Piston Octogonal à Géométrie Déformable Contrôlée (POGDC)

Astuces, conseils et trucs pour baisser votre consommation ainsi que des procédés ou inventions comme de moteurs non conventionnels: le moteur Stirling par exemple. Brevets améliorant la combustion: injection d'eau, traitement plasma, ionisation du carburant ou du comburant.
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Remundo
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par Remundo » 02/04/09, 13:17

Histoire et Génèse des moteurs POGDC/MPRBC (suite)

Episode 3 : Le basculement professionnel et les bases de la « problématique moteur »

De février à fin juin 2003, j’occupe un poste d’ingénieur maintenance stagiaire dans le 1er groupe français d’électrolyse, coulée et mise en forme d’aluminium, lequel est en train de devenir progressivement américano-canadien car il se fait bouffer à cause d'une OPA boursière hostile ; cela n’est pas propice à l’enthousiasme parmi les salariés.

Je suis affecté dans l’atelier-tôles-fortes, destiné à produire des tôles épaisses et longues pour l’aéronautique, avec des alliages d’aluminium savamment élaborés. Ces tôles requièrent de lourdes opérations mécaniques, et aussi métallurgiques, même après la coulée : cela se passe dans des fours de trempe et de revenu. Je connais bien cet atelier pour y avoir travaillé pendant l’été à la « S208 » en tant qu’ouvrier-riveur/ébouteur sur des scies se translatant sur 50 m et ayant des capacités d’environ 30 cm d’épaisseur.

A mon arrivée, des kilos de documentation sont entassés concernant deux fours : le F235 (trempe) et le F238 (revenu). Le premier est aussi gros qu’un immeuble de 3 ou 4 étages, le second est aussi long que 2 semi-remorque. Le royaume de la démesure.

La doc est tout aussi disproportionnée. Parfois en anglais ou allemand, il faut y dénicher les pages stratégiques (séparer la pub et les pages sans intérêt technique avéré), les classer et les annoter selon les habitudes de l’usine. Le genre de boulot qui traîne et s’accumule car réservé aux stagiaires ou CDD puisqu’aucun employé en CDI n’a envie de le faire… sauf qu’il faut des stagiaires pas trop abrutis et motivés pour ça ; on n’en trouve pas tant que ça. :idea: :?

J’exécute ma mission du mieux que je peux : je n’arrête pas de poser les questions nécessaires aux techniciens expérimentés, puis deviens spécialiste de l’étiquetage. :cheesy: Je me dis que j’ai du bol car mon Bac+5 en mécanique sera orné d’une mention spéciale « documentaliste industriel ». C’est rare !

Viennent ensuite la rédaction des modop’, la mise en place de campagnes d’entretien courant (graissage/contrôles rapides) et exceptionnel (révision mensuelle/annuelle), l’enrichissement de la base de données sur les pièces de rechange (pour réduire les délais de remise en service en cas de panne) et les plans opératoires contre les risques industriels (pocri). Cela devient moins barbant, mais ne me passionne pas outre mesure. :?

En fin de stage, l’un des techniciens s’aperçoit que moi et mon ordinateur personnel formions un petit bureau d’étude ambulant :idea: (car aucun PC n’était libre dans la boîte, et fallait bien que je bosse…).

C’est que je bidouille un tas de choses sur mon portable. J’ai perfectionné mon programme de tracé de moteur astroïdal, j’ai des images CAO en fond d’écran, et je m’amuse à faire l’étude RdM par éléments finis du rouleau de laminoir qui vient de se briser net à un endroit inhabituel (un cylindre d’acier de plus d’1 m de diamètre et 4 m de large tout de même). Après examen des plans du laminoir, j’essaye en modifiant les appuis, de provoquer la concentration de contraintes là où la pièce a craqué, pour comprendre ce qui a pu se passer et comment l’éviter à l’avenir.

Le compte-rendu que j’en ai tiré n’a eu aucun écho à l’époque et doit encore prendre la poussière dans le tiroir où je l’ai laissé… Je m’en doutais écrivant la première ligne : il n’y a pas d’ingénieur ayant le temps à la maintenance pour discuter sur ce rapport de stagiaire lambda et atypique… et surtout pendant que je rédige ce rapport et que je le publie, tout l’atelier est en effervescence, il faut tout changer d’urgence sur le laminoir : procédure extrêmement lourde et délicate, une grue spéciale est affrétée.

Pendant 2 ou 3 semaines, l’ordonnancement est en ébullition : le laminoir, c’est le cœur de l’atelier qui vient d’arrêter de battre. L’heure n’est pas à la réflexion, mais à l’action.

Pour revenir à ce technicien, il me confie en accord avec mon tuteur de stage la conception d’une cage de maintenance destinée à descendre dans les fosses de la fonderie attenante, avec les ouvriers et du matériel. Il l’appelle la Raymondine pour me motiver… Je simule sur mon PC les déformations dues au poids avec des profilés d’acier soudés, et rends encore un autre rapport. Mais à mon avis, la Raymondine n’a jamais été construite par la suite…

En fait, pour 450 euros/mois, l’objectif de mon « employeur » (pour ne pas dire exploiteur temporaire) était d’avoir, sans aucun engagement ni reconnaissance, un type comme moi qui faisait le boulot et la prospective d’un ingénieur + quelques basses besognes. Ambiance presse-agrumes garantie et annonciatrice du mouvement ultérieur de rébellion des stagiaires hautement qualifiés en France, mais c’est un autre sujet.

Ainsi, je fais mon taf et plus que mon taf, car sinon l’ennui me guette. Je zappe d’une activité à une autre, lorgnant sur le départ d’un technicien sur « le terrain » afin de choper son PC à la volée pour rentrer mes données à toute vitesse sur le réseau et le logiciel SAP… Le top, c’est quand l’un d’entre eux pose ses congés… Au moins, là je peux avancer : tapoter et hiérarchiser des références interminables de moteurs, compresseurs, réducteurs, vérins, vis, câbles, capteurs électriques par dizaines… Des Chiffres et des Lettres sans le générique ni Romejko ! :lol:

Et les perspectives de carrière dans tout ça… Franchement, j’ai rapidement senti qu’il n’y avait aucune possibilité d’embauche, et de toute façon, le travail n’était pas stimulant sur le plan intellectuel.

Dans cette routine morose et teintée d'immobilisme, il faut se prendre en main. Aussi imaginez vous que j’ai la tête ailleurs : vous avez raison. :P

Entre 2 visites aux « gars » des fours, je vais me planquer au fond du bureau de la maintenance ; le portable posé sur une table à dessin antique tout en fer forgé, aussi immense que poussiéreuse, je m’évade dans « la problématique moteur ».

Je compile tout ce que j’ai pu lire et analyser depuis environ 4 ans. Tout y passe : histoire, carburant, utilisation, hybridation, enjeux actuels et futurs en liens avec des évolutions énergétiques et technologiques et je focalise aussi sur les failles techniques de l’architecture piston/bielle /manivelle. Défaut d’équilibrage, cylindrée très difficilement variable, calage variable couplé sur toutes les chambres, levée de soupape et écoulement peu favorables au remplissage en air frais, difficulté d’avoir un VCR simple pour optimiser la suralimentation... et pour moi, les 2 principaux défauts : compacité trop faible, loi cinématique du piston inadaptée, surtout au point mort haut. Une image pour résumer le bouillonnement d'idées et analyses...
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Ensuite, il faut mettre de l’ordre dans tout ça, hiérarchiser, caractériser, synthétiser mais ne rien oublier… Cela a donné un cahier des charges avec 8 fonctions principales associées à des exigences très élevées, regroupées dans le cahier des charges, actuellement publié.

Pour résumer, le moteur devra être, par comparaison au moteur à pistons, 4 fois plus compact à puissance égale, avoir des paliers de puissances inférieurs à 25% de la puissance maxi, avoir le calage variable entièrement pilotable avec possibilité de fermeture ou ouverture permanentes, intégrer un VCR optionnel et flexible qui ne change pas l’architecture de base, et être parfaitement et intrinsèquement équilibré. Et surtout il ne devra faire intervenir que des éléments mécaniques déjà connus.

Voici la base de travail, et elle me paraît à l’époque trop ambitieuse pour être atteinte dans tous ses aspects. Mais c’est volontaire car il me faut voir grand, pour mettre à l’épreuve ce concept astroïdal encore balbutiant. Du challenge, de l’innovation et de l’audace quitte à flirter avec l’impossible, mais en avoir bien conscience : voilà mon état d’esprit de l’époque.

Si parfois j’ai la tête dans les hauteurs, j’ai aussi les pieds sur terre. Chaque soir, je rentre vers 17h. Je m’enfile un yaourt au sucre, et avant le repas du soir, j’entame systématiquement 1 à 2 h de révision de chimie. Incroyable : je bachotte comme un gamin de 20 ans alors que dans moins d’un mois, je serai un « ingénieur master », et que 6 mois avant, on me faisait des conférences et des jeux de rôle sur le management charismatique… :lol:

Car nous sommes en juin 2003 et ma décision est prise : je quitte l’industrie, mais pas l’ingénierie pour prendre toute latitude pour développer mes projets personnels et professionnels

Je vais donc passer les concours de l’enseignement et ferai de ma transdisciplinarité un atout pour transmettre mes connaissances à d’autres jeunes, tout comme auparavant, d’autres profs ont éveillé mon esprit sur tellement de choses.
Dernière édition par Remundo le 08/04/09, 19:47, édité 1 fois.
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par Remundo » 03/04/09, 15:03

Je continue, continue pas ?

Qu'en dites-vous :?: :P
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par jam » 03/04/09, 15:09

Ce n'est pas fini?
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Christophe
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par Christophe » 03/04/09, 15:14

Remundo a écrit :Je continue, continue pas ?

Qu'en dites-vous :?: :P


Franchement je prefèrerais plutôt que tu prenne une :
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Et que tu commences à bosser sur des protos...bref passer à la pratique!

Je ne penses pas être le seul à penser ça...
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par Remundo » 03/04/09, 15:40

Non, ce n'est pas fini. Il y a une dizaine d'épisodes, et les plus intéressants arrivent :cheesy:

Pour la clé à molette, j'en connais qui en ont des plus efficaces que les miennes, avec des ouvriers, techniciens et ingénieurs partout dans les ateliers au chômage partiel.

Néanmoins, je prévois d'aller jusqu'au prototype fonctionnel d'ici un an ou deux. J'ai commencé par le MPRBC, c'est en cours.

Quoi qu'il en soit, il faut bien remarquer que sur les MPRBC/POGDC, la balle est de moins en moins dans mon camp. :idea:
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par louphil » 03/04/09, 16:11

+1,

Si, si, c'est très interessant Remondo, ton roman, voire passionnant, et comme tu écrit pas trop mal en plus, :lol: , on se laisse facilement accrocher !!!

Mais pour le piège hyper-thermique, et surtout, surtout, pour le stirling trilobique, la balle est-elle toujours dans ton camp ??? Si oui, alors mets une priorité avec la clé à molette la-dessus, je serais sans aucun doute l'un de tes premiers client, et le futur client s'impatiente !!!! :D :D :D
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C'est parce que la vitesse de la lumière est supérieure à celle du son,
Que certains ont l'air brillants, avant d'avoir l'air cons ....:D :D :D
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par Remundo » 03/04/09, 22:38

Merci Louphil, j'ai au moins un lecteur qui aime 8)

Mais tu as tout à fait raison. Sur le PHRSD et le SPRATL, il faut absolument prototyper. On s'y est mis sur le PHRSD et on vous tiendra au courant.

Aller, pour te faire patienter, Louphil, je vais mettre l'épisode 4. :P
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par Remundo » 03/04/09, 23:04

Histoire et Génèse des machines POGDC/MPRBC (suite)

Episode 4 : la préparation à l’Agrégation et la naissance du piston octogonal à géométrie déformable (POGD)

Fin juin 2003, mon dossier de candidature est accepté à la préparation de Clermont Ferrand pour l’Agrégation de Sciences Physiques. Elle est dirigée par un enseignant chercheur en physique des particules, ancien élève de l’école normale supérieure (ENS). Des professeurs des CPGE environnantes y participent, ainsi que du personnel de l’Université. Une bonne ‘prépa CAPES/Agreg’ de province que je conseille.

Les candidats acceptés reçoivent des indications et recommandations sur le déroulement de la préparation. Il faudra notamment être « de préférence » à jour sur le programme de physique et chimie de Maths Sup’ pour la rentrée de septembre.

L’été sera donc chaud, et il le fut, mais pas sous les maillots, plutôt dans le ciboulot. :P Je mets la gomme et parviens à être à jour début juillet 2003. Pendant août, j'attaque la chime SPE... ouch :? .

Durant la canicule du mois d’août 2003, je me retire à 1200 m d’altitude, au milieu de mes calmes montagnes, car en plaine, la chaleur rend le travail intellectuel difficile.

Entre 2 révisions, le moteur astroïdal n’avance pas beaucoup, mais n’est pas au point mort. Je me distrais, généralement en soirée, à simuler l’enveloppe et le mouvement du losange. :idea:
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Puis je regarde 20 min Greg le Millionnaire et Marjolaine pour respecter le quota estival d’abêtissement journalier du Français moyen :D avant de faire dodo où je rêve d’une émission de TV virtualité qui s’appellerait « Agreg le Millionnaire »…
:mrgreen:

Ah, ce moteur en spaghetti… il est joli, mais même avec des Panzani, ça ne marche pas… Il faut donner de l’épaisseur aux pièces pour qu’elle puissent résister à des contraintes mécaniques . Problème : si on épaissit les pièces, il y a collision systématique au niveau des articulations, et même entre les bielles du losange. C’est à dire que la cinématique n’est pas viable en l’état. :idea:

Solution : doubler le pivot, pour passer du losange à l’octogone. Le piston octogonal à géométrie déformable est né : enchaînement cyclique de 4 bielles et 4 têtes de piston formant un octogone bi-régulier.
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Pour l’instant, le moteur est non rotatif : c’est la version astroïdale initiale, dénommée par la suite « carter périphérique à glissière ». En fin d’été, j’enrichis mon programme sur Maple : je trace et fait bouger toutes les pièces avec des épaisseurs, carter y compris.
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Pour gérer le mouvement, le choix s’oriente sur un vilebrequin sans bielle, c’est à dire « un mécanisme sinus ».
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Voilà où j’en suis en septembre 2003 sur le moteur astroïdal à octogone déformable. Je suis content de cette cinématique octogonale qui permet les cycles 4 temps, avec une chambre centrale pulsant 2 fois plus vite que les périphériques
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En revanche, le mécanisme sinus de conversion de mouvement ne m’enchante pas car les rotors horizontaux/verticaux ne sont pas homocinétiques : ce n’est pas dramatique, mais ce n’est pas encore parfait à mon goût. Il y a en réalité encore un très gros travail de conception pour contrôler le mouvement. :idea:

Je décide de laisser décanter tout ça, car les concours du CAPES et de l’Agrég sont en mars et avril 2004. Les échéances fatidiques sont dans 6 mois, donc ce n’est pas le moment de se disperser… :?

En septembre 2003, je me pointe à la prépa Agreg’ de Clermont. Je fais connaissance avec les autres préparationnaires. Beaucoup se demandent bien ce que je fais là… :P La plupart d'entre eux ont un parcours universitaire, quelques uns ont connu les CPGE.

Certains ont déjà raté le CAPES, les uns sont fraîchement diplômés d’une maîtrise (bac+4), les autres ont décroché un DEA et ne trouvent pas de job. Quasiment tous n’ont aucune expérience du monde industriel ; pour certains, une légère nonchalance trahit la gentille routine universitaire qu’ils vivent depuis des années. :P

En ce qui me concerne, c’est la première fois que je mets les pieds à la fac, je suis un peu perdu dans les couloirs, je prends mes marques sans faire de bruit : certains pensent que je vais soit démissionner rapidement, soit me planter, et qu’eux bien sûr, ont plus d’ atouts. Un ingénieur en méca, prétendant à l’Agreg’ de Physique et Chimie ? Bizarre, incongru même... Je n'en ai cure et je trace mon sillon.

L’année démarre sur un rythme d’enfer, il faut préparer, assimiler et reprendre 2 à 3 leçons par semaine, de niveau prépa/licence. Mais aussi découvrir et comprendre des thèmes pointus et nouveaux pour moi : thermodynamique statistique, physique quantique, relativité restreinte, chimie organique de PC/PC*… :cry: Et s’entraîner aux TP, se confronter aux sujets d’Agreg et CAPES. Beaucoup lâchent prise : préparer l’agreg n’est pas lire à moitié son cours 1 semaine avant le partiel et l’avoir oublié 1 semaine après… 8)

Je m’accroche, je tiens le rythme ; je passe pour une curiosité auprès de mes camarades, et même des professeurs. Cependant, mes ‘évaluations’ sont bonnes et en progression constante. Les professeurs m’encouragent vivement. Plus ça va, plus je sens que « ça va le faire ». Le CAPES, c'est début mars, l'agreg début avril.

Fin février 2004, je m’accorde 1 bonne semaine de repos ; je récupère le programme Maple laissé en l’état depuis l’été 2003, le bidouille et obtiens cette animation :
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Arrivent mars et avril 2004. J’ai la tête bourrée de physique et de chimie, à se demander si elle n’a pas augmenté de volume… et les écrits du CAPES et de l’Agrégation se passent bien. Enfin, je vais pouvoir souffler. Il me suffit maintenant de venir m’entraîner aux TP et peaufiner quelques leçons en vue des épreuves orales. Il me reste alors pas mal de temps pour travailler ce moteur à carter astroïdal et piston octogonal déformable… Je fourmille d'idée, je dessine rapidement quelques pièces en CAO
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C’est le bout d’un long tunnel et c’est aussi le printemps où fleurissent les belles plantes…
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et les idées : depuis quelques semaines me trotte dans la tête un « moteur-cylindre » avec barres pivotantes à mouvement alterné, qui pourrait aller comme un gant avec le POGD… :idea:
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pascal HA PHAM
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POGDC/MPRBC




par pascal HA PHAM » 06/04/09, 07:13

Bonjour Raymundo....
:D
un petit coucou matinal pour vous dire de continuer.
L'Histoire humaine se construit ainsi : d'atypisme, de particularités humaines....
de plein des petits bouts de gesticulations individuelles et surtout de courage.
C'est comme une horloge gigantesque faites de milliard de rouages qui essaient de s'engrainer tant bien que mal.
Les sciences et les machines tels que vous l'évoquez là au travers de votre récit ne peuvent qu'éveiller des vocations chez certains jeunes lecteurs.
:lol:
Mais c'est vrai,tout le monde le dit : il va falloir passer à la réalisation de prototypes démonstrateurs fonctionnels.

Je continue donc à vous lire religieusement,
juqu'à la fin du printemps et cogite dans silence,
en attendant l'été de toutes les futures et belles réalisations
8)
A+

Tryphon Tournesol.
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All around my work, full vidéos on the web :
https://www.google.fr/webhp?source=sear ... 80&bih=672
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par Remundo » 06/04/09, 23:42

Bonjour Pascal Image

Que de jolies choses dans votre message...

Effectivement, les plus grands progrès sont souvent venus d'initiatives individuelles, pétries de passion, courage et obstination, parfois hors de tout contexte professionnel...

Mais ces grands progrès n'atteignent leur pleine influence que lorsque tous les acteurs de la société parviennent à les comprendre, les jugent pertinents, puis les fabriquent à échelle industrielle.

Le processus peut être long, avec de nombreux actes et des rebondissements pas toujours à l'honneur de l'Humanité... :?

Malgré le déluge de pessimisme ambiant et d'abus en tout genre, et pour paraphraser Modigliani, notre seul devoir est de sauver nos rêves.

Ainsi, pour les moteurs de SYCOMOREEN et pour vos futurs convertisseurs de flux naturels, l'aventure continue et toute chose viendra en son temps. 8)
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