les- ... 11789.html

(...) Mais, rassurons-nous, le capitalisme est cyclothymique. Les crises financières finissent par s'essouffler. Phénix des temps modernes, les établissements financiers se remplument pour mieux aborder la crise suivante. Nous y sommes...
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