Il existe des méthodes théoriques pour calculer l'inertie thermique surfacique des pièces (voir RT2012, pour la France... à défaut de faire des calculs aux éléments finis avec ComFies ou Tryns), mais c'est vrai que les mesures in-situ font défaut...
Mais c'est généralement le cas pour toutes les mesures thermiques dans le bâtiment. Jusqu'à peu, les mesures thermiques sur site étaient réservées aux bâtiments expérimentaux, alors que les mesures acoustiques sont devenues obligatoires pour un certain nombre de bâtiments publics par exemple !? Avec comme corolaire le développement d'appareils de mesures raffinés des différents grandeurs acoustiques...
Certains acteurs du BTP doivent trembler à l'idée qu'un jour, la thermique ne sera plus seulement liée à une obligation de moyens, mais aussi un obligation de résultats :
test d'infiltrométrie (fuite d'air), caméra infrarouge pour la vérification des ponts thermiques, suivi in-situ de l'évolution des températures des verrières pendant la première année de mise en service... Autant de tests qui peuvent être rendu obligatoires et systématiques...
Pour ce qui est de l'inertie, même si les méthodes ne sont pas unanimement reconnues à ma connaissance, je sais que des protocoles de mesures ont été mis en place, entre autre pour
l'évaluation des performances des maisons en bois massifs (à résistance thermique identique, jusque deux fois moins gourmandes en énergie que leur pendant en ossature légère ou à isolation intérieures !). L'inertie apporte en effet beaucoup pour le confort d'été, comme pour le confort d'hiver (déphasage du rayonnement solaire à travers les murs sud, écrêtement des températures extrêmes (froid comme chaud...), etc).
