Du graphite dans le carburant

Astuces, conseils et trucs pour baisser votre consommation ainsi que des procédés ou inventions comme de moteurs non conventionnels: le moteur Stirling par exemple. Brevets améliorant la combustion: injection d'eau, traitement plasma, ionisation du carburant ou du comburant.
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abyssin3
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par abyssin3 » 26/09/05, 12:04

Celui que j'utilise actuellement (de marque holtz) est vendu en bombe comme lubrifiant, il ne laisse que très peu de dépot dans le GO et pas du tout dans l'huile végétale.
J'ai également essayé de faire passer le mélange dans un filtre à café et ça y passe sans problème, c'est à dire que la taille des particules est <5µm, ce qui doit passer aussi facilement dans le filtre à gazole.
Mais ça reste toujours difficile d'en avoir en grosse quantité, bubune, tu pourrais toujours en avoir?
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wirbelwind262
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par wirbelwind262 » 26/09/05, 18:13

Bonjour !
j'ai une question qui me chiffonne :
quand les particules de graphite colloidal passe dans le cylindre avec le carburant , les résidus de combustion ne risquent t ils pas d'encrassés le cylindre et le reste ( calamine, huile pollué de résidu, etc...)?
@+ et bon courage !
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gegyx
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par gegyx » 26/09/05, 19:49

wirbelwind262 a écrit :Bonjour !
j'ai une question qui me chiffonne :

Relis bien le texte d'introduction...
L'auteur de parle pas de cela. Il signale le dépot du métalloîde sur toute les paroies en les rendant glissantes.
Ce qui sort de l'échappement, l'auteur n'en parle pas. L'explosion étant améliorée, tout cela doit disparaître en partie, en sortie, et pour le reste... on devait pas trop s'en inquiéter à l'époque, vu ce que les moteurs devaient cracher gras à l'époque...
En fait, pas grand monde n'a essayer, car on a du mal à trouver l'équivalent du produit à bon compte...

Il me semble que c'est valable que pour l'essence?
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par gegyx » 26/09/05, 20:33

Superform a écrit :c'est surtout cancérigène !!!!

à manipuler avec la plus grande précaution !


<span style='color:purple'>• Les imprimantes laser utilisent des cartouches de toner.
La formule de base du toner repose sur un mélange d'oxyde de fer, de polymère, de
carbone, d'agent de contrôle de charge et de solvants. Dans un premier temps, ces
matériaux bruts sont mixés, avant d'être soumis à un phénomène d'extrusion qui conduit à la
transformation, sous l’effet de la chaleur, de cet agglomérat en résine.
Le tout est ensuite passé au moulin, pour réduire la résine en poudre de toner. Au final,
celle-ci compte différentes tailles de particules qui sont ensuite triées et associées à d'autres
particules qui empêchent le toner de s’agglomérer.

+++++

Question:
Quels sont les risques sanitaires en rapport avec le toner des imprimantes et des photocopieuses ? Les salariés d’une entreprise de reprographie s’inquiètent des mentions figurant sur la nouvelle étiquette de ces produits : «Risques d’effets irréversibles» «Cancérigène suspecté, preuves insuffisantes».
Réponse:
Les encres magnéto graphiques pour imprimantes et photocopieurs ou toners sont des encres en phase solide dont la formulation, relativement constante, est à base de résines polyamides, de noir de carbone (3 à 10 %) et d’oxydes de fer. D’autres résines (polyacryliques, polypropylène) ou d’autres composants intervenant comme agents de contrôle de charge dans le procédé électrostatique de reproduction (comme des sels de cuivre, de sélénium…) peuvent également être présents. Le produit technique se présente sous forme d’une poudre noire ; 95 % des particules ont un diamètre supérieur à 10 µm et ne sont - en principe –pas inhalables. En milieu professionnel, les effets indésirables des toners se limitent à des signes irritatifs cutanéo-muqueux (conjonctivite, rhinite, toux) en rapport avec l’irritation mécanique provoquée par les particules d’encre. Quelques rares cas d’eczéma de contact par sensibilisation aux monomères résiduels des résines ont été décrits. Une publication isolée rapporte une alopécie diffuse avec dystrophie unguéale attribuée au sélénium chez un ouvrier de 31 ans, fortement exposé aux poussières de toner dans une usine de photocopieurs en Inde. Une observation de granulomatose pulmonaire avec adénopathies médiastinales a été publiée en 1996 chez un homme de 39 ans, employé d’une agence de presse autrichienne depuis 18 mois, et épisodiquement amené à changer le toner d’un photocopieur. La responsabilité du toner dans la genèse de l’atteinte pulmonaire est improbable compte tenu des conditions d’exposition, excessivement minimes, ainsi que de la chronologie des troubles : en raison de la durée de la phase asymptomatique dans ce type d’affection, les premiers granulomes ont vraisemblablement précédé le début de l’exposition. Selon son degré de pureté, le noir de carbone est susceptible de contenir des hydrocarbures aromatiques polycycliques, dont plusieurs sont des cancérogènes avérés pour l’homme. De fait, plusieurs études épidémiologiques montrent une élévation extrêmement faible du risque de cancer bronchopulmonaire (RR = 1,15) chez les imprimeurs, dans les procédés impliquant des encres au noir de carbone. A ma connaissance, aucune étude épidémiologique consacrée à la mortalité par cancer des travailleurs du secteur des encres magnétographiques n’a été effectuée. Une étude française conduite chez Bull et publiée en 1987 ne retrouvait pas de caractère mutagène des urines chez 20 salariés exposés au toner depuis un à sept ans. Au total, le nouvel étiquetage du toner ne fait que se conformer à la réglementation européenne qui veut que les dangers des substances figurent maintenant de manière explicite sur les conditionnements. Le risque réel en situation de travail est à évaluer en fonction de l’intensité de l’exposition, à la lumière des dangers - somme toute modestes - du toner.
F. Testud</span>
++++

Finalement, le toner ne doit pas être si bon que cela, bien que disponible assez facilement…

Les particules, font 10 micromètres, alors qu’il faut 1 micron.
Il n’y a que 3 à 10 % de noir de carbone, dans le produit…

Le coté cancérigène n’est pas bien inquiétant, car le produit est en quantité minime, et bien moins nocif que le solvant essence, dans lequel il se trouve…
Il est toxique par inhalation du produit sec.

Hypothèse (qui n’engage personne):
Si l’amélioration de l’explosion et de la consommation, est du à ces poussières étrangères, entourées de molécules d’essence, électrisées et se répartissant dans la chambre, d’une manière homogène, que ce soit du graphite, de l’oxyde de fer, du cuivre, du sélénium ou je ne sais quoi, l’effet peut être le même ; non ?
Gegyx
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par gegyx » 30/09/05, 00:28

<span style='color:purple'><span style='font-size:14pt;line-height:100%'>Après recherche sur Internet, voici rassemblées les données trouvées, susceptibles de découvrir et comprendre le graphite colloïdal:</span></span>

Le colloïde est visqueux lorsqu'ils est mis en solution. Il peut parfaitement cesser de l'être lorsqu'il redevient sec. Un colloïde n'est pas forcément une colle.
L'état colloïdal ou solution colloïdale est un état de la matière, à demi liquide. Il s'agit d'une dispersion de matière dans un liquide (solvant), structuré en granules nommés micelles (n.f., agrégat de molécules en solution colloïdale) de 0,2 à 0,002 microns.
Le terme "colloïdal" désigne un certain nombre de substances dont la vertu majeure est précisément d'être visqueux lorsqu'ils sont mis en solution. Cette propriété les rend utilisables sans risque, alors que les charges et pigments "cristalloïdes", chimiquement inertes, ont une tendance avérée à chuter dans les milieux liquides qui les entourent, entraînant des incidents picturaux. Une coloration colloïdale (terme surtout employé dans le domaine des arts du feu) correspond au caractère "colloïdal" des oxydes employés. <a href='http://www.dotapea.com/colloide.htm' target='_blank'>http://www.dotapea.com/colloide.htm</a>
++++
<span style='color:purple'>Donc pour nous , colloïdal signifie « fines particules », dans un solvant ; elles se disperseront dans le liquide et colleront aux molécules du solvant , au lieu de se déposer dans le fond.</span>
++++

<span style='color:purple'>Le graphite colloïdal est obtenu
par broyage de graphite naturel ; c’est un type de carbone à
particules extrafines.
C’est un Carbone en particules dont les tailles, dans au moins
une dimension, sont inférieures à environ 1 000 nm.
(1 000 nm=1 micromètre= 1 micron=1/1000 millimètre)</span>
++++
<span style='color:purple'>Information, spécialement pour André :</span>
<a href='http://www.mrnf.gouv.qc.ca/mines/industrie/industrie-substances-graphite.jsp' target='_blank'>http://www.mrnf.gouv.qc.ca/mines/industrie...es-graphite.jsp</a>

Ouverture d'une usine de graphite naturel à Terrebonne
Timcal Graphite & Carbone, filiale de la société suisse Timcal Ltée, a inauguré une usine de traitement de graphite naturel à Terrebonne, au Québec. Cette installation, dont la première phase de construction a coûté 12 M$ sur un budget total de 15,6 M$, s'ajoute au site d'extraction et de production de graphite naturel que Timcal exploite à Lac-des-Îles. Timcal a choisi Terrebonne pour s'assurer une entrée directe sur le marché nord-américain, où elle écoule déjà la majeure partie de sa production. Timcal Graphite & Carbone a des usines et des bureaux de vente en Suisse, en Belgique, aux États-Unis, au Japon, en Allemagne et en France. Elle offre une gamme complète de produits — graphite primaire synthétique et naturel, dispersions, cokes, graphite secondaire synthétique, noir de carbone, etc. — qui sont utilisés dans une variété d'applications : énergie mobile, matériaux industriels, plastiques, lubrifiants, réfractaires et métallurgie.
+++++++
Production au Québec
Timcal Canada inc. est le seul producteur nord-américain de graphite cristallin en paillettes. Depuis 1989, cette compagnie exploite un gisement de graphite à Lac-des-Îles, au sud de Mont-Laurier. Elle dirige sur place une usine de traitement qui peut produire annuellement plus de 25 000 tonnes de concentré de graphite en paillettes. La majeure partie de cette production est exportée aux États-Unis et en Europe pour des applications réfractaires.
Par ailleurs, Timcal Canada inc. a démarré en 2003, l'exploitation d'une nouvelle usine de transformation de graphite exfolié à Terrebonne, près de Montréal.
De plus, des études sont présentement en cours pour évaluer la rentabilité du gisement du lac Knife, dans la région de Fermont.
+++++
<span style='color:purple'>sur le graphite au Canada , et production dans le monde :http://www.nrcan.gc.ca/mms/cmy/contenu/1994/33.pdf</span>
++++++++++++
Le graphite naturel est une variété de carbone cristallisé, comme le diamant. Il est noir ou gris noir, très tendre, luisant, d’apparence légèrement graisseuse, infusible, insoluble dans les acides, inodore et insipide. Le graphite est non toxique et pratiquement inerte chimiquement. Excellent conducteur d’électricité et de chaleur, il devient plus résistant à haute température. Il est relativement flexible sous forme de paillettes et facile à travailler ou à usiner sous forme massive. Il s’allie difficilement avec les métaux, sauf l’acier. De façon générale, le graphite se présente sous trois formes :
·microcristalline (appelée graphite amorphe);
·cristalline en paillettes;
·cristalline en veines.
Le graphite produit au Québec est du type graphite cristallin en paillettes. Le minerai est extrait de mines à ciel ouvert.
Usages
Les graphites naturels bénéficient d’une grande variété d’applications en raison de la vaste gamme de leurs propriétés physiques et chimiques. Les graphites amorphes, quant à eux, tout en étant de loin la principale source de graphite naturel pour la carburation de l’acier, sont aussi utilisés dans le saupoudrage des moules de fonderie, ce qui facilite le démoulage des pièces et leur donne un meilleur fini de surface.
En ce qui a trait aux graphites cristallins en paillettes, ils sont principalement recherchés pour leur résistance à la chaleur : l’utilisation dans des produits réfractaires, tels que les briques de magnésie-carbone et les produits en alumine-graphite ainsi que la fabrication d’accessoires requis dans les opérations de fonte, de coulée et de moulage, notamment de creusets. Ces diverses applications dans l’industrie métallurgique représentent environ 50 % de la consommation de graphite à l’échelle mondiale. Parmi les autres utilisations, mentionnons :
·les creusets réfractaires;
·les lubrifiants secs;
·les piles et électrodes;
·le plastique et le caoutchouc;
·les moules de fonderies;
·les poudres métalliques;
·les garnitures de freins;
·les réacteurs nucléaires;
·la peinture protectrice des métaux;
·les moteurs électriques;
·les crayons.

++++++++++++++++++++++++++++++++++++
<span style='color:purple'>Autres informations intéressantes :
Pour le dessin en arts plastiques :</span>

la mine graphite (généralement hexagonale) n'est pas recouverte. Il s'agit de graphite nu. Plus épaisse que la mine de plomb, elle peut être sculptée au papier de verre (arrondis, méplats) de sorte à autoriser des aplats à façon.
Le graphite peut être réduit en poudre avec du papier abrasif ou un gros taille-crayons. L'application peut alors être réalisée de multiples manières, un peu comme avec la poudre de pastel.
<span style='color:purple'>Autres formes de graphite: </span>
La poudre de graphite peut aussi être achetée directement sous cette forme, bien que certaines enseignes aient abandonné ce produit.
Mentionnons les gros blocs de graphite, informes, destinés soit à être mis en poudre, soit à utilisés tels quels sur de grandes surfaces.
Enfin, il existe un graphite synthétique colloïdal dont le procédé de fabrication, à base de Carborundum ®, fut inventé par Edward Goodrich Acheson. Il s'agit d'un mélange d'huile ou d'eau (Oildag ® et Aquadag ®), de graphite extrêmement pur et de substances organiques variables. Il est utilisé dans l'industrie comme lubrifiant, mais qui sait s'il ne trouvera pas un jour d'autres applications ?
<span style='color:purple'>La mise en solution du graphite : techniques originales : </span>
Sur les traces d'Acheson, explorons différentes méthodes de mise en solution.
Étape préalable : mettre en poudre le graphite si nécessaire (voir ci-dessus). Les graphites gras (HB à 9B ou plus) donnent des résultats moins estompés et plus facilement diluables.
La poudre peut être mélangée avec
1. une essence
<span style='color:purple'>L'essence de térébenthine donne des résultats très intéressants !</span>
Il suffit de mélanger la poudre avec un peu de térébenthine de sorte à obtenir une encre légèrement épaisse que vous diluerez ensuite à votre souhait, toujours avec de l'essence. Étaler au pinceau (d'autres outils comme le chiffon ou l'éponge peuvent convenir).
Le résultat est vraiment étonnant.
Le tracé de "l'encre" pure ressemble par sa couleur et sa matière à celui d'un fusain très tendre. Par contre, la touche permise par l'application au pinceau est comparable à celle que l'on obtient avec les encres habituelles. De plus, il est possible non seulement d'obtenir des lavis très dilués, mais aussi d'étaler le graphite une fois sec ou de le diluer à nouveau !
Pour cette raison, le travail terminé doit vraiment être fixé.
Nous n'avons pas encore testé <span style='color:purple'>le mélange essence de pétrole raffinée + graphite</span>, qui devrait cependant donner des résultats en bonne partie comparables à ceux qu'offre la térébenthine.
2. de l'eau
Il n'y a pas mariage intime<span style='color:purple'> entre l'eau et le graphite </span>(comme avec le fusain).
Au contraire, les surfaces obtenues sont très hétérogènes.
L'étalement à sec est réalisable.
La fixation en fin de travail est pratiquement indispensable.
3. <span style='color:purple'>de l'alcool, de l'huile</span>, d'autres produits
... les tests sont en cours mais ne donnent rien de particulièrement notable pour le moment.
++++++++++++++++++++++++
<span style='color:purple'>Gegyx</span>
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par ange » 19/10/05, 14:36

Bonjour,
je pense que j'ai trouvé d'ou provient economie de carburant du melange graphite-essence:

Lien: <a href='http://www.4p8.com/eric.brasseur/carbcomb.html' target='_blank'>http://www.4p8.com/eric.brasseur/carbcomb.html</a>

"
Un bloc de charbon en combustion
Le bloc de charbon est très chaud, chauffé au rouge. L'oxygène atmosphérique attaque la surface du charbon, pour produire du dioxyde de carbone (CO2). Cette réaction produit beaucoup de chaleur, ce qui maintient le bloc de charbon chauffé au rouge :


C - C C - C # <O=C=O> <O=O>
/ \ / \ # <O=C=O>
C C - C C # <O=O>
\ / \ / # <O=C=O> <O=O>
C - C C - C # |C=O>
/ \ / \ # |C=O> <O=C=O> <O=O>
C C - C C # <O=O>
\ / \ / # <O=C=O> <O=O>
C - C C - C # <O=C=O> <O=O>


Combustion d'un bloc de charbon



Comme le dioxyde de carbone formé enveloppe le bloc de charbon, il a tendance à empècher l'oxygène de l'air d'atteindre le bloc de charbon. Il y a donc relativement peu d'oxygène qui est brûlé en un temps donné, et la combustion dure longtemps. Pour se persuader du fait que ça peut durer longtemps, il suffit de savoir que pour brûler un kilo de charbon, il faut dix mètres cube d'air! Pour faire brûler le charbon plus vite et plus fort, il suffit de souffler de l'air dessus; ainsi on évacuera au fur et à mesure le dioxyde de carbone qui enveloppait le charbon. Au lieu d'être chauffé au rouge, le charbon sera chauffé à blanc. (On peu aussi souffler de l'oxygène pur sur le charbon, au lieu d'air, qui contient 4/5 d'azote inerte.)

Si on laisse s'évacuer et refroidir les gaz produit par la combustion, en laissant arriver très peu d'oxygène près du charbon, on aura une réaction chimique incomplète : on produira du monoxyde de carbone, CO, très toxique. Pour être sûr d'éviter la formation de monoxyde de carbone, il faut que le gaz produit par la combustion se trouve à un moment donné dans la situation où à la fois il est encore très chaud et en présence d'oxygène non encore brûlé. En d'autres termes : une fois que le gaz contenant du CO a refroidi, le CO ne se transformera plus en CO2, même en présence d'oxygène. (En fait il le fait quand même, mais très lentement.)

Notez qu'il y a un moyen pour faire brûler du charbon aussi vite que du gaz : il suffit de le réduire en une poudre très fine, et de disperser cette poudre, comme de la poussière, dans l'air, puis d'y mettre le feux (cause de grave accidents industriels). Ou bien, il suffit de mélanger cette poussière de charbon à de l'oxygène liquide, et de mettre le feux à ce mélange (variante d'un explosif utilisé dans les mines). :D

En supposant que graphite melangé à l'essence ralonge la durée et ameliore la combustion ???
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Andre
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par Andre » 19/10/05, 16:53

Bonjour,
Merci gegeyx
Terrebonne ,ce n'est pas trés loin de chez moi , une heure de route, je savais qu'il y avait une grosse consomation de graphite dans une usine de notre ville , les poudres metalliques du quebec il font de la poudre acier , allié cuivre zinc graphite ect.. pour fair des pieces pressé sans unsinage autolubrifiante. l'autre consomation c'est pour faire des éléctrode dee four a arc pour les acieries, au quebec la principal production d'acier est faite dans des fours a arc éléctrique, c'est la raison que les compagnie s,installe ici , pas parcque il ont besoin des megwatts disponible et le fleuve pour transporter le minerai.
l'autre consomation c'est pour faire des brique réfractaires.
Mais du graphite coloidale, il faut que je m'informe a cette compagnie.
celui que l,on mélange dans les poudres aciers ,me semble gros, pour rester en suspenssion dans le carburant. (j'ai travaillé 3 ans dans cette compagnie pour la mise en route)
André
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par gegyx » 25/10/05, 23:47

Suite à l’article précédent, je résume :

<span style='color:purple'>Le graphite colloïdal est obtenu
par broyage de graphite naturel
C’est un carbone en particules dont les tailles, dans au moins
une dimension, sont inférieures à environ 1 000 nm.
(1 000 nm=1 micromètre= 1 micron=1/1000 millimètre)</span>

Le graphite naturel se présente sous trois formes :
·micro cristalline (appelée graphite amorphe);
·cristalline en paillettes;
·cristalline en veines.
Le graphite produit au Québec est du type graphite cristallin en paillettes.

<span style='color:purple'>La mise en solution du graphite :</span>
La poudre peut être mélangée avec une essence
<span style='color:purple'>L'essence de térébenthine donne des résultats très intéressants !</span>
Il suffit de mélanger la poudre avec un peu de térébenthine de sorte à obtenir une encre légèrement épaisse que vous diluerez ensuite à votre souhait, toujours avec de l'essence.
Nous n'avons pas encore testé le mélange essence de pétrole raffinée + graphite, qui devrait cependant donner des résultats en bonne partie comparables à ceux qu'offre la térébenthine.

Lire attentivement le lien très complet :
<span style='color:blue'>http://www.nrcan.gc.ca/mms/cmy/contenu/1994/33.pdf</span>
sur le graphite au Canada , et production dans le monde et y trouver une idée d’approvisionnement.
+++++++++++++
<span style='color:purple'><span style='font-size:14pt;line-height:100%'>Avec du graphite naturel sous la main, choisi pour sa pureté en carbone, il suffit de le broyer finement dans un mortier, pour obtenir la finesse nécessaire de 1 micron ; d’en faire une soupe dans un peu d’essence, que l’on ajoutera au carburant.</span></span>
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par khartoum » 30/10/05, 22:52

Je veux pas faire de pub mais j'ai trouver ça sur un autre forum
ça traite 400 l de carburant pour environ 12 euros:

Marly C.jpg

Marly C.jpg (5.4 Ko)



Lubrifiant GPL et autres moteurs 4-temps

MARLY C est un super lubrifiant destiné au graphitage et au traitement anti-calamine des essences, diesel et GPL.
Il est particulièrement recommandé pour ce dernier type de carburant.
MARLY C peut également être employé dans les véhicules de collection prévus pour rouler à l’essence au plomb.


PROPRIETES :

MARLY C lubrifie et nettoie les hauts de cylindres, non lubrifiés par le circuit d'huile classique, tels que:
Parois de cylindre.
Pistons – segments.
Soupapes - sièges de soupapes.
Pompe à injection – carburateur.

Le graphite colloïdal contenu dans le MARLY C forme un film protecteur sur les soupapes, guides et sièges.

Il en résulte une nette diminution de l'usure des parties en mouvement. Par ailleurs, grâce au produit décalaminant contenu dans le MARLY C, les chambres de combustion restent propres.

De par la parfaite stabilité thermique du graphite (+ 2000°C) le MARLY C résiste aux hautes températures régnant dans le moteur.

MARLY C est recommandé pour tous les moteurs 4-temps : essence, à carburateur et injection, turbo- essence (avec ou sans catalyseur) diesel, turbo diesel, GPL.

Pour les moteurs équipés au GPL, utilisez le TOP OILER (documentation sur demande).


CARACTERISTIQUES :

Densité à 15°C : 0,865
Point éclair : 165°C
Viscosité : 10 cSt à 50°C
Granulométrie : < 0,3 micron


MODE D’EMPLOI ET CONDITIONNEMENT :

Bidon d’1L.
1 graduation ou 50 ml par 20L de carburant pour tous types de moteurs.
Rodage ou première application: doubler la dose.


PRIX :

Bidon d'1L : 11,95€ TTC.
Port en sus.
Professionnels : nous contacter.
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Une CX, c'est Bô... Mais c'est rouillé !!! :(

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