Comment les USA dirigent le monde (vidéo)

Débats philosophiques et de sociétés.
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Obamot
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par Obamot » 26/01/15, 05:56

Pour ceux qui veulent des faits toujours purs et durs, plus concrets quoi:

Petit rappel des causes des vrais morts en Irak, l'intéressé lui-même (Colin Powell) reconnaît la manipulation, il a demandé des comptes en 2011 (2011 c'était avant-hier...):

Wikipédia a écrit :2011, Colin Powell demande à la C!A et au Pentagone des explications sur les fausses informations qui lui furent communiquées en 2003

Sauf qu'à cet époque il ne pouvait ignorer que les informations dont il disposait, avaient été fournies par l'administration de Tony Blair, qui avait déjà reconnu dès le 7 février 2003 des "gaffes" dans ce dossier (vrais auteurs du rapport(?) en fait les services de "com" du 10 Downing Street — ayant préparé à la hâte un pamphlet pour justifier la guerre — avec pauvreté des sources du dossier, on se souvient que c'était un plagiat universitaire de sources suspectes... Et alors que Tony Blair, lorsqu'il était questionné pour savoir pourquoi l'Angleterre était quasi le seul coalisé de l'époque: avait eu le toupet de répondre aux européens qui s'inquiétaient, que "oui.... il connaissait bien la situation.... mais que comme ça il gardait un œil sur Bu$h pour essayer de le contenir"). Et donc forcément les deux anglo-saxons le savaient très bien, donc comment Colin Powell allait-il demander 8 ans plus tard des comptes à la C!A? (ou "comment le déni" devient une preuve in fine, ou quelque chose...)

Encore plus lourd, si vous voulez tout savoir sur le financement du «Printemps arabe», "joliment" désigné comme «Middle East Partnership Initiative» dans ce rapport du Congrès US signé Jeremy M Sharp:
https://www.econologie.info/share/partag ... Xn7RU0.pdf

Alors que durant tout ce temps là, un "pacifiste" du nom de Gene Sharp de «L'Albert Einstein Institution» œuvrait pour le Pentagone:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Gene_Sharp

Alors que précisément via la C!A Mark Toner avait finalement admis un "financement" du "Printemps arabe" (débuté en 2010 et qui s'est poursuivi de la façon que l'on connaît... pour en arriver) en Syrie à hauteur d'environ 6 mios de dollars (de mémoire), on se rend compte à la lecture de ce rapport que le budget total de ces opérations préparées de longue date, étaient en moyenne du chiffre ahurissant de 80 mios US$/an... Pour "pacifier" cette zone du Moyen-Orient ! (Et ce entre 2002-2006...)

[Puis 2007 c'est l'année de l'assassinat de Benazir Bhutto, dirigeante du PPP, alors principal parti d'opposition au Pakistan, lors d'un attentat. Dossiers de "pacification" mis entre parenthèse en 2007-2008 pour cause d'élections présidentielle US? Qui a vu l'élection de ...: Barack Hussein Obama! Joli coup... Avec résultat catastrophique puisque continuation de la même politique étrangère que Bu$h...]

Et durant tout ce temps (2001 à 201x) s'est poursuivi la guerre d'Afghanistan, qui nécessitait une "nouvelle logique" pour résoudre les questions de l'islamisme radical... Mais avec des moyens financiers de plus en plus limités pour cause d'endettement supermax (Ça coule de source non?)

Ces financements et cette analyse nous montrent probablement d'où vient cette idée folle du "Printemps Arabe"...: «Continuer la politique américaine avec l'argent des autres!» Dont (hypothèse) une "répétition générale" aurait eu lieu en Iran déjà en 2009:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_Neda_Agha-Soltan

Une idée simple?
Relancer une coalition "utile" pour que les États-Unis ne soient pas les seuls à financer "leur" politique. Et donc trouver le moyen de mettre le doigt dans l'engrenage des "coalisés" pour qu'ils ne puissent plus se sortir de l'impasse dans laquelle ils ont été placés...!

Alors même que «L'Albert Einstein Institution» serait une sorte de vitrine anthropotechnique et idéologique de la C!A: la boucle est bouclée, non !
http://fr.wikipedia.org/wiki/Albert_Ein ... nstitution
http://dissidentvoice.org/2012/03/why-t ... -training/

Mais donc mon but n'est pas de faire des supputations sur "ce que c'est et ce que ce n'est pas", mais d'avancer des faits et d'établir des liens factuels entre eux et aussi dire que ça a déjà de nombreux antécédents et qu'il ne peut pas ne pas y avoir de logique dans ce canevas.
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Général Leonid Ivachov

par pedrodelavega » 26/01/15, 18:01

Obamot a écrit :"Charlie Hebdo" une "vengeance" d’Israël contre la France?
L'éclairage d'Leonid Ivachov un Général retiré mais influent:
https://www.youtube.com/watch?v=WSQ6viI36k0

Version originale en russe:
http://ivashov.ru/


Général Leonid Ivachov :shock:
On voit bien le genre de bonhomme:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Leonid_Ivachov
http://www.politis.fr/Attentats-les-con ... 29715.html
Avec toujours le même référencement en toile de fond...réseau voltaire etc...
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par Obamot » 27/01/15, 00:28

Travail de sape à nouveau en plein boum ! Image wow! Et ce sans aucun argument !

Après avoir tant exaspéré ce forum et s'être déjà fait viré, voilà que ça lui reprend.

Et on ne peut rien dire là: moteur -> départ -> maison…
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par dede2002 » 28/01/15, 06:41

A voir ce reportage, qui résume bien la situation... (amha).

http://www.arte.tv/guide/fr/048881-000/ ... -au-sahara
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par Obamot » 30/01/15, 02:37

Oui, j'ai vu ce reportage: édifiant !

J'avais pourtant décidé de prendre des vacances... sauf que... je suis tombé sur un article ÉNORME d'un magazine de référence de l'économie en Suisse: BILANZ (vf Bilan), qui a fait un bond spectaculaire d'audience l'an passé (+74%, et ici?!) bref, lu par le plus gros lectorat de chefs d'entreprises du pays... Pas vraiment de gauche ni encore moins conspiratio-chose...

Un point de vue qui vaut le détour!
Bref, suite à l'annonce de ce jour, de vouloir classifier le vol MH370 comme "disparition accidentelle" (je vous l'avais dit: énorme.... vous savez, cette étrange affaire de cet avion de la Malisian Airlines dont on avait perdu la trace, puis qu'on était à deux doigt de retrouver grâce à des recoupements et savants calculs de trajectoires de haut vol, grâce à l'établissement d'un corridor de "pings" horaires détectés par le satellite Inmarsat-3 (il avait même été entendu à plusieurs reprises les boîtes noires, et personne ne comprenait pourquoi fallait-il attendre qu'elles s'arrêtent pour investiguer dans les profondeurs??? Au contraire de toute logique tellement il restait peu de temps!)...bref, avion qui finalement s'est évanoui non seulement dans l'océan, mais dans l'oubli de la presse...)

Image

Telle ineptie ne peut qu'amener à s'interroger!

Ainsi je me suis mis à refaire quelques recherches... Et voilà-t'y-pas que je retombe sur cet article d'un «Docteur en relations internationales de l’Institut de hautes études internationales et du développement, historien et chercheur»

Excusez du peu... (chronique que j'avais gardé en .pdf mais qui ressort sous un jour nouveau, au vu de la tournure que prend ce fil...!)

En voici donc quelques exergues (d'un texte très finement amené pour appeler un chat, "un chat" — avec sources et références au-dessus de tous soupçon — sans risquer d'être inquiéter de se faire étiqueter de "pourfendeur conspirationniste", puisque c'est d'une solidité à toute épreuve, et bien que je ne doute pas une seule seconde de l'honnêteté de la démarche):

Bilan, Jérôme Gygax a écrit :Disparition du vol Malaysia MH370 à l’ère de la guerre de l’intelligence électronique

[...] le vol MH370 faisant la liaison entre Kuala Lumpur et Pékin disparaissait des radars. Il déviait de son plan de vol initial en mer de Chine méridionale vers le détroit de Malacca. Les systèmes de navigation ayant été désactivés, les théories se multiplièrent rapidement, incluant: un acte désespéré du pilote, un détournement, l’explosion en plein ciel, la disparition accidentelle [...]

Un mois après l’accident, Wikipédia réduisait tout à cette alternative: soit l’accident soit le détournement.

«Les circonstances demandent cependant une réflexion quant aux possibilités d’activités d’intelligence électronique, qui suivraient des scénarios antérieurs en tous points similaires»

Le 1er septembre 1983, le Boeing 747 de la Korean Airline KL007 déviait de sa trajectoire et survolait des installations militaires soviétiques de Sakhalin. Intercepté, il était abattu, coûtant la vie à 269 passagers[1]. Moscou sommé de s’expliquer, accusé de pratiquer le terrorisme aveugle et sanctionné comme il se doit.

Chercheurs et spécialistes allaient mettre de longs mois à étayer le scénario de l’utilisation d’un avion civil pour masquer une opération d’intelligence militaire, tout comme un autre vol KL707 dévié « accidentellement » de sa trajectoire le 20 avril 1978. Un nouveau cas se produisait près d’une décennie plus tard pour le vol KL858, permettant aux Etats-Unis de placer la Corée du Nord sur la liste des états terroristes[2].

Ce ne fut que l’année suivante que le quotidien New York Times avait titré: «The Lie That Wasn’t Shot Down» pour parler de la couverture et du mensonge du gouvernement Reagan dans l’affaire du vol KL007[3].

«Dans tous les cas, les négociations sur le contrôle et la réduction des armes avaient été compromis et l’effort de défense américain renforcé».

Certains scénarios militaires remontent au plan Northwoods (1962) qui expose des opérations psychologiques (PSYOPS) >>>

«PSYOPS fondées sur l’emploi de drones dissimulés en avions civils. De Seymour Hersh à L. Fletcher Prouty en passant par James Bamford, et plus récemment Michel Brun et Richard C. Thornton, ces auteurs ont permis d’exposer la complexité de ces opérations militaires destinées à percer les vulnérabilités des systèmes radars adverses tout en trompant l’opinion mondiale.

«Aujourd’hui, un concours de circonstances similaire soulève des interrogations. L’US Navy a entrepris avec l’agence militaire de renseignement (NSA) de déployer la dernière génération de drones maritimes de type Triton MQ-4C». [6]

Les opérations de recherche du vol MH370 – menées dans une vaste zone géographique de plusieurs millions de kilomètres carrés – au cœur d’une zone stratégique pour les pays de la région - ont précisément permis le déploiement et la pose de balises pour ce nouveau système de contrôle des océans ou « Broad Area Maritime Surveillance system ».

Sitôt la disparition du MH370 annoncée, le Wall Street Journal et The Economist avaient été, tout comme il y a trente ans, parmi les premiers à soutenir une version semi-officielle: la thèse «du pirate de l’air» avec des passeports volés. Une version supportée par le FBI qui forge un lien avec l’Iran – qui pourra être réactivé dans un proche futur. C’est elle qui a été relayée partout ailleurs dans les médias.

Les opérations de recherche ont reposé sur le « crowdsource searching » associant virtuellement les individus du monde entier par l’entremise d’une plateforme internet. Etait-ce autre chose qu’une formidable publicité pour la société Tomnod, filiale de DigitalGlobe ou le produit d’un calcul afin de rendre ces opérations crédibles?

«Le directeur exécutif de DigitalGlobe, opérant les satellites de surveillance, n’est autre que Mark Brender, ancien officier de l’US Navy pour les affaires publiques, entouré par des membres du renseignement américain au conseil de direction». [6]

[...]

«L’existence d’un lien entre le profil des passagers et l’expertise en matière de surveillance électronique n’a pour l’heure pas été expliqué. Une vingtaine d’entre eux travaillaient pour Freescale semiconductor, basée à Austin au Texas, avec une filiale à Tianjin en Chine. Freescale est la propriété de Blackstone Group, Carlyle, Blackrock advisors et Vanguard Group tous contractants à titre privés pour l’armée américaine». [7].

Bien que personne ne semble aujourd’hui en mesure d’apporter une réponse convaincante à cette énigme, les épisodes antérieurs et les plans militaires déclassifiés étayent des pistes autrement plus crédibles que les projections infondées des dernières semaines.

La confusion a cependant été cultivée dans l’opinion quant aux raisons de cet accident. En 1984, Time Magazine tentait de discréditer les critiques en évoquant la persistance des « théories de la conspiration ». Les deux agents de la NSA, Tom Bernard et T. Edward Eskelson qui avaient osé remettre en question la version du gouvernement Reagan s’étaient finalement tus – menacés de poursuites d’après la loi sur l’espionnage (1917).

«L’ère des drones a ouvert la possibilité de guider un avion sans pilote, permettant la conduite d’opérations de guerre électronique afin de tromper les radars ennemis en rendant des avions invisibles à la détection».

Le déploiement d’une nouvelle génération de drones maritimes américain pourrait constituer une des clés de cette affaire. Comme le disait John Le Carré, «l’espionnage est le théâtre secret de la société» et à ce titre il est requis de fonder une analyse sur les preuves matérielles que nous fournit le passé et de ne pas céder aux sirènes de scénarios officiels et inofficiels aussi fantaisistes que trompeurs.


[...]

[1] La seule année 1983 avait vu huit violations de l’espace aérien soviétique par des appareils de reconnaissance américains.

[2] Thomas Reed, Assistant du président Reagan pour les affaires de sécurité internationale déclarait en décembre 1982 que le directeur de la CIA, W. Casey avait un plan pour tromper le système nerveux électronique de l’URSS. Le Vol KL858 était survenu le 29 novembre 1987.

[3] « The Lie That Wasn’t Shot Down » in NYT, 18.01.1988, p.A18

[4] Document original en anglais sur http://www2.gwu.edu/~nsarchiv/news/2001 ... hwoods.pdf

[5] Voir le chapitre 6 de Richard C. Thornton, The Reagan Revolution, III : Defeating the Soviet Challenge, Vancouver, Trafford, 2009, pp.289-358.

[6] Financé pour près de $1.16 milliards depuis avril 2008

[7] Le président de Blackstone est le milliardaire Peter G. Petersen, ancien président de la réserve fédérale américaine et président du Council on Foreign relations (CFR).

=============================

Docteur en relations internationales de l’Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID, Genève), Jérôme Gygax est historien, chercheur associé à la fondation Pierre du Bois pour l’histoire du temps présent. Ses travaux portent sur l’histoire des idées, les nouvelles formes de diplomatie, l’utilisation des médias dans la naissance du soft power. Il s’intéresse aux relations entre le secteur public et privé, au rôle des réseaux et leur impact dans la politique internationale.

Publications récentes : Jérôme Gygax et Nancy Snow, « 9/11 and the Advent of Total Diplomacy : Strategic Communications as a primary Weapon of War » ds Journal of 9/11 Studies, Vol 38, July 2013 ; J. Gygax, Olympisme et Guerre froide culturelle, le prix de la victoire américaine, Paris, L’Harmattan, 2012.

Voilà, je ne prends pas position — mais là une stratégie est clairement décrite — et je trouve que ça va bien au-delà de toutes les suppositions de ce fil, nous en sommes à l'expression directe des stratégies et tactiques employées et c'est parfaitement raccord avec le post de dédé2002 sur le fond...!

A lire encore du même auteur:

Lorsque la réalité dépasse la fiction

L’Etat islamique et la tentation de la guerre perpétuelle

Brian M. Jenkins, ancien membre des forces spéciales au Vietnam et conseiller à la RAND prédisait:

«La guerre du futur (…) cessera d’être finie. La distinction entre la guerre et la paix se dissoudra. Les conflits armés ne seront pas confinés aux frontières nationales. Aucune rivalité ne sera locale. Les combattants locaux mobiliseront des patrons étrangers. Les terroristes attaqueront des cibles inconnues tout à la fois sur le sol proche (home) et à l’étranger (abroad).»

Converti à l’Islam en 1982, Crane se consacrait à la « renaissance » de l’Islam selon les principes de l’économie de marché.

«La solution passait, selon lui, par une grande fédération qui effacerait l’héritage colonial. Comment opérer une telle transformation ? Selon la PSYWAR ou guerre psychologique, la possibilité d’influencer les musulmans indécis du « milieu » était possible par l’entretien de mouvances radicales capables de générer une pression suffisante afin d’orienter les communautés indécises. En deux mots, la création d’une posture radicale amènerait la majorité modérée à choisir la réforme choisie»

:shock: :shock: :shock: :shock:

Al-Qaeda, créé au temps de la lutte contre l’URSS, nourrissait pendant une décennie au moins la « vision » d’une conspiration grandiose, bien qu’infondée, de l’Islam contre l’Occident suivant le scénario de l’ancien adjoint aux affaires militaires S.Huntington : père du « choc des civilisations et la redéfinition de l’ordre mondial » (1996). De la disparition de Ben Laden en mai 2011 à l’apparition de l’entité de l’Etat islamique (EI) en avril 2013, se développait la théorie selon laquelle les groupes jihadistes affiliés à Al Qaeda grandissaient tel « un cancer » dans les différentes régions de l’Afrique subsaharienne jusqu’à l’ancienne Mésopotamie. Aucune question sur le rôle du Pakistan, de l’Arabie Saoudite, de la Jordanie ou même de l’Algérie, bases arrières du terrorisme.

Depuis la dictature militaire de Muhammad Zia-ul-Haq (1977-1988) soutenue par le Jamaat-i-Islami, l’agence d’intelligence pakistanaise (ISI), parrainée par la CIA, est pourtant devenue la vraie fabrique du terrorisme. Comme le faisait remarquer un spécialiste : « Il y a des éléments suffisants de preuve montrant que sans la connivence de l’Etat (pakistanais) et le soutien des élites religieuses, une culture du jihad n’aurait pas pu fleurir dans ce pays.

Comment donner ainsi un sens à la montée au pouvoir d’Abou Bakr al-Baghdadi à la tête de l’EI et des prétendus affiliés comme le groupe du « Khorasan » ?



«Y a-t-il une instrumentalisation des jihadistes? Andrew J. Bacevich pointait du doigt les généraux américains en 2010 déjà pour leur adhésion à la conduite d’une guerre dite « perpétuelle ». L’ancien officier de la CIA, Robert David Steel, affirme que l’EI est cet instrument de déstabilisation aux mains des Américains, alors qu’Ali Abbas al-Ahmed, directeur de l’Institut of Gulf Affairs, déclare de son côté que les Saoudiens tirent les ficelles dans le dos de Washington»

[...]

D’autres experts supposent une collaboration étroite entre les services secrets pakistanais et saoudiens, soutenus par la CIA et le Pentagone. L’ancien officier des PSYOPS américain, Scott Bennett expose comment le financement du terrorisme a été volontairement tenu secret; Jeremy Scahill fin connaisseur de la région n’hésite pas, quant-à-lui, à qualifier cette guerre d’auto-alimentée.

[...]

Que fait-on des 94'000 frappes aériennes opérées par l’U.S. Air Force sur l’Afghanistan, l’Irak, la Lybie, le Pakistan, le Yemen et la Somalie depuis 2001 et du demi-million de morts pour le seul Iraq. Ne peut-on parler dans ce cas d’usage de la terreur? Martha Hutchinson écrivait : « Une fois qu’une stratégie terroriste est adoptée, elle gagne une autonomie, un momentum et les insurgés peuvent se trouver prisonniers d’un cycle de la terreur et de la répression, incapables d’abandonner le terrorisme à cause de pressions populaires et celles exercées par les militants eux-mêmes. »


Certaines thèses soutiennent enfin que cette violence est le sous-produit inévitable de la politisation de l’islam. Les dictatures du Caire à Islamabad, en passant par Amman ont usé et abusé de la répression et du recours à la torture contre ces courants politiques de l’Islam. Comme le dit Shadi Hamid l’Islam a été instrumentalisé par les régimes des pays arabes et ce afin d’avancer leurs propres objectifs politiques et de consolider leur mainmise sur le pouvoir. La radicalisation de l’Islam serait ainsi encouragée, permettant le maintien d’élites militaires au pouvoir contre toutes velléités révolutionnaires et populaires.

L’application de la violence n’a rien d’irrationnel ou de religieux par essence, elle est un moyen en vue d’atteindre une fin politique. L’Etat islamique n’a pas plus de légitimité auprès de la majorité des musulmans que le Sheikh Ben Laden avant lui. Il divise les courants de l’Islam contre eux-mêmes, en atteignant l’ennemi shiite ; il discrédite les courants de l’islam politique (islamisme), nourrissant le mirage d’une renaissance libérale compatible avec les principes du marché, née des cendres des combats sectaires ; il donne enfin un blanc-seing aux Etats-Unis et à leurs alliés et clients dans la région en légitimant leur droit d’ingérence et leur propre violence, tenant durablement en échec leurs ennemis ou rivaux potentiels.


«Les terroristes ne font pas que vivre en marge de la société, ils sont les produits d’une occidentalisation de l’Islam en rupture avec ses traditions. Si les manuels de l’armée U.S. mentionnent désormais la volonté de mener des opérations de contre-insurrection « dans le monde entier (everywhere)», l’usage de telles techniques a fini par banaliser le recours à la terreur - son principal moyen d’action. Il est l’Arme ultime – Ultimate Weapon que Washington caressait d’employer au milieu du siècle précédent: un instrument révolutionnaire au service non plus de l’idéologie communiste mais de l’internationalisme démocratique.


http://www.bilan.ch/jerome-gygax/politi ... erpetuelle


Shocked Shocked Shocked Shocked

On est en plein dedans !
Et ça va vraiment très, très loin, beaucoup plus loin que beaucoup ne l'auraient jamais imaginé!
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par Ahmed » 07/02/15, 22:02

Mais en réalité le capitalisme n'a pas de tête, de centre régulateur, il n'est qu'en partie mû par des intentions conscientes et les théories du complot qui se multiplient aujourd'hui sont, paradoxalement, des efforts désespérés de la raison pour garder (dans l'imaginaire) un contrôle sur des processus qui lui échappent.

Bertrand Méheust, P.48, in "La nostalgie de l'occupation".
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par sen-no-sen » 08/02/15, 10:17

Ahmed a écrit :
Mais en réalité le capitalisme n'a pas de tête, de centre régulateur, il n'est qu'en partie mû par des intentions conscientes et les théories du complot qui se multiplient aujourd'hui sont, paradoxalement, des efforts désespérés de la raison pour garder (dans l'imaginaire) un contrôle sur des processus qui lui échappent.

Bertrand Méheust, P.48, in "La nostalgie de l'occupation".


C'est tout à fait la définition du super-organisme anthropotechnique!
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"Le Génie consiste parfois à savoir quand s'arrêter" Charles De Gaulle.
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par Obamot » 08/02/15, 15:29

Tout ça mériterait clarification, à partir d'une revue générale des faits, en ayant décodé les méthodes (où en les ayant repéré lorsqu'elles sont dévoilées) et suivre ensuite un raisonnement pragmatique selon différents scénarios du possible et le tout fondé encore sur des faits, des témoignages des preuves autant qu'une chronologie!

Autrement on parle peut-être un peu en l'air et ça reste théorique!

D'abord on peut noter ici un beau paralogisme: en effet, pour supposer que l'existence de quelques complots ne seraient que des théories, encore faudrait-il avoir les preuves du contraire: que les actions des gouvernements impliqués soient totalement transparentes, ou à contrario que des traces, des témoignages voire même des financements prouvant toute éventuelle suspicion fondée soient pertinents, quand ce ne sont pas tout simplement les services concernés qui passent aux aveux (ou que les "donneurs d'alertes" n'aient pas œuvrés pour vendre la mèche), ou parfois la vérité se fait jour, simplement relayée par les portes-paroles gouvernementaux: ce qui est avéré réalisé dans de nombreux cas! Et notamment celui du prétendu "Printemps Arabe" qui a joué sur les deux tableaux: on voit ce que ça a donné.

Ensuite, vivant dans des pays démocratiques qui sont sensés donner l'exemple sur le plan de la transparence, la déontologie, l'éthique et l'aspect équitable de traitement des dossiers avec des mesures proportionnées, ne peut-on pas commencer à sérieusement s'étonner et même s'inquiéter de telles pratiques ignobles et allant à l'encontre des canons de ce que représente le "monde libre", comme: les «prisons secrètes», la nécessité de mener des actions de façon extraterritoriales pour volontairement échapper aux lois en vigueur dans les pays d'origines qui ont pourtant bannis les pratiques barbares dont certains se servent, comme encore: les exécutions sommaires (non-seulement quand la cible est connue, identifiée et localisée via des "kill-capture", mais également à l'aveuglette via le lancement de missile à partir de drones dont il a été recensé qu'ils faisaient 95% de victimes colatérales n'ayant rien à voir avec les cibles visées...!). Sans parler du droit le plus élémentaire de pouvoir disposer de procès équitables! Et ce n'est pas moi qui pose ces questions mais D!ck M∂rty ancien procureur général — et pas de gauche, mais très à droite pourtant — et pour le compte du Conseil de l'Europe:

(Encore que, "complots", si tant est que l'on ait décidé d'appeler comme ça des crimes contre l'humanité, mébon, ce n'est qu'une question de vocabulaire, dans laquelle il ne faut pas s'enfermer, car on en oublie de garder les yeux grands ouverts dans une approche globale: mais c'est très dérangeant et tabou).

Bref, cela pose beaucoup de questions (dont certaines n'ont pas encore trouvé de réponse), dont notamment 2 qui demeurent et reviennent souvent: "à qui profite le crime" et si on continue à laisser faire, quels qu'en soient les prétextes et les présuppositions, c'est: qui est-ce qui l'emportera in-fine, de l'intelligence ou du chaos? La carence de la première pouvant certainement entraîner le plongeon dans l'autre: et nombreux sont déjà tentés de faire un grand pas en avant dans cette direction!

Puisqu'en résumé, selon cet aphorisme de Bertrand Méheust, toute lutte serait vaine et nous n'y pourrions rien? (Si on comprend bien...).

Je pense au contraire que les choses devront changer, car ça commence sérieusement à salement puer...

Il n'est pas interdit de penser, que si tant est qu'il y ait un pot aux roses et qu'il soit découvert un jours après un immense raz-le-bol généralisé, (mais là je parle de quelque chose de très grave comme d'une ville rayée de la carte ou quelque chose...). Que les gens descendent par millions dans les rues mais cette fois pas seulement à Paris, mais dans toutes les grandes capitales du monde, et pour exiger un changement de "modèle" de société? Mais ce n'est pas encore mûr, ça le sera lorsque nous saurons un peu mieux quoi mettre à la place!

Et pour commencer peut-être, après les TOO BIG TOO FAIL pour les banques, pourquoi pas pareil pour les super-états?
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par Ahmed » 08/02/15, 22:45

Autrement on parle peut-être un peu en l'air et ça reste théorique!

Certes! Tout comme se perdre en conjectures n'autorise plus de vision synthétique...
L'idée générale qu'il convient de ne pas perdre de vue, c'est qu'un système possède une logique à laquelle ses agents se rallient nécessairement, que ce soit de façon très inconsciente ou fasse l'objet de manœuvres parfaitement élaborées (des sortes de mini-complots).
Pourquoi ce ralliement unanime? Parce qu'il n'est pas possible d'agir différemment globalement. Je souligne ce dernier mot pour être clair: un banquier, un D.G. qui n'applique pas les consignes pour lesquels il a été désigné à ce poste se voit très rapidement remplacé par une autre personne qui s'y conformera.

Des auteurs de tendances aussi opposées que Marx et Adam Smith sont d'accord sur ce point: tout ce passe comme si une extériorité imposait sa volonté à chaque homme.
Pour le premier, ce sera "le fétiche de la valeur", pour le second, "La main invisible du marché"...

Puisqu'en résumé, selon cet aphorisme de Bertrand Méheust, toute lutte serait vaine et nous n'y pourrions rien? (Si on comprend bien...).

Je ne veux/peux pas développer la pensée de B. Méheust en quelques lignes, mais s'il explique pourquoi l'émancipation des hommes est très problématique du fait de tout ce qui s'oppose à la lucidité, c'est qu'il se place résolument dans une perspective paradoxale d' Apocalypticien Prophylactique.
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par Obamot » 09/02/15, 10:16

Le problème dans les conflits (et actuellement il s'agit bien d'une guerre, non, quand il y a des vrais morts et des zones d'habitations dévastées de partout? Et mêmes DES guerres), c'est en amont la politique du fait accompli, et en aval les civils qui trinquent.

Là on a vite fait le tour des conjectures…

Pour les "mini-complots" j'en sais rien. Je pense que non, on ne peut pas parler de complot: lorsqu'un gouvernement vote délibérément des crédits pour financer son hégémonie, et qu'il passe à l'acte, ce n'est plus un complot, c'est un fait accompli: doit-on dire «un crime d'état contre la communauté des peuples?» Un crime contre leur «libre choix à s'autodéterminer eux-mêmes» (j'entends pas pour autant par là que ça s'adresse à des dicatures, mais les pays sous organisation tribales ont légitimement le droit de vivre: s'agissant de l'Amérique du nord, ce droit n'a jamais été reconnu => indiens et population autochtones ont été réduites à néant, pire, les noirs "autochtones d'importation" subissent toujours la ségrégation raciale, ce sont des faits historiques). Et ça ne s'adresse pas exclusivement à eux (voir le cas de la France): ça vaut quelque soit l'état ou le système. C'est une question de droits fondamentaux. C'est même dans la Charte des Nations Unies qui proclame:

« Nous, peuples des Nations unies, résolus à [...]
créer les conditions nécessaires au maintien de la justice et du respect des obligations nées des traités et autres sources du droit international » [...]


La difficulté est que le modèle théorique est constitué d'une multitude de systèmes, tous imbriqués les uns dans les autres (et non pas d'un seul système monolithe), avec leur limite de rayon d'action, et le tout fonctionne plus ou moins bien en synergie. Le problème est qu'avec ça (je veux dire avec notre société construite sur l'hyperspécialisation), il est très facile de faire des détournements et d'agir sans que le reste des co-ensembles ne soient informés de ce qu'il se passe! — C'est en principe bien là le rôle des politiques de veiller au grain, ça marche tant qu'ils ne sont pas corrompus, ça marche selon le principe de la confiance dans les institutions — Donc en l'état (si on part de l'hypothèse des citations que tu as si bien relevées de l'auteur auquel tu fait référence) il s'agirait de tirer profit de dysfonctionnements pour parvenir à atteindre des objectifs stratégiques plus ou moins occultes et instrumentaliser des électrons libres (c'est pas difficile à trouver lorsque l'on a à faire à des individus qui n'ont pas de cerveau, parmi les dociles «agents du système»...?) téléguidés puis conditionnés pour exécuter des tâches illicites mais présentées comme extrêmement valorisantes, ou si on remonte la hiérarchie, stratégies révélant un système phagocyté lorsque se dégage une organisation entre différents échelons (sous-systèmes) et que cela répond à une stratégie reposant sur diverses tactiques pour parvenir au résultat voulu de déstabilisation de certaines parties du monde (toujours conforme au systémisme du truc).

C'est pourquoi je dis qu'il vaudrait bien retourner le fardeau de la preuve (charge aux services concernés de veiller au grain, de faire toute la transparence sur son fonctionnement et de ne pas se faire instrumentaliser, en pratiquant le bottom up pour faire remonter l'info de la base vers le sommet de la hiérarchie… Tout en appliquant des règles de déontologie, comme c'est pratiqué avec le HONcode). Et ça c'est tout à fait possible si nous n'avons pas à faire à un état (démocratique?) voyou.

Des "coverts actions" peuvent se comprendre dans certains cas (par exemple lorsqu'il y a chantage ou confiscation arbitraire des libertés, mais ça ne vaut pas pour des opérations extraterritoriales qui dépendent du droit international, lorsqu'un état n'est pas directement menacé), à contrario, lorsque ça devient le fond de commerce d'une politique inavouée (car pas complètement avouable), ça devient hautement suspect, et j'ose espérer que les gouvernements sont entrain de se réveiller! Faut-il rappeler qu'à l'heure où l'on parle, et au plan du droit au sens strict: nous sommes entrain de soutenir un putsh en Ukraine et que nous menaçons directement les intérêts russes et la Russie? (Contrairement à ce que nous bassine la presse...)

Ainsi je ne crois pas à un ralliement unanime à un complot, puisque le pré-requis est un ralliement unanime à la politique qui le chapeauterai…Et c'est justement là que les scandales émergent, lorsque l'on touche à l'inavouable, à la trahison des valeurs démocratiques qui ne sont ni plus ni moins que la trahison de nos propres valeurs.

C'est aussi là que l'on entrevoit le talon d'Achille, faire en sorte que les «agents du système» prennent conscience qu'ils en sont… (Puisque tu dis toi même, et je l'approuve, qu'ils ne le savent pas toujours). A ce stade, l'introduction du revenu minimum inconditionnel, devrait aider un changement. Puisque lesdits "agents" pourraient plus facilement dénoncer des situations non conformes au dessein honorable d'un état (ou d'une organisation quelle qu'elle soit), sans la peur au ventre de perdre leur revenu. (c.f. à ton exemple du banquier, mais on voit que plein de domaines peuvent être touchés.)

Bon, cela dit, pour "l'extériorité" maintenant, n'est-ce pas simplement le lot de tous ceux qui travaillent dans cet environnement d'hyperspécialisation, puisqu'elle ne peut-être que le reflet d'elle-même. Plus que celui de l'anthropotechnie, ça posera aux générations futures, le problème d'une réflexion autour du «libre consentement»: société choisie VS société subie (mais on s'écarte du thème… Sauf peut-être si on touche à "l'émancipation de l'homme", là on va plus loin et on touche à la question du «libre arbitre» dont dépend les précédentes notions mais dans un pareil contexte on en serait très loin…)

«Ce qui s'oppose à sa lucidité?»: oui, ça nul doute que c'est un point très intéressant et nous renvoie une énième fois à A. Masslow! (Le so called "besoin de contrainte" qui se télescope avec celle-ci ou que sais-je)

Pour ta dernière phrase, peut-être est-il souhaitable de le laisser «s'auto-qualifier»

En tout cas j'aime bien tes interventions, elles nous poussent à nous interroger sur bon nombre d'approches "intersystémiques" et leur conséquences: le bien-fondé (ou non) de leur interopérabilité et de leur résultat...

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En l'état, si tant est que bon nombre de conflits — servant de terrain d'entrainement en condition réelle pour de nouvelles technologies militaires (ou non) qu'importe — et en tout cas basé sur le nouveau paradigme voulu par Washington, ou tout moins exprimé comme tel (à en croire leur propre SYLLABUS au travers des médias):

«l'axe du mal» […]
— «si vous n'êtes pas avec nous, vous êtes contre nous» […]
— les autoproclamées «guerre contre…»
=> Saddam Hussein (et fondée sur des tromperies multiples), […]
=> «guerre contre…» des malades mentaux qui se prétendent jihadistes, terroristes, pianistes, cyclistes (lol) et pourquoi pas capitalistes tant qu'on y est?
=> «guerre contre…» la pseudo prétendue évasion fiscale, mais qui n'est autre qu'une attaque en règle contre le système bancaire européen, chantage mené de façon extrêmement subtile il faut le dire […]
=> «guerre contre…» l'économie européenne (cas de dessous de table à la Grèce avec G&S en toile de fond de corruption, et non sanctionné par Washington), etc...
=> «guerre contre…» la Russie, que l'Amérique insiste TANT pour y entraîner l'Europe via l'OTAN […]
=> «guerre contre…» le droit international et le droit comparé, via un contrôle total de l'information du globe (N$A).
=> «guerre contre…» les états à vocation tribales des pays frappés par la démagogie du «Printemps Arabe» [...] puissante manipulation et instrumentalisation dans laquelle tout le monde ou presque, à sauté à pieds joints;

Et après ça on voudrait prendre des pays plus cultivés que nous pour des imbéciles? Russie? Chine et toute l'Asie? Latino-américains? Africains et même arabo et arabo-musulmans...? De qui nous, les judéo-chrétiens, avons-nous le plus à apprendre? De nous mêmes, ou de la piteuse chose que nous avons à offrir: le consumérisme?

...n'est-ce pas assez terrifiant pour des pays qui se prétendent libre et qui imposent leur loi partout dans le monde et ce ouvertement? Alors que nous avons tant de cadavres dans nos placards...

Peut-on encore parler de «complot» à ce stade, ou est-ce véritablement des crimes qui relèveraient de la CPI (raison pour laquelle cette cour serait vue d'un si mauvais œil de Washington à Tel Aviv?)

Alors que tout cela soit «voulu ou non», ou aurait tel ou tel qualificatif, qui peut affirmer que les USA (et leurs alliés de moins en moins nombreux) n'en tirent (tireront) pas tous les bénéfices secondaires à terme…? (Sauf les mauvais calculs perpétuels des faucons, bien mal acquis ne profitant jamais, l'économie américaine bat de l'aile: elle a besoin de nous pour faire "ses guerres" il suffit de ne plus marcher dans la combine: point barre. Et surtout ne plus leur faire de publicité.)

BREF, COMMENÇONS PAR BALAYER DEVANT NOTRE PORTE...! EN NOUS DONNANT LES MOYENS DE PRATIQUER UN COMMERCE ÉQUITABLE, NOUS NE SOMMES PAS MÊME ENCORE PARVENUS A LE FAIRE ENTRE-NOUS EN EUROPE...
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