Demain, tous chômeurs?

Economie actuelle et développement durable sont-ils compatibles? PIB, croissance (à tout prix), développement économique, inflation...Comment concillier l'économie actuelle avec l'environnement et le développement durable.
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Flytox
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par Flytox » 22/01/15, 22:36

sen no sen bonjourFrancesca Rossi : “Je ne vois pas comment un tel scénario catastrophe pourrait émerger naturellement de ces machines. Les machines pourront être capables de changer de comportement avec le temps mais en suivant toujours leur programmation initiale. Mais il est certainement nécessaire de construire des machines intelligentes qui peuvent être vérifiées.”
Elle a raison en ce que la machine est dépendante de sa programmation. L'erreur serait de créer une programmation permettant à la machine de modifier la programmation initiale en question. Maintenant quand à croire que l'humanité aura la sagesse de le comprendre c'est une autre histoire! L'histoire passée ne nous permet guère d'être optimiste sur ce point!


L'auto-programmation existe depuis quelques années sous le nom de "programmation génétique" par exemple, de nombreux laboratoire travaillent là dessus. Cela peut être aussi abordé comme une façon de singer notre cerveau en construisant un "immense" réseau "neuronal" capable de s'auto-organiser. Les chercheurs observent des résultats / avancées.....sans toujours comprendre le détail du cheminement qui a mené au résultat...c'est là que c'est "Dangerous". Il y avait un bon article là dessus, il y a quelques années, dans Science et vie ou Pour la science chai plus.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Programmat ... C3%A9tique
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La Raison c'est la folie du plus fort. La raison du moins fort c'est de la folie.
[Eugène Ionesco]
http://www.editions-harmattan.fr/index. ... te&no=4132
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par sen-no-sen » 23/01/15, 08:48

Flytox a écrit :L'auto-programmation existe depuis quelques années sous le nom de "programmation génétique" par exemple, de nombreux laboratoire travaillent là dessus. Cela peut être aussi abordé comme une façon de singer notre cerveau en construisant un "immense" réseau "neuronal" capable de s'auto-organiser. Les chercheurs observent des résultats / avancées.....sans toujours comprendre le détail du cheminement qui a mené au résultat...c'est là que c'est "Dangerous". Il y avait un bon article là dessus, il y a quelques années, dans Science et vie ou Pour la science chai plus.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Programmat ... C3%A9tique


Oui très juste!
Susan Blackmore,spécialiste de mémétique expliquait récemment que si les informaticiens voulaient inventer des robots intelligents ils fallait qu'ils les programmes à imiter leurs environnement.
C'est par un de ses ingrédient que le passage entre hominidés et humains c'est d'ailleurs opéré,et comme tu le note c'est très dangereux!

Idem avec les travaux de S.Wolfram qui démontre comment de l'ordre dans le Chaos (et vice versa) peut apparaitre dans un programme d'automate cellulaire par auto-organisation...
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par Ahmed » 23/01/15, 14:47

Par une analogie qui me semble féconde, l'auto-programmation des machines me semble incluse dans ce que l'on observe parmi ceux qui se situent en amont des machines.

Les science humaines: voila un terme qui m'a longtemps semblé inapproprié et, finalement, en un sens qui n'est pas celui revendiqué, il comporte une grande vérité.
Ce ne sont certes pas des sciences comme on pourrait l'affirmer à propos des sciences "dures", mais, du fait que loin de se borner à décrire le phénomène humain, elles lui assignent un futur (indirectement, par rétroaction, cela s'entend) et deviennent donc "scientifiques" au sens opératoire du terme (et peut-être pourrait-on aller jusqu'à dire crypto-expérimental!).
Dès lors que cette dérive s'observe là où on l'attendrait le moins, quoi de plus raisonnable que de s'attendre à ce qu'elle s'applique mimétiquement à une configuration bien plus accueillante par essence?
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par sen-no-sen » 23/02/15, 20:38

http://www.01net.com/editorial/636172/143-millions-de-dollars-pour-creer-une-conscience-artificielle-omnipresente/#?xtor=RSS-16

143 millions de dollars pour créer une conscience artificielle omniprésente
Sentient a levé plus de 140 millions de dollars sur une promesse : révolutionner l’intelligence artificielle et le big data. Avec pour but, à terme, de créer une conscience artificielle distribuée et présente dans tous data centers du monde.
Après Elon Musk et ses démons, c’est Stephen Hawking qui a tiré la sonnette d’alarme, avec toujours la même crainte : les intelligences artificielles ne deviendront-elles pas trop intelligentes pour nous, au point de vouloir nous asservir ou même nous détruire ? Une bonne base pour un scénario de SF, mais pas une crainte justifiée selon Babak Hodjat. Co-fondateur de Sentient, une start-up de San Francisco, Babak Hodjat a récolté 143 millions au total, dont 103,5 millions fin novembre dernier, pour créer une intelligence artificielle distribuée.
Un IA à l’échelle du monde
Distribuée ? L’approche de Sentient part en effet d’une observation. Un data center unique ne peut pas contenir toutes les données générées sur un sujet dans un univers où le big data est roi. De même, un seul data center ne peut regrouper assez de puissance de calcul pour traiter certains sujets. L’ambition de Sentient est donc d’installer sa technologie d’intelligence artificielle dans le plus possible de centres de données et de faire en sorte que ces différentes IA travaillent ensemble. Non seulement qu’elles analysent les données mais qu’elles partagent les informations, l’état de progression de leur analyse, et leur puissance de calcul. Evidemment, tout cela pose de nombreux problèmes techniques, comme la prise en compte des différences de débits et de capacités de chaque « nœud » de cette intelligence collective.


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par Ahmed » 23/02/15, 21:07

Comme il n'est question que d'intelligence artificielle et non de conscience artificielle (?), ce surcroît d'intelligence ne peut que nous être néfaste.
Car, ce n'est pas le manque mais bien l'excès d'intelligence actuelle, déployée sans lucidité et sans but rationnel qui suffit à assurer toutes les conditions de notre destruction.
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par sen-no-sen » 27/03/15, 22:26

Sans aucun rapport avec l'actualité....

Vers des avions sans pilotes?

Des programmes de recherches sur le tout-automatique sont en cours depuis dix ans.

L’idée de concevoir des avions de ligne sans pilote pourrait faire son chemin après le crash du vol 4U9525. Pour certains, de la Silicon Valley et d’ailleurs, ce genre de drame pourrait être évité à l’avenir en confiant les manettes à une machine supervisée par des contrôleurs au sol. Exit les pilotes, leur savoir-faire, bonjour infaillibles capteurs, processeurs et algorithmes ?

L’éventualité ne semble pas si loufoque. Les dispositifs de pilotage automatique se sont banalisés dans les avions, tandis que les drones à usages civil et militaire se multiplient aujourd’hui au-dessus de nos têtes et que les voitures sans chauffeur circuleront bientôt sur nos routes. «La technologie est déjà là», soufflent plusieurs spécialistes de l’aéronautique, avec la prudence de l’anonymat.

En 2004, déjà, un programme européen nommé «IFATS» (pour «Innovative Future Air Transport System») visait à simuler une automatisation totale du transport aérien à l’échelle du continent. Dans ce scénario, le commandant de bord était encore présent dans les avions de transport de passagers, mais il ne pilotait plus. «Certains estiment que le tout-automatique est un rêve inaccessible. Nous leur répondons : étudions la question. Si les solutions développées ne fonctionnent pas, nous reverrons notre copie», affirmait à l’époque le coordinateur du projet, Claude Le Tallec, dans un communiqué de l’Onera (Office national d’études et de recherches aérospatiales), principal centre français de recherches dans ce secteur.
Une décennie plus tard, la copie a-t-elle été revue ? Selon nos informations, l’Onera mène toujours des recherches sur ce sujet. Les travaux portent sur l’automatisation, la fiabilité des systèmes, l’«intelligence» embarquée et les communications d’avion à avion et avec les stations au sol. Autant de domaines qui doivent être maîtrisés avant que des avions de ligne autonomes puissent un jour voler. Mais trois jours après le drame de l’A320 de la Germanwings, l’Onera ne souhaitait pas en dire davantage sur l’avancée de ses recherches.

En Europe, d’autres se sont emparés du sujet. C’est le cas de BAE Systems et de son programme «Astraea», auquel participent entre autres Airbus Defence & Space et Thales. L’objectif officiel n’est pas de concevoir un drone dédié au transport de passagers. Mais, en 2013, BAE, l’avionneur britannique, réussissait à faire voler un jet de dix-neuf sièges sur un trajet de 800 kilomètres sans intervention humaine (sauf au décollage et à l’atterrissage), et ce dans l’espace aérien habituellement réservé aux avions commerciaux. Grâce à un système de détection avancé, l’appareil pouvait éviter les autres engins volants autour de lui et sélectionner une zone propice en cas d’atterrissage d’urgence. De nouveaux essais auront lieu en mai.

Un laboratoire sud-coréen, le Kaist, dispose d’une autre solution pour pallier les pilotes de chair et d’os: un robot pilote. Son «Pibot» tient le manche à balai et actionne le palonnier comme un pro pour faire décoller et atterrir son avion sans accroc. Dans un simulateur de vol, du moins, et avec un arsenal de commandes réduit au strict minimum.
Mais qui serait prêt à lui faire confiance ? Avant mardi, l’avion autonome s’imaginait malgré tout avec des pilotes dans le cockpit, au cas où la machine partirait brusquement en vrille à 10 kilomètres d’altitude ou tout simplement pour rassurer les passagers. Après le récent crash, l’inverse pourrait être envisagé.
Gabriel Siméon

http://www.liberation.fr/economie/2015/03/27/vers-des-avions-sans-pilotes_1229923
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par chatelot16 » 28/03/15, 00:27

ça me fait rire ... bien sur il y a quelques pilote qui se sont suicidé et on suicidé les passager avec eux , mais combien ? moins de 10 sur toute l'histoire de l'aviation , negligable par rapport aux nombre de vol normaux

si il y avait des vol entierement commandé par informatique combien y aurait il de pyratage informatique ? beaucoup plus ! car les pyrate informatique ne sont pas dans l'avion ! il peuvent essayer n'importe quoi sans risque !

les vrai pilotes refuse toute possibilité de commander l'avion de l'exterieur ... un avion est entierement autonome : le pilote est seul maitre a bord , c'est un peu dommage quand le pilote est suicidaire mais heureusement c'est tellement rare que c'est negligable ... sincere condoleance pour les victimes du dernier accident qu'il est dommage de traiter comme negligable

mais si les avion etaient controlé depuis le sol par informtique je pense que les accident ne seraient plus negligable , ça tomberait tous les jours aussi souvent que les ordi font des bugs
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par sen-no-sen » 28/03/15, 09:46

Trop tard!
Les recherches sont d'ors et déjà en cours.
Par ailleurs les pro-automatisation te diront que les système automatisé comme les métro présentent des garanties de sécurité supérieurs au pilotage humain...
Compte tenu de l'accroissement du trafic aérien et de la réduction des distance de sécurité,l'automatisation semble de plus en plus s'imposer d'elle même,via une aide au pilotage dans un premier temps et via la suppression des pilotes dans un deuxième...
A noter également que les personnels dans les tours de contrôle peuvent aisément être remplacé aussi...les bagagistes également...

Cet exemple est on ne peut plus démonstratif de l'état de décrépitude du système:on vends des billets d'avion"low cost" pour permettre à des abrutis d'aller piller le reste de culture étrangère qui existe et afin de permettre la contamination idéologique du système à travers le monde.

Compte tenu de l'augmentation du chômage on propose des prix au rabais pour appâter le client,client qui a de moins en moins la possibilité de se permettre se type de prestation...alors on rogne sur les service à bords,on augmente les cadences de travail,puis, logique technoscientiste oblige on automatise...ce qui crée encore plus de chômage etc...etc..jusqu’à l'effondrement.
Point positif: l'effondrement du secteur aérien serait une excellente chose pour la biosphère et la culture traditionnelle.
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par Ahmed » 28/03/15, 10:18

Il me semble que l'équipage technique d'un gros aéronef était constitué antérieurement d'un pilote, d'un co-pilote et d'un mécanicien.
Ce dernier a aujourd'hui disparu, remplacé par des procédures de maintenance rigoureuses, des dispositifs techniques redondants et des systèmes informatiques de surveillance/rectification des paramètres.
C'était le début du "détricotage"...

La compétition entre les transporteurs aériens milite pour le recours à l'automatisation intégrale: les investissements dans les automatismes favorisent les plus grosses compagnies qui, seules, peuvent se le permettre et qui, ensuite, profitent d'une diminution des frais fixes (salaires). Il en résultera une concentration accrue de cette activité entre les mains d'un plus petit nombre d'acteurs, comme cela s'observe couramment dans d'autres domaines.
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par Flytox » 28/03/15, 10:42

sen-no-sen a écrit :Point positif: l'effondrement du secteur aérien serait une excellente chose pour la biosphère et la culture traditionnelle.


Pas sûr que cela participerait efficacement à une quelconque amélioration.
Le système trouvera rapidement un "système de remplacement" pas forcement plus respectueux vertueux de la biosphère et culture traditionnelle. Le système survit, détourne les écueils en les transformant en opportunités pour quelques autres....la cupidité repousse toujours plus loin les "limites". :| :mrgreen:
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