Calendrier des fruits et légumes de saison et locaux

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francine59
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par francine59 » 18/01/16, 18:21

Il est certes préférable de consommer en fonction des saisons, plutôt que d'acheter des cerises d'amérique du sud en plein hiver.
Je suis un grand défenseur des productions locales, pourquoi aller chercher loin (et cher) ce que nous trouvons tout près. il y a toujours près de chez soi un producteur qui va vous préparer des produits locaux.
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Did67
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par Did67 » 18/01/16, 18:53

Et pour ceux qui ont un peu de terre, le circuit le plus court est celui qui va du potager à la cuisine (et retour pour les déchets, épluchures)...

Et pour ceux qui sont ont un peu de terre mais n'ont pas le temps, je recommande le "Potager du Paresseux" : https://www.econologie.com/forums/jardiner-p ... 13846.html
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francine59
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par francine59 » 27/01/16, 17:48

Si vous cherchez de bons produits sans trop bouger, je vous conseil le site url[http://terroirsmarket.com/fr/] vous trouverez de bonnes choses de toute la france
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raymon
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par raymon » 27/01/16, 20:13

Si vous cherchez de bons produits sans trop bouger, je vous conseil le site url[http://terroirsmarket.com/fr/] vous trouverez de bonnes choses de toute la france

A 36 euros le litre d'huile d'olive même bio... encore un site de bobos
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janic
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par janic » 28/01/16, 08:22

raymon bonjour
A 36 euros le litre d'huile d'olive même bio... encore un site de bobos
le prix d'un litre et le prix de 4 fois 0.25 l n'est pas le même. Ensuite interviennent la qualité et la rareté du produit utilisé, puis le mode d'extraction, de filtration etc... qui peuvent faire varier le prix final; lui même dépendant aussi du volume distribué. Le BA ba de l'économie.
Certes entre un produit extrait de façon industrielle à chaud, raffiné, décoloré, recoloré, etc... vendu en grande distribution et ce type de produit, le tarif ne peut pas être le même: rien à voir avec des bobos quelconques.
et si tu visitais les magasins dits bio, tu serais étonné du peu de "bobos" qui s 'y fournissent; la majorité étant constituée de gens aux revenus moyens et même faibles (et oui, c'est l'expérience du vécu qui me permet de pareilles affirmations!)
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« On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres: mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison » Henri Poincaré
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par Did67 » 28/01/16, 08:39

En Europe, toutes les huiles d'olives sont extraites à froid.

On trouve d'excellentes huiles d'olives Bio à des prix allant de 7 à 10 euros le litre.

Ce ne sont pas les plus chères les meilleurs (tests de Que Choisir ou 60 millions, je ne sais plus...).

Cependant, il est vrai qu'il y a des "grands crus", comme pour les vins...

Ceci étant dit, je pense qu'un honnête homme ne peut défendre le "bio" à n'importe quel prix. Il faut être naïf pour penser qu'il n'y a pas là, comme ailleurs, des abus...
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Ahmed
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par Ahmed » 28/01/16, 09:57

Pour rebondir sur tes propos, Didier, je dirais qu'un autre des principes économiques évoqués par Janic est également de vendre ce que le client est prêt à payer, si l'on parvient à lui faire croire que le montant de l'étiquette participe de la "valeur" du produit. De nombreux exemples valident ce côté psychologique.

Le baron "Bic", d'ordinaire mieux inspiré, en a fait les frais en lançant une gamme de parfum à bas prix: il serait hautement contradictoire d'offrir un produit au rabais à une femme pour lui signifier l'importance qu'elle a à nos yeux! :lol:
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par Did67 » 28/01/16, 10:05

Absolument.

Je répète souvent, à ceux que cela indigne, que vendre des vessies pour des lanternes n'est pas fondamentalement interdit... S'il y a des imbéciles pour les acheter...

Toujours se rappeler cette phrase définitive de Coluche, à propos de je ne sais plus quoi d'ailleurs - tiens, un trou de mémoire : "Quand je pense qu'il suffirait que les gens n'achètent pas ces conneries pour qu'elles ne se vendent plus !"

En revanche, mon éthique personnelle m'interdit de "justifier" ces absurdités.

Et me commande plutôt d'informer et de proposer des alternatives.

(pour ceux qui veulent mieux manger ET améliorer leur bilan carbone, sous réserve qu'ils aient de la place, comme tu le sais, je propose le "Potager du Paresseux" - je m'engage de plus en plus dans les voies permettant encore de réduire les rares intrants - semences / plants - car l'argent aussi, c'est du temps - celui passé à le gagner !).
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par janic » 28/01/16, 14:05

did bonjour
En Europe, toutes les huiles d'olives sont extraites à froid.
Malheureusement ce n’est le cas que pour des petites structures « à l’ancienne » qui se raréfient de plus en plus.
On confond souvent les termes de : huile d’olive vierge (extra, fine, demi fine), huile d’olive (sans autre désignation, désacidifiée par des lessives alcalines), huile d’olive raffinée, huile pure d’olive raffinée, et huile pure d’olive (un mélange de vierge et de raffinée) et les huiles de table ou de friture qui peuvent être des mélanges de graine oléagineuses.
On trouve d'excellentes huiles d'olives Bio à des prix allant de 7 à 10 euros le litre.
En termes d’huile, la désignation bio indique son origine culturale, pas son procédé de fabrication, sauf précision évidemment.
Elles peuvent donc avoir suivi un processus industriel d’extraction par presse, mais aussi par chauffage, par solvants industriels (trichloréthylène ( avant) essence de pétrole 60/80), démucilagination, neutralisation, décoloration, désodorisation (entre 220 et 300° de vapeur), recoloration, antioxydants de synthèse, etc…)
Ce ne sont pas les plus chères les meilleurs (tests de Que Choisir ou 60 millions, je ne sais plus...).
Il faut distinguer meilleure en terme de qualité (origine, variété, culture, transformation, etc …) et qualité gustative qui dépend des critères précédents aussi, ainsi que des processus industriels destinés à rendre le produit avec un goût acceptable par le consommateur. Tout dépend de quoi l’on parle.
Cependant, il est vrai qu'il y a des "grands crus", comme pour les vins...
Effectivement et heureusement d’ailleurs !
Ceci étant dit, je pense qu'un honnête homme ne peut défendre le "bio" à n'importe quel prix. Il faut être naïf pour penser qu'il n'y a pas là, comme ailleurs, des abus...
Justement, cela demande de la vigilance, de l’information, du suivi et de cesser de considérer que c’est du bobo, par ignorance la plupart du temps.

Ahmed bonjour
je dirais qu'un autre des principes économiques évoqués par Janic est également de vendre ce que le client est prêt à payer, si l'on parvient à lui faire croire que le montant de l'étiquette participe de la "valeur" du produit. De nombreux exemples valident ce côté psychologique.
C’est valable comme pour tout évidemment ; mais (car il y a un mais) il y a d’un coté les effets de mode où c’est dans le vent de consommer bio sans s’informer de quel type de bio il s’agit, et le consommateur averti qui a choisi ce mode comme un moyen de réduire d’une part sa consommation de tous ces produits dangereux que notre société diffuse largement partout et aussi, et même surtout, comme un moyen efficace de maintenir ses fonctions biologiques en meilleur état et de fait réduire les pathologies les plus courantes qui font tant de malheurs, de souffrances et dégâts qu’il va falloir réparer à grands coups d’autres produits chimiques toxiques en un cercle infernal qui fini par une mort précoce, la plupart du temps.
Ainsi, par exemple, les effets du distilbène ne sont apparus qu’à la deuxième génération et amplifiés à la troisième génération.
Dans les décennies qui ont suivi les premières prescriptions, un certain nombre d'anomalies génitales ont été rapportées chez les enfants nés de mères ayant pris du DES pendant leur grossesse (les « enfants DISTILBENE ») : chez les filles, dès la puberté, ont été rapportées des malformations génitales plus ou moins typiques, des risques augmentés de cancer du vagin et de l'utérus (adénocarcinome à cellules claires), et de nombreux cas de stérilité ; chez les garçons, les effets sont moins visibles, mais il a été rapporté des cas de sténose de l'urètre, des kystes de l'épididyme, des malformations de l'urètre (hypospade), des testicules non descendus (cryptorchidie), et des cas d'hypotrophie testiculaire ainsi qu'une diminution de la qualité du sperme (oligospermie).
En 1971, aux États-Unis, la FDA interdit la prescription de ce médicament chez les femmes enceintes. Le médicament a ensuite été interdit, toujours pour les femmes enceintes, en 1975 par la Belgique, en 1976 par le Canada, en 1977 par la France, l'Allemagne, l'Autriche et les Pays-Bas, en 1978 par l'Australie, en 1981 par l'Italie et en 1983 par la Hongrie.
Mais les effets délétères du médicament sur la descendance étaient irréversibles pour la génération d'enfants exposés au DES in utero née entre 1940 et 1980. L'âge de procréer, pour ces enfants, se situe en majeure partie entre 1975 et 2015 : les problèmes génitaux ainsi que les problèmes de stérilité posés par ces enfants devenus adultes représentent un authentique problème desanté publique5,6
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par Ahmed » 28/01/16, 14:31

Janic,désolé, mais je ne comprend pas grand chose à ce que tu réponds à ma remarque qui visait à compléter celle de Did et non à contester le contenu de ton message, qui précédait le sien...
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